La marque Alpine a fait son retour l’an dernier aux 24 Heures du Mans en complément de l’European Le Mans Series où le team de Philippe Sinault est reparti avec la couronne. Signatech-Alpine aligne cette année une Alpine A450b que se partageront Nelson Panciatici, Oliver Webb et Paul-Loup Chatin. Si en ELMS le meeting inaugural de Silverstone a été quelque peu compliqué pour les Bleus, Imola a redonné du baume au cœur aux troupes de Philippe Sinault qui arrivent gonflés à bloc au Mans.
« On attend cela depuis un an » nous confie Philippe Sinault. « Le titre ELMS a bien aidé à poursuivre l’aventure Alpine. Cela nous a donné la légitimité de continuer. Cette deuxième année prouve que ce n’était pas seulement un one-shot marketing. »
C’est donc à nouveau l’European Le Mans Series qui est au menu du Signatech-Alpine cette saison : « Pour nous, le début n’a pas été simple. Le niveau est encore plus relevé que l’an passé. Il n’y a aucune place à l’hésitation. La réactivité entre Silverstone et Imola a été bonne. Le passage de Michelin à Dunlop a été fait pour une question de timing. Les deux manufacturiers font du très bon travail. Le temps est contre nous. A Imola, nous avons fait un pas en avant en termes de performance, ce qui nous a permis de nous remettre dans le match. »
Demain, l’objectif sera de reprendre ses marques avec le tracé sarthois :« L’équipe va devoir se caler. La priorité sera de tester le nouveau kit aéro fourni par ORECA. Oliver va découvrir le tracé. Il va donc falloir qu’il prenne ses marques. La course sera un autre sujet. Le potentiel pour bien figurer est là. Je reste un peu déçu de notre résultat en 2013 où nous n’avons pas pu pleinement nous exprimer. Oliver s’est vite intégré et il y a une vraie symbiose au sein du team. »
On aurait même bien pu voir Signatech-Alpine avec une seconde Alpine A450b, ce que regrette Philippe Sinault : « J’ai deux regrets. Le premier est que notre seconde auto s’est retrouvée sur la liste des suppléants le 13 février alors que nos deux équipages étaient quasiment bouclés. C’était trop compliqué pour les pilotes et les partenaires d’attendre une hypothétique sélection. Compte tenu des défections, nous aurions pu revoir nos plans mais il était trop tard. Il fallait réviser la boîte et le moteur. Là aussi, le temps était contre nous. J’ai encore plus de regret maintenant surtout que le stand à côté de nous est vide pour cette Journée Test (ndlr : le Krohn Racing ne sera là qu’à compter des essais). L’autre regret est que Pierre (Ragues) ne soit pas à nos côtés. Il a grandement participé à la mise en place de ce programme. » Il n’est pas prévu pour le moment de voir la seconde Alpine en piste même si une présence au Paul Ricard en European Le Mans Series n’est pas à exclure.
Quant à l’avenir, il pourrait bien passer par une nouvelle collaboration avec Alpine : « Le spectre de réflexion pour le futur avec Alpine est large. Nous souhaitons poursuivre notre collaboration. Nous allons travailler en amont pour que ce soit encore plus une Alpine. La tendance va vers les autos fermées mais rien n’est encore défini pour nous. Ce sera un vrai sujet de réflexion après Le Mans. Il y a un vrai engouement depuis le retour d’Alpine. Les fans avaient quelques craintes mais Alpine est toujours là et compte bien poursuivre. »
La marque dieppoise va sortir une voiture de route d’ici deux ans. « Alpine va sortir une auto typée GT » poursuit Philippe Sinault. « Voir Alpine en GT fait partie de nos réflexions. Il faudra voir ce que l’on peut faire avec la réglementation. »
C’est donc à nouveau l’European Le Mans Series qui est au menu du Signatech-Alpine cette saison : « Pour nous, le début n’a pas été simple. Le niveau est encore plus relevé que l’an passé. Il n’y a aucune place à l’hésitation. La réactivité entre Silverstone et Imola a été bonne. Le passage de Michelin à Dunlop a été fait pour une question de timing. Les deux manufacturiers font du très bon travail. Le temps est contre nous. A Imola, nous avons fait un pas en avant en termes de performance, ce qui nous a permis de nous remettre dans le match. »
On aurait même bien pu voir Signatech-Alpine avec une seconde Alpine A450b, ce que regrette Philippe Sinault : « J’ai deux regrets. Le premier est que notre seconde auto s’est retrouvée sur la liste des suppléants le 13 février alors que nos deux équipages étaient quasiment bouclés. C’était trop compliqué pour les pilotes et les partenaires d’attendre une hypothétique sélection. Compte tenu des défections, nous aurions pu revoir nos plans mais il était trop tard. Il fallait réviser la boîte et le moteur. Là aussi, le temps était contre nous. J’ai encore plus de regret maintenant surtout que le stand à côté de nous est vide pour cette Journée Test (ndlr : le Krohn Racing ne sera là qu’à compter des essais). L’autre regret est que Pierre (Ragues) ne soit pas à nos côtés. Il a grandement participé à la mise en place de ce programme. » Il n’est pas prévu pour le moment de voir la seconde Alpine en piste même si une présence au Paul Ricard en European Le Mans Series n’est pas à exclure.
Quant à l’avenir, il pourrait bien passer par une nouvelle collaboration avec Alpine : « Le spectre de réflexion pour le futur avec Alpine est large. Nous souhaitons poursuivre notre collaboration. Nous allons travailler en amont pour que ce soit encore plus une Alpine. La tendance va vers les autos fermées mais rien n’est encore défini pour nous. Ce sera un vrai sujet de réflexion après Le Mans. Il y a un vrai engouement depuis le retour d’Alpine. Les fans avaient quelques craintes mais Alpine est toujours là et compte bien poursuivre. »
