Emotion, mixed with pride and joy, was running high when the 2013 Dakar’s survivors reached the finish in Santiago after an adventure of some 8,500 kilometres across South America.
C’est avec une grande émotion, mêlée de fierté et de bonheur, que les rescapés du Dakar 2013 sont entrés dans Santiago du Chili après 8500 kilomètres parcourus à travers l’Amérique du Sud.
Like Alonso de Monroy’s troops in 1543, we departed from Lima, Peru, and were welcomed into the city of Santiago, Chile, as heroes. There were no conquistadors amongst us, just competitors and adventurers with a taste for exploring labyrinths of dunes, rios, the Andes Mountains and the Atacama Desert on modern-day steeds: bikes, cars, trucks and quads…
At the end of the event’s final stage, between Santiago and Valparaiso, we could see drivers and riders celebrating, bikers sat in the shade of the acacia trees almost crying, like Italy’s Lorenzo Napodano who had just fulfilled a dream of 30 years, that of reaching the finish of his first Dakar. The fears and joys he had experienced over the last punishing two weeks could be clearly read in his eyes.
After the stage, Ruta 5, which slices through the outskirts of Santiago, set the scene for a joyful procession as the Dakar’s caravan entered the Chilean capital to the cheers of thousands of curious onlookers along the streets and around the service park, near the Club Hipico.
Meanwhile, the Palacio de la Moneda was preparing to host the official finish ceremony on the podium which the competitors crossed after a parade down Avenida Bernardo O’Higgins to Plaza Baquenado, between the San Borja and Cerra Santa Lucia parks, where the city was founded in 1541.
Palacio de la Moneda is one of the finest buildings left by the Spaniards in Latin America, although they stopped minting coins there a long time ago. Today, it serves as Chile’s presidential headquarters and still shows marks of the Republic’s more turbulent past.
It’s a public holiday in Santiago and the sunshine gradually clears the morning fog blown in from the Pacific to show off the rally cars, trucks and bikes at their pristine, glinting best. For the last time, haggard bodies slip into worn race suits. Proudly wearing their Michelin caps, the heroes of this extraordinary competition are ready for the ceremony in front of the Palacio de la Moneda...
Comme les troupes d’Alonso de Monroy en 1543, nous sommes partis de Lima, au Pérou, pour entrer en héros dans Santiago du Chili. Pas de Conquistadors parmi nous, juste des compétiteurs, des aventuriers venus défier des labyrinthes de dunes, des dédales de rios, la Cordillère des Andes, le désert de l’Atacama sur leurs destriers des temps modernes, motos, autos, camions ou quads…
A l’arrivée de la dernière épreuve chronométrée, entre Santiago et Valparaiso, on a vu des pilotes en liesse, des motards assis à l’ombre des acacias, au bord des larmes, comme l’Italien Lorenzo Napodano, qui vient de réaliser un rêve de trente ans : terminer son 1er Dakar. On a lu dans ses yeux les heurs et les peurs de deux semaines éprouvantes.
Puis la Ruta 5 qui transperce Santiago du Chili est devenue l’autoroute de la joie. La caravane du Dakar est entrée dans la capitale chilienne sous les vivats des milliers de curieux massés autour du parc d’assistance, près du Club Hipico.
Pendant ce temps, le Palacio de la Moneda se préparait à accueillir la très solennelle cérémonie du podium que les pilotes ont franchi après une parade de quelques kilomètres sur l’Avenida Bernardo O’Higgins jusqu’à la Plaza Baquenado, entre les parcs San Borja et Cerra Santa Lucia où fut célébrée la fondation de Santiago en 1541.
On ne frappe plus la monnaie depuis fort longtemps au Palacio de la Moneda, un des plus beaux bâtiments construits par les Espagnols en Amérique Latine. Ce palais, qui porte encore les stigmates d’un passé politique sulfureux, abrite désormais la présidence du Chili.
C’est jour de fête à La Moneda. Le soleil dissipe peu à peu la brume matinale apportée par le Pacifique pour illuminer les carrosseries lustrées. Les corps efflanqués se glissent une dernière fois dans les combinaisons élimées, dans des bottes avachies. Fiers et émus sous leurs casquettes Michelin, les champions de cette course hors normes peuvent désormais défiler devant le Palacio de la Moneda.