ACE CAFE RADIO

    dimanche 15 décembre 2019

    FIA WEC: Signatech Alpine Elf reste au cœur de la bataille au championnat

    • Auteurs d’un troisième top cinq en quatre courses, André Negrão, Pierre Ragues et Thomas Laurent permettent à Signatech Alpine Elf d’être à seize points seulement des leaders à mi-saison.
    • L’équipe va mettre à profit la trêve hivernale pour aborder la rentrée dans les meilleures conditions aux 6 Heures d’Austin (23 février 2020)
    Après avoir vu le podium lui échapper lors des deux dernières manches du Championnat du Monde FIA WEC, Signatech Alpine Elf arrivait à Sakhir avec la ferme intention de finir l’année 2019 sur une bonne note. 
    Forts de deux premières séances d’essais libres productives, l’une disputée le jour et l’autre de nuit, les Bleus poursuivaient leur travail sur l’équilibre de l’Alpine A470 avant que Pierre Ragues et André Negrão ne s’attaquent à l’exercice des qualifications.
    Pour la première fois de son histoire, Alpine manquait la pole position sur le circuit international de Bahreïn en raison d’un tête-à-queue en début de session obligeant le duo à composer avec de gros plats sur ses gommes. Septièmes en LMP2 et privés d’un train de pneus avant même le départ, les hommes de Philippe Sinault abordaient alors la course le couteau entre les dents.  
    André Negrão en faisait la démonstration parfaite en tirant son épingle du jeu lors d’un premier tour marqué par l’accrochage de deux LMP1. Un temps quatrième toutes catégories confondues, le Brésilien se stabilisait dans le top cinq du LMP2 lorsque la voiture de sécurité effectuait son intervention. 
    Son premier double relais le voyait exploiter à merveille le trafic pour placer l’Alpine A470 n°36 sur le podium provisoire au terme de la première heure. Au sein d’un groupe de chasse extrêmement disputé, André Negrão oscillait par la suite entre la troisième et la quatrième position avant d’occuper brièvement la tête en allongeant son deuxième relais par rapport à la concurrence pour compenser le handicap issu des qualifications. 
    Pierre Ragues prenait alors le volant alors que la luminosité déclinait progressivement sur le Royaume de Bahreïn. Le pilote Silver faisait sa part du travail en gérant parfaitement les pneumatiques sur une piste exigeante pour les gommes avant que Thomas Laurent n’entame à son tour son premier double relais.
    Grâce au rythme solide du Français, l’équipage s’installait au cinquième rang à mi-course, puis gagnait une place supplémentaire avant qu’André Negrão ne reprenne du service pour un nouveau double relais. Le Brésilien était à nouveau relayé par Pierre Ragues qui atteignait ainsi son temps minimum de pilotage. 
    À une heure vingt de l’arrivée, Thomas Laurent retrouvait la piste en cinquième place et passait immédiatement à l’offensive alors que les différentes stratégies s’alignaient à la faveur d’un full course yellow à trois-quarts d’heure du drapeau à damier. L’équipe en profitait pour effectuer son dernier ravitaillement avant que le Français ne maîtrise parfaitement sa consommation pour assurer la cinquième position, treize secondes derrière un concurrent inéligible aux points et un tour devant les leaders du classement général avant ce week-end. 
    Avec dix-huit unités en poche, Signatech Alpine Elf reste au contact des nouveaux leaders d’une catégorie LMP2 plus serrée que jamais puisque les six premières voitures se tiennent en moins de vingt-cinq points, l’équivalent d’une victoire au prochain rendez-vous. 
    Après les rookies tests aujourd’hui, l’équipe Signatech Alpine recevra ce soir le Trophée Endurance FIA LMP2 en vertu de son titre acquis lors la saison 2018-2019. La pause hivernale s’ouvrira ensuite jusqu’à la rentrée du Championnat du Monde FIA WEC sur le Circuit des Amériques d’Austin du 21 au 23 février 2020. L’épreuve lancera une série de quatre courses qui s’achèvera sur les 24 Heures du Mans 2020. 

    Ils ont dit

    Philippe Sinault, Team principal Signatech Alpine Elf
    « Depuis le début, nous disons que le championnat sera extrêmement serré. Non seulement c’est le cas, mais le mot est encore faible puisque les cinq premières équipes se tiennent en seize points seulement à mi-saison. Rien n’est joué et les débats seront disputés jusqu’au bout. Dans ce contexte, la moindre erreur se paie cher. Nous en avons fait une en qualifications, où nous avons mis un peu de temps à déterminer les bons réglages. La voiture était peut-être un peu "difficile", Pierre est parti à la faute et il a bloqué les quatre roues pour éviter des conséquences bien plus graves. Malheureusement, cela nous a privés d’un train de pneus alors que nous sommes limités à six trains et demi, un quota dont nous avions absolument besoin pour une épreuve de huit heures. Nous avons donc fait un arrêt en moins, forcément au détriment du rythme. Cela ne nous a pas aidés, mais nous pouvons toutefois relever plusieurs points de satisfaction. André a réalisé un excellent départ en nous remettant avec panache dans le trio de tête et dans une bonne dynamique après nos qualifications compliquées. Les réglages semblaient également performants puisque Thomas signe le troisième meilleur tour en course à seulement neuf centièmes du temps de référence. Cela prouve que nous avions le même rythme que les leaders à pneumatiques égaux. Enfin, nous repartons en étant toujours dans le groupe de tête, à seulement seize unités de la première place, et c’est un point essentiel vu le niveau d’excellence et de fiabilité de nos adversaires depuis le début de saison, y compris sur une course de huit heures comme aujourd’hui. »
    André Negrão 
    « Ce n’était pas un week-end difficile, mais nous avons à nouveau dû nous battre pour avoir une bonne voiture en qualifications. Nous devons y remédier, car notre rythme de course était plutôt solide. J’ai pris un bon départ et j’ai terminé mon premier double relais en tête. Pierre a eu un peu plus de mal, mais nous avons réussi à nous stabiliser au cinquième rang et cela nous vaut les points de la quatrième place comme la G-Drive est transparente au classement. C’est un bilan plutôt positif, mais nous nous devons de faire mieux à Austin, et encore plus en qualifications. »
    Pierre Ragues
    « Nous avons beaucoup progressé sur la voiture au fil des essais libres, mais mon erreur en qualifications nous a coûté un train de pneus. Dès lors, nous savions qu’une course de huit heures sur un circuit dégradant énormément les gommes serait compliquée. Nous avons axé notre stratégie autour de cet aspect pour faire un minimum d’arrêts et nous en avons fait un de moins que tout le monde. Nous avons tout donné, mais il y a du positif à retenir. Nous avons montré de belles choses et un bon rythme en étant dans la bagarre. Nous sommes toujours dans le match et j’espère que la trêve hivernale qui s’ouvre nous permettra de revenir dans les meilleures conditions. »
    Thomas Laurent
    « Ces 8 Heures de Bahreïn ont été éprouvantes entre chaleur et humidité, mais nous en tirons de bonnes conclusions. Il s’agissait probablement de notre meilleure course de la saison même si notre position sur la grille et notre train de pneus en moins expliquent le résultat final. Je pense que nous étions parmi les trois équipages les plus rapides en piste comme l’ont souligné nos temps. L’équipe a réalisé un excellent travail sur les arrêts et les réglages, mais nous savons que nous devons travailler les qualifications pour nous faciliter la vie. Les ingénieurs ont pu récolter de nombreuses données pour bien préparer le rendez-vous à Austin, où Alpine s’était imposée la dernière fois. L’objectif sera donc de répéter cette performance. »

    Classements

    8 Heures de Bahreïn – LMP2
    1. United Autosports n°22 182 tours
    2. JOTA n°38 +21’’500
    3. Jackie Chan DC Racing n°37 + 1 tour
    4. G-Drive Racing n°26 + 1 tour *
    5. Signatech Alpine Elf n°36 + 1 tour 
    6. Racing Team Nederland n°29 + 2 tours
    7. Cool Racing n°42 + 4 tours
    8. High Class Racing n°33 + 5 tours
    9. Cetilar Racing n°33 + 9 tours
    * concurrent inéligible aux points

    Trophée FIA LMP2 Équipes
    1. Jackie Chan DC Racing n°37 – 72 points
    2. United Autosports n°22 – 69 points
    3. Racing Team Nederland n°29 – 66 points
    4. JOTA n°38 – 62 points
    5. Signatech Alpine Elf n°36 – 56 points 
    6. Cool Racing n°42 – 48 points
    7. High Class Racing n°33 – 35 points
    8. Cetilar Racing n°33 – 26 points

    lundi 9 décembre 2019

    MODERN MANX: BLACKTRACK MOTORS’ CUSTOM THRUXTON





























    You don’t have to be in your 70s to be moved by the sight of a Norton Manx. It’s one of the few motorcycles that can truly be called iconic, and influenced an entire generation of cafe racers.

    It wasn’t just a looker. Bred for racing, it dominated the mythical Isle of Man TT for years, and became a firm favorite for privateers. The 499cc single featured a Featherbed frame, made up to 54 bhp, and weighed a measly 310 pounds (140 kilos).



























    But technology has moved on. And while you can still buy a classic Manx racer, you’d need to look elsewhere for equivalent performance by today’s standards. Which is exactly what Sacha Lakic—accomplished designer and founder of Blacktrack Motors—has done.

    Blacktrack broke onto the scene last year with the BT-01, a limited production version of Sacha’s own CX500 cafe racer. For their second special, they set out to build a modern Manx.



























    But first, they needed a suitable donor. Something modern and reliable, with performance to match the Manx’s legacy. Enter Triumph’s new Thruxton R: an out-the-box cafe racer with an impressive parts spec, that’s been met with universal acclaim since its launch.

    “I bought this bike for personal use last summer,” says Sacha, “and fell in love within the first few kilometers. The engine is linear and powerful, the handling and braking are perfect, and overall the bike is very playful and rigid. For me, this is one of the most exciting modern machines.”



























    “It’s not to say that the Thruxton looks bad,” he continues. “But because it’s a great bike, a lot have been sold—and we wanted to created something with a strong aesthetic soul, that will not be seen on every corner.”

    With 96 bhp and 112 Nm on tap, fully adjustable Öhlins and Showa suspension, and Brembo brakes all round, there’s not much to upgrade on the Thruxton R. So Blacktrack were free to focus all their energy on aesthetics.



























    One of the Manx’s most recognizable features is its tank—so Blacktrack started by reinterpreting those unmistakable lines in a package that would complement the Thruxton’s build. With a design penned, Blacktrack partner Ludo Gaag shaped the final unit from aluminum.

    The same philosophy was applied to the one-off seat too, carrying through that classic Manx line. It’s been upholstered in full grain leather, with contrasting red stitching and piping. That effect continues up top with a custom-made tank strap, giving the bike an extra vintage hit.



























    Other custom bits include new side covers, a new front fender, and a Manx-styled headlight and fly screen. Sacha also designed gorgeous new triple clamps that fit the Thruxton without any mods, and a matching pair of clip-ons.

    The exhaust was another key piece. Blacktrack wanted to replicate the Manx’s sharply angled headers, and unmistakable sound. So they designed a whole new stainless steel system, terminating in a pair of Spark mufflers.



























    Sacha opted not to mess with the bike’s air box or fuel injection, but did lament the fact that the Manx was air-cooled—and the Thruxton has a massive radiator hanging off it. He also had a gap to contend with, where the old exhaust system’s catalytic convertor sat.

    So he designed a new radiator—one that would hold the same volume as the old one, but occupy the space better. It now sits low down and out of the way, with its cover shaped to act like an air intake, and a small—but powerful—fan just behind it.



























    The speedo presented another challenge. The idea was to have a classic, round dial—but Triumph’s new gen electronics are almost impossible to bypass. Luckily Sacha had connected with the owner of Acewell, who was working on a workaround. When he heard about the project, he accelerated development, and provided Blacktrack with a fully functional prototype unit for the build.

    The only other major change was the rear suspension. There was nothing wrong with the stock Öhlins’ performance, but Blacktrack wanted the rear to sit lower for a less aggressive, more classic stance. So they fitted a set of shorter, custom-made Shock Factory units.



























    With that done it was time for the easiest part of the project: settling on a livery. With Blacktrack’s own branding matching Norton’s black, red and silver color palette, there was no need for debate. Every part’s been given careful consideration, with matte and gloss black, and raw aluminum and anodized finishes throughout. Even the gold Showa fork legs have been blacked out, to keep things as cohesive as possible.

    Blacktrack have called the BT-02 ‘Thruxman,’ as a homage to classic café racer naming conventions. Where combining a Triumph engine and Norton frame would give you a ‘Triton,’ Blacktrack opted to combine model names—Thruxton and Manx—instead.



























    Best of all, everything you see here can be bolted on and off, without any modification to the Thruxton’s frame. So yes—Blacktrack are planning to reproduce these, but in extremely limited numbers and only upon special request.

    It’s a stunning tribute to a much-loved motorcycle—an intoxicating blend of modern performance and classic looks. Does Norton have Mr. Lakic’s number, we wonder?
    BY  / Images by Sebastien Nunes : via www.bikeexif.com