Pour rallier le podium d’arrivée à Rosario le 16 janvier, les 143 motards au départ du Dakar à Buenos Aires le 2 janvier devront parcourir 9319 km et affronter les cordons de dunes, les pistes sinueuses et caillouteuses à plus de 4500 mètres d’altitude, les zones de fesh-fesh et autres traversées de rios.
Après le prologue qui mènera les concurrents de Buenos Aires à Rosario, la première étape entre, Rosario et Villa Carlos Paz, est composée de pistes vallonnées et sinueuses à travers la campagne argentine. Pour rejoindre Termas de Rio Hondo, les participants devront avaler les 450 km de spéciale ajoutés aux 236 km de liaison de pistes rapides.
La troisième étape, commune à toutes les catégories, longue de 663 km dont 314 km de spéciale chronométrée, a été dessinée pour les opportunistes. Les chasseurs de spéciales devraient être à l’affût mais c’est sans compter sur les éventuelles précipitations.
Les concurrents vont plonger dans le vif du sujet lors de quatrième étape avec le premier vrai test sur une boucle autour de San Salvador de Jujuy. Ils vont évoluer à plus de 3500 mètres d’altitude avec des changements de rythmes incessants liés à l’alternance de terrains sablonneux et caillouteux. Il s’agit surtout de la première partie de l’étape marathon n°1 avec un parc complétement fermé, une première depuis 1998.
Les motards vont prendre de la hauteur avec la seconde partie de l’étape marathon. Pour rallier Uyini (Bolivie), ils devront s’élever à 4600 mètres d’altitude, point le plus haut de toute l’histoire du Dakar. La vigilance sera de mise dans tous les domaines. En plus de la gestion de la mécanique et particulièrement des pneumatiques, chacun devra se montrer attentif aux réactions de son propre organisme. Techniquement, c’est une étape qui nécessite de bonnes connaissances en navigation avec les premières portions d’hors-piste.
La sixième spéciale entre Uyuni et Uyuni est la plus longue de cette édition. Or la distance, elle se déroule entre 3 500 et 4 200 mètres d’altitude et propose des changements de rythme constants. L’alternance entre la terre et le sable peut s’avérer déroutante, surtout si la pluie s’en mêle.
La fin de la première semaine de course constitue toujours un objectif intermédiaire. Toutefois, il faudra encore venir à bout de cette journée usante, composée de traversées de rios pour rejoindre le bivouac à Salta pour une journée de repos bien méritée.
Les rescapés de la première semaine vont partir à l’assaut des premiers secteurs de dunes pour rallier Belen où les experts du franchissement pourront pleinement s’exprimer et faire peut-être la différence.
La neuvième spéciale en boucle autour de Belen sera le théâtre de la seconde étape marathon pour les motards. Le défi du jour pourra se révéler pimenté avec la hausse des températures et des portions de navigation délicates.
Les fameuses dunes de Fiambala seront au programme de la dixième étape entre Belen et la Rioja. Avec le plus gros kilométrage de dunes et du hors-piste sur l’essentiel de la distance, cette spéciale a été tracée pour les spécialistes du désert.
La onzième étape (La Rioja – San Juan) sera dans la continuité de la précédente où le sable sera omniprésent avec notamment des portions de fesh-fesh. La concentration et la patience seront les maitres-mots.
L’avant dernière-épreuve, la plus longue avec plus de 900 km à parcourir conduira les pilotes à Villa Carlos Paz. Attention à ne pas commettre d’erreurs qui pourraient se payer chères à la veille de l’arrivée.
Conçue avec des pistes sinueuses en montées-descentes, d’autres plus rapides sur sable, la dernière étape mènera les concurrents à Rosario. Pour la plupart d’entre eux, les 699 km à boucler jusqu’au podium final seront ceux de la délivrance. À savourer sans la moindre modération…
143 bikers entered for this year’s Dakar will start the 9,319km marathon in Buenos Aires on January 2 and, hopefully, complete the event in Rosario on January 16. This year’s menu features a cocktail of dunes, fesh-fesh, twisty, rocky trails and dry river beds as competitors climb to altitudes of more than 4,500 metres.
After a prologue that will take competitors from Buenos Aires to Rosario, the event’s first real stage from Rosario to Villa Carlos Paz will include twisty, undulating dirt roads through the Argentine countryside.
Stage 2’s run to Termas de Rio Hondo will take the form of a 450km test, as well as 236km in road sections, while the next day’s action (663km, including 314km against the clock) could be a chance for the opportunists to steal an early advantage, especially if the weather is wet.
The difficulty will increase a notch on Day 4 with a loop around San Salvador de Jujuy that will take participants to altitudes in excess of 3,500 metres. For the first section of the 2016 event’s first marathon stage (with the first genuine overnight parc ferme since 1998), there will be plenty of variety and rhythm changes as the ground switches from sandy to stony.
The second section will see the bikers climb even further to Uyini, Bolivia, where they will reach 4,600m, the highest altitude ever visited by the Dakar. In addition to having to take care of their machines and tyres, competitors will need to be especially attentive to their own bodies. The day will also necessitate strong navigational skills as the route heads off road for the first time since the start.
Stage 6 (Uyuni-Uyuni) will be the longest of the fortnight, with more changes of rhythm at altitudes of between 3,500 and 4,200 metres over a blend of dirt, sand and river beds that could become treacherous if it rains.
It will no doubt come as a huge relief to see the back of the first week’s last stage before a welcome and deserved day of rest in Salta, northwest Argentina.
Duly revitalised, survivors will kick off Week 2 with the rally’s first dunes en route to Belen where the more experienced riders could pull out some big gaps.
The ninth stage will take the form of a loop starting and finishing in Belen and will be the first day of the bikers’ second marathon leg. The main challenge will be some delicate navigation and higher temperatures.
The second part of the second marathon run from Belen to La Rioja will visit the infamous Fiambala dunes. This will be the longest day of off-road riding and dunes, handing an advantage perhaps to those who revel in competing in desert landscapes.
Stage 11 (La Rioja-San Juan) will be very similar, with more sand and even portions of fesh-fesh in places as the ordeal’s conclusion draws a little closer.
The penultimate day will be the longest of the 2016 Dakar, with more than 900km to cover as the convoy returns to Villa Carlos Paz and everyone taking care not to make any silly, last-minute mistakes.
The final 699km run to the finish in Rosario will throw up a mix of undulating, twisty terrain and faster stretches over sandy ground. For the majority of competitors, it will be a day of deliverance and one they will no doubt savour if they are not locked in any last-gasp battles.
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