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    samedi 24 août 2013

    Rallye Deutschland’s favourite battle zone! / Pas de Rallye Deutschland sans Baumholder !


    The Baumholder military ranges southeast of Trier and the infamous ‘Panzerplatte’ stage have been a hallmark of the ADAC Rallye Deutschland ever since it was first run in its current form in 2001.
    Au sud-est de Trèves, le camp militaire de Baumholder et sa célèbre spéciale de Panzerplatte sont des incontournables de l’ADAC Rallye Deutschland depuis 2001, avant même son accession au WRC. Cette année, la victoire pourrait s’y jouer une nouvelle fois.
    Today, the Baumholder ranges are notably used for helicopter exercises. For decades, though, they served for tank practice, and this led to the development of a maze of punishing tracks and roads. Rallye Deutschland is commonly described as an asphalt event, but here the surface tends to be concrete, often of a poor quality...
    The experienced Henning Wünsch has been the German fixture’s Deputy Clerk of the Course ever since it became a round of the World Rally Championship. Before that, he was clerk of the course of the original Deutschland Rally, from 1972 to 2000. He has consequently built up a strong working relationship with the authorities at Baumholder which was the responsibility of the French and Americans before coming under the control of the German army. Henning’s current contact there is Colonel Ingo Osbahr, the camp’s Kommander.
    “We hold very regular meetings with the local officials and we have worked well together for many years,” says Henning. “We are even invited as guests when non-motorsport functions or festivals are organised there by the Americans. The latter naturally have less of an understanding of rallying, but their assistance is always very positive.
    “Permission to run a stage in the camp isn’t automatic, but our annual visit has become something of a tradition. We understand each other’s needs. The most important factor is spectator control, which must be perfect. As you can imagine, access to non-military personnel is highly restricted and a large, safe and also spectacular area is set aside for watching. Ultimate responsibility for safety is in the hands of the Kommander who performs the final fly-over in a helicopter before giving the green light. Elsewhere on the stage, only rally staff with a professional task are allowed.”
    The route tends be similar from year to year because another prime concern is ecological protection. Many of Germany’s military ranges have become nature reserves, especially following a European Community ruling that a certain surface area must be given over to this purpose in each country.
    Since the end of the Cold War, many of Germany’s extensive army camps – often in remote locations – have become superfluous, so their conversion into ecological areas was a simple process.
    However, with the exception of Baumholder, this made their use for rallying a little complex. To clarify matters, especially in the former ‘East’, a law was introduced at the end of July 2013 to specifically authorise the use of army land for motorsport. “This legislation will encourage other organisers to run stages on military land,” says Henning. “I can think of three new areas that the sport will be able to use, and perhaps we will see another big event emerge in the ‘West’…”
    aujourd'hui, le camp militaire de Baumholder est surtout utilisé pour des entraînements d’hélicoptère. Mais pendant des décennies, il servait aux manœuvres des chars d’assaut, d’où la multiplication des pistes et routes dans l’enceinte du camp. Le Rallye Deutschland est une épreuve asphalte, mais ici, les routes sont revêtues d’un mélange bitume-béton, parfois dans un piètre état.
    Henning Wünsch a été directeur de course du Rallye Deutschland de 1972 à 2000. Au fil des ans, il a tissé des liens très étroits avec les autorités du camp militaire de Baumholder qui fut longtemps sous responsabilité française et américaine avant d’être rendu à l’armée allemande. Sur place, le contact d’Henning est le colonel Ingo Osbahr, Commandant du camp.
    « On organise régulièrement des réunions avec les responsables du camp et on travaille ensemble depuis des années », explique Henning. « Nous sommes souvent invités pour des manifestations autres que sport automobile, comme des festivals organisés ici par les Américains. Ils ne connaissaient pas le rallye, mais leur soutien a toujours été très précieux. »
    « La permission d’organiser une spéciale dans un camp militaire n’est pas automatique, mais notre visite annuelle est devenue comme une tradition. Le plus important, c’est le contrôle des flux de spectateurs qui doit être parfait. Comme vous l’imaginez, l’accès au personnel non-militaire est très réglementé. La sécurité est placée sous la responsabilité du Commandant qui supervise depuis un hélicoptère avant de donner le feu vert. Partout ailleurs dans le camp, seuls les membres de l’organisation du rallye sont autorisés. »
    Les spéciales sont grosso modo les mêmes d’une année sur l’autre car il y a aussi des préoccupations d’ordre écologiques. Beaucoup de camps militaires sont devenus des réserves naturelles, notamment après la publication d’une directive européenne qui précise que chaque pays doit consacrer une certaine surface à cela. Depuis la fin de la Guerre Froide, la plupart des camps militaires allemands sont devenus caduques et leur reconversion en réserve naturelle fut… toute naturelle !
    Mais cela rend leur utilisation pour le rallye automobile encore plus complexe. Pour clarifier la situation, notamment à « l’Est », une loi a été votée fin juillet 2013 qui permet d’utiliser des terres de l’armée pour le sport automobile. « Cette loi devrait encourager d’autres organisateurs à utiliser ces terrains, explique Henning. « Je pense à au moins trois autres endroits que l’on pourrait utiliser, et peut-être que nous pourrions voir la création d’un nouveau grand rallye en Allemagne. »

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