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La réputation de course de hard enduro la plus difficile au monde n’est pas usurpée quand on parle des Red Bull Romaniacs. Le prologue insensé dans les rues de Sibiu, puis les quatre journée d’enduro dans les Carpates roumaines font de cette épreuve un passage obligé pour les meilleurs enduristes au monde. Enthousiastes au départ, ils le sont moins à l’arrivée… pour ceux qui franchissent l’arrivée.
RedBull.com vous propose de découvrir quelques sections qui font des Red Bull Romaniacs une course si redoutable.
Le prologue
Avant de s’enfoncer dans les bois, les Red Bull Romaniacs débutent par un prologue urbain dans la ville de Sibiu en Roumanie. Devenu célèbre de par le monde, ce prologue offre un grand nombre d’obstacles sorti de l'imagination d’un esprit tordu et qui mettent à mal les 387 concurrents engagés dès les premiers tours de roue. Troncs d’arbre jonchant le sol, poutres à balancier, wall ride et même un toboggan. Imaginez un parcours de jeu vidéo devenu réalité et vous aurez une idée du carnage qui en résulte.
Bad Shape
La section de Bad Shape demeure gravée dans la mémoire de la plupart des concurrents qui ont déjà participé aux Romaniacs. Et l’endroit porte bien son nom (“mauvais état” en français). L’an passé, beaucoup ont versé des larmes en essayant de gravir cette montée bordée d’arbres lors du premier jour de course. Même des pilotes top niveau tels que Chris Birch (vainqueur des Romaniacs en 2010) sont restés plantés sur le chemin. Et oui, Bad Shape sera bien au menu cette année encore !
Les montagnes
Le prologue, les montées impossibles et les flaques d’eau géantes font partie de la légende des Romaniacs, mais pour les pilotes, l’essentiel de la course se passe seul dans les montagnes. Peu d’endroit au monde procurent un tel sentiment d’isolement que les Carpates, plongé dans une Nature sauvage et peu accueillante. Parvenir en haut de ces montagnes sera une épreuve de force, mais la récompense est à la hauteur des efforts.
L’usine
Ce qui fait aussi la particularité des Romaniacs, c’est également que l’on peut s’attendre à tout, comme rouler à l’intérieur d’une ancienne usine de transformation du charbon désaffectée lors du second jour de course. Des escaliers en béton au tapis roulant, tout est bon pour se transformer en obstacle à l’intérieur, avant de franchir l’arche Red Bull de l’arrivée sur le toit du bâtiment.
La mare
Les organisateurs des Red Bull Romaniacs, toujours partants pour corser la difficulté, avaient décidé en 2013 de pousser les riders à l’eau, littéralement. Les concurrents devaient en effet franchir une mare de 50 mètres de long, obligés de l’attaquer à pleine vitesse pour espérer atteindre l’autre extrémité au sec. Les plus doués s’en sont sortis avec des aquaplanings de toute beauté. Pour les autres, c’était l’heure du bain…
La Gusterita
Cette dernière “ligne droite” avant l’arrivée des Red Bull Romaniacs qu’est la côte de Gusterita se présente sous la forme d’une mur vertical que les pilotes doivent négocier sans élan, la rendant ainsi quasi impossible. La grimpée se transforme en rodéo, alors que les concurrents doivent garder les gaz ouverts tandis que la moto gigote péniblement. Arrivez en haut et à vous la fin du calvaire.
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