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    dimanche 15 juin 2014

    Un 13ème succès d’Audi dans une édition 2014 qui restera dans les annales


    par Laurent Mercier (Endurance-Info.com )
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    Avant le départ, Sébastien Buemi nous confiait : “au final, c’est toujours Audi qui gagne !” Stéphane Sarrazin voulait pour sa part un renouveau sur la plus haute marche du podium : “Il faut que ça change.” Le Suisse était dans le vrai car Audi a bien remporté un 13ème succès aux 24 Heures du Mans grâce à Tréluyer/Fässler/Lotterer. Malgré cette nouvelle victoire Audi, cette édition 2014 a été de toute beauté. Les pilotes des différentes catégories ont régalé les 263 300 spectateurs. Compte tenu d’une nouvelle réglementation LM P1, on pouvait craindre quant à la fiabilité sur un double tour d’horloge. Le sprint de 24 heures a mis à mal quelques LM P1-H.
    juliesueur_lm2014_podium_10Durant 24 heures, personne n’a parlé de consommation, de débitmètres ou de MJ. Les pilotes ont fait le show en piste et tout le monde n’y a vu que du feu. Dans l’ensemble, les mécaniques ont tenu et Audi a une nouvelle fois gagné. La pluie s’est invitée sur le circuit samedi peu avant 16h30, celle-ci causant la perte de l’Audi #3 de Albuquerque/Bonanomi/Jarvis dans l’accrochage avec une Toyota. Le malheureux Marco Bonanomi avait du mal à retenir ses larmes alors que sa monture était dans le bon tempo avant l’accident. La suite allait donc se passer à armes égales : 2 – 2 – 2. Les deux R18 e-tron quattro encore valides n’ont pas eu le temps de souffler même s’il aura fallu attendre 5 heures du matin pour voir la #2 prendre la tête durant 33 tours avant d’être retardée par un changement de turbo (18 minutes d’arrêt). A cet instant, les lauréats des 24 Heures du Mans 2011 et 2012 pensaient la messe dite. La #1 prenait alors l’avantage durant 65 tours avant  elle aussi de connaître un souci de turbo (17 minutes d’arrêt) après le changement d’un injecteur. Il aura fallu attendre le problème d’une Porsche pour revoir la #2 aux commandes à 12h36. Les trois compères Benoit Tréluyer, Marcel Fässler et André Lotterer s’offrent donc un troisième succès dans la Sarthe. On les retrouvera le mois prochain dans les Ardennes belges à l’occasion des 24 Heures de Spa.  Marc Gené aurait pu l’emporter en LM P2 chez Jota Sport mais son retour chez Audi pour pallier à la défection de Loïc Duval lui permet de monter sur la deuxième marche du podium. Quant à Tom Kristensen il monte sur son 14ème podium en 18 participations. Le Danois n’a connu que le podium ou l’abandon.
    juliesueur_lm2014_start_001Sébastien Buemi avait donc raison. Au final, c’est toujours Audi qui gagne. L’avantage d’avoir trois autos est indéniable dans une course aussi dure pour la mécanique. En arrivant au Mans, Audi était outsider pour certains, favori pour d’autres. Le slogan “Le Mans, Home of quattro” est plus que jamais d’actualité.
    juliesueur_lm2014_course_047On attendait le Toyota Racing avec ses deux Toyota TS040 HYBRID qui restaient sur deux victoires en Championnat du Monde d’Endurance. Kazuki Nakajima avait donné le ton en s’offrant la pole mais la course a réservé bien des sueurs froides aux hommes de Yoshiaki Kinoshita. Nico Lapierre a bien abimé sa Toyota en partant en aquaplaning dans les Hunaudières, emmenant avec lui l’Audi #3 et une Ferrari. Au contraire de l’Audi, la Toyota a pu rejoindre son stand tant bien que mal, mais la victoire s’envolait avec près de dix tours perdus dans l’aventure. Malgré tout, le trio n’a pas ménagé ses efforts et se voit récompensé d’une 3ème place au gré des problèmes rencontrés par la concurrence. Exceptée la sortie de piste, la #8 de Buemi/Lapierre/Davidson n’a pas rencontré le moindre souci, ce qui n’a pas été le cas de la #7 de Wurz/Sarrazin/Nakajima qui a mené 275 des 379 tours. Un souci électrique a stoppé net la domination de la #7. Décidément, Le Mans est bien cruel envers Toyota, la 3ème place n’étant pas le résultat escompté.
    img_4585Quid de Porsche ? Peu de gens auraient parié sur la fiabilité des 919 Hybrid. Aucune des deux ne figure dans les feuilles de classement mais la prestation est plus que satisfaisante. Pour son retour dans la catégorie reine, Porsche a mené les 24 Heures du Mans durant 61 tours, à chaque fois avec la #20 de Webber/Hartley/Bernhard. Porsche Team était venu au Mans pour apprendre mais une 919 Hybrid a bien failli s’imposer. La #20 a souffert d’un problème de transmission. Alors qu’elle menait, le groupe motopropulseur a fait des siennes si bien que Mark Webber a été contraint de rentrer en mode électrique au ralenti. C’en était terminé des espoirs de podium. Quant à la #14 de Dumas/Lieb/Jani, elle a connu samedi quelques soucis d’arrivée d’essence avant que la boîte de vitesses ne donne des signes de faiblesse. Marc Lieb a bien repris la piste pour un ultime tour mais les deux 919 Hybrid ne sont finalement pas classées. Porsche Team a montré de belles choses et reviendra à coup sûr plus fort en 2015.
    img_6224Pas de surprise en LM P1-L avec une victoire du Rebellion Racing. Pour sa deuxième course, la R-One conçue par ORECA Technology a fait preuve d’une belle fiabilité. Prost/Heidfeld/Beche terminent au pied du podium à 19 tours de la tête. L’équipe aurait signé pour ce résultat avant le départ. Si la #12 a connu une course sans encombre, le chat noir n’a pas épargné la #13 avec des soucis à répétition. C’est finalement le moteur qui rendu l’âme.
    img_4714Cette 82ème édition des 24 Heures du Mans restera dans les annales comme une course ouverte et indécise, chacun rencontrant des problèmes à tour de rôle. Aligner trois autos est sans conteste ce qu’il faut faire pour optimiser ses chances, et Audi l’a bien compris.
    Compte tenu du peu de roulage durant les essais et du nombre de sorties, on pouvait craindre pour la course. Pourtant, seules quatre neutralisations sont venues ralentir les concurrents : accident de l’Audi, la Toyota et la Ferrari, arrivée de la pluie dans les Hunaudières, sortie de piste de la ORECA 03R de KCMG, et remplacement des rails suite à une sortie de la Ferrari/SMP Racing. Au total, on aura eu 1h38 de neutralisation. Trois Slow Zone ont été mise en place, le tout durant 1h07.
    “Le futur entre en piste” était le slogan d’avant-course. Le futur est entré en piste, et on attend avec impatience 2015…
    Le classement est ici

    ISLE OF MAN TT 2014 TOURIST TROPHY THE REAL HEROES


    Moto GP : Rossi : « Ma meilleure course cette saison » / Rossi grabs second after intense battle


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    Le pilote du team Movistar Yamaha MotoGP a fini deuxième du Grand Prix Monster Energy de Catalogne après avoir mené durant une bonne partie de la course.


    Valentino Rossi s’est battu avec Dani Pedrosa et Marc Márquez du début à la fin de la course dimanche à Montmeló. Le nonuple Champion du Monde a pris l’initiative dès les premiers tours et n’a concédé la première position qu’en fin d’épreuve.
    Clairement battu par les deux Espagnols dans le dernier tour après une bonne bagarre, Rossi a profité de l’erreur de Pedrosa, qui a touché la roue arrière de Márquez, pour reprendre la seconde position avant le dernier virage et se confirmer à la deuxième place du classement général, à 58 points de Márquez et avec cinq longueurs d’avance sur Pedrosa.
    « Je pense que c’est ma meilleure course cette saison, » a déclaré Rossi, présent sur le podium pour la cinquième fois en sept courses cette année. « Je me suis vraiment fait plaisir. Je suis très satisfait. J’avais fait un bon tour en qualifications alors que je n'étais pas confiant. » 
    « Nous avions modifié la moto avec le team et j’avais beaucoup plus de feeling à l’avant pour la course, si bien que j’ai pu être plus fort et plus rapide. Je me sentais très bien avant la course malgré ma petite glissade ! » a ajouté Rossi en référence à sa chute lors du warm-up de dimanche matin.
    « J’ai attaqué au départ. Les températures étaient de notre côté et nous n’aurions pas pu nous battre pour la victoire s’il avait fait plus chaud. Je commençais à sentir la victoire à quelques tours de l’arrivée mais Marc m’a alors doublé, Dani aussi et j’ai perdu à ce moment-là. C’était impossible de revenir. »
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    Movistar Yamaha MotoGP’s Valentino Rossi secured second at the Gran Premi Monster Energy de Catalunya after a race long battle.
    The nine-time World Champion battled all race with the Repsol Honda pair of Dani Pedrosa and Marc Marquez. Rossi was able to lead for a large part of the race, even having an advantage of over one second after Marquez ran wide at one stage.
    There was some confusion at Turn Three mid-race due to a yellow flag, causing the leading group to close up. The last few laps saw Marquez and Pedrosa create a small gap, however Pedrosa touched Marquez’s back wheel on the final lap, causing the pole setter to run wide. Rossi was able to take advantage of this and grab second with just one corner left.
    This was the Italian rider’s fifth podium of the year. He sits in second in the standings with 117 points, five clear of Pedrosa.
    "I think that it’s my best race of the season," said Rossi afterwards. "I enjoyed it a lot. I am very satisfied. I made a good lap in qualifying despite not feeling confident. We modified the bike with the team and I had a lot more front feeling, I was stronger and faster. I felt good coming into the race despite my little slide!" commented Rossi referring to his morning Warm Up crash.
    rn He added, "I pushed at the start. The temperature was better for us, if it was hotter we could not have fought for the victory. I started to taste the victory some laps from the end, but then Marc overtook me and then Dani overtook me so I lost a bit. It was impossible to come back."

    Les statistiques de la 82ème édition des 24 Heures du Mans


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    par Laurent Mercier (Endurance-Info.com)
    Cette 82ème édition des 24 Heures du Mans a tenu ses promesses dans les différentes catégories. 263 300 personnes se sont déplacées dans la Sarthe. En voici les principales statistiques :
    - 13ème victoire d’Audi
    - 31ème victoire d’un constructeur allemand
    - 5ème victoire consécutive pour Audi
    - 10ème meilleur tour en course pour Audi
    - 24ème meilleur tour en course d’un constructeur allemand
    - 31ème victoire d’une voiture fermée
    - 51ème victoire d’une voiture à moteur central arrière
    - 33ème victoire d’un moteur 6 cylindres
    - 5ème victoire d’un moteur V6 (4ème d’un V6 diesel)
    - 36ème victoire d’un moteur suralimenté et 31ème d’un moteur turbo
    - 71ème victoire d’un moteur refroidi par eau
    - 9ème victoire d’un moteur diesel
    - 23ème victoire d’une voiture équipée de pneumatiques Michelin et 17ème victoire consécutive
    - 3ème victoire pour Fässler/Lotterer/Tréluyer et 4ème podium en 4 éditions
    - 3ème victoire pour la Suisse, toutes pour Marcel Fässler
    - 28ème victoire pour l’Allemagne
    - 43ème victoire pour la France
    - 14ème podium pour Tom Kristensen
    - 3ème meilleur tour en course pour André Lotterer
    - 8ème victoire du numéro 2
    - 2ème victoire pour Bruni/Fisichella/Vilander après celle de 2012
    - Record de distance battu en GTE-Pro avec 339 tours contre 336 en 2012
    - Record du tour en course battu en GTE-Pro : 3.53.773 contre 3.54.369 en 2013
    - 1ère victoire d’Aston Martin en GTE-Am
    - Record de distance battu en GTE-Am avec 334 tours contre 329 en 2012
    - Record du tour en course battu : 3.54.480 contre 3.56.596 en 2012
    Ces données sont fournies grâce au concours d’Infoscourse

    Moto GP : Márquez décroche une septième victoire à Barcelona-Catalunya / Marquez wins again in great Barcelona race


    Marc Márquez a remporté une septième victoire consécutive à l’issue d’une course palpitante au Grand Prix Monster Energy de Catalogne, juste devant Valentino Rossi et Dani Pedrosa.

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    Vainqueur à l’issue d’un superbe duel avec Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) au Mugello, Marc Márquez (Repsol Honda) s’est de nouveau imposé dans une magnifique bataille au Circuit de Barcelona-Catalunya pour poursuivre son sans-faute et aligner une septième victoire consécutive en autant de courses depuis l’ouverture du Championnat du Monde MotoGP™ 2014.
    Parti en deuxième position sous un ciel gris qui n’a finalement laissé échapper que quelques gouttes de pluie sans incidence sur la course, Lorenzo est passé en tête devant le poleman, Dani Pedrosa (Repsol Honda), dès le premier tour mais a concédé la première position à son coéquipier Valentino Rossi (Movistar Yamaha Tech3) peu de temps après, tandis que Pedrosa, Márquez mais aussi Stefan Bradl (LCR Honda) se tenaient juste derrière.
    Rossi a ensuite solidement mené du troisième au dix-neuvième des vingt-cinq tours de l’épreuve devant Márquez, Pedrosa et Lorenzo, dépassé par les pilotes du team Repsol Honda en début de course et distancé à la fin. 
    Une fois doublé par Márquez, Rossi a tenté de répliquer à plusieurs reprises mais a été devancé par Pedrosa à trois tours de l’arrivée. Ce dernier a ensuite rivalisé avec son coéquipier jusque dans un dernier tour marqué par plusieurs dépassements mais surtout un contact entre sa roue avant et le pneu arrière de Márquez. Contraint de sortir de la trajectoire, Pedrosa laissait filer Márquez vers une nouvelle victoire, la 100e de Honda en MotoGP™, et concédait la seconde place à Rossi.
    Lorenzo, qui avait volontairement baissé de rythme en fin de course, a terminé à 2.7s du podium, loin devant Stefan Bradl (LCR Honda), isolé en cinquième position et auteur de la meilleure performance derrière les quatre pilotes officiels.
    Aleix Espargaró (NGM Forward Racing), premier pilote Open, a pris la sixième place tandis que son frère cadet Pol Espargaró (Monster Yamaha Tech3) a battu Andrea Dovizioso (Ducati) d’un cheveu pour finir septième. Andrea Iannone (Pramac Racing) et Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3) figuraient également dans le Top 10 à l’arrivée.
    Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) a abandonné suite à sa chute dans le troisième tour. Cal Crutchlow (Ducati) a été malheureusement contraint à ramener sa Desmosedici aux stands en raison d’un problème électronique et Mike di Meglio (Avintia Blusens) a lui aussi abandonné, à sept tours de l’arrivée, suite à une chute.
    Grâce à ce nouveau succès, Márquez dispose désormais de 58 points d’avance sur Rossi et cinq de plus sur Pedrosa. Lorenzo est quant à lui 97 points du Champion du Monde en titre à l’issue de la septième des dix-huit manches du calendrier 2014.
    Cliquez ici pour accéder aux résultats
    The Gran Premi Monster Energy de Catalunya produced another brilliant race on Sunday, with Marc Marquez securing the victory on the final lap ahead of Valentino Rossi and Dani Pedrosa.
    Marquez crossed the line half a second in front of Movistar Yamaha MotoGP rider Rossi, surviving a late scare as Pedrosa touched his rear wheel in the final stages, the latter almost crashing and having to settle for third.
    The win is the 100th for Honda in the modern MotoGP™ four-stroke era and the triumph for Marquez was also historic as it came on the same day as an earlier Moto3™ victory for his brother Alex Marquez – the first time 65 years of World Championship competition that siblings have won Grand Prix races on the same day.
    Rossi led for much of the race with the Repsol Honda duo chasing him down in the final stages, with Pedrosa returning to form following his recent arm pump surgery and subsequent problems – only to make that late mistake. The threat of rain lingered for the duration of the race, though a light shower was short-lived.
    Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) followed the front three throughout the race but was never quite close enough to join the podium fight. He eventually crossed the finishing line 2.7s behind Pedrosa.
    Stefan Bradl (LCR Honda MotoGP) rode a lonely race to fifth, staying in position despite running wide early on, whilst Aleix Espargaro (NGM Forward Racing) finished just under two seconds in front of his brother Pol Espargaro (Monster Yamaha Tech3) in sixth.
    The top ten was completed by Andrea Dovizioso (Ducati Team), Andrea Iannone (Pramac Racing) and Bradley Smith (Monster Yamaha Tech3).
    Karel Abraham (Cardion AB Motoracing) crashed out early on, with Mike Di Meglio (Avintia Racing) falling midrace, the yellow flags caused by the Frenchman’s flag initially distracting the front runners in their intense battle at the front.
    Alvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) and Cal Crutchlow (Ducati Team) both retired due to technical issues.

    65 ans de Championnat du Monde

    Ce week-end, le Grand Prix Monster Energy de Catalogne marque les 65 ans de la toute première course comptant pour le Championnat du Monde, le TT de l’Île de Man de 1949.

    Grand Prix racing reaches 65th anniversary

    Le Championnat du Monde avait été instauré par la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et en est maintenant à sa 66e année, un âge qui fait des Grands Prix le plus ancien championnat de sports mécaniques au monde.
    Les courses du TT de l’Île de Man avaient commencé en 1907, sans faire partie d’un championnat, et comptèrent pour le Championnat du Monde à partir du lundi 13 juin 1949. Ce jour-là, le Britannique Freddie Firth s’imposa en 350cc, sur une Velocette. Les autres catégories incluses dans le premier TT de 1949 étaient les classes 250cc et 500cc, qui ont plus tard évolué pour devenir les Championnats du Monde Moto2™ et MotoGP™.
    Dans les premières années du Championnat du Monde, ce sont les constructeurs britanniques tels que AJS et Norton qui connaissent d’abord le succès, avant que les Italiens dont Mondial, Moto Guzzi, Gilera et MV Agusta ne commencent à dominer les années 1950, reflétant la force de l’industrie motocycliste italienne de l’époque. MV Agusta connaît de nombreuses réussites et remporte les titres des quatre catégories durant trois saisons de suite, de 1958 à 1960, et domine ensuite sans partage la catégorie 500cc durant pas moins de 17 années de 1958 à 1974.
    Mike Hailwood se distingue des autres pilotes entre 1949 et 1976, période durant laquelle le TT est encore au programme du Championnat du Monde, et s’impose douze fois à l’Île de Man, notamment en 1961, lorsqu’il remporte les épreuves 125cc, 250cc et 500cc et devient le premier pilote à s’imposer dans trois catégories au cours d’un même évènement du Championnat du Monde.
    Dans les années 1960, de nombreux constructeurs japonais tels que Honda et Yamaha, qui participeront plus tard à l’ère moderne du MotoGP™, remportent leurs premiers titres dans les catégories 125cc et 250cc et commencent à se faire un nom. Suzuki jouit d’ailleurs d’un franc succès dans la catégorie 50cc, introduite en 1962.
    La fin des années 1960 est marquée par le début de la fantastique carrière de Giacomo Agostini, MotoGP™ Legend et pilote au meilleur palmarès dans l’histoire du Championnat du Monde. A l’époque, de nombreux pilotes courent dans deux ou trois catégories et Agostini remporte dix de ses quinze titres en cinq saisons consécutives en tant que double Champion du Monde 350cc et 500cc, une aventure exceptionnelle qui commence en 1968, avec MV Agusta.
    Après douze ans d’absence, Honda revient dans le Championnat du Monde à la fin des années 1970 et change d’approche en 1983 en choisissant d’abandonner les 4-temps pour développer le V3 500cc 2-temps connu sous le nom de NS500, avec lequel Freddie Spencer remporte le titre mondial.
    L’année précédente, la catégorie 350cc vit sa dernière saison après une histoire longue de 34 ans. Restent les catégories 50cc, 125cc, 250cc et 500cc mais la catégorie 50cc est par la suite remplacée par la classe 80cc, vouée à rapidement disparaître.
    Honda, Suzuki et Yamaha se livrent plusieurs des plus grandes batailles de l’histoire dans les années 1980 et 1990, période de gloire des stars américaines telles que les légendaires Eddie Lawson, Randy Mamola, Freddie Spencer, Wayne Rainey et Kevin Schwantz.
    A la fin des années 1990, la catégorie 500cc est dominée par l’Australien Mick Doohan, MotoGP™ Legend et héros de la marque Honda, qui remporte cinq titres consécutifs mais doit prématurément renoncer à la compétition en 1999 suite à une série de blessures.
    Avant que le règlement ne connaissent un changement majeur avec l’arrivée des 990cc 4-temps dans la catégorie reine, un jeune Italien nommé Valentino Rossi décroche le dernier titre 500cc en 2001, sur Honda, après s’être imposé en 125cc en 1997 et en 250cc en 1999, avec Aprilia.
    Suite à ce que le Championnat du Monde prenne le nom de MotoGP™ en 2002 et à l’introduction des 990cc, Rossi remporte quatre autres titres d’affilée, deux avec Honda et deux autres suite à son arrivée chez Yamaha.
    En 2007, le règlement change de nouveau pour imposer un nombre de pneus maximum par Grand Prix et une réduction de la cylindrée des prototypes MotoGP™, qui passe de 990cc à 800cc. Sur une Ducati équipée par Bridgestone, Casey Stoner brille et remporte le premier titre de cette nouvelle ère en s’imposant largement sur ses concurrents. Rossi revient cependant au sommet en 2008 avec un sixième titre mondial remporté devant Stoner.
    En 2009, le MotoGP™ adopte un fournisseur de pneus unique, Bridgestone. Rossi remporte son septième titre dans la catégorie reine après s’être battu avec son coéquipier Jorge Lorenzo et n’est désormais plus qu’à une unité des huit titres de Giacomo Agostini, le record pour la catégorie reine.
    Ces dernières années, les Grands Prix se sont modernisés avec l’introduction des catégories Moto2™ (600cc 4-temps) et Moto3™ (250cc 4-temps, mono-cylindre), qui ont remplacé les 250cc et 125cc.
    En 2012, les prototypes MotoGP™ passent à 1000cc et Jorge Lorenzo remporte son second titre mondial avec Yamaha Factory Racing suite à celui de 2010. Lui succède en 2013 son compatriote Marc Márquez, du team Repsol Honda, qui s’impose dès sa première année en catégorie reine et bat de très nombreux records, dont celui de devenir le plus jeune Champion du Monde de l’histoire de la catégorie reine.

    ‘14 Yamaha Star Bolt – Hageman Motorcycles


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    Once in a while, the eyes of even the hardest of hardcore custom bikers wander. Sure, old custom bikes are the duck’s nuts - but what if one were to loose all sense of rhyme and/or reason and buy a brand new Japanese bike? Maybe one to keep in the garage next to the antique Far East classics you currently have. Have you ever felt the urge? We have. And guess what? There’s actually isn’t that much on offer. With the notable exception of the just re-released Yamaha SRs and the Honda CB1100, you’re pretty much up Soichiro Creek if you actually want something that looks half decent without a heap of work. Until now, that is. Japanophiles – meet your factory custom bike saviour. His name is Greg Hageman, and this is his rather masterful tilt at a 2014 Yamaha Bolt, factory warranty and all.
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    “So this bike is a 2014 Star Bolt 950. When I designed the Gold Bolt for the Star Bolt Build competition, my thought was to build something that could be reproduced and bolted on so as not to void the factory warranty. This bike is the first to receive the kit that I am building and selling on eBay.”
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    Greg went with a combination of styles on this build, or as he puts it a ‘TT500 look’. The wheels are 19x3s up front and 17x6s at the rear. Conveniently, he has two sets of tires to run on the bike. One is a set of Continental Attacks for sticky street use, the other (more experimental) set was the Continental TKC dual sports. Apparently both work well, but the TKCs have really been punching above their weight. “They actually handle the pavement very well. I read the reviews before buying and they are amazingly well-behaved. But throw on the Attacks and it’ll stick to the pavement like glue for some aggressive street riding.”
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    The rear shocks Greg chose are from Works Performance and are 1.5″ longer than stock. The combo number plate and headlight unit is something Greg will also be making and selling soon. The muffler is made using parts of the original set-up and a Cone Engineering ‘Quiet Core’ megaphone. The tail light is a repro TY style, with the bespoke seat, subframe, number plates, skid plate and tank decals all coming from Greg in a ready-to-buy format. We’re beginning to think that he just may have too much spare time on his hands.
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    “It can be recreated by any home garage mechanic and you should still be able to retain the warranty when you’re done. The parts I make aren’t too expensive; they run under $1500 for everything. Sure, the expensive bits like the wheels, tires, shocks and the like can get a little pricey if you the quality stuff. But hey, it’s a custom bike! Once you’re done one, you won’t see duplicates at your local bike night, I guarantee it.”
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    The bike is modern, reliable, and apparently very easy to ride. But its looks are deliciously retro, which Greg says that was pretty much his goal. “Not everyone who loves old bikes has the time to spend wrenching and fixing stuff. This bike is purely a ‘turn the key and ride’ proposition.” Sounds like a great idea to us.
    ErickRunyon17
    [Photos by the ever-brilliant Erick Runyon]
    via PIPEBURN

    Márquez en première ligne malgré sa chute


    Marc Márquez (Repsol Honda) a concédé la pole position pour la première fois de l’année suite à sa chute en qualifications samedi au Grand Prix Monster Energy de Catalogne mais s'élancera de la troisième place.

    Marc Marquez, Repsol Honda Team, CAT Q2

    Vainqueur depuis la pole lors des six premières épreuves du Championnat du Monde MotoGP™ 2014, Marc Márquez est tombé dans le virage n°1 lorsqu’il entamait son dernier tour samedi après-midi à Montmeló et perdait ainsi sa dernière tentative de dérober la pole position à son coéquipier Dani Pedrosa.
    Malgré sa chute, le Champion du Monde en titre se qualifiait en première ligne, en troisième position, grâce à un chrono d’1’41.135, mais arrêtait sa superbe série de pole positions à sept, en comptant celle qu’il avait remportée à Valence l’an dernier pour la dernière manche de la saison 2013.
    « Aujourd’hui j’ai fait ma première erreur de la saison et je demande pardon au team parce que c’était de ma faute, » a déclaré Márquez une fois de retour dans le paddock. « La stratégie que nous avions choisie fonctionnait parfaitement mais j’ai freiné trop tard quand j’étais sur mon dernier pneu. Je savais que c’était ma dernière chance et j’ai donc quand même essayé de prendre le virage. Ce n’était pas le bon choix, j’aurais dû abandonner ce tour mais ce sont des choses qui arrivent quand on court chez soi, on essaye toujours d’en faire un peu plus. »
    « Nous sommes en première ligne et prêts à nous battre. Ce sera dur mais nous sommes prêts à défier Dani et Jorge (Lorenzo). Nous préfèrerions une course sur le sec, pour les fans comme pour nous. S’il pleut, nous mettrons les pneus pluie et nous courrons quand même. La dernière séance sur piste mouillée remonte cependant au Motegi et il y aurait donc beaucoup d’inconnues. »

    10 affordable classic cars for sale, June 2014


    Affordable Classics
    In our new monthly ‘Affordable Classics’ series, we’ll present 10 inexpensive yet desirable classic cars that would suit even the most modest of budgets. Here is June’s selection…
    Some of our choices are yet to be recognised by the market; the remainder are on the upswing but still within the reach of a realistic purchaser. Investment potential aside, the Classic Driver selection focuses on those that provide the most style and fun for a reasonable outlay.