A l'occasion de la 41e édition, un livre retraçant l'histoire de l'épreuve a été édité par McKlein Publishing. Ecrit par Wilfried Müller et Jörg Ufer, malheureusement uniquement en allemand, "Die Geschichte der ersten 40 Rennen" (L'histoire des 40 premières courses) relate chaque édition sur 4 pages. S'intercalent des sujets sur des pilotes (Stuck, Röhrl, Duez, Alzen, Strycek...), pour un total de 336 pages, illustrées par plus de 600 photos. La fin du livre propose l'intégralité des classements de ces 40 éditions. Prix : 49,90 € sur gruppec.de et au Dottinger Hohe, le fameux magasin proche du circuit proposant un très large choix de miniatures et de livres, ou un peu moins cher sur un site d'e-commerce bien connu, dans sa version française.
Depuis 2001, chaque épreuve fait l'objet d'un annuel et depuis 2009 il est bilingue allemand-anglais. Les éditions 2006 à 2008 et 2010 sont épuisées. La sortie de l'annuel 2013 est prévue en octobre, au prix de 35 €. L'édition 2012 est au même prix sur gruppec.de, le site de Gruppe C Motorsport Verlag, l'éditeur de ces annuels, celle de 2011 est désormais à 25 € et les éditions précédentes non épuisées ne sont qu'à 20 €.
C'était la troisième fois que la course était interrompue par les conditions météorologiques défavorables. Le brouillard s'invita aussi en 1992, puis en 2007, avec à cette occasion un arrêt de 6 heures. Cette fois, l'interruption dura plus de 9 heures. Avec 88 tours, soit 2233 km, la distance parcourue par le vainqueur est logiquement la plus petite depuis la création de l'épreuve. Le record fut établi en 2011, avec 156 tours, soit 3959 km.
41 éditions ? Si nous comptons avec le format initial d'une course de 24 heures, éventuellement interrompu par les conditions météorologiques, il n'y eut réellement que 40 éditions seulement. Celle de 1973 fut d'origine disputée en deux manches de 8 heures, avec interruption à minuit, en raison du choc pétrolier.
Une victoire de Mercedes sur 24 heures n'est pas anodine, tant cette marque reste liée au Mans à l'accident de 1955 puis à un degré heureusement moindre aux échecs retentissants des 24 heures 1988, 1991, 1998 et 1999. S'il s'agit de la première de Mercedes dans cette épreuve, pour la SLS AMG GT3, qui débuta en compétition sur la Nordschleife le 25 septembre 2010 (photo ci-contre) avant de rencontrer le succès dès la manche suivante, c'est la troisième victoire sur 24 heures. Elle suit celles récoltées à Dubai en 2012 et en début d'année, également par l'équipe Black Falcon. La marque allemande a aussi à son palmarès deux autres classiques : Le Mans bien sûr, avec les victoires d'une 300 SL en 1952, puis d'une Sauber C9 en 1989, mais aussi Spa-Francorchamps, avec celles d'une SSK en 1931, puis d'une 300 SE en 1964.
Au palmarès des 24 heures du Nürburgring, BMW reste très largement devant, avec 19 succès, soit 46 % des épreuves, devant Porsche (11 victoires), Ford (5 victoires), Chrysler (3 victoires), et enfin Opel, Audi et Mercedes, chacun une fois victorieux.
Un succès dans une course de 24 heures tient en tout cas à peu de choses. En témoigne le freinage raté de la Mercedes victorieuse à 9h01, peu après le second départ donné à 8h19, dans le premier virage. Elle alla embrasser délicatement le mur de pneus, sans dommage apparent. Une intervention rapide du véhicule adapté évita toute conséquence sérieuse à cette mésaventure.
Willst du mich heiraten ? C'est le message qui survolait le Nürburgring dimanche à l'heure du départ. Même sans avoir étudié l'allemand, le cœur qui accompagnait le message ne laissait guère de doute quant à sa signification ! Si quelqu'un connaît la réponse de l'intéressé(e)...
Depuis 2010, une BMW nous présente une décoration dénudée et différente de chaque coté du véhicule. Voici la version 2013, dans les premiers tours. Bien sûr trop de rails ou d'autres concurrents veulent l'approcher de trop près et la carrosserie fut de nouveau rapidement transformée, rafistolée à coups de ruban adhésif, notamment à l'arrière. Cette année la BMW 130 i GTR termine 117e.
David Legangneux(Endurance-info)