Matériel : le secret pour traverser les Alpes

Pour parcourir 1 800 km à travers trois massifs, à pied et en parapente, le maître-mot est “léger”.

Par Tarquin Cooper

Que prendre ? C’est toujours la même question qui se pose avant le départ d’une expédition, un dilemme bien souvent arbitré par la balance. Et réduire le poids est d’autant plus important lorsqu’il s’agit comme ici de parcourir près de 2 000 km en traversant trois chaînes de montagnes en Europe. Comme le résume Tom de Dorlodot, la réponse à cette question est toujours : “le minimum possible.”

Sans ce matériel, pas d'aventure possible© Philip Platzer/Red Bull Content Pool (graphic: Andreas Aust)

“Pour faire simple, nous emportons uniquement ce dont nous avons absolument besoin et rien de superflu.” Les deux aventuriers ont réfléchi avec leurs équipementiers à leur expédition avec un souci de minimalisme, ôtant quelques grammes ci et là tant que possible.

Par exemple, le casque Black Diamond de Tom pèse moins de 200 g. Quant au parapente de Paul Guschlbauer, son modèle Skywalk affiche 3,5 kg sur la balance, l’un des plus légers existant.

“Cela nous a demandé une année de développement”, affirme Paul.

“S’agissant de vol bivouac, faire léger est une obligation”, ajoute Tom.

Pour dormir, les deux bonhommes se la jouent spartiates. “Nous n’avons pas emporté de sacs de couchage”, raconte Tom. Ils préfèrent utiliser leur aile de parapente comme couverture et ainsi de faire l’économie des 700 g d’un sac de couchage. Mais ils ont tout de même pris des matelas fins à rouler.

"Pour être rapide, il faut avoir bien dormi”, explique Tom.

1800 km à parcourir pour Tom et Paul© Philip Platzer/Red Bull Content Pool

Leur matériel de parapente pèse dans les 7 kg et le poids total de leur équipement, eau et accessoires compris, fait 12 à 13 kg.

C’est grâce à ce matériel qu’une telle expédition est faisable, raconte Tom : “Vous vous seriez retrouvé avec un bardas de 25 kg sur le dos pour faire la même chose il y a 10 ans de cela.”

Pour autant, s’il y a une chose pour laquelle Tom et Paul n’espèrent pas trop perdre de poids, c’est bien leur personne ! Pour Tom, c’est particulièrement un problème : “Lors de ma première participation au Red Bull X-Alps, j’avais perdu 7 kg ! Pour réussir, je dois aussi bien m’alimenter.”

Heureusement, les Alpes sont réputées pour le fort apport calorique de leur cuisine, cela ne devrait pas être un souci. Vous reprendrez bien un peu de fromage ?

Thomas de Dorlodot s'apprête à décoller© Philip Platzer/Red Bull Content Pool

1961 AJS 18 CS

rouge !

Rossi : « Le MotoGP™ changera énormément en 2016 » : ‘MotoGP will change very much in 2016’

Durant la conférence de presse de jeudi après-midi au Sachsenring, Valentino Rossi a expliqué que l’une des motivations qui l’ont poussé à prolonger chez Yamaha pour deux ans de plus était de vivre les prochaines évolutions de la catégorie reine.

Valentino Rossi a souligné que le changement de Fournisseur de pneus Officiel du MotoGP™ fin 2015 et l’introduction d’un ECU standard combiné à un logiciel unique en 2016 allaient provoquer des changements majeurs et amorcer une nouvelle époque, à laquelle il souhaite participer.

« Je voulais vraiment deux ans parce que je veux essayer les motos de 2016, » a déclaré Rossi. « Je pense que le MotoGP™ changera énormément après l’an prochain parce que deux éléments très importants, qui sont l’électronique et les pneus, vont être modifiés et ce sera donc peut-être le début d’un nouveau style de pilotage, les motos se contrôleront peut-être d’une autre manière. »

Son coéquipier Jorge Lorenzo n’a quant à lui pas encore confirmé sa place chez Yamaha pour 2014 mais Rossi espère garder son coéquipier à ses côtés : « Je serais content que Jorge reste, notamment pour le développement de la moto parce qu’il pousse toujours à 100% et amène toujours la moto à ses limites. Je pense que c’est le meilleur coéquipier. Il y a d’autres bons pilotes, comme Pol Espargaró, mais j’espère que Jorge restera. »

Quant à sa compétitivité actuelle, qui démontre bien des progrès depuis l’année dernière, Rossi a expliqué qu’il avait adapté son pilotage en étudiant avec attention ce que faisait Marc Márquez et Lorenzo : « Si vous voulez rester au top, vous devez toujours apprendre des plus rapides et toujours essayer d’améliorer votre style, parce que ça ne s’arrête jamais. »

Valentino Rossi has explained that one of his key motivations for renewing his contract with Movistar Yamaha MotoGP for two more years was a desire to ride an evolving premier class prototype in 2016.

Speaking in the eni Motorrad Grand Prix Deutschland preliminary press conference, Rossi acknowledged that with the official tyre supplier to MotoGP™ changing at the end of 2015 and the introduction of standard ECU and software for all manufacturers in 2016 he is intrigued to be part of that development.

“I really wanted two years because I want to try the 2016 bikes,” Rossi said. “I think MotoGP™ will change very much after next year. Because two of the crucial things which are electronics and tyres will be different so maybe it will be another kind of riding style, another way to control the bike. It is like an ‘era zero’.”

Asked about whether he wants Jorge Lorenzo to continue riding with Yamaha beyond 2014 the nine-time World Champion answered, “I am happy if Jorge remains, also for developing the bikes, because he always pushes 100% and always brings the bike to the limit. I think he is the best teammate. There are also some other good riders like Pol Espargaro and some others but I hope Jorge stays.”

Regarding his return to regular podium form this year Rossi stated that he has adapted his riding style for 2014 and has been studying the likes of Marc Marquez and Lorenzo very closely as he looks to outwit them on track. He concluded, “If you want to stay ‘on the game’ you have to try to always learn from the fastest and try to always improve your style, because it never stops.”