Cette année, l’Automobile Club de l’Ouest lance l’opération « Ma 1ère fois au Mans » destinée à aider et renseigner ceux qui se rendent sur le circuit aux 24 Heures du Mans pour la toute première fois. Cette initiative nous a donné l’idée de parler des premières fois dans la Sarthe pour les quatre constructeurs engagés en LM P1 sur cette 83e édition.
Audi
Commençons par Audi, invaincu depuis 2010. Deux ans après avoir lancé le projet, le constructeur d’Ingolstadt a débuté aux 24 Heures du Mans en 1999 avec quatre prototypes et deux modèles différents : deux Audi R8R (proto ouvert) en catégorie LMP et deux Audi R8C (proto fermé) en catégorie LMGTP. Le châssis R8R, conçu par Dallara, et le châssis R8C, confié à RTN, étaient propulsés par un même moteur V8 bi-turbo de 3600 cm3. Les Audi R8R ont pris les 3e et 4e places finales, tandis que les R8C ont abandonné après 198 et 55 tours. C’est donc logiquement la R8R qui a servi de base à la conception de l’Audi R8 victorieuse en 2000. La R8C a été améliorée pour aboutir à la Bentley Speed 8 vainqueur en 2003.
Porsche
La première participation de Porsche aux 24 Heures du Mans remonte à 1951. Un an plus tôt, lors du Salon de l’Auto de Paris, Charles Faroux (directeur de course de l’ACO) avait invité Ferdinand Porsche à participer aux 24 Heures du Mans. Ferry ne verra pas les débuts de ses Porsche au Mans puisqu’il est décédé le 30 janvier 1951.
Deux Porsche Coupé 356 « light metal » spécialement équipées d’un réservoir de 78 litres sont engagées aux 24 Heures du Mans 1951, mais une seule a pris le départ, la seconde ayant été endommagée une première fois par un mécanicien sur l’autoroute entre Francfort et Stuttgart, et une deuxième fois lors d’une sortie de piste à Maison Blanche. Sur l’autre, Auguste Veuillet et Edmond Mouche terminent 20e du général et remportent la catégorie 1100 cm3.
Nissan
En 1986, Nissan est parti à l’assaut des 24 Heures du Mans avec deux prototypes, une R86V basée sur une March 86G et une R85V basée sur une March 85G (conçue par Adrian Newey), toutes équipées d’un V6 bi-turbo 3000 cm3. La R85V de Hasemi/Wada/Weaver pointait à la 9eplace et, après plusieurs soucis techniques, a conclu à la 16e place, à 83 tours du vainqueur.
Toyota
Toyota s’était lancé dans l’aventure mancelle un an plus tôt, en 1985, dix ans après la première participation d’un moteur Toyota 2300 cm3 turbo qui équipait un châssis Sigma MC75 (abandon, pompe à huile), et cinq ans après l’engagement d’une Toyota Celica LB Turbo non qualifiée.
Après deux ans passés en All-Japan Endurance Championship, Toyota engage deux prototypes 85C aux 24 Heures du Mans 1985 via deux teams, Team TOM’S et Dome Motorsport. Motorisés par un petit moteur 4 cylindres-2100 cm3 turbo, les Toyota 85C n’affichaient pas les mêmes performances que leurs adversaires du groupe C1. La N°38 a abandonné, mais la N°36 (avec Saturo Nakajima, père de Kazuki) a terminé 12e.
The Automobile Club de l’Ouest has introduced a ‘My first time at Le Mans’ operation to inform visitors who are new to the French race. We thought we’d take a look at when the four LM P1 manufacturers competing in this year’s Le Mans came to La Sarthe for the very first time.
Audi
Let’s begin with Audi which is unbeaten at Le Mans since 2010. In 1999, two years after the start of its endurance racing programme, the German carmaker made its debut in La Sarthe with four prototypes: two Dallara-designed open-top R8Rs (LMP class) and two closed-cockpit R8Cs (LMGTP) run by RTN. Both were powered by the same 3.6-litre twin-turbo V8.
The former came third and fourth overall, while the R8Cs were side-lined after Laps 55 and 198 respectively. After that, the R8R was understandably chosen for the basis of the design of the Audi R8 which won in 2000. An improved version of the R8C was run as a Bentley and won the 2003 race.
Porsche
Porsche’s Le Mans debut was in 1951 after the ACO’s the Race Director Charles Faroux had invited Ferdinand Porsche to attend at the previous year’s Paris Motor Show. Sadly, Ferry wasn’t there for the race, since he died on January 30, 1951.
Two ‘light metal’ Porsche Coupé 356s equipped with a 78-litre fuel tank were entered but only one started, in the hands of Auguste Veuillet and Edmond Mouche (20th overall and first in the 1,100cc class). The other car was damaged once by a mechanic on the Frankfurt-Stuttgart motorway, then a second time in an ‘off’ at Maison Blanche.
Nissan
Nissan sent two prototypes to the 1986 Le Mans 24 Hours: an 85G R86V based on the March 86G, and an R85V based on the Adrian Newey-designed March 85G. Both were powered by a three-litre twin-turbo V6. The R85V (Hasemi/Wada/Weaver) was running ninth at one point but ended up 16th (+83 laps) after suffering technical problems.
Toyota
Toyota first visited La Sarthe a year earlier, in 1985. That was 10 years after the first Le Mans participation of a Toyota engine (the 2,300cc turbo unit which equipped a Sigma MC75: retired, oil pump) and five years after the entry of a Toyota Celica LB Turbo which failed to qualify.
After two seasons in the All-Japan Endurance Championship, Toyota took two 85C prototypes to Le Mans which were run by different teams: TOMS and Dome Motorsport. Powered by a diminutive 2.1-litre turbocharged four-cylinder engine, the Toyota 85C suffered a handicap against its C1 opponents. The N°38 car retired but the N°36 (with Saturo Nakajima – Kazuki’s dad – as one of its drivers) finished 12th.
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