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    samedi 20 septembre 2014

    EWC 2014 : Qui sera champion ?


    Les multiples incidents survenus pendant les premières heures de course au Mans ont bouleversé la donne dans la lutte pour le titre. GMT94 Yamaha/Michelin reste néanmoins dans la bagarre grâce à son avantage de plus de 20 points. Explications pour les matheux…
    L'incident du premier tour qui a retardé la Yamaha N°94, leader provisoire du Championnat du monde d'Endurance, a bien sûr compliqué sa conquête du titre 2014, mais ses espoirs restent intacts.
    Rappelons que des points intermédiaires sont distribués en fonction des classements des concurrents en catégorie EWC lors des 8e et 16e heures des 24 Heures Moto. Rappelons aussi que la Kawasaki N°11, le leader actuel au Mans, doit reprendre 22 points à la Yamaha 94 pour être couronnée.
    Sur le papier, si la Kawasaki conserve le commandement jusqu'au bout (40+10+10 points), GMT94 peut être titré si l’équipe française marque au moins 39 points (en cas d’égalité de points, c’est Kawasaki SRC qui l’emporte).
    Différents scénarios sont possibles, mais GMT94 aurait de fortes chances de conserver son avantage en terminant à la 3e place en « EWC » (le team est actuellement 8e, à deux tours de la 3e place de sa catégorie). Cela lui apporterait 28 points. Il devrait alors inscrire un minimum de 11 points ‘intermédiaires’ (ex, 6e après 8 heures de course, et 5e après 16 heures).
    Il s’agit d’un défi de taille mais loin d’être impossible, d’autant plus que la Yamaha N°94 n’est qu’à un tour de cette 6e place dans sa catégorie…

    Start - 2014 24 Heures Moto - Michelin


    24 Heures Moto : Kawasaki SRC leader après 4 heures / Kawasaki SRC in front after four hours


    Après une première heure pleine de rebondissements, les 24 Heures Moto ont retrouvé un rythme un peu plus tranquille. En première position depuis la fin de la première heure, Kawasaki SRC maintient le cap en tête devant le SERT et National Motos. Le GMT 94 est remonté à la 11ème place.
    Depuis notre dernier point après l’heure de course, les 24 Heures Moto ont connu leur première période de neutralisation suite à l’impressionnante chute de la Suzuki n°76 qui s’est encastrée dans le grillage du virage du raccordement.
    Le rythme est un peu retombé. Kawasaki SRC compte 15,8 secondes d’avance sur le SERT. La Kawasaki n°11 a viré en tête à l’issue de la première vague de ravitaillements. L’avance constituée au cours du deuxième relais a permis à Kawasaki SRC de conserver la position de pointe suite au deuxième arrêt aux stands.
    Deuxième, le SERT déroule son tableau de marche. « Nous essayons de grappiller quelques secondes par si par là » confiait Dominique Meliand, team-manager. « Nous suivons notre tableau de marche mais changerons peut-être les consignes et de stratégie au début de la nuit. »
    National Motos a profité de l’arrêt programmé de la BMW n°31 pour se hisser à la troisième place. La BMW n°31, engagée en Open, a fait un début de course extraordinaire. Sylvain Barrier est de nouveau crédité du meilleur tour en course lors de son 117ème tour en 1.38.133. Après quatre heures, elle pointe en septième position.
    Chutant à l’heure de course suite à son premier pit stop, la Honda n°111 a rencontré quelques minutes plus tard un problème mécanique l’obligeant à rentrer aux stands. Elle occupe actuellement la quatrième place.
    Après avoir écopé d’un stop and go, le YART complète le Top 5 à deux tours des leaders. Première équipe Superstock, le Qatar est sixième au général. Deuxième de la catégorie, le Junior Team LMS Suzuki est huitième devant deux teams EWC, le team 18 et Bolliger Switzerland.
    Auteur d’une belle remontée, le GMT 94 est revenue à la 11ème place dans le même tour que les trois machines précédentes.
    L’équipe de Renaud Lavillenie, le team AZ Motos 63, a dû abandonner suite à la chute de David Dumain après une demi-heure, le pilote étant déclaré inapte à poursuivre la course. 
    After the dramatic first hour, things have calmed down somewhat at Le Mans where Kawasaki SRC continues to lap in front, chased by SERT and National Motos. GMT 94 has fought back to 11th place.
    Since our last mid-race report, we’ve had the first safety car period of the weekend after the N°76 Suzuki got stuck in the catch fencing at ‘Raccordement’ after an impressive crash.
    Although there has been less drama, the Kawasaki SRC has managed to maintain a fast pace to stay 15.8 seconds clear of its closest threat, the N°1 SERT Suzuki. The N°11 Kawasaki emerged in front after the first wave of refuelling stops and the lead it built up after that allowed it to re-join in front after its second stop.
    The chasing Suzuki is keeping to its game plan, meanwhile. “We are doing what we can to gain a few seconds here and there,” reported team manager Dominique Meliand. “We’re running to our original plan but we might re-adjust it when it starts to get dark.”
    National Motos (Honda N°55) took advantage of a pit stop for the N°31 BMW to appear in third place but the German machine, which is dominating the so-called ‘Open’ class, has been in scintillating form since the start. Sylvain Barrier even improved on his earlier fastest race lap when he posted a 1m38.133s on Lap 117. It is currently seventh overall.
    The Honda N°111 suffered a fall more or less on the stroke of the first hour and was forced to pit briefly for a few minutes to cure a mechanical problem. It is currently fourth.
    Despite a Stop&Go penalty, the N°7 Yamaha (YART) rounds off the top five, two laps behind the leaders. The best-placed superstock runner, Qatar Endurance racing Team, is sixth and the class’s second-placed Junior Team LMS Suzuki is eighth ahead of EWC teams Team 18 and Bolliger Switzerland.
    GMT 94 has fought its way back to 11th spot and is now on the same lap as the three bikes which precede it.


    24 Heures Moto, Renaud Lavillenie entre en piste / a pole-vaulter’s thoughts…


    Pour sa deuxième participation aux 24 Heures Moto avec le Team AZ Motos 63, Renaud Lavillenie est passé du statut de pilote remplaçant à titulaire. Il fait le point sur ces deux premières journées.
    « Pour le moment, le bilan est positif. Je suis satisfait des chronos que j’ai réalisé en qualifications même si j’aurais voulu rouler un peu plus vite. Cette année, je suis troisième pilote mais comme j’avais déjà réalisé les minima pour me qualifier l’an dernier, je suis parti avec moins de pression. Avec 55 machines inscrites contre 60 en 2013, la moto était automatiquement qualifiée. »
    « J’ai abordé les qualifications avec davantage de sérénité. Cela s’est immédiatement ressenti dans mes chronos où j’ai réussi à gagner plus de deux secondes par rapport à 2013. Je sais que je peux gagner encore une seconde, j’ai commis une ou deux erreurs dans mes tours les plus rapides. »
    « Je me suis régalé lors des essais de nuit. Je me sens à l’aise dans ces conditions. Il faut que j’arrive à me lâcher encore davantage. Mais je manque de roulage cette année et je l’ai ressenti lors des essais libres. Je sens que j’ai progressé notamment au niveau des trajectoires sur le circuit. »
    « Je suis impatient de débuter mon premier relais pour revivre les mêmes émotions que l’an dernier.  Je vais me prendre davantage au jeu du défi sportif cette année. Nous avons trouvé de bons réglages. La moto est facile à piloter et convient à nos trois gabarits. Même si notre objectif reste de rallier l’arrivée, une place dans le top 20 serait énorme. »
    Renaud Lavillenie’s second attempt at the 24 Heures Moto has seen the pole-vaulting star progress from the status of ‘reserve rider’ to a full-fledged member of Team AZ Motos 63’s line-up. He shared his thoughts with MotoRacingLive before the start…
    “Everything has gone very well so far. I was quite pleased with my times in qualifying, even though I would have liked to have been a little faster. This year, I am the team’s third rider but I feel under less pressure because I succeeded in lapping within the mandatory time-limit last year. There were 55 entries this year, compared with 60 in 2013, so we automatically had a place on the grid.
    “You can see that I felt more comfortable in qualifying because my lap times were immediately two seconds faster than last September. And I know there’s another second still to come because I made one or two mistakes during my fastest laps.
    “I thoroughly enjoyed the night-time session and I feel comfortable in the conditions, if only I could relax a little bit more. I paid the price for my lack of track time this year during free practice on Thursday but I feel my lines are getting better…
    “I can hardly wait for my first stint to relive the sensations I felt last year. I will try to let myself go a little more this time. Our bike is easy and suits all our builds. Our aim is to be there at the finish, but a top-20 result would be nice!”


    24 Heures Moto:tour de circuit par Kenny Foray / a lap of Le Mans with Kenny Foray


    Pilote du GMT 94 (Michelin), Kenny Foray vous emmène au guidon de la Yamaha R1 n°94 pour un tour du circuit Bugatti.
    Courbe Dunlop : courbe extrêmement rapide, on rentre à fond à plus de 200 km/h. On rétrograde en cinquième ou quatrième. Attention toutefois à ne pas rentrer trop vite car la chute peut être fatale.
    Chicane Dunlop : on l’aborde en deuxième. On a tendance à sacrifier le premier virage à gauche pour essayer d’être le mieux placé possible pour le droite de sortie.
    Virage de la Chapelle : présence d’une petite cassure juste avant qui peut s’avérer délicate dans les premiers tours. On le passe en deuxième. C’est un grand virage en descente qui remonte à la sortie. On arrive généralement entre 150 et 160 km/h au freinage. On s’écarte dans le virage pour, après, revenir à l’intérieur. L’accélération se fait en montée.
    Virage du Musée : freinage en deuxième un peu délicat car le virage est en aveugle. Il existe beaucoup de trajectoires possibles. Ensuite, il y a une très longue accélération pour arriver au Garage Vert.
    Garage Vert : c’est un gros freinage dans un virage en léger devers. On enchaîne avec une très grosse accélération pour rejoindre la chicane du Chemin aux Bœufs. 
    Chicane du Chemin aux bœufs : Très long freinage. Elle est un peu plus rapide que la Chicane Dunlop. Il faut soigner la sortie car elle conditionne la dernière partir du circuit. Attention cependant, l’extérieur est légèrement en dévers et il y a beaucoup de chute à cet endroit en course.
    Virage des Esses Bleus : le premier Esse est un peu relevé, on peut rentrer très fort dedans. Le second est un virage à plat qui nécessite un changement d’angle de la moto.
    Virage du Raccordement : virage mythique du circuit comme la courbe Dunlop qui sont communs également aux 24 Heures du Mans (Auto). C’est un des virages le moins rapides du circuit. On l’aborde en deuxième. Ce dernier virage est composé d’un petit double droite. On a tendance à monter sur les vibreurs pour exploiter au mieux la piste de manière à accélérer le plus efficacement possible pour aborder la ligne droite des stands et tenter des dépassements.
    GMT 94-Michelin’s Kenny Foray describes a lap of Le Mans-Bugatti on the N°94 Yamaha R1…
    Dunlop Curve: Youenter this extremely fast turn flat out at more than 200kph. It’s best not to overdo it, though, because you really don’t want to fall here!
    Dunlop Chicane: This asecond-gear turn. It’s preferable to sacrifice the first left-hander in order to set yourself up as well as possible for the right-hand corner.
    La Chapelle:There is a slight rise just before this second-gear corner which can be a little unsettling during the opening laps. It’s a downhill corner but the exit is uphill. Entry speed is around 150 or 160kph before you brake. You enter wide and move over to the inside before accelerating up the hill.
    Musée Corner: You brake in second gear for this blind corner which can be very delicate. Several lines are possible. Afterwards, you accelerate all the way to Garage Vert.
    Garage Vert: Here again, you brake hard for this slightly cambered turn. It’s followed by another nice straight down to the Chemin aux Bœufs chicane. 
    Chemin aux Bœufs chicane: You have to brake well ahead of this corner bit it’s a little faster than the Dunlop Chicane. The exit is important because your speed is crucial for the final part of the circuit. You need to watch out, though, because the exterior is slightly cambered and there are a lot of falls here.
    Bleus Esses: The first part of the esses is slightly banked, so you can enter it quite hard. The second part is flatter, however, and requires a different angle of lean.
    Raccordement: Like the Dunlop Curve, this is another famous turn which is also used by the Le Mans 24 Hours for cars. It’s one of the slowest parts of the track and is actually a double right-hander. You tend to ride the kerb in order to use as much of the track as possible because you want to exit as fast as you can ahead of the start/finish straight which is a good spot for overtaking.

    R nine T from Japan


    24 Heures Moto : une première heure folle


    A 15 heures précises, les 54 équipes qualifiées pour la 37ème édition des 24 Heures Moto, finale du championnat du monde d’Endurance FIM (EWC), se sont élancées pour un double tour d’horloge. Après une heure de course, la Kawasaki n°11 est en tête devant la Suzuki n°1 et la Kawasaki n°95 engagée en Superstock.
    Les 24 Heures Moto sont parties sur un rythme élevé.Qualifié en pole position, Kawasaki SRC (Leblanc) a conservé l’avantage au départ et a mené les trois premiers tours avant de céder la première position à Sylvain Barrier au guidon de la BMW n°31 du team Penz13 engagée en catégorie Open.
    Parti de la 10ème place sur la grille, Sylvain Barrier a enchaîné les tours rapides dès le départ. Il est crédité du meilleur chrono en 1.38. 301 au 17ème tour.  Le pilote engagé en championnat du monde Superbike (WSBK) a dominé cette première heure avant de plonger au 31ème tour dans la voie des stands pour ravitailler après une petite alerte. A l’issue de la  première heure de course, la BMW n°31 pointe à la quatrième place.
    Kawasaki SRC a profité de l’arrêt de la BMW n°31 pour reprendre les commandes avant d’effectuer son premier ravitaillement le tour suivant. Honda Racing s’est alors emparé de la tête au 32ème tour avant de s’arrêter deux tours plus tard. Dans son tour de reprise, Sébastien Gimbert est parti à la faute à l’heure de course mais a pu ramener la moto au stand.
    Départ prudent du SERT qui a réussi à se hisser à la deuxième place. Le Qatar Endurance Racing Team, première équipe Superstock, complète le podium provisoire.
    La 37ème édition des 24 Heures Moto a connu son premier rebondissement dès le premier tour avec la chute de David Checa au guidon de la Yamaha n°94 du GMT 94, leader du championnat. Le pilote Espagnol a été percuté dans la Chicane Dunlop. Immobilisée trois minutes au box pour changer notamment l’axe de roue arrière et le guidon, la Yamaha n°94 est repartie à 15h05 avec un handicap de trois tours et demi. Indemne mais énervé par l’incident, Checa a laissé le guidon à Kenny Foray. Le GMT 94 est remonté à la 43ème position.
    Le YART occupe la sixième place devant le Team 18 et le Junior Team LMS Suzuki, deuxième machine superstock. National Motos et AM Moto racing complètent le top 10.
    A noter la chute de la Suzuki n°63 du Team AZ Motos et du team R2CL.

    Le Mans et les traditions païennes


    Les dates des deux courses majeures de 24 heures à se dérouler au Mans coïncident plus ou moins avec des grandes fêtes païennes : le solstice d’été et l’équinoxe d’automne. Les spectateurs ne savent sans doute pas qu’ils marchent dans les pas de leurs ancêtres celtes…
    Des druides, nous avons hérité un certain nombre de monuments dont notamment l’imposant cercle de pierres à Stonehenge en Angleterre. Selon beaucoup d’experts, ce site servait comme calendrier géant, une sorte de temple destiné aux adorateurs du soleil qui suivait le passage du temps en fonction de la position de notre astre dans le ciel.
    Aujourd’hui, cinq mille ans plus tard, il y a un certain cercle (d’asphalte) moderne au Mans qui est célèbre dans le monde entier pour ses courses de 24 heures – un symbole en lui-même – sur quatre et deux roues.
    Depuis le début pratiquement, au cours des années 20, les 24 Heures du Mans auto avaient lieu le plus près possible du solstice d’été – lors des nuits les plus courtes – car l’efficacité des phares de l’époque était loin d’être celle des Full LED des voitures modernes.
    La tradition de la mi-juin persiste à ce jour.
    Pour ce qui concerne la date des 24 Heures Moto de ce week-end, elle correspond à un autre moment important du calendrier païen – l’équinoxe d’automne, lorsque le coucher et le lever du soleil sont séparés par exactement 12 heures.
    Du coup, les stars de l’endurance moto roulent dans l’obscurité deux fois plus longtemps que leurs homologues auto! Et tandis que ces derniers ont bénéficié d’une pleine lune impressionnante en juin dernier, les motards devront se débrouiller sans cette aide, car le satellite terrestre ne sera qu’un mince croissant au-dessus des arbres – si les nuages attendus se dissipent.
    C’est intéressant de noter que la cathédrale de la ville du Mans est bâtie sur une colline où un beau menhir avait trôné pendant des millénaires. Il est toujours là, l’édifice médiévale servant d’écrin gothique.
    Cependant, combien des70 000 spectateurs des 24 Heures Moto – pour qui la course moto est quasiment une religion – savent qu’à quelques kilomètres au sud du circuit se trouve l’ancienne Forêt de Bercé. On dit que c’est ici-même, parmi les chênes géants, que les druides de Gaule se rassemblaient pour leur réunion annuelle !
    Un nouvel exemple de l’Histoire qui se répète ?

    1977 Yamaha RD400 by Rusty Bolt Garage


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    Written by Ian Lee.
    Sometimes a bike appears in our inbox that is hard to write a post on. It’s not so much the bike is built in bad taste, or lacks description from the builder, it’s because the damn thing has so many features it can be hard to know where to start. Today’s bike falls into this category, it is a cacophony of build aspects, all vying for attention at the same time. Coming out of the Rusty Bolt Garage in Santa Fe, this Yamaha RD400 has been built with everything “either upgraded, replaced, or repaired on this baby.” And what a beautiful baby it is.
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    Starting at the heart of the bike, the engine has been fully rebuilt to almost original specifications, with a 66mm rebore increasing the cc’s to 425. While the engine was stripped down, the cylinder heads, cylinders and stock Mikuni carbs were sent to Vapor Blast Solutions to be “treated to a nice polish.” On reassembly, the engine cases and cylinders were treated to a fresh coat of black, with the fins sanded back to match the aesthetics of the rims.
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    Once the carbs came back from being blasted, they were rebuilt using new components where ever required. The Mikunis paired up with Pod filters. The Yamaha ‘Autolube’ system was kept on the bike, given a full rebuild and all oil lines replaced. The exhaust duties are taken care of by a custom setup, running DG expansion chambers, with one pipe per cylinder.
    While the engine was out, the frame was detabbed and powdercoated in satin black. A new electronics tray was mounted, to suit the reworked wiring harness. To suit the clean ‘lightweight’ look the build was going for, the oil tank was relocated inside the seat. A new rear hoop was manufactured, angled upwards towards the rear to accommodate the rear tire and rearward lighting setup. The swing arm was also given the satin powdercoat treatment, after being mounted up with new bronze bushing.
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    It was decided to keep the original RD tank for the build, albeit with custom knee pads and decal set. A fibreglass seatpan was fashioned up to match the lines of the tank and the new headlight, and an Ultragel pad cut to size at B & M Upholstery. The choice of the Ultragel is primarily for rider comfort, with the pad able to absorb the vibrations of the two stroke engine cycle. The front fender has been cut down to the minimum size that still supports the front forks, the rear stock fender has been replaced with one that matches the front fender, and both were powdercoated in satin black to match the frame. Finally the tank, seat and headlight cover were given a coat of the Ford colour ‘Toreador Red’, to offset the dark colouring of the lower part of the machine.
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    The controls and electrics have had a good work over as well. The factory headlight has been ditched, in it’s place is an LED unit, cased in a housing which complements the lines of the tank and custom seat pan. Another addition is a set of low rise handlebars, fitted up with new grips and switchgear, and the aluminium levers anodised in black. To give a more sporting riding position, a pair of KamiKaze Moto rearsets are mounted where the passengers foot pegs were located, with the kickstart lever modified to suit.
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    For an improved ride, the front end has been rebuilt with Racetech springs, and fork caps with preload adjusters to allow for fine tuning the rebound. The back end is mounted up with Assault brand shocks that are half an inch longer than standard. This, matched with the front forks being dropped 0.75 of an inch, puts a lot more weight on the front wheel, helping with cornering and turning capabilities. The front and rear brake cylinders have been replaced, pumping the stop stop juice through stainless lines to new repro brake calipers. Finally, the rotors were cross drilled and countersunk to allow for better heat dissipation under harder riding conditions.
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    With so much touched up, but still keeping that ‘true RD spirit’, Rusty Bolt Garage have produced a bike which really stands put. A multitude of modifications have created a bike which looks good and goes hard, with a lot of work carried out inhouse allowing the build brief to be followed as closely as possible. Helped along by the fact the RD is an awesome platform for a custom, it has culminated in a build to be proud of.
    via PIPEBURN

    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB



    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 1
    For a Scrambler, this is one of the most beautiful bike I’ve ever seen. Please allow me to introduce! This is Rewheeled #5, the donor bike is 2006 Triumph Scrambler. A masterpiece from Sweden, salute to what has been done by Adreas as the owner of Re-Cycles Bikes Rewheeled AB – Handcrafted motorcycles.

    Custom motorcycle is an art, it takes time and totality! And I think Andreas has been able to do that “Patience”. As a result, what you see is now! The fork legs, triple clamps, bar risers, throttle and fuel tank were acid dipped to removed paint and anodising before being lightly sanded and polished. You will feel like invited back to the 60s era.
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 2
    You will feel jealous, including me. Some time ago Andreas told me, that this bike has been taken for the tour to enjoy the summer beauty of Österlen – south of Sweden. Österlen is the southeastern part of the Swedish province of Scania. To my knowledge, Österlen IS The most famous place for beautiful nature, small towns, apple orchards, farmland and is a popular tourist attraction.
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 3
    How beautiful this bike? you can judge for yourself, from both angles shown above (from the front and rear). Looks challenging, how much you desire to climb? When she was alive, you would imagine, how hard she’s going to roar?
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 4
    Try to look closer to the tank and headlight. For the tank, it is very clear! an identity of the builder. When most builders pinning the identity of the manufacturer, not the case with Andreas: it would be to feel proud of himself “Rewheeled”. One thing that is interesting from the headlight is the rectifier was moved from its original position under the 4 1/2 inch headlight to the frame above the oilcooler and the ignitionlock to the right side under the fuel tank.
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 5
    Some of the jewelry that had been pinned is a straight bars are by German outfit, Fehling but cut down about 25 mm on each side. Efficiency, is a good reason for those of you who don’t want to be too complicated, it’s suitable for you who want to look Germanic.
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 6
    As a connoisseur of a megaphone exhaust, I have to admit: I’m fall in love with what is attached to this Triumph Scrambler! a Custombuilt Exhaust, a shiny straight pipe. I am interested to install it, you might as well. If you are a beginner as a custom motorcycle builder, maybe you should try to create a Custombuilt Exhaust. A very interesting challenge, right?
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 7
    Now we walk to the back sides, Small indicators set into the rear ends of frametubes are only 18 mm in diameter but still e-approved. Rear and brakelight is an LED unit grafted into the rear of the seat. Talk about where you will be sitting on this bike, this is a custombuilt! new seatbase was made ​​in fiberglass padded with 20 mm neoprene and topped with brown leather. I think you will be comfortable because the design is quite wide.
    Triumph Scrambler by Re-Cycles Bikes Rewheeled AB 8
    The last part is the tires, what tires to use? This is the Heidenau K60 Scout tires. Some of the most striking touch is Gastank depainted and clearcoated and aluminum fenders with a very classic design. Some additional information is the subframe was cut about 30 cm and a new aluminum box fabricated for the Li-Ion battery and electrics.
    via http://otomotif.org

    Endurance : la belle saison du GMT 94 / GMT 94’s strong season


    En tête du classement provisoire du championnat du monde d’Endurance FIM (EWC), le GMT 94 compte 21 points d’avance sur son premier challenger. Même si la Yamaha-Michelin n°94 ne s’est pas encore imposée cette année, sa régularité et sa fiabilité lui ont permis de prendre les commandes du classement général à l’issue des trois premières épreuves de la saison.
    Bol d’Or :
    Deuxième à l’issue des qualifications, le GMT 94 a pris la tête du Bol d’Or peu après la mi-course suite à la double chute du SERT. L’équipe de Christophe Guyot a concédé la première place à Honda Racing peu avant l’aube.
    Le GMT 94 aurait pu reprendre les commandes lors de l’abandon de la machine de tête, la Honda n°111,  mais une chute sur une piste piégeuse une dizaine de minutes auparavant les en a privé. Relégués en deuxième position derrière Kawasaki SRC, David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines terminent sur la deuxième marche du podium et marquent de précieux points pour le championnat.
    8 Heures de Suzuka :
    Réservées uniquement à la catégorie EWC, les 8 Heures de Suzuka sont une véritable guerre de prestige que se livrent les constructeurs japonais. Seules neuf équipes permanentes du championnat du monde d’Endurance (EWC) avaient fait le déplacement.
    11ème à l’issue des qualifications, le GMT 94 a connu un début de course difficile dans des conditions délicates. En effet, le départ, retardé de plus d’une heure consécutif à de violents orages sur Suzuka, a été donné sur une piste détrempée. Après deux heures de course, la Yamaha n°94 avait plongé à la 27ème position. Grâce à des excellents relais de David Checa et Kenny Foray, couplés à l’amélioration de l’état de la piste, le GMT 94 est parvenu à remonter à la neuvième place sous le drapeau à damier engrangeant ainsi des points importants lui permettant de mener le championnat.
    8 Heures d’Oschersleben :
    Avant-dernière épreuve de la saison, les 8 Heures d’Oscherleben étaient marquées par la participation de Kawasaki SRC, vainqueur du Bol d’Or et prétendant désormais au titre.
    Parti prudemment de la quatrième place, le GMT 94 s’est installé en deuxième position derrière Honda Racing après la deuxième vague de ravitaillements profitant notamment des chutes du SERT, Kawasaki SRC et du YART. Ensuite, l’équipe de Christophe Guyot a déroulé son tableau de marche. Mais à deux heures du drapeau à damier, Mathieu Gines s’est fait piéger par de l’huile laissée par une des nombreuses chutes provoquées par un violent orage.
    Relégués à la quatrième place, David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines ont cravaché pour monter sur la deuxième marche du podium et ainsi augmenter leur avance au classement provisoire.
    GMT 94 tops the provisional FIM Endurance World Championship (EWC) standings with a 21-point lead over its closest threat. The N°94 Yamaha-Michelin has yet to win a race this year, but its consistency and reliability have paid handsome dividends. We look back at its results to date…GMT 94 tops the provisional FIM Endurance World Championship (EWC) standings with a 21-point lead over its closest threat. The N°94 Yamaha-Michelin has yet to win a race this year, but its consistency and reliability have paid handsome dividends. We look back at its results to date…

    Bol d’Or:
    After coming second in qualifying, GMT 94 appeared in front at Magny-Cours, France, just after the midpoint following the SERT bike’s two falls. However, it was then passed by Honda Racing shortly before daybreak.
    A fall in extremely tricky conditions just 10 minutes before the retirement of the N°111 Honda prevented GMT 94 from going back ahead. Instead, David Checa, Kenny Foray and Mathieu Gines were relegated to second place behind Kawasaki SRC, but the result allowed it to claim valuable championship points.
    8 Hours of Suzuka:
    The Japanese race was reserved for EWC bikes and, as usual, the local makes were keen to impress on home soil. Only nine registered EWC teams made the trip to the 8 Hours of Suzuka.
    GMT 94 started from 11th on the grid but the early part of the race proved difficult in tough conditions. Indeed, the start was delayed by more than an hour after a huge storm broke out, leaving the track extremely wet. Two hours into the race, the N°94 Yamaha was a lowly 27thoverall but Checa and Foray took advantage of the improving track to fight back to ninth and harvest sufficient points to take the championship lead.
    8 Hours of Oschersleben:
    The penultimate round in Germany saw the participation of the Bol d’Or-winning Kawasaki SRC team which consequently became an unexpected threat in the title chase.
    GMT 94 got off to a cautious start from fourth place but was up to second after the second sequence of refuelling stops, by which time SERT, Kawasaki SRC and YART had all reported falls. The Christophe Guyot-led squad then ran to its game-plan, but that was scuppered two hours before the end when Gines fell on a patch of oil deposited after numerous bikes fell in a storm.
    That dropped Checa, Foray and Gines to fourth but they fought back once again to secure second place at the chequered flag and consolidate their advantage in the championship.

    24 Heures Moto : Soheil Ayari, de quatre à deux roues


    Neuvième de la catégorie LM GTE AM aux dernières 24 Heures du Mans avec l’équipe SOFREV ASP, Soheil Ayari va participer à ses premières 24 Heures Moto au guidon de l’Aprilia RSV4 du team RSV Experience.
    Initié au pilotage sur piste par son ami Sébastien Loeb et conseillé et formé par l’école de pilotage BMC de William Costes, Soheil Ayari s’est fait remarquer par Aprilia lors des Scorpions Masters qu’il disputait avec Loeb.
    C’est donc au guidon d’une Aprilia RSV4 du team RSV Experience engagée en catégorie Open que Soheil Ayari s’alignera au départ de la 37ème édition des 24 Heures Moto.
    C’est le second pilote à prendre le départ des 24 Heures du Mans et des 24 Heures Moto la même année. En 2002, Christian Lavieille avait également relevé ce défi. Il avait terminé troisième des 24 Heures du Mans en catégorie GT avec Porsche et deuxième des 24 Heures Moto avec Suzuki.
    Soheil Ayari fera équipe aux côtés de Bertrand Gold, journaliste essayeur chez Moto Revue et Adrien Chareyre, pilote en championnat du monde Supermoto avec Aprilia et quatre fois champion du monde de la discipline. Le team sera managé par un autre ancien champion du monde 125cc MotoGP, Arnaud Vincent.
    A la suite de quelques séances de roulage sur une machine proche de la moto d’endurance, Soheil a véritablement fait ses débuts mardi lors des essais libres non obligatoires. A l’issue de 20 tours de découverte, il s’est fait surprendre dans le virage les « Esses bleus » après avoir perdu l’avant. « En moto il y a beaucoup plus d’engagement physique qu’en auto, et c’est difficile de trouver les limites, tout est impressionnant, je dois tout réapprendre mais c’est aussi ce qui me motive » commentait-il.  « L’objectif sera de finir et de se faire plaisir avant tout avec une machine de série. Je demande des conseils, Vincent Philippe que je connais bien n’est pas avare sur la question mais rien ne vaut l’expérience personnelle. »
    Le team RSV Experience s’élancera de la 51ème position demain sur la grille de départ.