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    mardi 11 novembre 2014

    WRC ; Le balayage, le lest du rallye ! / ‘Road sweeping’… rallying’s ballast!


    Suite au vote des membres du Conseil Mondial du Sport Automobile, la Fédération Internationale de l’Automobile vient de confirmer l’ordre des départs en WRC 2015. Le leader du championnat ouvrira la route le vendredi ET le samedi.
    Le problème du balayage sur terre et sur neige n’est pas nouveau en rallye, mais il a pris une dimension particulière depuis la réduction et la concentration des parcours. Le phénomène est plus ou moins important selon les épreuves, mais de manière générale, les premières voitures balaient la couche superficielle de terre meuble ou de neige qui recouvrent les pistes et souffrent d’un manque de grip évident par rapport à leurs concurrentes. Le championnat WRC 2015 comptera neufs rallyes et demis sur terre et un sur neige.
    L’ordre des départs est donc déterminant. Ces dernières années, le leader du championnat avait le triste « privilège » d’ouvrir la route le premier jour. Ensuite, les pilotes prioritaires s’élançaient dans l’ordre inverse du classement du rallye. La saison prochaine, le leader du championnat sera doublement pénalisé puisqu’il va ouvrir la route le premier ET le deuxième jour, autant dire la grande majorité du parcours puisque la dernière étape est souvent la plus courte.
    Cette mesure, proposée puis votée par les membres du Conseil Mondial, vient d’être confirmée par la FIA. Elle n’est forcément pas du goût de Sébastien Ogier, ni des meilleurs pilotes du WRC qui redoutent de balayer les pistes sur deux étapes consécutives. Les pourfendeurs du système parlent d’injustice et d’insécurité pour les équipages et le public.
    Le balayage est en quelque sort le lest du rallye. Au lieu d’alourdir les véhicules les plus rapides, comme il est parfois d’usage en circuit (WTCC), les meilleurs pilotes de rallye sont ralentis par leurs positions sur la route.
    Les défenseurs de ce système estiment qu’il permet d’éviter une trop forte domination d’un pilote, en l’occurrence Seb Ogier actuellement, mais Sébastien Loeb en a aussi beaucoup souffert dans le passé. Le balayage ne les a pourtant pas empêchés de remporter plusieurs titres mondiaux. Cette année par exemple, Sébastien Ogier a remporté cinq rallyes terre après avoir balayé les pistes le premier jour. Au Mexique, en Pologne, en Australie et en Espagne, il a même conclu la première journée en tête après avoir ouvert la route.
    Mais en 2015, il est vrai que le vainqueur du Rallye Monte-Carlo devra jouer le chasse-neige sur 262,94 km au Rallye de Suède (84% du parcours). Puis, à l’issue de la manche suédoise, le leader du championnat devra balayer les pistes sur les longues spéciales mexicaines, etc…
    Bref, on n’a pas fini de reparler du balayage en WRC…
    A vote of the FIA’s World Motor Sport Council has confirmed a new WRC start order procedure for 2015: the championship leader will be first on the road on Friday AND Saturday.

    The issue of ‘road sweeping’ on snow and dirt is nothing new in rallying. However, its importance has grown as events have visited fewer stages and competitive distances have shrunk. The phenomenon’s influence differs from one rally to the next but, in general, the first driver on the road faces the penalising task of sweeping aside the top-coating of loose gravel or fresh snow and consequently benefits from less grip than his chasers. The 2015 WRC calendar features nine rallies with gravel stages and one on snow…
    Start orders can and do play a decisive role but, in recent years, the championship leader has had the dubious privilege of being first into the stages on Day 1 alone. For the following legs, the field has started in the reverse order of their overnight positions. Next season, the championship pace-setter will be doubly penalised by having to run first on the road on Days 1 and 2. Given that Sunday’s action is usually far shorter, that represents the majority of the rally.
    This measure clearly favours neither the 2014 world champion Sébastien Ogier nor the championship’s other front-runners who face road sweeping duty to varying degrees on consecutive days. The system’s critics describe it as an injustice and unsafe for the crews and spectators.
    In a way, road sweeping is the rallying equivalent to racing’s ballast. Instead of making the faster cars heavier, which is a solution used in competitions like the World Touring Car Championship, the top drivers are slowed by their position on the road.
    Defenders of the system see it as a means to prevent excessive domination by a single driver, namely Sébastien Ogier today, and previously Sébastien Loeb who also suffered from the phenomenon. That said, it didn’t prevent them from collecting a high number of world titles. This season, for example, Ogier won five gravel rallies after running first on the road on Day 1. In Mexico, Poland, Australia and Spain, he even led after spending the first leg at the front of the field.
    Even so, in 2015, the winner of the Rallye Monte-Carlo (and therefore the early championship leader) faces playing the role of snowplough for 84% of Rally Sweden’s stages (262.94km). After that, the driver with the highest number of points will be the first to tackle most of Mexico’s long stages, and so on.
    The issue clearly promises to remain a big talking point in world class rallying…

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