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    mardi 2 octobre 2012

    SPA SIX HOURS : VOYAZIDES/HADFIELD IMPOSENT LEUR FORD GT40.



    Les 21, 22 et 23 septembre derniers, le circuit de Francorchamps fut le théâtre des Spa Six Hours, un fabuleux meeting exclusivement dédié aux véhicules historiques de course. Point d'orgue de la manifestation, les Spa Six Hours Endurance, disputées en partie de nuit, ont de nouveau proposé un spectacle de haut vol, Ford GT40, Chevrolet Corvette, Jaguar Type E et bien d'autres s'entredéchirant tout au long des 114 tours qu'ont compté l'épreuve.

    Au final, c'est la Ford GT40 de Leo Voyazides et Simon Hadfield qui décrochait la timbale. Médaillé d'argent lors des deux précédentes éditions, le tandem greco-britannique devançait d'un tour une autre GT40 pilotée par Shaun Lynn et rien moins que le quintuple vainqueur des 24h du Mans Emmanuele Pirro. Partie sur les chapeaux de roues, l'originale Chevrolet Corvette Grand Sport des Hollandais Michiel Campagne et Allard Kalff aura sérieusement pimenté les débats et en était fort logiquement récompensée par la 3e marche du podium.

    Jon Minshaw, Jason Minshaw et Martin Stretton, lauréats en 2010, rapidement contraints à l'abandon, c'est à John Clark, Chris Clark et Alasdair McCaig que revint le privilège de défendre les intérêts de Jaguar. Une tâche dont ils se sont parfaitement acquittés en décrochant une méritoire 4e place, précédant deux Ford GT40 confiées à des équipages de choc, à savoir, d'une part, Roger Wills et Brandon Hartley et, d'autre part, Christopher Stahl, Klaus Ludwig et Jürgen Barth.

    La grosse déception nous est venue des Aston Martin, lesquelles n'ont jamais été en mesure de jouer un rôle en vue. Les meilleures d'entre elles, en l'occurrence les DB4 de Miller-Goble et Hudd-Croft, se classant respectivement 33 et 36e. Quant à la Ferrari 250 GT SWB de Joy-Konig-Simon, elle se classait 50e pour sa première participation à l'épreuve.

    Parmi les courses annexes, celle réservée aux U2TC (tourisme de moins de 2 litres) ne fut certainement pas la moins emballante. En effet si l'Alfa Romeo Giulia Sprint d'Alex Furiani et Bernd Hahne s'imposait aisément, la lutte pour les accessits fut absolument somptueuse. Au bout du compte, c'est la BMW 1800 TISA de Richard Shaw et de l'illustre Jackie Oliver qui prenait l'ascendant sur la Ford Cortina Lotus de Voyazides- Hadfield et sur l'Alfa Romeo Giulia Sprint de Roschmann.

    Si la Ford Cortina Lotus de Shaun Lynn et Emmanuele Pirro se classait 7e, la palme du spectacle revenait sans conteste aux innombrables Austin Mini Cooper S, la plus véloce d'entre elles, à savoir la n°55 de Brendon Hartley et Roger Wills, se classant à une splendide 15e place sur 52 concurrents !

    Le Top Hat Masters, mettant aux prises un savant mix de GT et tourismes, fut lui aussi marqué de l'empreinte des spectaculaires Mini Cooper S, ces dernières réalisant un joli tir groupé aux 19, 21e, 22e, 23e et 24e places. Si la victoire revenait aisément à la Porsche 911 RSR de Mark Bates devant la Ford Falcon de l'omniprésent Leo Voyazides et la jolie Ford Capri de Jim McLoughlin, les inséparables Roger Wills et Brendon Hartley décrochaient une probante 7e place avec leur imposante Mercury Comet Cyclone.

    Les incisifs Andrew et Allan Davies (BMW 2002 TI) prenaient une belle 11e position tandis que Jacques Alvergnas, pourtant qualifié à un excellent 5e rang, voyait la mécanique de sa splendide Ford Grand Torino rende l'âme dès le premier tour de course.

    Composé de bolides plus ou moins similaires, l'épreuve du British Sports-GT & Saloon Challenge fut dominée dans un premier temps par la magnifique Jaguar XJ12 Broadspeed de Paul Pochciol et Simon Hadfield. Las, ici aussi la mécanique faisait des siennes et Laki Christoforou ne se faisait pas prier pour imposer sa Ford Escort RS1600 devant la Morgan +8 de Jeremy Knight et la MG B GT V8 de Russell Mc Carthy. Si le prix du spectacle revenait indiscutablement à Anthony Robinson, 11e avec sa Triumph Dolomite, Sarah Bennett-Baggs, très honorable 22e avec son originale Porsche 911 SC/Pink Panther méritait également les éloges.

    Très attendue la joute réservée aux Masters Sports-Cars regorgeait de nombreux joyaux dont notamment une Porsche 917 et une Ferrari 512M. Mille fois hélas la superbe Porsche de Carlos Monteverde et Gary Pearson ne bouclait pas le moindre tour en course tandis que la tout aussi belle Italienne, dévolue à Paul Knapfield, n'accomplissait que 7 rondes avant de tirer sa révérence.

    Tout profit pour Gregor Fisken et Peter Hardman qui imposaient sans coup férir leur McLaren M1C. Le podium était complété par la Lola T70 de David Coplowe-Martin Stretton et la McLaren M1C de Roger Wills-Brendon Hartley.

    Enfin les deux manches des GP Masters, opposant d'anciennes F1, ont chacune été marquées par un affrontement royal entre l'Ensign N180 de Simon Fish et la Fittipaldi F8 de Jean-Michel Martin, le Britannique l'emportant à deux reprises d'une courte tête.

    Si nous ne pouvons que louer les efforts effectués par les organisateurs afin de proposer au public une affiche de plus en plus exceptionnelle, en revanche nous nous devons d' à nouveau attribuer un zéro pointé aux gestionnaires du circuit.

    Ainsi après avoir décrété que la mythique section de Blanchimont ainsi que la sortie de l'épingle de Bruxelles seraient interdites aux spectateurs, ils en ont remis une couche en cadenassant l'accès au virage du raccordement, lequel ne représente pourtant pas le moindre danger. Encore plus fort, hormis dans les paddocks, aucune buvette ni snack n'était à la disposition du public ! Un peu chiche pour un circuit long de 7km, qui plus est au Pays de la bière et des frites !
    Et que dire des rares sanitaires existants ! Dans un état déplorable, ils sont bien souvent fuis par la gent féminine qui préfèrent aller se soulager au milieu des bois. Et ne parlons même pas des poubelles qui sont tout bonnement inexistantes !

    Une HONTE pour un circuit qui se veut le plus beau du monde. Il serait grand temps que les bonzes du toboggan des Ardennes effectuent un petit tour dans l'Eifel, ainsi comprendront-ils, peut-être, ce que le mot RESPECT signifie...









    by Fabrice Bergenhuizen(Endurance-info.com)