BENOÎT TRÉLUYER 3ÈME FRANÇAIS CHAMPION DU MONDE D'ENDURANCE.

Ce dimanche, en Chine, Benoît Tréluyer, André Lotterer et Marcel Fässler sont entrés dans l'histoire en remportant le premier titre « Pilote » jamais décerné en World Endurance Championship (WEC). Le natif d'Alençon devient le troisième Français après Jean-Louis Schlesser (1989-1990) et Yannick Dalmas (1992) à devenir Champion du Monde d'Endurance.

Benoît, il vous fallait grimper sur le podium des 6 Heures de Shanghai pour remporter le titre, et vous prenez la troisième place...

"Nous étions venus pour gagner mais, dès le début de course, nous avons compris que nous n'allions pas être en mesure de lutter pour la victoire. Plus étudiée pour les tracés rapides, notre Audi R18 e-tron quattro composait moins bien que la Toyota avec les virages lents, et les nombreuses relances qui caractérisent le circuit de Shanghai. Nous étions plus rapides en ligne droite grâce à notre faible traînée aérodynamique, mais nous manquions de charge dans les parties serrées."

Comment avez-vous vécu les derniers tours ?

"Avec sérénité, car je savais que seul un incident de course pouvait nous empêcher d'être titré, pas un problème de fiabilité. Remporter un championnat, ce n'est pas comme remporter Le Mans qui se joue en 24 heures. L'intensité n'est pas la même, ça vient doucement. L'émotion est là, mais de manière plus diluée. Pour le moment, avec André (Lotterer) et Marcel (Fässler), nous ne réalisons pas encore vraiment. Nous sommes fiers de terminer devant des pilotes aussi talentueux qu'Allan McNish et Tom Kristensen. Peut-être avons-nous mieux géré nos courses malgré le handicap de n'avoir marqué que 1,5 points lors des 12 Heures de Sebring, manche d'ouverture du championnat. Nous avons été capables de rester concentrés, de revenir, de ne pas nous mettre la pression."

Si vous n'aviez qu'un mot pour définir ce titre, lequel serait-il ?

"Amitié, sans doute ! Car même s'il s'agit d'un titre pilote, il a été acquis en équipe. Ce titre, c'est le fruit d'une complicité entre une voiture fabuleuse, des ingénieurs et des mécaniciens fantastiques et trois bons copains. On se connaît tous très bien. On a vécu des moments incroyablement forts ensemble, des émotions uniques aux 24 Heures du Mans et ailleurs... Et maintenant, nous avons ce titre auquel je tiens à associer ma famille. Après l'arrivée, mon premier coup de fil a été pour mon fils Jules et mon épouse Mélanie. J'ai senti qu'ils étaient contents et fiers, et là les larmes me sont venues "

Etre le troisième Français seulement à remporter un titre de champion du monde d'endurance, ça vous inspire quoi ?

"Jean-Louis Schlesser et Yannick Dalmas étaient des stars quand j'étais gamin, à cause des 24 Heures, de leur palmarès... Alors, évidemment, prendre leur suite, c'est quelque chose de fort ! Yannick, avant le départ, est venu me voir pour me faire part de petites choses qu'il avait remarquées en conduisant la Safety Car, et j'ai trouvé ça très sympa."

Est-ce que ce titre va changer quelque chose dans votre vie ?

"Non, sauf en ce qui concerne quelques amis qui me présentaient toujours comme Champion du Monde de Super GT ! Ils auront toujours tort, mais un peu moins. Trêve de plaisanterie, je pense que c'est justement auprès des gens qui ne sont pas dans le milieu que je vais mesurer l'impact d'un tel titre. Pour le moment, c'est très abstrait. Je crois que c'est dans les yeux des gens que je côtoie dans la vie de tous les jours que je vais vraiment réaliser que nous avons réussi quelque chose de particulier."

Que vous a dit le Docteur Ullrich, patron de Audi Motorsport, quand vous êtes tombé dans ses bras après l'arrivée ?

"Avec beaucoup de gentillesse, il a tout simplement dit : « Ca y est, vous êtes Champions du Monde ! » Il sait que nous avons fait du bon travail, mais il ne va pas en rajouter. Le Docteur Ullrich est quelqu'un qui apprécie les choses à leur juste valeur."

Le prochain moment fort qui vous attend va être la remise des prix de la FIA, le 7 décembre prochain...

"Oui, d'autant que ce sera le jour de mon anniversaire ! Pouvais-je rêver plus beau cadeau ?"

Source : Benoît Tréluyer

We shall fight them in the salerooms… Churchill’s Land Rover is sold for £129,000

Among the £1000 Penny Farthing bicycles and collections of farm machinery offered at its 20 October, ‘Vintage’ Sale, Cambridge-based auctioneers Cheffins achieved a new World Record for a Land Rover sold at auction when it moved ‘UKE 80’ on for £129,000.

The reason? One celebrated former keeper. 

Famous owners’ names don’t carry much more weight than that of Winston Spencer Churchill. The car had been presented to the wartime leader by Rover to mark the occasion of his 80th birthday, and carried special modifications to accommodate the larger-than-life figure’s larger-than-normal frame. 



Riding on a wave of interest in the British company’s world-class 4x4s, bidding on the car swiftly broke first its estimate (£60,000) and then the £100k mark, finally selling for a record-setting £129k.

bientôt dispo !!

WEC :MICHELIN CLÔTURE LA SAISON 2012 À SHANGHAI PAR UNE VICTOIRE.

Le succès de la Toyota TS030 HYBRID N°7 (Alexander Wurz/Nicolas Lapierre) aux 6 Heures de Shanghai clôture une saison 2012 d'Endurance très satisfaisante pour Michelin : des victoires en FIA WEC dans toutes les catégories où le manufacturier clermontois est engagé (LM P1, LM GTE Pro et LM GTE AM), un 15ème succès consécutif aux 24 Heures du Mans, le retour au succès dans les American Le Mans Series (ALMS), avec des titres dans les catégories prototypes P1 et GT, ainsi que le « grand slam » des courses de 24 heures avec Audi (voitures R18 e-tron Quattro et R8 LMS) : Le Mans, Spa et Nürburgring. La cinquième position au classement général du Petit Le Mans 2012 pour la Nissan DeltaWing constitue également un aboutissement pour Michelin, qui a développé pour la « Batmobile » des pneus spéciaux légers, étroits et performants, parfaitement adaptés à cette voiture basée sur le principe du « moitié moins ».

Pour Michelin, la recette du succès se base sur trois éléments fondamentaux : des partenaires au plus haut niveau technologique, des pilotes parmi les champions de la discipline et des pneus conçus pour contribuer à la victoire. En course la performance est toujours le résultat d'une tryptique entre la voiture, le pilote et les pneumatiques, c'est pourquoi Michelin développe ses gammes en étroite coopération avec ses partenaires. Ainsi les pneus Michelin s'intègrent parfaitement à la voiture et s'adaptent aux différents styles de pilotage.

Pascal Couasnon, directeur de la compétition Michelin, dresse son bilan de la saison d'Endurance 2012 : « Michelin est ravi de la collaboration qu'il entretient depuis désormais plusieurs saisons avec l'ensemble de ses partenaires. Audi Team Joest, AF Corse - Ferrari, Larbre Compétition et Corvette, Rebellion Racing et Muscle Milk Pickett Racing nous ont permis cette année d'élargir notre palmarès déjà immense dans les plus prestigieux championnats d'Endurance du monde : je tiens à les féliciter et à les remercier pour le travail que nous avons accompli en commun ». Il poursuit : « Je souligne également la performance exceptionnelle de Toyota - TMG, qui a remporté trois courses dès son retour en Endurance (Sao Paulo, Fuji et Shanghai), ainsi que les succès de Felbermayr-Proton Porsche à Spa et à Fuji ».

Michelin est engagé en compétition dans des disciplines qui, comme l'Endurance, disposent d'un règlement technique exigeant en matière de pneumatiques. Ainsi la règlementation permet d'innover et donne du sens à la compétition en lui permettant de contribuer à la mobilité de demain. Michelin dispose également d'un palmarès composé de victoires dans des disciplines ouvertes à la concurrence entre fournisseurs de pneumatiques.

« Michelin est en compétition pour trois raisons », explique Pascal Couasnon. « D''abord, pour prouver les qualités de ses pneus aux passionnés de sport automobile, dont la majorité est constitué par des automobilistes très compétents en matière de pneumatiques. Nous les appelons « Premium Driving Pleasure », car le plaisir est une composante fondamentale de leur rapport à la voiture. Ensuite, pour Michelin la compétition est un laboratoire technologique capable d'accélérer la recherche et le développement des pneus Michelin de série. Nos chercheurs développent des nouvelles technologies en employant les outils de simulation les plus avancés et les valident dans l'environnement très exigeant qui est la compétition. Enfin, le troisième élément de notre engagement en compétition est l'accompagnement des pilotes amateurs, à travers un business qui consiste à leur fournir le meilleur pneu et le meilleur service sur les circuits du monde entier ».

La stratégie mondiale du Groupe Michelin attribue également à la compétition un rôle fondamental pour le développement commercial dans les pays stratégiques, soient-ils en développement économiques ou caractérisés par un marché mature. Ainsi, les 6 Heures de Shanghai 2012 ont permis à Michelin de prouver les qualités de ses pneus aux passionnés d'une nation de plus d'un milliard d'habitants, demandeurs de pneumatiques sûrs, performants et endurants.

En outre, le Groupe Michelin a engagé des investissements importants en Chine dans la municipalité de Shenyang pour agrandir et moderniser le site existant. Cette nouvelle usine produira principalement des pneus à faibles consommation de carburant. Une des unités de production sera consacrée aux pneus tourisme et camionnette (premier pneu en septembre 2012) et pourra produire à terme 10 millions de pneus par an. L'autre unité de production sera consacrée à la fabrication de pneus pour véhicules poids lourd et bus (premier pneu au milieu de l'année 2013) et pourra produire à terme 1,8 million de pneus neufs et 300 000 pneus rechapés.

Enfin, le Michelin Green X Challenge démontre qu'en compétition, comme sur la route, la performance et l'efficacité énergétique vont de paire. Avec ses gammes de pneus de tourisme à haute efficacité énergétique (lancées par Michelin pour la première fois en 1992), Michelin abaisse la consommation de carburant des voitures tout en procurant le meilleur niveau de sécurité, de longévité et de robustesse. « Bravo à Tom Kristensen et Allan McNish, sur l'Audi e-tron Quattro N° 2, qui o nt terminé en tête du classement du Michelin Green X Challenge sept fois sur huit cette année. Leurs succès démontrent la pertinence de l'introduction en 2012 de la motorisation hybride diesel - électrique d'Audi en FIA WEC. Cette solution d'avenir permette d'augmenter l'efficacité énergétique des véhicules en réduisant ainsi l'impact environnemental des compétitions », souligne Pascal Couasnon.

Source : Michelin