Twenty years after providing the backdrop to Jean-Luc Thérier’s first
world class victory, the Rally de Portugal allowed another Frenchman to
get his WRC record off the ground, namely François Delecour. That event
also marked the maiden successes of co-driver Daniel Grataloup and the
Ford Escort RS Cosworth.
Vingt ans après la première victoire mondiale de Jean-Luc Thérier, un
autre pilote français a ouvert son palmarès WRC au Rallye du Portugal,
François Delecour, avec Daniel Grataloup et la Ford Escort RS Cosworth
dont il s’agissait aussi des premiers succès mondiaux.
In 1973, Thérier’s first win in the world championship came as a
surprise to nobody given his acclaimed talent. He went on to claim three
wins and would have been the world champion had a Drivers’ title been
up for grabs that season.
Two decades later, Delecour’s first WRC
win came as no surprise, either, since a number of near-misses –
including the 1991 Monte Carlo – had provided eloquent evidence of his
skill behind the wheel.
In 1993, Delecour and his co-drover Daniel
Grataloup dominated the rally de Portugal from start to finish. They
were only dislodged from the lead once, after SS4, and they went on to
win 18 stages to finish clear of Miki Biasion and Andrea Aghini. Like
Thérier before him, the Frenchman ultimately won three rallies in 1993
and ended up as the year’s vice-champion, behind Juha Kankkunen, despite
only contesting nine of the 13 rounds because of budget reasons.
“It
was a fine rally, almost tougher than the Monte Carlo, with a mix of
asphalt and gravel, as well as night-time stages,” recalls Grataloup who
today works as coordinator for Citroën-Total Abu Dhabi WRT. “The
motorway up to Porto was lined with spectators on either side. It was
François’ first finish in Portugal. He crashed out in fog in 1991 and we
retired with a problem on the Lousada super-special while leading in
1992. Exactly the same thing happened to him in 1994…
“I remember
one night-time gravel stage near Viseu… We were fortunate to be first on
the road because there was a big problem with hanging dust. And I’ll
never forget ‘Arganil’ at daybreak: the spectators had made fires which
lit up the mountain. It was magical. We had come across ice during our
recce of that stage. There’s a strong chance ‘Arganil’ will return next
year. On the last stage of 1993, our electronic fuel gauge wasn’t
working properly and we were really scared of running out of petrol!”
En 1973, le premier triomphe de Thérier en
Championnat du monde des Rallyes FIA fut une évidence, tant le Normand
était doué au volant d’une voiture de course. Cette année-là, Jean-Luc
Thérier a remporté trois victoires et aurait été Champion du monde si un
titre Pilotes avait été décerné.
Vingt-ans
plus tard, le premier succès mondial de François Delecour fut également
une évidence, tant ce pilote venu du nord de la France était doué au
volant d’une voiture de course. En plusieurs occasions déjà François
avait trébuché en montant la première marche du podium, comme au
Monte-Carlo 1991…
Mais là, au Rallye du
Portugal 1993, François Delecour et son copilote Daniel Grataloup,
aujourd’hui coordinateur du team Citroën-Total Abu Dhabi WRT, ont dominé
l’épreuve de bout en bout. Ils n’ont lâché la tête du rallye que
l’espace d’une spéciale (ES4), remporté 18 épreuves spéciales pour
s’imposer devant Miki Biasion et Andrea Aghini. Comme Thérier vingt ans
plus tôt, François Delecour a remporté trois rallyes en 1993 pour
terminer vice-champion du monde derrière Juha Kankkunen. Faute de
budget, le Français n’avait participé qu’à 9 des 13 épreuves.
Nous
en avons discuté avec Daniel Grataloup au parc d’assistance de Faro.
« C’était un grand et beau rallye, presque plus dur que le Monte-Carlo
avec de l’asphalte, de la terre, beaucoup de spéciales nocturnes. Sur
l’autoroute vers Porto, on roulait au milieu d’une haie de spectateurs.
Le Portugal n’avait jamais réussi à François : en 91, il était sorti
dans le brouillard ; en 1992 on était en tête avant de tomber en panne
dans Lousada, une Superspéciale. En 94, rebelote, toujours dans
Lousada… »
« Je me souviens d’une spéciale
sur la terre de nuit vers Viseu : on avait eu de la chance d’être en
tête du rallye car la poussière restait en suspend derrière nous. Je me
souviens aussi de la spéciale d’Arganil : on était les premiers à
s‘élancer dans ce monument alors que le jour se levait. Les spectateurs
avaient allumé des feux partout dans la montagne, c’était magique. En
recos, on avait roulé sur la glace dans cette ES. Il y a de fortes
chances pour qu’Arganil soit au programme l’année prochaine. Dans la
dernière spéciale du rallye, la jauge à essence électronique ne
fonctionnait plus correctement. Je n’avais qu’une hantise : tomber en
panne d’essence ! »
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