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    samedi 12 janvier 2013

    Dakar - La course auto prend l'eau


    La course auto neutralisée
    Stéphane Peterhansel (Mini) (FRANCK FIFE / AFP)

    8e étape dantesque sur le Dakar. Raccourcie ce matin à cause des pluies tombées, la course des autos a été stoppée au CP2, soit au km 86 de la spéciale du jour. Après ce deuxième point de contrôle, la piste détrempée a piégé de nombreux concurrents dont Nasser Al-Attiyah. Face à ces "tankages" en cascade, la direction de course a décidé de neutraliser la spéciale.

    Si le classement en reste là et qu'il est validé au CP2, on assisterait à une nouvelle victoire de Nasser Al-Attiyah (51'40") devant Robby Gordon (51'53") et Guerlain Chicherit (52'16"). Avec un temps de 54'26", Stéphane Peterhansel sauverait sa première place au classement général pour 28 secondes devant Al-Attiyah. L'histoire de cette étape toutefois s'écrit en pointillé, le collège des commissaires sportifs n'ayant pas encore validé le classement définitif.
    les résultats sont attendus particulièrement tardivement ;

    Tribute for a great man ..JC OLIVIER


    Jean-Claude Olivier - Nouveauté 2010 Yamaha - La dernière sortie de JCO : Yamaha Super Ténéré 1200
    45 ans avant JCO : les dates clé de Yamaha en France
    • 1966 : JCO effectue sa 1ère tournée commerciale au volant de son J7...
    • 1969 : Brigitte Bardot pose avec la Yam' AT1 125.
    • 1973 : Patrick Pons est engagé chez Sonauto Yamaha.
    • 1976 : Lancement de la mythique XT500. JCO termine 2ème au 2ème Enduro du Touquet.
    • 1977 : Lancement de la DT 125 MX. Christian Sarron arrive chez Sonauto Yamaha.
    • 1979 : Premier engagement d'une XT500 au Paris Dakar. Patrick Pons obtient le titre de champion du monde 750 et meurt la saison suivante lors du GP de Grande-Bretagne le 10 août 1980...
    • 1981 : Instauration du nouveau permis moto et fin (provisoire) de l'équivalence 125 avec le permis auto : le marché plonge de 20% !
    • 1984 : Christian Sarron remporte le titre mondial en GP 250 (3ème en GP 500 l'année suivante).
    • 1986 : La V-Max débarque en France ! Jacky Vimond devient le premier champion du monde de motocross français avec Sonauto Yamaha. Yamaha devient actionnaire majoritaire de l'activité MBK. JCO découvre le BW'S (futur bestseller 50 cc) de Kenny Roberts dans le paddock de Laguna Seca et pousse Yamaha à l'importer en France.
    • 1990 : Création de la société Yamaha Motor France et inauguration du siège social à Saint-Ouen-l'Aumone (95), sur le terrain de cross de Sonauto
    • 1990 : Stéphane Peterhansel remporte son premier Dakar (six victoires au total)
    • 1996 : Retour de l'équivalence permis B/125. Yamaha reprend le leadership en France pour ne plus le quitter
    • 1998 : Lancement de l'YZF R1, suivie deux ans plus tard par le Tmax
    • 2005 : Premier contrat de trois ans avec la Police
    • 2008 : Lancement de la nouvelle V-Max
    • 2010 : Lancement de la nouvelle Super Ténéré. JCO passe le relais à Éric de Seynes...

    Jean Claude Olivier a cru au Paris-Dakar dès la 1ére édition ...











    "ANECDOTE DAKAR JEAN-CLAUDE OLIVIER


    Le Paris-Dakar m'a énormément apporté : il m'a donné ce goût de l'aventure, cette rupture avec le quotidien, cette réflexion analytique sur un autre aspect du monde de la moto.

    J'ai découvert autre chose, par la dimension des pays traversés, le mode de vie sur le terrain, la préparation de la course et déjà la projection sur la course future.

    Nous n'avons pas gagné le Paris-Dakar 1979. Nous nous sommes perdus, Rayer, Potisek et moi, c'est-à-dire la majeure partie de l'équipe Yamaha, alors que nous tenions les trois premières places du classement.

    Il y avait égarés avec nous, deux voitures, celle de Jacky Privé et celle du frère de Cyril Neveu. Nous nous sommes retrouvés tous les cinq, entre Arlit et Agadez, aux portes d'un camp d'extraction d'uranium dirigé par des Japonais.

    Ce fut un souvenir marquant : devant l'imposant portail se tenait un Touareg en armes, fers croisés, imperturbable. Rayer et Potisek étaient à la fois consternés de perdre la tête de la course et rassurés d’être là avec le Patron- perdu lui aussi- mais en présence d'un camp, d'un groupe d'hommes, d'une activité qui représentait l'indispensable bouée de sauvetage. Nous étions devant le Touareg impassible depuis dix minutes, lorsque le portail s'ouvrit, et, à ma plus grand stupéfaction, en sortirent trois Japonais en tenu de golf, chemise Lacoste, et clubs à la main.

    Un mirage, en quelque sorte. Ils passèrent devant nous, sans paraître surpris le moins du monde. J'engageai la conversation en anglais, mais l'un d'eux me répondit dans un français impeccable. je m'empressai de lui expliquer notre problème : la course Paris-Dakar, la mauvaise route, plus d'essence, et comment nous arrivions là, au bout de nos moyens. Impossible de faire quoi que ce soit, me répondit-il en substance : aujourd'hui, c'est la fête nationale au Japon, et d'ailleurs nous n'avons pas les clefs de la pompe à essence. 

     


    Comment pouvais-je le convaincre de nous aider ? " Je suis le représentant d'une honorable compagnie japonaise, pour laquelle je travaille depuis dix-sept ans, lui dis-je, et je n'ai pas avec elle des rapports d'étranger à étranger. J'agis comme son prolongement en Europe, et les Japonais ne m'ont jamais habitué à une défection dans les moments difficiles. De deux choses l'une : ou bien vous agissez ainsi que tous les Japonais le feraient en pareil cas, et vous nous prêtez assistance, ou bien vous refusez, et à mon retour en France, je déposerai un plainte à l'Ambassade du Japon, et ma compagnie fera de même auprès du bureau chargé de défendre les intérêts japonais à l'étranger…"

    Ils prirent le temps de réfléchir en tapant quelques balles de golf, et au bout de dix minutes, ils acceptèrent de nous dépanner. Nous avions de l'essence..." 

    avec dakardantan.com

    Legend Boucles de Spa : les Classic en force

     
     

    Alors que l’on se dispute les dernières places dans la catégorie Legend où le quota des cent-vingt engagés devrait être facilement atteint ce week-end, les organisateurs constatent le retour de certains concurrents vers la formule Classic, nettement plus abordable à tous points de vue.
    « On observe la tendance inverse d’il y a quelques années, » indique Pierre Delettre. «Après des débuts en Classic à 50 km/h de moyenne, plusieurs pilotes amateurs étaient passés à la vitesse supérieure... avant de redescendre aujourd'hui en Classic où les prix d’engagements et de licences - 50 euros pour celle d’un jour - sont plus abordables et où on ne constate pas de course à l’armement. Et au final, le plaisir derrière le volant est le même. Alors, ceux qui le font plus pour le fun que pour le classement se retrouvent dans cette catégorie où règne une ambiance bon enfant, même s’ils sont au moins une vingtaine à pouvoir prétendre au podium final.»
    Si la catégorie Legend est aujourd’hui réservée à des pilotes de notoriété, plus avertis et surtout dotés de plus gros budgets et de grosses autos, le Classic, plus ouvert, reste à la portée des plus petites bourses et autos. Ainsi, un pilote MG nous a confié hier au Salon qu’il en sera à sa sixième participation pour un budget annuel de 1500 euros, engagement et licence compris.
    Réservé aux amateurs, puristes, passionnés de rallye, de belles autos et/ou de vrai régularité (même si 50 km/h de moyenne sur la neige ou dans le domaine de Bilstain cela devient vraiment du sport !), le Classic est aussi ouvert aux débutants voulant s’offrir une première expérience avec une voiture d’avant 1987 devant juste être conforme au code de la route (même pas besoin d’arceau).
    Malgré l’abandon du système Tripy, les copilotes engagés en Classic auront toujours autant de travail puisque des prises de moyennes instantanées seront toujours à l’ordre du jour tout au long des 15 RT totalisant 140 km pour un total de plus de 500 bornes et trois grosses heures de course de plus qu’en 2012. « On a multiplié le nombre de RT  - tous sur routes fermées - et on fera partir les concurrents de trente en trente secondes afin d’éviter un maximum les effets pervers des neutralisations pouvant fausser les classements. Comme d’habitude, les Classic emprunteront le même parcours que le Legend. Ils rentreront juste une heure plus tôt, au milieu de la nuit, afin que les premiers puissent être mis à l’honneur. Moins défoncé que l’an dernier, le parcours sera néanmoins corsé. A Spa, le Classic ne s’apparentera pas à un rallye touristique.»
    Plus de 140 équipages ont déjà rentré leur bulletin pour une épreuve Classic qui fera cette année l’objet de plus d’attention et attirera encore de nombreuses splendides voitures anciennes. (COM)
    Via Turbo Magazine

    Décès de Jean-Claude Olivier dans un accident: Le pilote et ancien patron de Yamaha décède dans un accident de la route !


    L'emblématique patron de Yamaha France vient de décéder dans un terrible accident de la route sur l'autoroute du nord à hauteur de Wancourt. L'homme circulait avec sa fille en voiture quand un camion circulant en sens inverse a traversé la route en éclatant le terre-plein central en béton pour traverser la trois voies en sens inverse avant de s'encastrer dans la voiture. Sous le choc de l'accident, l'ancien pilote a été grièvement blessé avant de succomber à ses blessures. Sa fille de 28 ans uniquement légèrement blessée serait hors de tout danger.
    Jean-Claude Olivier "était à la fois un pilote et un patron d'entreprise. Nous sommes tous bouleversés par cette terrible nouvelle, nous sommes dévastés ce soir", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Yamaha France.
    Ancien pilote avec des engagements multiples au Dakar et au Bol d'or, initiateur de la marque Yamaha en France depuis ses tournées en J5 en 1966, le patron avait laissé sa place en 2010 avec un impresionnant palmarès à la fois sportif en tant que pilote émérite et économique avec une entreprise portée à la première place. Il avait continué à contribuer au monde moto récemment en vendant sa collection au profit de la recherche sur la moelle épinière.
    Café Racer 76  adresse toutes ses condoléances à sa fille, sa famille, ses proches et la grande famille Yamaha.