45 ans avant JCO : les dates clé de Yamaha en France
- 1966 : JCO effectue sa 1ère tournée commerciale au volant de son J7...
- 1969 : Brigitte Bardot pose avec la Yam' AT1 125.
- 1973 : Patrick Pons est engagé chez Sonauto Yamaha.
- 1976 : Lancement de la mythique XT500. JCO termine 2ème au 2ème Enduro du Touquet.
- 1977 : Lancement de la DT 125 MX. Christian Sarron arrive chez Sonauto Yamaha.
- 1979 : Premier engagement d'une XT500 au Paris Dakar. Patrick Pons obtient le titre de champion du monde 750 et meurt la saison suivante lors du GP de Grande-Bretagne le 10 août 1980...
- 1981 : Instauration du nouveau permis moto et fin (provisoire) de l'équivalence 125 avec le permis auto : le marché plonge de 20% !
- 1984 : Christian Sarron remporte le titre mondial en GP 250 (3ème en GP 500 l'année suivante).
- 1986 : La V-Max débarque en France ! Jacky Vimond devient le premier champion du monde de motocross français avec Sonauto Yamaha. Yamaha devient actionnaire majoritaire de l'activité MBK. JCO découvre le BW'S (futur bestseller 50 cc) de Kenny Roberts dans le paddock de Laguna Seca et pousse Yamaha à l'importer en France.
- 1990 : Création de la société Yamaha Motor France et inauguration du siège social à Saint-Ouen-l'Aumone (95), sur le terrain de cross de Sonauto
- 1990 : Stéphane Peterhansel remporte son premier Dakar (six victoires au total)
- 1996 : Retour de l'équivalence permis B/125. Yamaha reprend le leadership en France pour ne plus le quitter
- 1998 : Lancement de l'YZF R1, suivie deux ans plus tard par le Tmax
- 2005 : Premier contrat de trois ans avec la Police
- 2008 : Lancement de la nouvelle V-Max
- 2010 : Lancement de la nouvelle Super Ténéré. JCO passe le relais à Éric de Seynes...
Jean Claude Olivier a cru au Paris-Dakar dès la 1ére édition ...
"ANECDOTE DAKAR JEAN-CLAUDE OLIVIER
Le Paris-Dakar m'a énormément apporté : il m'a donné ce goût de l'aventure, cette rupture avec le quotidien, cette réflexion analytique sur un autre aspect du monde de la moto.
J'ai découvert autre chose, par la dimension des pays traversés, le mode de vie sur le terrain, la préparation de la course et déjà la projection sur la course future.
Nous n'avons pas gagné le Paris-Dakar 1979. Nous nous sommes perdus, Rayer, Potisek et moi, c'est-à-dire la majeure partie de l'équipe Yamaha, alors que nous tenions les trois premières places du classement.
Il y avait égarés avec nous, deux voitures, celle de Jacky Privé et celle du frère de Cyril Neveu. Nous nous sommes retrouvés tous les cinq, entre Arlit et Agadez, aux portes d'un camp d'extraction d'uranium dirigé par des Japonais.
Ce fut un souvenir marquant : devant l'imposant portail se tenait un Touareg en armes, fers croisés, imperturbable. Rayer et Potisek étaient à la fois consternés de perdre la tête de la course et rassurés d’être là avec le Patron- perdu lui aussi- mais en présence d'un camp, d'un groupe d'hommes, d'une activité qui représentait l'indispensable bouée de sauvetage. Nous étions devant le Touareg impassible depuis dix minutes, lorsque le portail s'ouvrit, et, à ma plus grand stupéfaction, en sortirent trois Japonais en tenu de golf, chemise Lacoste, et clubs à la main.
Un mirage, en quelque sorte. Ils passèrent devant nous, sans paraître surpris le moins du monde. J'engageai la conversation en anglais, mais l'un d'eux me répondit dans un français impeccable. je m'empressai de lui expliquer notre problème : la course Paris-Dakar, la mauvaise route, plus d'essence, et comment nous arrivions là, au bout de nos moyens. Impossible de faire quoi que ce soit, me répondit-il en substance : aujourd'hui, c'est la fête nationale au Japon, et d'ailleurs nous n'avons pas les clefs de la pompe à essence.
Comment pouvais-je le convaincre de nous aider ? " Je suis le représentant d'une honorable compagnie japonaise, pour laquelle je travaille depuis dix-sept ans, lui dis-je, et je n'ai pas avec elle des rapports d'étranger à étranger. J'agis comme son prolongement en Europe, et les Japonais ne m'ont jamais habitué à une défection dans les moments difficiles. De deux choses l'une : ou bien vous agissez ainsi que tous les Japonais le feraient en pareil cas, et vous nous prêtez assistance, ou bien vous refusez, et à mon retour en France, je déposerai un plainte à l'Ambassade du Japon, et ma compagnie fera de même auprès du bureau chargé de défendre les intérêts japonais à l'étranger…"
Ils prirent le temps de réfléchir en tapant quelques balles de golf, et au bout de dix minutes, ils acceptèrent de nous dépanner. Nous avions de l'essence..."
avec dakardantan.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire