ACE CAFE RADIO

    Affichage des articles dont le libellé est Winning the Dakar like a boss. Afficher tous les articles
    Affichage des articles dont le libellé est Winning the Dakar like a boss. Afficher tous les articles

    samedi 17 janvier 2015

    Dakar 2015: l'édition des Patrons , Winning the Dakar like a boss




    216. Soit le nombre de concurrents à l'arrivée du Dakar 2015 (79 motos, 18 quads, 68 autos, 51 camions) sur 406 au départ. Parmi eux, Ivan Jakes et Robby Gordon, vainqueur de la dernière étape moto et auto. Mais surtout un Marc Coma qui décroche, à l'expérience, son 5e Dakar et un Nasser Al-Attiyah qui s'en offre lui un deuxième après avoir survolé les deux semaines de rallye.
    L'égal de Cyril Despres. Voilà qui doit faire plaisir à Marc Coma, éternel rival du Français sur le Dakar et qui - comme son ex-coéquipier - n'est plus qu'à une victoire du record établi par la légende Stéphane Peterhansel. Quand on connaît la domination exercée par les deux hommes sur les dix dernières éditions du Dakar mais aussi la saine rivalité qui les a toujours animés, ce chiffre commun de cinq succès prend une tout autre dimension. Et si, pour la première fois depuis 10 ans, Despres n'était plus là pour lui mener la vie dure après être passé sur quatre roues cette année, la retentissante victoire de Coma à Buenos Aires ne s'est pas faite faute d'adversaires à sa mesure, loin de là. Et comme en 2014, Joan Barreda aura été sans conteste le plus sérieux rival du pilote KTM entre l'Argentine, le Chili et la Bolivie. Vainqueur de spéciale dès la deuxième étape, le pilote HRC n'attendait pas plus pour prendre les commandes du rallye, profitant d'un problème de pneu de Coma lors de cette même étape pour prendre 12 minutes d'avance cruciales pour la suite du rallye. Dès le lendemain, les deux Espagnols vont en effet jouer au chat et à la souris en roulant ensemble en piste, reprenant chacun leur tour les deux minutes les séparant au départ de la spéciale. Un petit jeu qui a duré plusieurs jours et faisait les affaires d'un Barreda qui paraissait avoir enfin acquis l'expérience nécessaire pour jouer la gagne jusqu'au bout sans faire d'erreurs.

    Mais, tapi dans l'ombre, le fauve Coma attendait son heure pour bondir sur sa proie, à l'affût de la moindre erreur. Une faute qui interviendra finalement lors de la huitième spéciale et qui sera à mettre sur le compte de la mécanique du champion espagnol. Endommagée par une traversée du Salar d'Uyuni détrempé, la Honda n°2 refusera de rejoindre l'arrivée à Iquique autrement que tractée par Jeremias Israel Esquerre. Un tournant décisif qui permet à Marc Coma de prendre les rennes du rallye pour ne plus les lâcher jusqu'à Buenos Aires. Le pilote KTM aura toutefois dû faire face à un Paulo Goncalves décidé à laver l'honneur du premier constructeur mondial qui butte pour la troisième fois sur l'os autrichien depuis son retour officiel en rallye-raid. Mais malgré une pression maintenue jusqu'au bout par le pilote portugais, ce dernier devait finalement se contenter d'une deuxième place finale méritée. Tout comme la troisième marche du podium revient sans la moindre tromperie à l'excellent Toby Price. Pour son premier Dakar, l'Australien de 27 ans est immédiatement passé dans la catégorie des pilotes à surveiller de près lors des prochaines éditions. Vainqueur de l'étape 12, le pilote KTM est monté en puissance en enchainant un nombre impressionnant de huit Top 5 pour finalement coiffer Pablo Quintanilla en fin de rallye pour la troisième place et devenir le débutant le mieux placé depuis son compatriote Andy Haydon en 1998.




    Son adversaire chilien peut toutefois être amplement satisfait de son rallye après deux abandons lors de ses deux premières tentatives sur le Dakar en s'accaparant notamment la difficile étape 8 et devrait lui aussi revoir ses ambitions à la hausse en 2016. Parmi les absents à l'arrivée, Sam Sunderland aura à cœur de revenir plus fort et plus constant en 2016 après avoir remporté la première spéciale, tout comme Matthias Walkner, lui aussi vainqueur d'étape pour son tout premier Dakar et qui représente – avec Price – la nouvelle génération du rallye raid. Bien présente à Buenos Aires, Laia Sanz a elle éclaboussé l'édition 2015 de son talent avec une magnifique 5e place à Iquique et surtout la 9e position du classement général, parmi les meilleurs. La belle Catalane devance même au classement un Olivier Pain, transparent pour le clan Yamaha.






    Vainqueur de la première étape, Nasser Al-Attiyah perdait le bénéfice de son chrono suite à une pénalité pour un banal excès de vitesse en liaison. Mais peu importe pour le Qatari. Un premier message était envoyé à ses adversaires, cette année serait la sienne. Un message que le pilote Mini a d'ailleurs tenu à appuyer dès le lendemain en s'offrant cette fois une première victoire incontestable et incontestée. La première d'une liste impressionnante de cinq succès qui décrit parfaitement à elle seule combien Al-Attiyah a dominé la 37e édition du Dakar. En tête du classement général dès le deuxième jour, le désormais double vainqueur du plus prestigieux des rallyes n'aura jamais relâché son étreinte sur la première place. Il n'a même jamais semblé douter en enchainant les victoires plutôt qu'en gérant son avance, pourtant mis sous pression par un Giniel de Villiers certes moins rapide, mais diablement régulier. Deuxième à Buenos Aires, le pilote Toyota aura été le seul à tenter de chahuter la Mini n°301 jusqu'au bout (échouant à 35 minutes) et il n'aura finalement manqué qu'une victoire d'étape au Sud-africain, vainqueur en 2009, pour être pleinement satisfait de sa prestation.



    Une victoire qu'a bien obtenu Nani Roma lors de la 9e étape. Mais les carottes étaient déjà cuites pour le vainqueur 2014 qui n'effectuait que quelques kilomètres lors de la première spéciale avant d'être victime d'une panne de sa Mini, pourtant réputée très fiable. L'Espagnol finira par se mettre sur le toit à quatre jours de l'arrivée. Un destin également vécu par Carlos Sainz lors de la 5e étape. Contraint à l'abandon, l'ex-champion WRC laissait Stéphane Peterhansel bien seul pour porter les espoirs de victoire d'étape de Peugeot pour le retour de la marque au lion en rallye-raid. Le Français ne parviendra finalement pas à s'imposer et se consolera en amenant sa 2008 DKR à l'arrivée, tout comme Cyril Despres qui a vécu un apprentissage délicat sur quatre roues. Autre déçu de l'édition 2015, Orlando Terranova aura été mis hors jeu dès la quatrième étape mais n'a cessé de démontrer une vitesse impressionnante tout au long du rallye. Vainqueur à quatre reprises, l'Argentin aurait sans doute été un solide protagoniste à la victoire finale avec un peu plus de réussite. Une malchance partagée par Yazeed Alrajhi, auteur d'une prestation absolument superbe jusqu'à la 11e étape. Une étape dont il n'a jamais pu prendre le départ, en panne à quelques kilomètres du départ de la spéciale. Vainqueur de la 8e étape et 3e du général au moment de son abandon pour son premier Dakar, le Saoudien sera définitivement à suivre en 2016. Une hécatombe qui profite en tout cas à Krzysztof Holowczyc qui fête sa dixième participation en montant enfin sur la boite, à 1h32 de l'ogre Al-Attiyah.



    Chez les quads, Rafal Sonik a enfin décroché le Graal tant recherché pour sa sixième participation après quatre arrivées dans le Top 5. Immédiatement dans le coup, le Polonais a toutefois longtemps fait face à un Ignacio Casale bien décidé à doubler la mise après sa brillante victoire en 2014, la première d'un Chilien sur le Dakar. Vainqueur des deux premières étapes, Casale a de suite annoncé la couleur et rivalisait avec Sonik jusqu'à sa terrible casse mécanique lors de l'étape 10. Une spéciale qui aura également éliminé Sergui Lafuente, laissant le leader du général avec près de trois heures d'avance sur son dauphin, le jeune Jeremias Gonzales Ferioli signataire d'une première spéciale à 19 ans ! On notera également les deux belles victoires de Christophe Declerck, seul Français vainqueur d'étape sur le Dakar 2015.

    Enfin, du côté des camions, ce n'est pas cette année que la domination des Kamaz aura été mise à mal. Auteur d'un quadruplé au général (!), les Russes auront une nouvelle fois joué entre eux sur les pistes du Dakar. La victoire de Hans Stacey le premier jour au volant de son Iveco laissait pourtant envisager un scenario différent. Mais malgré ses quatre victoires d'étapes, le Hollandais n'aura rien pu faire face au duel engagé par Airat Mardeev et Eduard Nikolaev. Vainqueur de six étapes, Nikolaev semblait le mieux parti pour rééditer sa victoire de 2013 à mi-course. Mais une (très) mauvaise étape 7 l'a contraint à passer dans le rôle du chasseur face au très régulier Mardeev. Et le temps aura finalement manqué à Nikolaev qui échoue à 13 minutes de son compatriote à l'arrivée. Deuxième derrière Nikolaev il y a deux ans, le fils de Illgizar Mardeev prend donc sa revanche alors que le vainqueur 2014 Andrei Karginov complète le podium final.







    216. The number of competitors who managed to finish the 2015 Dakar (79 motorcycles, 18 quads, 68 cars and 51 trucks) out of the 420 which started the rally. Two of them, Ivan Jakeš and Robby Gordon, won the final stage in the motorcycle and car categories, respectively. However, the spotlight was on Marc Coma, who drew upon his experience to take his fifth Dakar, and Nasser Al-Attiyah, who claimed his second one after dominating the entire two-week rally.
    Marc Coma is now level with Cyril Despres, a fact which will please the Frenchman's eternal rival at the Dakar to no end and —just like his former teammate— puts him just one triumph away from the record held by legend Stéphane Peterhansel. Their equal number of wins takes on a special dimension considering the dominance of the two men throughout the last ten editions of the Dakar, as well as the good-natured competition which fuels their ambition. For the first time in ten years, Despres was not there to take the fight to Coma, having switched to the car category this year, but the Spaniard still had to fight tooth and nail for his resounding victory in Buenos Aires... As in 2014, Joan Barreda was clearly the toughest rival the KTM rider came up against in Argentina, Chile and Bolivia. The HRC rider won stage 2 with the added bonus of the overall lead, opening a crucial 12-minute gap thanks to the latter's tyre problems. From the very next stage, the two Spaniards played cat and mouse, riding together and taking turns to claw back the two minutes separating them at the start of the special. This little game lasted several days to the benefit of Barreda, who looked like he had finally acquired the experience needed to fight for victory until the end without making any mistakes.



    However, Coma bided his time like a feline waiting to pounce at the slightest opportunity. Marc found an opening in stage 8 after his Spanish rival suffered a mechanical. The no. 2 Honda, damaged by the crossing of the waterlogged Salar de Uyuni, had to be towed to Iquique by Jeremías Israel Esquerre. This decisive turn of events gave Marc Coma the reins of the rally, which he kept until Buenos Aires. However, the KTM rider still had to see off a determined Paulo Gonçalves who was out to avenge the honour of the world's leading maker, thwarted by its Austrian nemesis for the third time since its official rally raid comeback. The Portuguese rider never gave up, but he finally had to settle for a well-deserved second place. As well-deserved as amazing Toby Price's third step on the podium. The 27-year-old rookie from Down Under will be worth keeping an eye on in upcoming editions. The KTM rider claimed stage 12 and kept getting stronger as the race went on, pulling off an impressive streak of eight top 5 places and bested Pablo Quintanilla for third place at the end of the rally, making him the best rookie since his fellow countryman Andy Haydon in 1998.






    However, his Chilean rival has good reason to be happy with his rally after having to withdraw from his first two editions of the Dakar, winning the gruelling eighth stage. He too will probably come back with loftier goals in 2016. Among those who did not make it to the finish, Sam Sunderland will be seeking to bounce back and gain consistency in 2016 after winning the first special this year, just like Matthias Walkner, who also won a stage in his maiden Dakar and represents the new generation of rally raid together with Price. Laia Sanz did reach Buenos Aires and showed flashes of brilliance throughout the 2015 edition, claiming a fantastic fifth place in Iquique and, even more importantly, ninth overall, up there with the big guns. The pretty Catalan even beat Olivier Pain, who barely had any presence in the race for the Yamaha clan.




    Nasser Al-Attiyah won the first stage but was handed down a time penalty for speeding in the link section. No big deal for the Qatari. He had sent his rivals a clear message: this was going to be his year. The Mini driver rammed the message home the very next day, taking an undisputable and undisputed stage win, the first of an impressive set of five wins which shows just how far ahead of the competition Al-Attiyah was in the 37th Dakar. The newly crowned two-time champion of the most prestigious rally on Earth took the overall lead at the end of stage 2 and kept it until the end. He never even hesitated, racking up one win after another instead of simply defending his lead even when the slower-but-steady Giniel de Villiers piled the pressure on him. The Toyota driver, second in Buenos Aires, was the only man who challenged the no. 301 Mini until the end (finally losing by 35 minutes). Only a stage victory could have made the South African 2009 winner of the Dakar's performance even better.




    Nani Roma, on the other hand, did take stage 9. However, the 2014 champion's dreams of overall glory were already shattered, as his supposedly ultra-reliable Mini suffered a mechanical a few kilometres into the opening special. The Spaniard ended up rolling out of the rally with four days to go, just like Carlos Sainz during stage 5. With the former WRC champion gone, Stéphane Peterhansel was left to fly the Peugeot colours alone in the rally comeback of the brand with the lion. The Frenchman's bid for glory failed and he had to settle for bringing his 2008 DKR to Buenos Aires, just like Cyril Despres in his baptism of fire on four wheels. Orlando Terranova was also disappointed in the 2015 edition, but even though he was knocked out of contention in stage 4, he set an infernal pace throughout the rally. The Argentinean grabbed four stages and would have probably been a strong contender for the overall win with some more luck. Lady Luck was just as mean to Yazeed Al-Rajhi, who produced an awesome performance until stage 11, which he never even managed to start due to a mechanical problem a few kilometres before entering the special. The Saudi winner of stage 8, who was sitting third overall before withdrawing from the rally, will be worth keeping an eye on in 2016. Al-Rajhi's pain was Krzysztof Hołowczyc's gain, as the Pole celebrated his tenth participation with a much awaited podium place, 1 h 32′ behind the unassailable Al-Attiyah.




    In the quad category, Rafał Sonik finally tasted glory in his sixth Dakar start, following four top 5 finishes. The Pole hit the ground running, but he spent a big chunk of the rally battling Ignacio Casale, who was determined to make it two in a row after his brilliant victory in 2014 —Chile's first at the Dakar. Casale won the first two stages and put his cards on the table, locked in a fierce battle with Sonik until a mechanical problem in stage 10 sent him home. The same special also eliminated Sergio Lafuente, opening a gap of almost three hours between the leader and second-placed Jeremías González Ferioli, who grabbed his first special at the young age of 19! Christophe Declerck's two amazing stage wins thrust him into the limelight as the only French stage winner at the 2015 Dakar.
    Finally, Kamaz's grip on the truck race remained as strong as ever. The Russians were light-years ahead of the competition, pulling off a jaw-dropping 1-2-3-4 in the general classification! Hans Stacey's win at the wheel of his Iveco in the first stage may have seemed a bad omen for the Russians, but despite racking up four stage wins, the Dutchman was left in the dust as Ayrat Mardeev and Eduard Nikolaev duelled for the overall. Nikolaev won six stages and halfway through the race seemed on track to repeat his 2013 victory, but a calamitous stage 7 forced him to chase after the super-consistent Mardeev. In the end, Nikolaev simply ran out of road as he lost to his fellow countryman by 13 minutes in Buenos Aires. Ilgizar Mardeev's son made amends for his second place behind Nikolaev two years ago, while 2014 champion Andrey Karginov took the bottom step of the podium.