Les températures positives de ce début de semaine ont fait fondre le peu de glace et de neige qu’il restait dans les spéciales du Rallye de Suède. A moins d’une importante chute du thermomètre dans les deux jours à venir, cette édition 2016 devrait se dérouler à 90% sur terre et boue.
Sur les 137 kilomètres de spéciales que nous avons reconnus hier et aujourd’hui, nous en avons recensés une dizaine de « vraie » glace dans laquelle pourront mordre les clous. Et trois ou quatre kilomètres seulement de pistes bordées de murs de neige sur lesquels pourront s’appuyer les voitures. Ailleurs, ce sera ambiance Rally GB ou Rallye de Finlande...
Les sections les plus glacées se trouvent dans les spéciales norvégiennes de Rojden et Svullrya. Mais, avec des températures positives (+1°C) et la pluie éparse, la glace est recouverte d’eau et de flaques. Cette glace fondante est particulièrement glissante. En revanche, les classiques suédoises que sont Vargasen, Lesjofors, Rammen ou Varmullsasen sont 100% terre/boue, avec par-ci par-là, quelques plaques de glace particulièrement piégeuses.
Nos reconnaissances ont débuté hier par la spéciale de Torsby où une fine pellicule de glace subsistait dans quelques sous-bois. Pas de quoi résister au passage des premières WRC. Les deux tours de Torsby ont été maintenus par les organisateurs. Cette spéciale, qui se déroulera donc à majorité sur terre, précède deux secteurs beaucoup plus glacés, en Norvège, Rojden et Svullrya.
Comme chaque année, la neige est plus présente côté norvégien, et c’est vrai qu’en approchant du Finnskogen, le paysage est devenu plus blanc. Rojden et la nouvelle Svullrya sont les plus hivernales du parcours, même si la glace fondait rapidement. Un « slush slush » nous accompagnait au fil des kilomètres, laissant place par endroit à d’impressionnantes flaques. Si le Mercure descend dans les deux jours qui viennent, comme l’annonce les prévisions et l’espère les organisateurs, ces deux spéciales devraient pouvoir se dérouler dans de relatives bonnes conditions.
Côté suédois en revanche, il n’y a même plus de neige dans les champs et forêts. Avec le brouillard matinal, on se serait cru au Pays de Galles en novembre dernier. Les pistes de Vargasen, Lesjofors, Rammen, Varmullsasen sont détrempées et boueuses, avec déjà de profonds rails par endroits. Nous n’avons pas reconnu Fredriksberg de peur de rester embourbés ! Au mieux, ces spéciales se disputeront sur terre gelée. Au pire, dans une mélasse hyper glissante dans laquelle auront du mal à s’accrocher les pointes de tungstène...
This week’s mild weather has seen the little ice and snow that remained on Rally Sweden’s planned stages disappear. Unless there is a sharp drop in the temperature before the start, the 2016 event could turn out to be a mud and dirt affair.
Of the 137 competitive kilometres we visited today and yesterday, there were probably only 10 or so that could be described as sufficiently icy for the tyres’ studs to do their job, and maybe three or four kilometres lined by snow walls on which the drivers might be tempted to lean. The conditions are consequently more akin to those associated with Rally GB or Finland…
The iciest portions are to be found on Norway’s ‘Rojden’ and ‘Svullrya’ stages, but even here the positive temperature (+1°C) and light rain mean the surviving ice is covered in pools of water and particularly slippery. On the other side of the border, Rally Sweden classics ‘Vargasen’, ‘Lesjofors’, ‘Rammen’ and ‘Varmullsasen are currently all dirt, with the occasional treacherous portion of ice here and there.
Our recce kicked off on Tuesday with a visit to ‘Torsby’ where a thin sheet of ice could still be found under tree cover, but not enough to stand up to the first WRC cars into the stage. Both passes still figure on the weekend’s menu but they promise to be all-dirt affairs, preceded by the slightly icier conditions in Norway.
As tends to be the case every year, the most snow is to be found in Norway where the scenery is wintrier near Finnskogen. Rojden and Svullrya are the most pristine tests of the route but the conditions are thawing fast, leaving huge puddles. If the forecasters are correct, and the temperature effectively dips as the organisers are hoping, these two tests could be relatively okay.
In Sweden, however, there isn’t any snow to be seen on the fields or in the forests. Because of the morning mist, you could even be forgiven for thinking you were in wales in November. ‘Vargasen’, ‘Lesjofors’, ‘Rammen’ and ‘Varmullsasen’ are waterlogged and muddy, and deep ruts have formed. We didn’t even attempt to drive through ‘Fredriksberg’ for fear of getting bogged down. If there is no big chill between now and the weekend, the competitors’ studded tyres will have trouble delivering their usual amazing grip.