Felix Baumgartner, le BASE jumper qui a explosé trois records du monde avec son saut des portes de l'espace lors de Red Bull Stratos, a vaincu le Nordschleife aux 24 heures du Nürburgring.
L'Autrichien est parti à l'assaut du légendaire et redoutable Enfer Vert du Nürburgring avec Audi et les pilotes Frank Biela, Marco Werner et Pierre Kaffer.
La course a été remportée par la voiture numéro 4 d'Audi, pilotée par Christopher Haase, René Rast, Christian Mamerow et Markus Winkelhock, une semaine tout juste après le triomphe du constructeur au 24 heures du Mans.
Après des mois de préparation, Felix est entré en piste pour relever son dernier défi : venir à bout des 24 heures du Nürburgring. Le BASE jumper était au volant de l'Audi R8 LMS ultra numéro 502, aux côtés des pilotes expérimentés que sont Frank Biela, Marco Werner et Pierre Kaffer.
L'Audi numéro 502 est en place sur la grille de départ, entourée d'un foule de fans surexcités, des mécaniciens et de Pierre Kaffer. Les 24 Heures s'annoncent aussi éreintantes pour la voiture GT que pour l'équipe.
Bien qu'il ait préparé les 24 Heures du Nürburgring de façon très intensive - il a même participé à une course sur cette même piste - Felix a été poussé dans ses retranchements : "J'étais plus nerveux que lors des dernières courses, car il y a bien plus d'enjeux dans une course de 24 heures."
Felix n'a pas seulement dû surmonter son manque d'expérience en course d'endurance, il a aussi dû gérer une course de 24 heures sur le gargantuesque circuit de 25 km du Nürburgring, associant des éléments de circuit de Grand Prix au redoutable Nordschleife.
"Il y a eu des mauvaises langues, qui pensaient que je n'arriverais pas à gérer de défi", n'a pas oublié Baumgartner. "Cela a été la même chose avec Red Bull Stratos. Mais je continue à me dire qu'avec une bonne équipe et une préparation solide, vous pouvez relever presque tous les défis."
Felix a pris le volant de l'Audi R8 samedi soir, vers 19h, après près de trois heure de course. "Il y avait beaucoup de circulation et rouler au crépuscule était vraiment dur, mais je suis complètement satisfait de ce passage", a-t-il tweeté après avoir passé le relais à Pierre Kaffer.
"J'ai pris mon premier relais à la tombée de la nuit et ai dû chercher de nouveaux repères, avec tous les fans et feux de camp autour de la piste", explique Felix. "Au petit matin, quand le soleil s'est levé, ce n'était pas plus simple, bien que je me sois entraîné durant des heures en simulateur."
Une rupture de l'axe de transmission a contraint l'Audi 502 de Felix à un arrêt de 20 minutes au garage, dimanche matin. L'équipe est alors passée de la 8e à la 12e place. Marco Werner a repris la voiture en main et a tout donné pour atteindre l'objectif de l'équipe : finir dans le top 10.
Felix a pris les commandes de la R8 pilotée par Frank Biela juste avant midi, le dimanche, pour un dernier passage. Malgré sa courte nuit, il a réalisé son meilleur temps sur la course - 8 minutes 54,911 secondes - avant de passer la main à Pierre Kaffer. L'Audi 502 était alors en 11e position.
So high has the bar been set, even equalling last year’s showcase would be considered an achievement for Lord March’s staff – but that didn’t prevent them from attempting to go one better. Here are our highlights of the 2014 Goodwood Festival of Speed…
Regardless of automotive preference, the Festival has always showcased the laws of physics in the most awe-inspiring way – and Classic Driver types would no doubt have experienced a gravitational pull towards the Cartier Style et Luxe concours lawn. Here, there were perhaps fewer oddities in comparison to previous years (bar the curious Mazda RX500 concept and a few others), but plenty of beauties. This was particularly palpable in the Maserati-only ‘Height of Fashion’ category, from which the petite Pininfarina-bodied A6 GCS Berlinetta emerged to take the overall crown. This is the second major coup this year for owner Egon Zweimüller, who also oversaw the restoration of the 2014 Villa d’Este-winning 450S.
Dedicated to speed
However, this was a celebration of speed rather than style, so many soon made their way to the straw-lined trackside. The dedication of the drivers was apparent, as ever: a few wing mirrors clipped the famously unforgiving flint wall, while the experts-only Molecombe corner claimed its usual quota (with the ensuing financial implications). Wince-worthy as this might be to watch, it’s this kind of challenge that most entices the driving elite and spectators alike down to the South of England early every summer. Well, that and the diverse roster of cars. Where else could you witness a six-wheel drift (courtesty of a Brabus G63 6x6), followed soon afterwards by Ferrari’s latest one-off (the F12 TRS) and then a 1930s Mercedes W125 GP racer? We had the ‘interesting’ experience of being caught standing behind the latter as it was fired up in the pits, meaning a lungful of fumes and doctor’s diagnosis of tinnitus (probably).
Perfect pairs
Formula 1 enthusiasts welcomed the return of the racket-making machines of the past, and were treated to a true spectacle when John Surtees OBE and Kimi Räikkönen completed a tandem drive up the hill in their respective 1964 and 2007 Championship-winning Ferraris. A similar pairing could be seen high above the house, with two victorious Silver Arrows the subject of Gerry Judah’s centrepiece sculpture which, for the first time, looped over the house in the most spectacular fashion.
Rule Britannia
Talking of coloured Arrows, those of a scarlet disposition were celebrating their golden jubilee in the air throughout the weekend – on one occasion completing their new sequence just as Classic Driver’s roving reporter was being driven up the hill in a McLaren P1 by Works driver Phil Quaife. That moment will endure in the memory long after the validation prototype is sent to the scrapyard, topped only by the sight of Sir Stirling sipping a cup of tea as he sat in his car, ahead of his tandem parade with Lord March. It’s sights such as these, and events such as the Goodwood Festival of Speed, that demonstrate why this tiny island remains so important to the automotive industry – even if in a very different way from bygone years. Roll on the Revival…
Photos: Tim Brown for Goodwood
You can find plenty of cars worthy of an invitation to the 2015 Goodwood Festival of Speed in the Classic Driver Market.