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    mardi 1 septembre 2015

    FIA WEC Nurburgring 6 Hours; Au tour de la N°17…/ The N°17 Porsche’s turn!


    Après la Porsche N°18 (14 à l’époque) aux 6 Heures de Sao Paulo, la N°19 aux 24 Heures du Mans, la Porsche 919 Hybrid N°17 a enfin gagné ce week-end, aux 6 Heures du Nürburgring.
    Le marketing de Porsche aurait sans doute préféré que la N°17 offre la 17e victoire de Porsche au Mans 17 ans après son dernier succès. Oui, mais voilà… Si le marketing est omniprésent tout autour de la piste, il ne l’est pas encore (trop) sur la piste. La N°17 restera comme celle qui a gagné pour Porsche en Allemagne.
    La Porsche 919 Hybrid N°17 et son équipage hybride composé d’une superstar, d’un surfeur et d’un passionné, méritent amplement cette première victoire après trois pole-positions et beaucoup de malchance en course. Ce week-end, on a bien cru que la N°17 allait encore passer à côté quand elle est rentrée moucher son nez au 24e tour, mais non… Mark Webber, Brendon Hartley et Timo Bernhard l’ont enfin conduite sur la plus haute marche du podium.
    Les ennuis se sont concentrés sur la N°18 avec un capteur-moteur défectueux. A quatre reprises, le 2.0-Litres V4 turbo a excédé la consommation maxi autorisée d’1,423 kg d’essence par tour. La Porsche N°18 a dû observer trois stop&go de 5, 30 et 60 secondes.
    Quatrièmes à environ une minute des Audi, Marc Lieb, Neel Jani et Romain Dumas ont effectué un double relais pneumatiques et ont cravaché pour doubler les deux machines d’Ingolstadt. La N°18 était incontestablement la plus rapide ce week-end avec pole, meilleur tour absolu (1min36s036, Lieb) et meilleur tour en course (1min37s955, Jani).
    Les Audi ont été battues dans tous les secteurs du Grand-Prix Strecke (parties lentes et même en Vmax). Le package aéro, proche de la version spadoise, n’était sans pas assez performant sur ce tracé. Et puis la N°7 doit soigner le dernier moteur qu’il lui reste cette saison…
    Grâce à leurs succès à Silverstone et Spa, et à leur 3e place ce week-end, Marcel Fässler/Benoît Tréluyer/André Lotterer sont toujours en tête du championnat Pilotes. Audi Sport va-t-elle mettre un terme à la domination naissante de Porsche en FIA WEC ? Les R18 e-tron quattro ont gagné les deux dernières courses à Austin…
    En revanche, on se demande si on va revoir les Toyota TS040 Hybrid sur un podium cette année, tant l’écart avec les autres prototypes hybrides est important. L’équipe Toyota Gazoo Racing est tournée vers 2016 et de nouvelles solutions techniques. La fin d’année 2015 risque d’être longue pour les pilotes.
    Les 6 Heures du Nürburgring ont confirmé la suprématie de l’Oreca05-Nissan KCMG et de la Ferrari 458 SMP Racing depuis Le Mans en LM P2 et LMGTE Pro. Les voitures sont fiables et performantes, et les deux équipages comptent chacun un pilote de pointe (Tandy, Bertolini) et deux pilotes-amateurs très rapides (Bradley/Howsson et Shaytar/Basov).
    Les Porsche 911 RSR n’avaient plus réalisé de doublé depuis Shanghai 2014. Comme leurs grandes sœurs en LM P1, elles ont dominé la catégorie LM GTE Pro. Comme la N°18, la N°92 (Makowiecki/Pilet) a été retardée par deux stop&go (départ anticipé et collision), mais elle a repris la Ferrari N°71 pour assurer le doublé avec la N°91 (Christensen/Lietz). L’équipe Team Manthey a joué une bonne stratégie de pneus en n’utilisant qu’un train pour les qualifs.
    Following the success of the N°18 Porsche (N°14 at the time) in Sao Paulo last year, and the N°19 car’s triumph at Le Mans, the N°17 Porsche 919 Hybrid got its first taste of victory at last at the 6 Hours of Nürburgring.
    Perhaps Porsche’s marketing boffins would have preferred to see the N°17 car clinch Porsche’s 17th win at Le Mans 17 years after its last success, but marketing doesn’t yet dictate what happens on the race track…
    The car will at least have notched up the 919 Hybrid’s first win on home soil in Germany. Its three drivers – a world superstar, a surfer and a true-grit endurance racer – fully deserved their maiden victory together after earning three pole positions, but they have frequently been unlucky on race day.
    At one moment on Sunday, it looked as though it would lose out again when the N°17 car had to pit for a nose change on Lap 24. But Mark Webber, Brendon Hartley and Timo Bernhard bounced back to spray the champagne at the end of the afternoon.
    This time, the gremlins focused on the N°18 car in the form of a faulty engine sensor which, on four separate occasions, allowed the two-litre turbocharged V4 to consume more than its allocated 1.423kg of petrol per lap. The penalty was three Stop&Go penalties of five, thirty and sixty seconds each.
    Marc Lieb, Neel Jani and Romain Dumas consequently found themselves back in fourth place, a minute short of the Audis. The trio fought back, however, and, assisted by a double stint on the same tyres, took the chequered flag in second place. The N°18 car also won pole position, posted the fastest lap of the meeting (1m36.036s, Lieb) and also the fastest race lap (1m37.955s, Jani).
    The Audis were dominated over every sector of the Nürburgring’s grand prix course, as well as in terms of top speed. The Ingolstadt make’s aerodynamic configuration – similar to that seen in Spa – was no doubt ill-suited to the German track. On top of that, its N°7 car needs to take care of the only remaining engine it can use this season.
    Thanks to their wins at Silverstone and Spa, and their third place on Sunday, Marcel Fässler/Benoît Tréluyer/André Lotterer still top the Drivers’ classification, though, and the R18 e-tron quattro has won the FIA WEC’s last two visits to Austin, the next clash on the calendar.
    Meanwhile, it’s unsure whether we will see a Toyota TS040 Hybrid on the podium again this year as Toyota Gazoo Racing focuses on developing new technical solutions for 2016. It could be a long autumn for its drivers.
    In the other classes, Nürburgring confirmed the supremacy of KCMG’s Oreca05-Nissan and SMP Racing’s Ferrari 458 in LM P2 and LMGTE Am respectively. These cars are reliable and fast and both teams benefit from a quick number one driver (Tandy, Bertolini) and two talented amateurs (Bradley/Howsson and Shaytar/Basov).
    In LM GTE Pro, the Porsche 911 RSR hadn’t secured a one-two finish since Shanghai 2014 but the car dominated its class at the Nürburgring. Mirroring the N°18 car’s fate, the N°92 (Makowiecki/Pilet) was delayed by two Stop&Go penalties (jump start and collision) but still finished clear of the N°71 Ferrari to finish behind the winning N°91 car (Christensen/Lietz). Team Manthey benefited from a shrewd tyre strategy by only using a single set of rubber per car for qualifying.

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