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    mardi 27 janvier 2015

    WRC ; Ogier égale McRae ; Ogier goes level with McRae


    Grâce à une 25e victoire mondiale obtenue au Rallye Monte-Carlo 2015, Sébastien Ogier rejoint l’icône écossaise Colin McRae au palmarès du WRC. Sébastien Loeb, quant à lui, porte son score à 905 épreuves spéciales remportées. 
    Il n’est pas faux, ni vexant, d’affirmer que le retour de Sébastien Loeb en WRC a donné un sérieux coup de boost à cette 83e édition du Rallye Monte-Carlo. A voir les milliers de spectateurs au bord des routes et les attroupements autour du nonuple champion du monde tout au long du rallye, on se demande encore comment les marques Citroën et/ou DS peuvent se passer d’un Loeb en WRC en termes d’image et de communication…
    Au niveau des performances, Sébastien Loeb n’est pas mal non plus (leader jusqu’à l’ES7, 5 meilleur temps) et ceux qui doutaient de sa compétitivité après 18 mois d’absence en rallye sont désormais rassurés… même si le résultat final (8e) est son plus mauvais à Monaco où il n’avait jamais fini au-delà de la 2e place au volant d’une WRC !
    Mais le grand vainqueur de ce Rallye Monte-Carlo long, difficile, piégeux, est évidemment Sébastien Ogier, malgré une position bien inconfortable et inédite pour lui -  sans splits, le double champion du monde a roulé « en aveugle » jusqu’à dimanche –. Seb a roulé très fort sur les spéciales du Champsaur pour prendre la tête de l’épreuve, après avoir « reçu » 30s9 dans l’ES1 et 15s dans l’ES3 par son rival. A partir de l’ES8, Ogier a pu dérouler jusqu’à l’arrivée pour remporter sa 25e victoire mondiale. Il égale le record de feu Colin McRae et talonne El Matador Carlos Sainz.
    De son côté, Volkswagen signe un triplé historique à Monte-Carlo, où seules quatre marques avaient réussi cet exploit depuis 1973 (Alpine-Renault en 1973, Lancia en 1976, Audi en 1984 et Citroën en 2003). Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen n’ont signé aucun meilleur temps, mais ils ont profité des infortunes de Tanak (sortie ES10), Evans (touchette ES11), Bouffier (sortie ES2), Kubica (pb électriques et trois sorties)… pour monter sur le podium. Mads Ostberg et les deux pilotes Hyundai i20 WRC, Neuville et Sordo, ont également bénéficié de ces faits de course pour conclure aux places d’honneur.
    La nouvelle Polo R WRC 2015 a donc frappé fort pour ses débuts en course. Mais on a pu constater que les évolutions apportées à la DS3 WRC (8 meilleurs temps sur 14 spéciales) ont permis à Loeb et Meeke de suivre le rythme sur ce terrain si particulier. Qu’en sera-t-il sur neige et sur terre ? En parlant de Suède, les trois VW vont ouvrir la route jusqu’au dimanche, soit 260 km chronométrés…
    Du côté des privés, Sébastien Chardonnet (DS3 WRC) a connu un rallye difficile avec deux sorties de route. Henning Solberg (11e, Ford) n’avait plus roulé sur asphalte depuis 2012 et a rendu une prestation sans faute. Discret lui aussi, Martin Prokop (Ford) a terminé dans le top-ten.
    Michelin a remporté son 24e Rallye Monte-Carlo depuis 1973. Pour affronter la glace, la neige, le givre, l’humide et les routes sèches de cette 83e édition, toute la gamme de pneumatiques hormis le Pilot Sport H4 (hard) a été utilisée.
    Sébastien Ogier’s 25th world class win on Sunday in Monte Carlo takes him level with the late Scottish legend Colin McRae. Sébastien Loeb has taken his score of WRC stage victories to 905.
    It has to be admitted that Sébastien Loeb’s presence provided the 83rd Rallye Monte-Carlo with a big boost. You only had to see spectator numbers and the crowds that formed round the nine-time world champion throughout the event to understand how popular he remains. He is still very much a valuable asset for Citroën in the WRC in terms of image and communications…
    The Frenchman is still extremely competitive, too, since he led up to SS7 and posted five fastest stage times to reassure those who doubted his ability to bounce back after an 18-month absence from the championship. That said, eighth place was his worst ever Monte Carlo result since he had previously never finished any lower than second in a World Rally Car!
    The big winner in the Principality at the end of the long and treacherously complex event was, of course, Sébastien Ogier who had to cope with running first on the road for the majority of the event. He also had to live without ‘split times’ for the first time. Even so, he succeeded in easing into the lead in his home valley after being beaten by his rival by 30.9s on SS1 and by 15s on SS3. Once in front after SS8, however, he was able to cruise to his 25th world class victory which takes him level with the late Colin McRae and not far behind Spaniard Carlos Sainz.
    Meanwhile, Volkswagen monopolised the podium in Monte Carlo, an achievement accomplished by just four other makes: Alpine-Renault (1973), Lancia (1976), Audi (1984) and Citroën (2003). Neither Jari-Matti Latvala nor Andreas Mikkelsen won a stage but they benefited from the misfortunes of Tanak (accident, ES10), Evans (accident, ES11), Bouffier (accident, ES2), and Kubica (electrical problems and three accidents) to claim second and third places. Mads Ostberg (Citroën) and Hyundai i20 WRC drivers Neuville and Sordo finished in the wake of the VW trio.
    The 2015-spec Polo R WRC won out of the box, but the latest version of the DS3 WRC notched up eight fastest times from 14 on this highly specific event. We will soon see how it performs on snow and dirt. Talking of Sweden, the VW drivers will be first on the road on Friday and Saturday (260 competitive kilometres).
    Privateer Sébastien Chardonnet (DS3 WRC) had a tough week (two crashes) but Henning Solberg (11th, Ford) didn’t put a foot wrong on his first asphalt event since 2012. The consistent run of Martin Prokop (Ford) was rewarded with a top-10 finish.
    Michelin tyres claimed their 24th Rallye Monte-Carlo success since 1973.


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