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    jeudi 1 octobre 2015

    Enduro GP France 2015 Enduro : une épreuve pour quatre titres / a single event to settle four titles


    La dernière épreuve du Championnat du monde FIM d’Enduro aura lieu ce week-end en France à Réquista. Cette ultime manche sera donc décisive pour l’attribution des titres dans les quatre catégories.












    A l’issue d’un mois et demi de trêve, le Championnat du monde FIM d’Enduro reprend ses droits ce week-end et pose ses valises en France pour la septième et dernière épreuve de la saison.
    Avec aucun titre décerné, ce Grand Prix de France s’annonce passionnant dans toutes les catégories.
    En E1, grâce à son doublé lors du précédent Grand Prix en Belgique, Eero Remes (TM), leader avec sept points d’avance sur Christophe Nambotin (KTM) est le mieux placé pour remporter le titre.
    Opéré du ménisque une semaine après la Belgique, le Français a repris l’entrainement depuis un mois et tentera le tout pour le tour pour enlever une quatrième couronne mondiale.
    Danny McCanney (Husqvarna – Michelin) et Lorenzo Santolino (Sherco – Michelin), séparés seulement par quatre points, vont se disputer la dernière place sur le podium final.
    Il ne manque que trois petits points à Antoine Meo (KTM), en E2, pour coiffer une cinquième couronne mondiale avant se retirer de la scène internationale. Deuxième, Alex Salvini (Honda) est relégué à 37 points.
    Derrière Meo et Salvini, il sera quasi impossible pour Loïc Larrieu (Sherco – Michelin)  et Jaume Betriu (Husqvarna – Michelin) d’aller chercher la troisième place de Pierre-Alexandre Renet (Husqvarna – Michelin) forfait suite à sa blessure au Grand Prix de Belgique.
    A noter le retour de Johnny Aubert (Beta - Michelin) qui aura l’opportunité de monter sur le podium pour la première fois de la saison.
    En E3, le duel entre Mathias Bellino (Husqvarna - Michelin), Champion du monde Junior 2012, et Matthew Phillips (KTM), Champion du monde Junior 2013, pourrait connaître son dénouement dès le samedi. En effet, avec 24 points d’avance sur l’Australien, le Français pourrait sceller son sort à l’issue de la première journée.
    La dernière marche du podium se jouera entre Matti Seistola (Sherco – Michelin) et Aigar Leok (KTM).
    Chez les Juniors, Jamie McCanney (Husqvarna – Michelin) semble destiné à succéder à son frère Danny. En effet, avec 37 points d’avance sur Giacomo Redondi (Beta - Michelin), le pilote de l’île de Man n’aura besoin que d’une 13ème place pour être titré dès le samedi si l’Italien venait à gagner. Sensation de l’année 2015, Steve Holcombe (Beta) cherchera à subtiliser la place de Vice-Champion du monde à Redondi.
    The last round of the 2015 FIM Enduro World Championship this weekend in Réquista, France, will decide this year’s titles in all four classes.
    After a break of a month-and-a-half, world class endure e action resumes this weekend with a trip to France for the season’s seventh and final clash.
    All four titles are still up for grabs, so the French Grand Prix promises some exciting competition in every category.
    In E1, the double-whammy result of, Eero Remes (TM) in Belgium has put him seven points clear of Christophe Nambotin (KTM) and consequently in an enviable position to secure the 2015 crown.
    The Frenchman underwent a meniscus operation a week after the Belgian GP and was only able to resume practice in the past month, but he will give it his best shot to clinch a fourth world title.
    Danny McCanney (Husqvarna-Michelin) and Lorenzo Santolino (Sherco-Michelin) are split by just four points in their bid to claim the year’s bronze medal.
    Antoine Meo (KTM) only needs three points in France to wrap up the E2 contest for a fifth time before his retirement from international competition. Second-placed Alex Salvini (Honda) is 37 points adrift.
    Loïc Larrieu (Sherco-Michelin) and Jaume Betriu (Husqvarna-Michelin) will do their best to wrestle third spot form Pierre-Alexandre Renet (Husqvarna-Michelin) who is absent following the injury he sustained in Belgium.
    Johnny Aubert (Beta-Michelin) returnshowever, and will be hungry for his first podium finish of the season.
    In E3, the duel between the 2012 Junior champion Mathias Bellino (Husqvarna-Michelin) and his 2013 successor Matthew Phillips (KTM) could be over by Saturday evening since the Frenchman has a 24-point cushion over the Australian.
    Matti Seistola (Sherco-Michelin) and Aigar Leok (KTM) will be fighting for third place.
    In the Junior battle, Jamie McCanney (Husqvarna-Michelin) looks set to follow in the footsteps of brother Danny. Thanks to a lead of 37 points over Giacomo Redondi (Beta-Michelin), the Manx rider only needs to finish 13th to seal the title if the Italian wins on Saturday. Meanwhile, the year’s sensation Steve Holcombe (Beta)will be out to steal the silver medal from Redondi.

    WRC Rallye de France - Tour de Corse 2015 / Vidéo : le shakedown


    WRC, Corse : Shakedown pluvieux, Kubica heureux ! / Kubica tops rainy shakedown


    Le Shakedown du Tour de Corse 2015 a été remporté par Robert Kubica (Ford) devant Kris Meeke (Citroën, +0s8) et Jari-Matti Latvala (VW, +1s3) sur des routes détrempées. Des conditions pluvieuses qui devraient accompagner les concurrents sur tout le début de rallye.
    A 7h15, il faisait à peine jour sur Corte quand les premières WRC ont quitté le parc d’assistance pour le Shakedown tracé à quelques kilomètres de l’aérodrome. La spéciale (3,88 km), toute en montée jusqu’à Poggio di Venaco, avait un profil plutôt rapide une fois passées les deux premières épingles.
    Comme prévu, il a plu toute la nuit sur la Corse. Les routes sont détrempées et les motor-homes sont d’ores et déjà enlisés au parc d’assistance ! A 7h30, quand Sébastien Ogier s’est élancé dans le Shakedown, les sommets du Cortenais étaient encore enveloppés dans une brume épaisse, mais la pluie avait cessé.
    Le premier run a été remporté par Robert Kubica (Ford), parti en 2e position. Le Polonais a signé un 2min24s3 et laissé ses poursuivants immédiats, Thierry Neuville et Dani Sordo (Hyundai) à près d’une seconde. Le triple champion du monde a conclu à 4s4 (10e temps). Réveil brutal pour Ott Tanak (Ford) avec un tête-à-queue.
    Robert Kubica a gardé la main dans le second run avec 2min20s5 (1s/kil plus vite !). Sébastien Ogier a terminé à une seconde, ex-aequo avec Kris Meeke (Citroën). Puis le Polonais a encore amélioré à son troisième passage pour remporter ce Shakedown pluvieux en 2min19s0. Les chronos ont ensuite commence à augmenter, sur des routes souillées.
    Kris Meeke (Citroën) est parvenu à s’approcher à moins d’une seconde de Kubica (+0s8). Sébastien Ogier (VW) a signé le 4e meilleur chrono devant Dani Sordo (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën), Kevin Abbring (Hyundai), Thierry Neuville (Hyundai) et Andreas Mikkelsen (VW) tous groupés en 8/10e de seconde.
    Jari-Matti Latvala (VW), Elfyn Evans (Ford), Hayden Paddon (Hyundai) ont terminé en 2min22s, devant Stéphane Lefebvre (Citroën, 2min23s7). Ott Tanak (Ford), Martin Prokop (Ford), Stéphane Sarrazin (Ford) et Bryan Bouffier (Ford) n’ont pu passer en-dessous des 2min24s.
    En WRC-2, Craig Breen (Peugeot) et Eric Camilli (Ford) ont signé les deux meilleurs chronos après deux runs.
    Les conditions devraient rester très humides demain pour la première étape. La pluie pourrait cesser dans l’après-midi, mais les routes des ES2 et 3 devraient être encore très humides.
    Les concurrents vont désormais prendre la direction d’Ajaccio pour la cérémonie de départ Place du Général De Gaulle en fin d’après-midi.
    The fastest driver on the 2015 Tour de Corse shakedown was Robert Kubica (Ford) who revelled in the rain to finish clear of Kris Meeke (Citroën, +0.8s) and Jari-Matti Latvala (VW, +1s3). Competitors are likely to face the same wet conditions during the early part of the rally.
    Daylight was just breaking at 7:15am as the first WRC crews pulled out of the service park in Corte for the short drive to the shakedown stage. The sample test took the form of 3.88km climb from Poggio di Venaco which was quite fast once past the first two hairpins.
    As predicted, there was heavy rain overnight in Corsica, so the conditions are consequently very wet this morning and several trucks and motorhomes have sunk into the soft ground! When Sébastien Ogier started the shakedown stage at 7:30am, the surrounding mountains were covered in thick fog, but the rain had stopped.
    Fastest after the first runs was Robert Kubica (Ford, 2m24.3s) who was second off the line to beat early chasers Thierry Neuville and Dani Sordo (Hyundai) by almost a second. Ogier was 10that this point (+4.4s), while Ott Tanak (Ford) reported a spin.
    Kubica improved by a second per kilometre on his next run (2m20.5s), this time tailed by Ogier and Kris Meeke (Citroën) who posted identical efforts. The Pole’s third attempt saw him lower the benchmark to 2m19.0s before times started to rise again as the conditions became muddier.
    Meeke (Citroën) managed to close the gap to Kubica to 0.8s, while Ogier (VW) ended up fourth, ahead of Sordo (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën), Kevin Abbring (Hyundai), Thierry Neuville (Hyundai) and Andreas Mikkelsen (VW) who were covered by eight-tenths.
    Elfyn Evans (Ford), and Hayden Paddon (Hyundai) finished in the 2m22s bracket, followed by Stéphane Lefebvre (Citroën, 2m23.7s). Ott Tanak (Ford), Martin Prokop (Ford), Stéphane Sarrazin (Ford) and Bryan Bouffier (Ford) all failed to get beneath the 2m24s mark.
    In WRC2, the best times were posted by Craig Breen (Peugeot) and Eric Camilli (Ford) after two runs.
    The conditions are expected to remain wet for Friday’s action, even if the rain eases up this afternoon.
    Crews will now drive south to Ajaccio for this afternoon’s ceremonial start.

    WRC, Corse : « Le court de Corse » !/ shortest Tour de Corse in WRC history…


    Les organisateurs du Tour de Corse ont pris la décision de re-proposer une boucle autour de l’Ile de Beauté après plus de dix ans de « Tour d’Ajaccio », mais le parcours chronométré 2015 est le plus court de l’histoire du Tour avec 332,73 kilomètres de spéciales.
    En termes de distance chronométrée, il y a peu de différences par rapport à la dernière visite du WRC en Corse en 2008. Le parcours total était de 1094 km dont 359 de spéciales. Cette année, le parcours est de 984,68 km pour 332,73 km chronométrés, répartis en neuf spéciales.
    Ce qui change, en revanche, c’est que les concurrents ne vont pas passer deux nuits consécutives dans le même hôtel. La 58e édition les emmènera d’Ajaccio à Bastia, puis à Porto-Vecchio et retour à Ajaccio.
    Les organisateurs sont particulièrement fiers de ce découpage qu’ils avaient déjà initié en Intercontinental Rally Challenge (IRC) puis en Championnat d’Europe des Rallyes FIA (ERC) de 2011 à 2014.
    Malgré tout, nous sommes encore loin des marathons corses du début des années 1980.
    De 1979 à 1986, le programme était de plus de 1000 km de spéciales. L’édition 1982 proposait 1176 km de spéciales sur trois jours ! Soit plus de trois fois la distance de ce Tour de Corse sur la même période...
    La première édition du Tour de Corse s’est déroulée en 1956 (victoire de Gilberte Thirion), mais le principe des épreuves spéciales chronométrées ne fut instauré qu’en 1963. En 1973, première édition en WRC, la distance totale chronométrée était de 372 km sur deux jours. A cette époque-là, les temps de liaison étaient très courts, et, en automne, les équipages avaient du mal à les respecter et recevaient de lourdes pénalités.
    Au cours des années suivantes, le kilométrage des spéciales a peu à peu doublé jusqu’à 1979 où il a bondi à 1129 km (22 spéciales, 19 différentes) sur deux jours et deux nuits (Ajaccio-Bastia et Bastia-Ajaccio).
    Le Tour de Corse a de nouveau changé en 1981 (1144 km/24 ES) en passant au printemps. L’édition 1982, la plus longue de l’histoire, a vu l’ajout d’une troisième étape. Le temps total du vainqueur, Jean Ragnotti (Renault/Michelin) fut de plus de 14 heures de course (pour info, Loeb en 2008 : 3h42min !)
    Le parcours fut de plus de 1100 km jusqu’en 1987 (619 km) où il a pratiquement été divisé par deux après les nouvelles mesures prises en WRC suite à l’accident tragique d’Henri Toivonen et Sergio Cresto au Tour de Corse 1986. Cet accident a également conduit à l’arrêt des Groupe B.
    Après huit éditions entre 555 et 626 km de spéciales, le parcours chronométré a régulièrement diminué pour atteindre 341,68 km en 2005. Cette année, c’est le Tour de Corse le plus court de l’histoire qui est proposé avec seulement 332,73 km chronométrés.
    Le Tour de Corse en ébullition
    The organisers of the 2015 Tour de Corse have taken the bold step of reinstating a proper loop of the Mediterranean island after a period of more than 10 years when the event was derisorily referred to as the ‘Tour of Ajaccio’. That said, we’re still a long way off the formats of the 1980s when competitors faced more than 1,000 kilometres of stages!
    In terms of distance covered, little has changed between the last time the FIA WRC visited Corsica in 2008 and this week’s programme.
    Seven years ago, the total route length was 1,094 kilometres, 359 of which were against-the-clock. This time, competitors face 987.69km behind the wheel, with 332km divided into nine special stages.
    What has changed, of course, is the fact that crews won’t spend two consecutive nights in the same hotel as the 58th edition travels from overnights in Ajaccio, Bastia and Porto Vecchio, back to Ajaccio.
    The organisers are particularly proud of this evolution which they also did their best to implement during the event’s spell as a round of the Intercontinental Rally Challenge, then the European Rally Championship, from 2011 to 2014.
    Even so, we are a long way off the numbing marathons of the early 1980s.
    From 1979 until 1986, the menu featured more than 1,000km of stages, with a peak in 1982 when competitive action totalled 1,176km over three days (like this week’s duration). That’s three-and-a-half times more than what this year’s stars face!
    The event was first organised in 1956, but the principle of ‘special stages’ was only introduced in 1963. By 1973, year of the inaugural WRC, the total competitive distance had edged up to 372km over two legs, although the competition was spiced up by tight timing for the liaison sections – often run in appalling autumn conditions – which led to heavy road penalties.
    Over the ensuing years, the competitive distance gradually doubled before a big change in 1979 when it jumped sharply to 1,129km (22 stages, 19 different!) over two legs (Ajaccio-Bastia and Bastia-Ajaccio) spanning two nights.
    The event’s character changed again in 1981 (1,144km/24 stages) when the Tour de Corse switched to a mid-spring slot. The 1982 rally – the longest ever – innovated with the addition of a third leg, one per day. Only the last leg’s stages totalled less than 300km and the overall time of winner Jean Ragnotti (Renault/Michelin) exceeded 14 hours (Loeb, 2008: 3h42m)!
    The figure continued to surpass 1,100km until 1987 (619km) when it was practically halved as part of the measures introduced for all WRC rounds in the aftermath of Henri Toivonen and Sergio Cresto’s tragic deaths during the 1986 Tour de Corse. It was that accident which brought about the outlawing of Group B cars.
    After eight editions when competitive distances totalled between 555km and 626km, the amount of against-the-clock action began a steady downward trend, dipping to as low as 341.68km in 2005.
    This year’s rally establishes a new ‘record’ (332.57km), despite the old-school Ajaccio/Bastia/Porto Vecchio/Ajaccio itinerary.

    '69 Royal Enfield Bullet 350 Story

    For Jonathan, the undertaking of a solo world trip on a motorcycle was never meant to be conventional.

    For his jouney he chose the same make and model that his Grandfather rode; a 45 year old Redditch-built Royal Enfield Bullet 350. It may not be the most appropriate or reliable of bikes to take on such a trip. It might break down, it might struggle on some of the terrains it'll cross, it might not be the safest way to travel.

    In fact, Jonathan is counting on it so that he might travel a little slower, get to know the people he'll meet on the way a little better and discover some answers that he's been searching for.



    Loeb/Elena au Dakar 2016 / Loeb/Elena head for the 2016 Dakar


     Sébastien Loeb et Daniel Elena seront au départ du Rallye Dakar 2016 sur une Peugeot 2008 DKR/Michelin. 
    Depuis sa visite sur le Dakar 2014, les rumeurs allaient bon train sur l’éventuelle participation de Loeb au Rallye Tout-Terrain le plus connu du monde. Cet été, il avait testé la Peugeot 2008 DKR au Maroc avant de se mettre en quête d’un copilote expérimenté dans la discipline.
    L’annonce a donc été officialisée aujourd’hui par Peugeot Sport : Sébastien Loeb sera au départ du Rallye Dakar 2016, avec Daniel Elena à ses côtés. L’équipage nonuple champion du monde disputera le Rallye du Maroc (3-9 octobre) la semaine prochaine en guise d’entraînement, sur une Peugeot 2008 DKR version 2015.
    Sébastien Loeb et Daniel Elena complèteront donc un team Peugeot-Total composé de quatre équipages avec Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret, Carlos Sainz/Lucas Cruz et Cyril Despres/David Castera.
    Après un retour au Dakar difficile en janvier dernier, Peugeot et la 2008 DKR/Michelin ont remporté le Silk Way Rally en Chine le mois dernier avec Peterhansel.
    Après le rallye WRC (neuf titres, 78 victoires), la course-de-côte de Pikes Peak (record), et le WTCC, Sébastien Loeb va donc relever un nouveau défi à près de 42 ans.
    Sébastien Loeb and Daniel Elena will share a Peugeot 2008 DKR/Michelin on the 2016 Dakar. 
    Since his appearance as a visitor during the 2014 Dakar, it has long been rumoured that Sébastien Loeb could be tempted by the world’s most famous cross-country rally. During the summer, he tested the Peugeot 2008 DKR in Morocco and then started looking for an experienced co-driver.
    This morning, Peugeot Sport announced that Sébastien Loeb will tackle the 2016 Dakar with Daniel Elena sitting alongside. The nine-time world rally championship-winning pairing will contest next week’s Rallye du Maroc (October 3-9) in order to get some practice in a 2015-spec Peugeot 2008 DKR.
    Loeb and Elena will join new Peugeot-Total team-mates Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret, Carlos Sainz/Lucas Cruz and Cyril Despres/David Castera in Morocco.
    After a troubled return to the Dakar last January, Peugeot won the recent Silk Way Rally in China with Peterhansel (2008 DKR/Michelin).
    For Loeb, 42, the Dakar will be a brand new challenge after claiming nine titles and 78 wins in the WRC. The Frenchman also holds the record for the Pikes Peak hill climb (Colorado, USA) and is an experienced WTCC racer.



    GT TOUR ; IMSA Performance Matmut creuse l’écart avant la finale


    100% : pour la 12e fois en 12 courses, le Team IMSA Performance Matmut a poursuivi sa razzia de points en Espagne ! Une performance splendidement mise en valeur par une nouvelle médaille d’argent qui marque aussi son 7e podium de la saison !
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    Logiquement, l’équipe normande vire plus largement en tête du Championnat à la veille de la finale qui se jouera sur le circuit Paul Ricard. Mais comme à son habitude, les hommes d’IMSA Performance Matmut ne sont pas grisés par ce résultat et gardent la tête froide : les deux dernières courses à venir restent décisives !
    Course 1. Samedi 26 septembre 2015. 7e podium et bonne affaire !
    Une très belle course, un nouveau podium et une petite échappée au Championnat pilotes couronnent ce premier rendez-vous du week-end espagnol, mené de main de maître par l’équipe aux couleurs de la Matmut.
    Sur la lancée de sa pole position conquise à Magny-Cours, IMSA Performance Matmut signe une nouvelle première ligne.
    Lorsque les feux passent au vert, Olivier Pernaut concentre toute la détermination de l’équipe rouennaise et porte sans coup férir une attaque par l’extérieur sur Nicolas Misslin. Imparable ! « Au départ, je me suis mis en tête de ne pas freiner » témoigne tout sourire le natif d’Amiens. « En tout cas le but était de virer en tête et ça l’a fait ».
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    Piste dégagée devant lui, Olivier s’exprime librement; se construit rapidement une avance de 3 secondes sur la Porsche #17 et de 6 secondes sur la Ferrari #6, principale adversaire au Championnat mais qui rompt prématurément le bras de fer : à la sortie du premier virage la Ferrari s’immobilise à côté de la trajectoire ce qui motive l’intervention du Safety Car. Tout est donc à refaire ! Ce qu’Olivier Pernaut accomplira dès la relance.
    Parfaitement remis en action, le Picard repousse immédiatement ses poursuivants à deux secondes environ, un petit avantage qu’il gardera jusqu’à son passage de relais à Sébastien Dumez.
    C’est donc en leader que « Dudu » arrive en piste, suivi de près par Sacha Bottemanne extrêmement pressant. Résister outre mesure serait peu compatible avec la conquête du titre. Le Bordelais d’adoption ouvre donc la porte mais sans lâcher l’affaire et se maintient dans le sillage du leader jusqu’au ravitaillement, l’écart n’excédant jamais 3”. « Je n’ai pas cherché à contenir Sacha : il était trop chaud ! On joue le Championnat et je ne voulais pas prendre de risques inutiles. Ensuite j’ai suivi son rythme sans difficulté jusqu’à la fin du relais » confie Sébastien à son retour dans les stands.
    Raymond Narac attaque donc le dernier relais à 4 secondes derrière la Porsche #17, désormais aux mains de Benjamin Lariche. Jamais inquiété, tant son avance sur le reste du peloton est conséquente (26 secondes), le « patron » conserve facilement sa deuxième place. « C’est une bonne course » confirme le pilote rouennais. « Nous marquons de gros points car nos concurrents directs n’ont pas scoré. » 
    En effet, outre l’abandon de la #6, la Ferrari #20 (3e au classement provisoire du Championnat) n’a pas franchi la ligne d’arrivée. Franck Rava, le team Manager confirme mais reste lucide : « Nous faisons une très belle opération ! Nous n’étions pas focalisés sur la première place d’autant plus que notre stratégie était de nouveau très audacieuse : Raymond a fait face aux pilotes pros. Nous avons un peu creusé l’écart mais il faudra assurer demain ! »
    Course 2. Dimanche 27 septembre 2015. Encore des points importants !
    Outre l’inversion de l’ordre de ses pilotes, IMSA Performance Matmut applique une stratégie identique à celle qui avait parfaitement fonctionnée à Magny-Cours. La quatorzième position sur la grille de départ n’est donc pas insurmontable quand bien même est-elle accompagnée du handicap temps lié à la deuxième place de la course 1. Le team Imsa Performance ne vise donc pas les accessits mais plutôt à capitaliser de nouveaux points… Encore une mission accomplie !
    C’est à Raymond Narac que revient de prendre le départ de cette seconde course espagnole. Dès les premiers mètres, le Champion en titre vient contester la 12e place à l’ancien pilote de Formule 1, Olivier Panis. Les deux hommes, séparés par moins d’une seconde se livrent à un mano-à-mano intense qui ne cessera qu’avec l’ouverture de la première fenêtre de ravitaillement. « Nous avons a tout misé sur la première course et la stratégie a plutôt réussie » précise-t-il à l’issue de l’épreuve « Mais aujourd’hui, en pneus usés, c’était un peu compliqué dans le trafic. Je pensais remonter un peu plus haut dans les points…. »
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    Désormais installé aux commandes de la Porsche GT3 R aux couleurs de la Matmut, Sébastien Dumez doit observer les 12 secondes de la pénalité temps avant d’entrer dans l’arène au 12e rang. Au cœur du peloton, le pilote de la Porsche #1 s’applique à maintenir un rythme soutenu sans commettre d’erreur. Tenant parfaitement la stratégie établie, il boucle son relais 11e et laisse à Olivier Pernaut la conquête des précieux points.
    A l’attaque dès sa sortie des stands, le Picard passe rapidement les concurrents qui le précèdent et vient croiser le fer avec Gilles Vannelet pour le gain de la 8e place. Si son vis-à-vis parvient à se sortir de ses griffes en grimpant au classement, le rythme adopté par Olivier lui permet de briser rapidement la défense de Fabien Barthez pour pointer au 7e rang, position qu’il devra céder dans le dernier tour à l’Audi de David Hallyday.
    Un résultat qui reste réellement positif car ce sont 4 nouveaux points qui tombent dans l’escarcelle du team IMSA Performance Matmut. Ce que confirme le pilote une fois le casque enlevé : « Nous avons fait deux belles courses ! Mais aujourd’hui, nous sommes partis de plus loin… Dès que j’ai pris la piste je me suis retrouvé dans les roues de Gilles Vannelet…. L’important était d’assurer des points essentiels pour le championnat. ».
    A Franck Rava de conclure ce week-end espagnol : « Sur la course 1 nous avons réalisé une très bonne opération et nous avons assuré les points de la seconde place dans la seule optique du Championnat. L’équipe a réalisé un très bon travail face à une concurrence très présente. Certains de nos adversaires ont connu des difficultés et nous avons pu en profiter. Nous sommes arrivés avec un léger retard à cause des décomptes… Mais nous repartons de Navarra avec une légère avance de 20 points. Insuffisante toutefois pour assurer le titre. Rendez-vous pour la finale du GT FFSA au Paul Ricard ! »

    Oh Lord won’t you buy me a… Porsche 356?


    Peer pressure clearly got the better of Janis Joplin, as she joined her friends and bought this Porsche 356C, famously painting it in a psychedelic livery as distinctive as her music…

    Counter culture

    Joplin bought the pre-owned Porsche 356C 1600 Cabriolet in Beverly Hills in September of 1968, following a recent split from her band, Big Brother and the Holding Company, which had burst onto the music scene the previous year. Not content with its comparatively bland Oyster White colour scheme, she gave the car to band roadie and close friend David Richards, who was entrusted with transforming it into something a little more flamboyant.

    The History of the Universe

    The resulting, hand-painted kaleidoscopic (mobile) mural, dubbed ‘The History of the Universe’, allegedly went down very well with the blues singer, who is said to have driven the car everywhere, ‘top down and feathers flying’. Indeed, Joplin was regularly photographed around San Francisco with the car, often joined by other celebrities – it became an icon of the psychedelic era, just as she did.

    Heirloom

    Joplin owned the car until her untimely death in 1970, after which it passed through the hands of her manager, before being returned to her family, with whom it has remained since. It’s been subject to numerous restoration jobs through the years – the paint was carefully re-done for the secondtime in the 1990s, having been stolen while under Joplin’s custody, re-sprayed in grey, and repainted again – and the canvas top has also been replaced.

    A star is born

    The star of the Cleveland Rock ’n’ Roll Hall of Fame (of which Joplin is an inductee) for the past two decades, it’s finally time for this air-cooled slice of popular culture to find a rebellious new owner. RM Sotheby’s will offer the car at its ‘Driven by Disruption’ sale in New York on 10 December 2015. Joplin might not have made amends, but she did make history. This striking Porsche was party to that – expect hippie hysteria on the day. 
    Photos courtesy of RM Sotheby’s / Getty Images (historic picture)
    You can find many (more sober) Porsche 356s for sale in the Classic Driver Market.

    This one-year-old Triumph was treated to a Turkish transformation


    Invariably, it’s the tired examples of machines from the latter half of last century that are used as donors for café racer-style makeover projects. However, Bunker Custom Cycles of Istanbul used a 2014-model Triumph Bonneville as the basis for its latest build…

    Bonnie goes to Istanbul

    Although it’s the stunning grey-and-gold paint scheme that initially seduces the eye, cosmetics were only a secondary priority for Bunker Custom Cycles when overhauling the year-old Triumph. The first was to unleash the Bonneville’s performance potential, with function defining the form: the suspension was re-worked to be lower at the front and higher at the rear for a more aggressive stance, and the cumbersome original tail was replaced with a sleek hand-made aluminium unit. Overall, the subtle modifications applied to the tuned-up Triumph are so well thought out that the Bunker Bonneville could easily be mistaken for a factory-issued special edition – a true testament to the quality of work performed by the Turkish workshop.
      
    You can find many modern and classic motorcycles for sale in the Classic Driver Market.

    At JD Classics’ showroom in Maldon, Essex, in the UK, a very special Bentley awaits a new owner. In single-family ownership since 1968, the lavishly equipped R Type Continental is sure to beguile its new custodian with a layer of dust, a few dents – and some specially commissioned one-off features…

    Quite a story…

    Naturally, the majority of R Type Continentals were purchased new by prominent figures – and indeed, the battered Bentley currently offered by JD Classics was ordered new in 1954 on behalf of Philip. F. Scrutton, a world-class amateur golfer and pilot. He specified every conceivable option, along with a number of special requests, such as flared rear wings and cutaway spats, on the H.J. Mulliner body. But just a year later, custody was passed to another sportsman: motorcyclist Stanley Hailwood, father of future World Champion bike racer Mike ‘The Bike’. During this time, the elegant ‘Rover Grey’ coupé was put to work along the French Riviera, and entered in the Cannes Concours of Elegance. In 1968, another aviation enthusiast, Frank Cavanagh, bought the car while on business in London, and promptly shipped the Bentley back home to Australia. It remained there for 47 years, during which time it shared space in an aircraft hangar alongside a Bentley S1, a Ferrari 330 GTC, and a Cessna, all owned by Cavanagh.

    Do not wash!

    To us, the idea of leaving the unique Bentley in its current state seems more attractive than a costly restoration – after all, as the saying goes, ‘they’re only original once’. With such fascinating provenance, dust and dents that relay a fascinating ownership story are preferable to polished lacquer and immaculate leather. Nowadays, the ‘preservation classes’ are becoming more and more popular at world-class concours events, for which we’d tip this Bentley as a future star…
      
    Photos: JD Classics
    You can find the full JD Classics stocklist, including this very Bentley R Type, in the Classic Driver Market.

    WRC Tour de Corse : Les grands chelems de 2005... et 1970 ! / stage-victory grand slams in 2005... and 1970!


    Il y a dix ans, Sébastien Loeb a établi un nouveau record en WRC en remportant toutes les spéciales du Rallye de France-Tour de Corse. Cet exploit avait déjà été réalisé en 1970 (avant la création du WRC) par Bernard Darniche.
    Tout juste auréolé d’un deuxième titre mondial décroché au Rallye du Japon, Sébastien Loeb s’était présenté au départ du Rallye de France-Tour de Corse 2005 sans aucune pression, sinon celle de remporter cette épreuve mythique qui manquait à son palmarès.
    Seulement douze spéciales étaient au programme de cette 49e édition tracée autour d’Ajaccio. Le plateau était copieux avec quelques spécialistes de l’asphalte comme Gilles Panizzi, François Duval, Stéphane Sarrazin, Nicolas Bernardi, Alexandre Bengué ou encore Dani Sola armés de WRC.
    Sur ce véritable rallye-sprint, il fallait partir vite. C’est la tactique qu’a choisie Sébastien Loeb, vainqueur des quatre premières spéciales au volant de sa Citroën Xsara WRC chaussée de pneumatiques Michelin. Avec 41s3 d’avance sur son équipier Duval à l’issue de la première journée, Loeb était déjà pratiquement assuré de la victoire.
    Mais le néo-double champion du monde n’a pas baissé de rythme le lendemain, remportant les quatre spéciales du jour devant Gardemeister et Duval. Dimanche matin, Seb Loeb a gagné l’ES9 pour 1s7, qui sera le plus petit écart en spéciales. Les trois dernières ES sont inévitablement tombées dans l’escarcelle de l’Alsacien qui a réalisé un véritable exploit pour remporter sa 9evictoire de la saison, un autre record à l’époque.
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    Cet exploit avait déjà été réalisé 35 ans plus tôt - mais hors WRC - par Bernard Darniche. Au volant de sa Renault-Alpine A110-1600, elle aussi chaussée de pneumatiques Michelin, le Français avait remporté les douze spéciales au programme de ce Tour de Corse 1970 organisé début octobre entre Bastia, Ajaccio et Porto Vecchio (359,70 km chronométrés).
    Darniche s’était imposé avec près de quatre minutes d’avance sur Jean-Claude Andruet pour qui la 2e place était suffisante pour décrocher le titre de Champion de France. Le Corse Jean-Pierre Manzagol avait complété un podium 100 % Alpine/Michelin.
    Cette année-là, Bernard Darniche avait remporté le premier de ses six Tour de Corse, un record qu’il partage avec son compatriote Didier Auriol.
    Sébastien Ogier sera-t-il le troisième pilote français à réaliser le grand chelem au Tour de Corse ? Cette 58e édition ne compte que 9 spéciales...
    It was 10 years ago that Sébastien Loeb established a new WRC record by winning every stage of the 2005 Tour de Corse. A similar grand slam was achieved by fellow Frenchman Bernard Darniche in 1970, prior to the world championship’s creation.
    Still fresh from celebrating his second world crown in Japan, Sébastien Loeb was under no pressure in Corsica in 2005, with the exception of his desire to add a first win on his home round to his personal score.
    The programme of the event’s 49th edition featured just 12 stages, all near Ajaccio, while the entry list featured several asphalt experts behind the wheel of World Rally Cars, namely Gilles Panizzi, François Duval, Stéphane Sarrazin, Nicolas Bernardi, Alexandre Bengué and Dani Sola.
    The event’s compact format meant it was vital to hit the ground running and Loeb adopted the tactic to claim Day 1’s four stages in his Michelin-equipped Citroën Xsara WRC. The run earned him a 41.3s lead over team-mate Duval and laid the foundations for a near-certain victory.
    Instead of managing his capital, however, the fast-burgeoning star kept up a fast pace to post all of Leg 2’s fastest times, ahead of Gardemeister and Duval. He then kicked off Sunday by winning SS9 (by 1.7s, the week’s narrowest margin) before securing the rally’s last three tests. It was a unique achievement that made sure of his ninth victory of the season, another WRC record at the time.
    Three-and-a-half decades previously, but prior to the world championship’s creation, another driver – Bernard Darniche – succeeded in monopolising the Corsican timesheets. The Frenchman won all the 1970 event’s dozen stages (359.70km) in his Michelin-shod Renault-Alpine A110-1600. Interestingly, that year’s Tour de Corse was organised at the beginning of October and visited Bastia, Ajaccio and Porto Vecchio…
    Darniche won by almost four minutes, ahead of Jean-Claude Andruet whose second place sufficed to clinch the French title. Corsica’s Jean-Pierre Manzagol made it an all-Alpine/Michelin podium.
    It was the first of Darniche’s six Tour de Corse triumphs, a record that was later equalled by compatriot Didier Auriol.
    Can Sébastien Ogier become the third Frenchman to score a grand slam in Corsica on this year’s edition which features just nine stages?