via http://www.enduromag.fr
Lors de la première journée pluvieuse du GP d’Italie, Nambotin a conforté ses chances d’être titré avant la finale en s’imposant en E1. En E2, si Salvini s’est imposé à domicile le samedi, Pela Renet avait bon espoir de s’assurer la victoire finale dès le lendemain. En E3, Phillips a fait le show, mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Retour sur cette 2e journée de GP décisive.
La deuxième journée de course n’avait pas encore débuté qu’une douche incroyable a inondé le paddock vers 8.30. Ensuite, la journée fut rythmée par de fortes averses orageuses entrecoupées d’éclaircies et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fût un véritable «chantier» entre les banderoles. Cette dernière journée du Grand Prix Acerbis d’Italie a également offert deux beaux champions mais aussi de belles surprises, des moments tristes et douloureux et des coups de théâtre…
Coups de théâtre en E3
La catégorie Enduro 3 a été servie avec la vilaine blessure de Matthew Phillips (AUS – KTM) survenue dès la première spéciale de la journée. En effet, alors que le leader de la catégorie partait tambour battant, il heurtait à pleine vitesse dès la 1re Enduro test, un objet métallique qui venait transpercer sa botte et lui fracturait le 5e métatarse. Il fallut donc très rapidement emmener l’Australien à l’hôpital. Avec cet abandon de taille, Ivan Cervantes (E – KTM) avait une occasion en or de revenir à peu de points de son coéquipier mais il dût faire face à une inattendue concurrence… Inattendue comme Oscar Balletti (I – KTM), habitué au bas du classement, a surpris tout son monde sous des trombes d’eau. Décidément très à l’aise dans le gras, l’Italien résistait jusqu’au bout aux attaques du revenant David Knight (GB – KTM), lui aussi particulièrement friand de ces conditions difficiles, et s’adjugeait à la surprise générale sa toute première victoire sur l’EWC. «J’en ai rêvé depuis tellement longtemps. Je ne pensais même pas que cela pouvait être possible mais quand j’ai vu que j’étais devant avec une certaine avance j’ai fait tout mon possible pour ne pas lâcher et offrir cette victoire à mon public et surtout à moi-même !» a déclaré Balletti. Knight a terminé à seulement sept secondes de l’Italien et s’adjuge une belle seconde place qui prouve qu’il n’est pas «fini». Derrière ce duo, Cervantes pensait pouvoir tenir la 3e place et revenir sous la barre des 10 points de retard au Championnat mais c’était sans compter sur la dernière Xtreme Test de folie réalisée par Jérémy Joly (F – KTM) et Simone Albergoni (I – KTM) qui relèguent finalement l’Espagnol au 5e rang tandis que le Français monte une deuxième fois sur le podium cette année et que l’Italien signe son meilleur résultat depuis deux ans… Désormais avec 11 points d’écart entre Phillips et Cervantes, la catégorie E3 est complètement relancée…. espérons que l’Australien sera complètement rétabli à Brioude pour la finale !
La catégorie Enduro 3 a été servie avec la vilaine blessure de Matthew Phillips (AUS – KTM) survenue dès la première spéciale de la journée. En effet, alors que le leader de la catégorie partait tambour battant, il heurtait à pleine vitesse dès la 1re Enduro test, un objet métallique qui venait transpercer sa botte et lui fracturait le 5e métatarse. Il fallut donc très rapidement emmener l’Australien à l’hôpital. Avec cet abandon de taille, Ivan Cervantes (E – KTM) avait une occasion en or de revenir à peu de points de son coéquipier mais il dût faire face à une inattendue concurrence… Inattendue comme Oscar Balletti (I – KTM), habitué au bas du classement, a surpris tout son monde sous des trombes d’eau. Décidément très à l’aise dans le gras, l’Italien résistait jusqu’au bout aux attaques du revenant David Knight (GB – KTM), lui aussi particulièrement friand de ces conditions difficiles, et s’adjugeait à la surprise générale sa toute première victoire sur l’EWC. «J’en ai rêvé depuis tellement longtemps. Je ne pensais même pas que cela pouvait être possible mais quand j’ai vu que j’étais devant avec une certaine avance j’ai fait tout mon possible pour ne pas lâcher et offrir cette victoire à mon public et surtout à moi-même !» a déclaré Balletti. Knight a terminé à seulement sept secondes de l’Italien et s’adjuge une belle seconde place qui prouve qu’il n’est pas «fini». Derrière ce duo, Cervantes pensait pouvoir tenir la 3e place et revenir sous la barre des 10 points de retard au Championnat mais c’était sans compter sur la dernière Xtreme Test de folie réalisée par Jérémy Joly (F – KTM) et Simone Albergoni (I – KTM) qui relèguent finalement l’Espagnol au 5e rang tandis que le Français monte une deuxième fois sur le podium cette année et que l’Italien signe son meilleur résultat depuis deux ans… Désormais avec 11 points d’écart entre Phillips et Cervantes, la catégorie E3 est complètement relancée…. espérons que l’Australien sera complètement rétabli à Brioude pour la finale !
Nambotin champion du monde en E1
La catégorie Enduro 1 a dévoilé le premier Champion du Monde de la saison 2014. En dominant à nouveau tous ses rivaux avec plus d’1 minute 27 d’avance, Christophe Nambotin (F – KTM) remporte son troisième titre de Champion du Monde d’affilée : «Je suis vraiment très heureux ! J’ai remporté une nouvelle victoire sur un terrain et avec une météo très difficile… Je suis vraiment aux anges avec ce titre en Enduro 1 et je repense maintenant à tous ces gens qui me disaient que la catégorie n’était pas pour moi, que je ne serai pas Champion. Quand j’ai pris ma décision, tout KTM et Fabio Farioli étaient derrière moi et je leur dois en partie ce titre !» Derrière l’ogre Français, six pilotes pouvaient prétendre au deux dernières places du podium : Eero Remes (SF – TM) qui partait très fort, Anthony Boissière (F – Sherco) surmotivé après sa deuxième place de la veille, Cristobal Guerrero (E – KTM) courageux et désireux de consolider sa troisième place ainsi que Thomas Oldrati (I – HVA) et Jérémy Tarroux (F – Sherco) revanchards après leurs déboires du samedi. Alors que Remes et Boissière voyaient leurs espoirs de podium s’envoler en raison de difficultés dans le CH serré (chutes), Guerrero allait chercher au mental une belle deuxième place tandis que Oldrati, porté par tout un peuple, ne laissait aucune chance à Tarroux dans la lutte pour les 15 points de la 3e position. Jaume Betriu (E – HVA), pourtant peu à l’aise dans le gras, profitait parfaitement des déboires de Remes (8e) et Boissière (9e) pour arracher le Top 5.
La catégorie Enduro 1 a dévoilé le premier Champion du Monde de la saison 2014. En dominant à nouveau tous ses rivaux avec plus d’1 minute 27 d’avance, Christophe Nambotin (F – KTM) remporte son troisième titre de Champion du Monde d’affilée : «Je suis vraiment très heureux ! J’ai remporté une nouvelle victoire sur un terrain et avec une météo très difficile… Je suis vraiment aux anges avec ce titre en Enduro 1 et je repense maintenant à tous ces gens qui me disaient que la catégorie n’était pas pour moi, que je ne serai pas Champion. Quand j’ai pris ma décision, tout KTM et Fabio Farioli étaient derrière moi et je leur dois en partie ce titre !» Derrière l’ogre Français, six pilotes pouvaient prétendre au deux dernières places du podium : Eero Remes (SF – TM) qui partait très fort, Anthony Boissière (F – Sherco) surmotivé après sa deuxième place de la veille, Cristobal Guerrero (E – KTM) courageux et désireux de consolider sa troisième place ainsi que Thomas Oldrati (I – HVA) et Jérémy Tarroux (F – Sherco) revanchards après leurs déboires du samedi. Alors que Remes et Boissière voyaient leurs espoirs de podium s’envoler en raison de difficultés dans le CH serré (chutes), Guerrero allait chercher au mental une belle deuxième place tandis que Oldrati, porté par tout un peuple, ne laissait aucune chance à Tarroux dans la lutte pour les 15 points de la 3e position. Jaume Betriu (E – HVA), pourtant peu à l’aise dans le gras, profitait parfaitement des déboires de Remes (8e) et Boissière (9e) pour arracher le Top 5.
Doublé pour Salvini, le titre pour Pela Renet
L’Enduro 2 fût aussi le cadre d’un coup de théâtre. En effet, dès la première spéciale, la Beta de Johnny Aubert (F) ne répondait plus sous les trombes d’eau et le Français était contraint d’abandonner, laissant la voie libre à Pierre-Alexandre Renet (F – HVA) qui s’envolait vers son deuxième titre mondial. Blessé la veille au pied droit, le Normand a préféré assurer, laissant filer Alex Salvini (I – Honda) et un épatant Lorenzo Santolino (E – Sherco) tout en contrôlant Taddy Blazusiak (PL – KTM) afin de finir 3e.«Je crois que je n’ai jamais aussi mal roulé que ce week-end !» a commenté Renet. «J’ai donc préféré assurer et finir la journée plutôt que de tenter le diable ! En début de saison, tout le monde parlait du duel Salvini – Meo mais moi j’étais persuadé que je pouvais venir me frotter à eux. Puis j’ai eu la moto parfaite et aussi la chance avec moi et c’est ce qui a fait la différence ! Vraiment heureux et soulagé de ce deuxième titre !» Pour la victoire du jour, c’est Alex Salvini (I – Honda) qui réalise donc le doublé devant ses tifosis et prend provisoirement la deuxième place du provisoire avec 6 points d’avance sur le malheureux perdant du jour : Johnny Aubert. Lorenzo Santolino, pour sa part, n’est pas un Espagnol comme les autres tellement il semble à l’aise dans le gras, comme en témoigne sa deuxième place du jour et son deuxième podium en Mondial. Pour sa part, Taddy Blazusiak repart de Lumezzane avec quelques regrets tant la troisième place de Renet lui semblait accessible mais une nouvelle position de quatrième prouve que le Champion de SuperEnduro est tout aussi doué entre les banderoles que dans une salle… Oriol Mena (E – Beta) empoche quand à lui les 11 points de la 5e place juste devant un séduisant Romain Dumontier (F – Yam).
L’Enduro 2 fût aussi le cadre d’un coup de théâtre. En effet, dès la première spéciale, la Beta de Johnny Aubert (F) ne répondait plus sous les trombes d’eau et le Français était contraint d’abandonner, laissant la voie libre à Pierre-Alexandre Renet (F – HVA) qui s’envolait vers son deuxième titre mondial. Blessé la veille au pied droit, le Normand a préféré assurer, laissant filer Alex Salvini (I – Honda) et un épatant Lorenzo Santolino (E – Sherco) tout en contrôlant Taddy Blazusiak (PL – KTM) afin de finir 3e.«Je crois que je n’ai jamais aussi mal roulé que ce week-end !» a commenté Renet. «J’ai donc préféré assurer et finir la journée plutôt que de tenter le diable ! En début de saison, tout le monde parlait du duel Salvini – Meo mais moi j’étais persuadé que je pouvais venir me frotter à eux. Puis j’ai eu la moto parfaite et aussi la chance avec moi et c’est ce qui a fait la différence ! Vraiment heureux et soulagé de ce deuxième titre !» Pour la victoire du jour, c’est Alex Salvini (I – Honda) qui réalise donc le doublé devant ses tifosis et prend provisoirement la deuxième place du provisoire avec 6 points d’avance sur le malheureux perdant du jour : Johnny Aubert. Lorenzo Santolino, pour sa part, n’est pas un Espagnol comme les autres tellement il semble à l’aise dans le gras, comme en témoigne sa deuxième place du jour et son deuxième podium en Mondial. Pour sa part, Taddy Blazusiak repart de Lumezzane avec quelques regrets tant la troisième place de Renet lui semblait accessible mais une nouvelle position de quatrième prouve que le Champion de SuperEnduro est tout aussi doué entre les banderoles que dans une salle… Oriol Mena (E – Beta) empoche quand à lui les 11 points de la 5e place juste devant un séduisant Romain Dumontier (F – Yam).
Du côté de la relève…
En Junior, le duel Danny McCanney (GB – Beta) – Giacomo Redondi (I – Beta) a été une nouvelle fois très intense mais a tourné cette fois-ci à l’avantage du Britannique pour seulement trois petites secondes à l’issue d’une bataille passionnante et incessante. Derrière ce duo infernal, Loïc Larrieu (F – HVA) se rattrape de la veille et complète le podium devant le pilote MPS Racing Jack Rowland (GB – HVA). Eloi Salsench (E – KTM), en bonne position pour le Top 5 a dû laisser son rang à l’Italien du team Marquis Motorace Guido Conforti (KTM) à cause d’une chute dans le CH serré. Enfin, en FIM Youth Cup 125cc, Davide Soreca accentue l’écart qui le sépare d’Albin Elowson (5e – S – HVA) en remportant cette deuxième journée avec brio devant Matteo Bresolin (I – KTM) et Benjamin Herrera (CL – TM).
En Junior, le duel Danny McCanney (GB – Beta) – Giacomo Redondi (I – Beta) a été une nouvelle fois très intense mais a tourné cette fois-ci à l’avantage du Britannique pour seulement trois petites secondes à l’issue d’une bataille passionnante et incessante. Derrière ce duo infernal, Loïc Larrieu (F – HVA) se rattrape de la veille et complète le podium devant le pilote MPS Racing Jack Rowland (GB – HVA). Eloi Salsench (E – KTM), en bonne position pour le Top 5 a dû laisser son rang à l’Italien du team Marquis Motorace Guido Conforti (KTM) à cause d’une chute dans le CH serré. Enfin, en FIM Youth Cup 125cc, Davide Soreca accentue l’écart qui le sépare d’Albin Elowson (5e – S – HVA) en remportant cette deuxième journée avec brio devant Matteo Bresolin (I – KTM) et Benjamin Herrera (CL – TM).
Cette deuxième journée du Grand Prix Acerbis d’Italie aura donc apporté de grandes déceptions et surprises (Phillips, Aubert) mais aussi de grandes joies avec les titres de Christophe Nambotin (E1) et Pierre-Alexandre Renet (E2) ainsi que la victoire totalement inattendue d’Oscar Balletti. Rendez-vous est désormais pris pour les 13 et 14 septembre à Brioude à l’occasion du Grand Prix AMV de France, septième et dernier GP de la saison, où quatre titres doivent encore trouver preneurs…
Source: ABC Communication, © photo ABC
Les résultats du week-end et les classements provisoiresGPitalieEYdimanche
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