It was in front of the European Parliament building in Strasbourg, France, that Sébastien Ogier, 29, wrapped up the 2013 Drivers’ world title this evening*. He clinched the crown in Sébastien Loeb’s own back garden where the nine-time champ was making his swansong WRC appearance. It was the perfect scenario to mark the passing of the baton from one French champion to another.
C’est devant le Parlement Européen de Strasbourg que Sébastien Ogier (29 ans) a décroché le titre de Champion du monde des Rallyes 2013 (sous réserve de la publication officielle des résultats par la FIA). Champion chez le nonuple champion, champion pour les adieux du multiple champion : on ne pouvait rêver plus beau passage de témoin entre Loeb et Ogier.
Although the Rallye Monte-Carlo paid regular visits to Sébastien Ogier’s part of the French Alps, there was little to suggest he would go on to become a rally superstar. Youngsters raised in the Haute Alpes region’s Champsaur Valley tend to favour skiing as a pastime in winter, or a little karting perhaps when the snow melts…
Although a strong skier, Ogier didn’t quite make the grade to think in terms of an international career in the sport. He still became a qualified instructor, but then decided to try his hand at motorsport. After following a course to become a rally mechanic, he registered for France’s annual nationwide FFSA Rallye-Jeunes talent-spotting operation, but was beaten in the regional final in 2004. So he practiced hard and returned the next year when he took the top prize.
His rally debut followed in 2006 (Rallye Terre de l’Auxerrois) in a Peugeot 206. The same season, he collected his first podium finish (Terre des Cardabelles) and came sixth in the Volant Peugeot series. To nobody’s surprise, he dominated the Coupe Peugeot in 2007, scoring four victories, and also notched up his first outright win, on home ground (Rallye Neige-Hautes-Alpes) in a diminutive Peugeot 206 XS.
Now aged 25, he had no time to lose, but Citroën Sport gave him an opportunity to contest the 2008 Junior WRC in a C2 Super 1600. He kicked off his world class career with a Junior victory in Mexico. More success came in Jordan and Germany to earn him that year’s title.
Olivier Quesnel, then director of Citroën Sport, offered him a drive in a Citroën C4 WRC to round off the 2008 season, in muddy Wales. Helped by a favourable starting position, the event brought him his first WRC stage victory and he even led until a crash. However, that performance was enough to earn him a berth at the Junior Team Citroën for 2009 in a C4 WRC.
Even so, it was behind the wheel of a Peugeot that he notched up his first major victory when he won the 2009 Rallye Monte-Carlo (round one of that year’s IRC) driving a Peugeot 207 S2000. In contrast, his first steps in the world championship proved more difficult until his first world class podium came in Greece.
Now a full-fledged member of the Citroën factory team, Sébastien’s hard work was rewarded with his first WRC win in Portugal in 2010. He also contributed to the development of the new Citroën DS3 WRC which he drove in 2011 alongside his former idol Sébastien Loeb. The two ‘Sebs’ claimed five victories each, but their rivalry became more marked and Ogier announced his move to Volkswagen in November.
His 2012 programme with the German team was restricted to 12 outings in a Skoda Fabia S2000, but the majority of his time was monopolised by the development of the new VW Polo R WRC with which he went on to win the 2013 Rally Sweden. That result was followed by victories in Mexico, Portugal, Sardinia and, more impressively still, Finland where he even posted a new record for the awesome ‘Ouninpohja’ stage ahead of the local specialists!
He made sure of the 2013 Drivers’ title today in Alsace to succeed from the retiring Loeb and carry on the ‘Seb Dynasty’ that has prevailed in world championship rallying since 2004…
(*) subject to the publication of the official results by the FIA
Malgré le passage annuel du Rallye Monte-Carlo dans les Hautes-Alpes, rien ne prédestinait Sébastien Ogier à inscrire son nom au palmarès du rallye mondial. Quand on naît dans cette Vallée du Champsaur creusée par le Drac et qu’on aime la vitesse et la glisse, c’est plutôt sur des skis qu’on passe ses week-ends, voire sur un kart à la belle saison…
Brillant skieur, Sébastien Ogier ne l’était peut-être pas suffisamment pour embrasser une carrière internationale. Après avoir passé ses diplômes de moniteur de ski, il court sa chance en sport automobile, tout d’abord en suivant une formation de mécanicien rallye, puis en s’inscrivant à l’opération Rallyes-Jeunes. Après un échec en finale régionale en 2004, il s’entraîne et revient plus fort l’année suivante pour remporter la Finale à Alès.
Sébastien Ogier dispute son tout premier rallye en 2006, le Rallye Terre de l’Auxerrois, sur une Peugeot 206. Cette année-là, il monte sur son premier podium (Terre des Cardabelles) et termine 6e du Volant Peugeot. Sans surprise, il survole la saison 2007 avec quatre victoires dans la Coupe Peugeot et un premier succès au classement général chez lui, au Rallye Neige-Hautes-Alpes, sur une « petite » Peugeot 206 XS.
A 25 ans, il n’a pas de temps à perdre. Citroën Sport lui permet de disputer le championnat du monde Junior 2008 sur une C2 Super 1600. Sébastien débute sa carrière mondiale par une victoire au Rallye du Mexique, signe deux autres succès (Jordanie, Allemagne) pour coiffer la couronne mondiale avant terme.
Olivier Quesnel, directeur de Citroën Sport, lui confie alors le volant d’une Citroën C4 WRC au Rallye de Grande-Bretagne. Grâce à une bonne position sur la route, Sébastien Ogier signe son premier temps scratch en Mondial et mène l’épreuve jusqu’à une sortie de route. Mais il gagne sa place dans le Junior Team Citroën pour 2009 au volant d’une C4 WRC.
C’est pourtant au volant d’une Peugeot qu’il remporte sa première grande victoire internationale – et grâce au Groupe Michelin – au Rallye Monte-Carlo 2009 (première manche du championnat IRC) sur une Peugeot 207 S2000 engagée par la marque BFGoodrich. En revanche, son début de saison WRC est plus compliqué, jusqu’à son premier podium mondial en Grèce.
Intégré au team officiel Citroën, Sébastien travaille dur et engrange de l’expérience. Il remporte sa première victoire mondiale au Rallye du Portugal 2010 et contribue activement au développement de la nouvelle Citroën DS3 WRC qu’il fera débuter en 2011 aux côtés de Sébastien Loeb, son idole devenu coéquipier et rival. Avec cinq victoires chacun, les deux « Seb » ont écrasé une saison 2011 mouvementée. En novembre, Ogier signe chez Volkswagen.
Son programme sportif 2012 se limite à douze épreuves sur une Skoda Fabia S2000, mais c’est surtout le développement de la nouvelle VW Polo R WRC qui occupe le Haut-Alpin, une auto qu’il conduira à la victoire au Rallye de Suède 2013 après un superbe duel avec son seul véritable rival cette saison.
Suède, Mexique, Portugal, Sardaigne, et surtout Finlande, avec en prime un record dans Ouninpohja arraché aux « Flying Finns » : Sébastien Ogier enfile les victoires et coiffe la couronne mondiale au Rallye de France-Alsace 2013, le dernier rallye mondial de Loeb. Le WRC n’en a décidément pas fini avec les Sébastien…