À moins de 90 minutes du départ des 24 Heures du Mans, Alpine créait l’événement devant 250 000 spectateurs réunis autour du circuit sarthois. Nouvelle étape d’une renaissance entamée en 2012, le show-car Alpine Célébration prenait la piste aux côtés d’une emblématique Alpine A110.
Soixante ans après la création du A fléché par Jean Rédélé, Alpine Célébration donne une nouvelle image de la modernité à travers les attributs intemporels du style de la Marque. Elle fait suite à l’A110-50 et à Alpine Vision Gran Turismo, en croisant l’Alpine A450b sur la grille de départ des 24 Heures du Mans, pour franchir une étape supplémentaire dans l’exploration authentique des thèmes liés à la performance, à l’agilité, au style et aux sensations.
La visite du Président de la République Française François Hollande était un autre moment fort de cette journée. Invité dans le stand de l’équipe Signatech-Alpine, le premier Président à assister aux 24 Heures du Mans depuis 1972 s’est montré particulièrement intéressé et enthousiasmé par le projet présenté par Alpine.
Au cœur de l’événement, Alpine a montré ses valeurs
Placée en cinquième position sur la grille de départ, l’équipe Signatech-Alpine profitait d’un bon départ de Paul-Loup Chatin pour s’afficher dans le peloton de tête. La stratégie était ensuite adaptée aux divers événements du début de course.
Une longue neutralisation était à l’origine d’un quintuple relais de Nelson Panciatici. Parti pour un unique ravitaillement avec les mêmes pneumatiques, il bénéficiait de l’entrée en piste de la voiture de sécurité pour faire le plein, chausser de nouvelles gommes et repartir pour trois relais.
Grâce à cette décision, l’Alpine A450b pointait en troisième position lorsque Vincent Capillaire prenait le volant. Régulier et performant, il laissait le baquet à Paul-Loup Chatin, peu après 22h00, toujours sur le podium provisoire.
Vingt-huit minutes après s’être élancé, Paul-Loup sortait de la piste à Mulsanne. Conseillé par son équipe technique, il tentait de relancer le prototype durant plus de deux heures. Sans succès, Signatech-Alpine décidait d’annoncer l’abandon lors de la onzième heure de course.
Bernard Ollivier, Directeur d’Alpine : « Ce fut une journée intense pour Alpine qui a dévoilé l’état de ses travaux pour le futur avec Alpine Célébration. Malheureusement, après des premières heures exceptionnelles en piste pour l’équipe Signatech-Alpine, nous avons été contraints à l’abandon. Mais nous reviendrons ! »
Philippe Sinault, Team Principal Signatech-Alpine : « Nous avions pris un excellent départ. L’objectif était d’être à portée de podium. Les deux premiers étant partis sur un rythme très rapide, la troisième place était une très bonne position pour commencer notre nuit. La stratégie établie pouvait nous donner un avantage déterminant. Mais Le Mans reste une course difficile. Nous ne connaissons pas encore les circonstances de la sortie de piste. Nous allons analyser tous les paramètres. Bravo, néanmoins, à toute l’équipe et à nos pilotes, qui ont fait un excellent travail en début de course et qui ont fait preuve d’abnégation lors des moments difficiles. »
Nelson Panciatici : « Lancer ma course avec un quintuple relais d’emblée était une nouvelle expérience. J’ai pris un immense plaisir au volant de l’Alpine A450b. La voiture était extraordinaire. Nous étions très performants. Une sortie arrive parfois en sport automobile. C’est dommage, car je suis convaincu que nous aurions pu faire quelque chose de bien. »
Vincent Capillaire : « Nous avions fait une excellente entame de course. Chaque pilote était sur un très bon rythme et la stratégie était parfaite. Nous savions où nous allions et nous avions une belle carte à jouer. Ne pas finir est dur quand on pense à l’énergie, au travail et à l’investissement de l’équipe et des partenaires dans ce projet. C’est le sport. Rendez-vous donc en 2016 ! »
Paul-Loup Chatin : « Tout se passait bien. L’Alpine A450b était parfaite et j’étais en confiance. Au freinage de Mulsanne, j’ai tapé dans les freins et j’ai instantanément perdu le contrôle pour aller heurter le rail à droite. J’ai tout essayé pour repartir. En liaison avec l’équipe, j’ai fait une cinquantaine de manipulations et une centaine de tentatives pour redémarrer durant plus de deux heures. Je ne comprends pas comment c’est arrivé. La voiture avait un comportement exceptionnel et tout le monde avait fait un très bon travail. J’aurais aimé aller au bout et prendre encore plus d’expérience. »