Sels les super-héros comme Alfredo Gómez survivent à l'hard-enduro. Il évoque ses super-pouvoirs.
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Il faut être un super-héros pour survivre en hard-enduro. Il n’est pas facile d’être à la limite, physiquement et mentalement, et seuls quelques individus peuvent endurer ce genre de punition. Pour certains, ce sont des hommes d’acier, mais pour d’autres ils sont juste complètement fous !
Peu de gens savent combien les courses sont difficiles. Même les fans. Certains pensent que c’est juste une spéciale pleine de troncs, de pneus et de rochers, d’autres imaginent que c’est juste une bande de pilotes qui vont à fond sur une colline raide. Eh bien, l’hard-enduro, c’est à la fois cela et beaucoup plus.
Nous avons parlé avec le pilote hard-enduro Alfredo Gomez, et l’Espagnol a partagé certains de ses secrets.
Pas de spéciales
« Vous ne trouverez pas de spéciales en hard-enduro. C’est plus comme une course de cross-country avec des check-points et on court toujours contre la montre. Un prologue décide de qui part premier. »
Technique
« Je n’ai pas eu trop de problèmes à m’adapter à l’hard-enduro parce que j’avais beaucoup pratiqué le trial durant ma carrière pro. Le tial est d’une grande aide, pour pratiquement toutes les disciplines moto. »
S’entraîner dur
« Ce type de course pousse ton corps à la limite, il faut souffrir. J’ai dessiné une piste près de Madrid avec tous les modules dont j’ai besoin. Le parcours n’est pas très long, mais il y a tous les éléments pour me faire souffrir toute la journée ! »
Une moto spécialement conçue
« En enduro normale on ne voit que des moteurs quatre-temps. En hard-enduro, c’est le contraire. Il faut courir sur une deux-temps – la mienne est une 300. Les suspensions sont réglées souples et les pneus utilisent de la mousse. La selle est aussi spéciale, autorisant beaucoup de grip et elle est plus basse, pour mettre le pilote plus près du sol et éviter les crashs. »
L’enfer sur Terre
« Chaque course va au-delà de l’extrême, il n’y a pas de mots pour décrire ça. La pire de toutes pourrait être Ukupacha, en Équateur. L’événement a duré plus de quatre heures de combat contre l’humidité omniprésente, en courant à plus de 4.000 mètres. »
