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    lundi 31 août 2015

    FIA WEC Philippe Sinault (Signatech-Alpine) : “Toutes les pistes restent à l’étude pour le futur”


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    par Laurent Mercier
    Après deux couronnes européennes décrochées coup sur coup, Signatech-Alpine est sur la scène mondiale cette saison avec une Alpine A450b en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA pour Nelson Panciatici, Paul-Loup Chatin et Vincent Capillaire. La première partie de saison n’a pas permis de montrer le plein potentiel de l’A450b face à la forte concurrence des LM P2 fermées, avec deux abandons en quatre courses, dont celui du Mans.
    “Nous avons totalement reconstruit l’auto à l’issue des 24 Heures du Mans”nous a indiqué Philippe Sinault, team principal de Signatech-Alpine. “Elle a beaucoup souffert de la sortie de piste. La première partie n’a pas été à la hauteur de nos espérances et on espère bien se refaire sur les manches restantes.” La #36 a terminé dans le quinté de tête des 6 Heures du Nürburgring en faisant une course sage.
    “On connaît tous les tracés exception faite d’Austin et nous avons la capacité à faire des podiums” a déclaré Philippe Sinault. “L’écart avec les nouvelles LM P2 n’est pas si important mais on savait avant le début de saison qu’il y aurait un écart. L’avantage est que l’on connaît l’Alpine A450b par coeur.”
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    Chez Signatech-Alpine, on prépare justement l’avenir avec l’arrivée d’une nouvelle LM P2 : “On fait tout pour poursuivre l’aventure en FIA WEC la saison prochaine. Nous allons garder jusqu’à la fin du championnat l’Alpine A450b. Il faut que l’histoire continue et qu’une Alpine roule. Nous allons voir ce que le règlement va nous autoriser.” L’actuelle Alpine A450b est basée sur une ORECA 03R et Alpine ne fait pas partie des constructeurs retenus pour le LM P2 2017. Il faudrait donc partir d’un châssis existant, effectuer quelques modifications esthétiques et que l’auto porte le nom d’Alpine. P2. Se diriger vers un châssis ORECA 05 serait dans la logique des choses mais aucune confirmation n’a été faite.
    Philippe Sinault nous a confié que toutes les pistes étaient à l’étude : “On a tout regardé et on regarde toujours ce qui peut être fait, même le LM P1 non hybride. Si c’est le seul moyen d’avoir une Alpine, alors on étudiera le sujet. Depuis trois ans, on voit la vie en bleu et on veut que ça continue. C’est mon envie et l’ambition de l’équipe.” En attendant la nouvelle réglementation LM P2, rien n’empêche de voir Signatech-Alpine avec un coupé durant les deux prochaines années.
    Quant à la future Alpine de route, la marque dieppoise aimerait bien entendu en décliner un modèle pour la compétition, même si rien n’est arrêté à ce jour.