ACE CAFE RADIO

    dimanche 28 juillet 2013

    POLL: KEEPING IT IN THE FAMILY?


    It’s something that both excites and appals in equal amount – the engine swap. Now, even the most diehard fan will concede that it’s sort of okay once the new heart is sourced from within the same family i.e. 1UZ-FE into an AE86, S54 into E36, K20a into EK9 etc. But it’s usually outside these parameters that people’s tolerances are tested…
    2JZ into a BMW M5? LS7 into a Skyline GT-R? F20c into a Ford Escort?
    Some will take great joy in the idea of inter-species breeding, but for others it’s just morally wrong under any circumstance. So, what say you?

    Paddy McGrath

    24h de Spa : MERCEDES ET HTP MOTORSPORT HÉROS DES ARDENNES BELGES.



    Après les 24 Heures de Dubai, les 12 Heures de Bathurst et les 24 Heures du Nürburgring, Mercedes vient certainement de rafler la plus dure avec les Total 24 Heures de Spa. Avec 65 autos au départ de cette 65ème édition, bien malin qui aurait pu prédire un quelconque vainqueur. A l'issue des 564 tours de course, la Mercedes SLS AMG GT3 du HTP Motorsport s'est imposée avec son équipage composé de Maximilian Buhk, Maximilian Götz et Bernd Schneider. Ce dernier rafle par la même occasion sa quatrième course d'endurance de l'année et un troisième succès spadois 24 ans après son dernier succès au volant d'une Ford Sierra RS500. Quant à Mercedes, c'est une troisième victoire aux 24 Heures de Spa, la dernière remontant à 1964 avec une 300SE. Pour couronner sa magnifique saison, Bernd Schneider repart avec le tour le plus rapide en course. Lors de notre interview avec Renaud Dufour (directeur technique HTP Motorsport) en début de semaine, nous lui faisions part de notre envie de mettre une petite pièce sur la #84 à l'arrivée. On savait que Mercedes voulait le grand chelem et c'est donc mission accomplie pour AMG Customer Sports. Cavalier seul des Ferrari 458 Italia en Pro-Am Cup, la victoire revenant à Toni Vilander, Alex Mortimer, Matt Griffin et Duncan Cameron. Le quatuor de la 458 Italia GT3/AF Corse rentre par la même occasion dans le quinté de tête. Victoire d'une GT3 italienne en Gentlemen Trophy puisque Jean-Luc Blanchemain, Jean-Luc Beaubelique, Patrice Goueslard et Fred Bouvy ont imposé la Ferrari 458 Italia GT3 du Team SOFREV-ASP. Malgré des soucis d'embrayage en fin de course, la #20 a mis à mal la concurrence en menant quasiment la totalité de l'épreuve. L'équipage Blanchemain/Beaubelique/Goueslard est titré dans la classe avant le dernier meeting du Nürburgring. Cette édition des 24 Heures de Spa a mis à mal la mécanique puisque plus de la moitié du plateau a abandonné. On ne peut pas dire que les GT3 n'aient pas été fiables mais cette course est devenue un tel sprint que les autos sont poussées dans leurs derniers retranchements. On attendait la pluie et les orages mais la course aura été sèche sur quasiment sa totalité. Cinq (courtes) neutralisations sont venues ralentir la progression des pilotes dont quatre pour des grosses sorties : Alex Buncombe (Nissan GT-R/GT Academy), Jos Menten (Lamborghini Gallardo/Blancpain Reiter), Louis Machiels (Ferrari 458/AF Corse) et Enzo Ide (Audi/Phoenix).

    Pour la victoire finale, seule la Porsche 911 GT3-R/Manthey Racing pouvait espérer aller titiller la Mercedes à la régulière. Patrick Pilet, Marc Lieb et Richard Lietz ont tout donné mais il aura manqué un tour. La Mercedes avait déjà pris un avantage en début de course en ravitaillant plus tôt que la concurrence. C'est ensuite la Porsche qui a perdu du terrain en étant bloquée à la sortie de la pitlane lors d'une neutralisation. Des soucis de direction assistée mais aussi de moteur ont aussi ralenti la progression de l'équipage. Une pénalité dans les dernières heures n'y changera rien, la #150 doit se contenter de la deuxième place. Les troupes d'Olaf Manthey ont répondu présent et les pilotes ont donné le change sur la piste. On notera que les deux premiers ne disputent pas la saison régulière de la Blancpain Endurance Series. On savait que ce serait compliqué pour les Audi R8 LMS ultra mais on retrouve tout de même une monture du Belgian Audi Club Team WRT sur la dernière marche du podium avec André Lotterer, Christopher Mies et Frank Stippler.

    Sept Audi R8 LMS ultra au départ et deux seulement à l'arrivée. Sur les quatre autos du Belgian Audi Club Team WRT, une seule a reçu le drapeau à damier. La #1 de Ortelli/Rast/Vanthoor a rendu l'âme sur un problème de boîte de vitesses, la #0 de Halliday/Mayr-Melnhof/Frey suite à un accident tout comme la #13 de Fässler/Ekström/Sandström. Dans le camp Phoenix Racing, la #6 de Primat/Jarvis/Haase doit se satisfaire d'une place au pied du podium alors que la voiture sœur a connu une grosse sortie de piste, Enzo Ide sortant indemne d'un accrochage avec la Ferrari/Insight Racing. Pas plus de chance pour la monture de United Autosports qui a rapidement rendu les armes. Le manque de vitesse pure des Audi a pesé lourd dans la balance. Il aura fallu toute la pointe de vitesse des pilotes Audi pour combler le handicap mais 2013 n'était pas l'année des Audi.

    A quelques heures du terme, on s'acheminait vers un quinté de tête de cinq marques différentes mais la course a perdu deux prétendants au podium. C'est d'abord la BMW Z4 GT3 du Vita4One Racing Team de Kechele/Franchi/Colombo qui est tombée en panne à l'entrée de la voie des stands (moteur cassé) alors que quelques secondes plus tard la Ferrari 458 Italia/Kessel Racing de Rigon/Zampieri/Ramos connaissait le même sort. La course perdait deux autos de premier plan qui avaient fait jusqu'alors une course sage. L'équipe de Ronnie Kessel a même cru un moment pouvoir rafler le titre avant le dernier round du Nürburgring en marquant de précieux points aux 6ème et 12ème heures. La #44 a tout de même récupéré les quelques points de la 9ème place à l'arrivée. Il va falloir se cracher dans les mains en Allemagne à la rentrée pour espérer décrocher la couronne.

    Les déceptions sont multiples pour plusieurs constructeurs. On attendait les BMW Z4 GT3 mais aucune n'a été en mesure de rallier l'arrivée. Avec trois autos, le Marc VDS Racing Team pouvait nourrir de grandes ambitions mais la #14 de Klingmann/Piccini/Müller a été la première à abdiquer sur casse moteur avant le début de soirée. A deux heures du matin, Nick Catsburg, Markus Palttala et Henri Moser ont déposé les armes suite à des soucis électroniques avant que Maxime Martin, Bas Leinders et Yelmer Buurman ne connaissent des pépins d'extincteur. Dommage pour les deux BMW qui ont animé de la plus belle des façons la première partie de course. Le trio de la #4 a été particulièrement efficace en piste. On s'attendait certainement à mieux chez Marc van der Straten. L'autre grosse déception reste McLaren. La meilleure des MP4-12C n'a pu faire mieux que 14ème avec Verdonck/Carroll/Bell (Gulf Racing UK) devant celle du Von Ryan Racing de Senna/Goodwin/Barff. Pas de McLaren à l'arrivée chez Hexis Racing comme chez ART Grand Prix et Boutsen Ginion Racing. Dommage pour deux équipes qui avaient de quoi jouer les premiers rôles. A Woking, on ne va certainement pas aimer cette douche froide où les moteurs des MP4-12C ont souffert. Copie à revoir également pour les Aston Martin V12 Vantage GT3 avec une sur trois à l'arrivée. Chez AMR on devra se contenter de la pole de Stefan Mücke.

    Chez Mercedes et Porsche, on a joué le devant de la scène. Cependant, la course a perdu la SLS AMG GT3 du ROWE Racing qui était pourtant bien remontée dans la hiérarchie. Manque de chance pour ProSpeed Competition et Pro GT by Alméras même si les deux teams ont montré de belles choses. Maxime Soulet a fait honneur à sa réputation de pilote rapide tout comme ses coéquipiers. Que dire de la #911 de Mapelli/Holzer/Tandy magnifiquement pilotée si ce n'est qu'elle a été retardée par un début d'incendie. Retenez bien le nom de Marco Mapelli car on devrait entendre parler de l'Italien à l'avenir. Avec Bernhard/Bergmeister/Lapierre, l'équipage de la #33 du Pro GT by Alméras avait de quoi monter sur le podium mais un radiateur percé a mis à mal les ambitions du team de Philippe Alméras. S'en est ensuite suivi une chevauchée fantastique des pilotes pour finalement rallier l'arrivée au 6ème rang en Pro-Cup. On s'est même demandé si Nicolas Lapierre n'était pas devenu pilote officiel Porsche vu les chronos alignés par le pensionnaire du Toyota Racing en FIA WEC. La seule Nissan GT-R en Pro-Cup a souffert avec une place finale en dehors du Top Ten de la classe Pro-Cup.

    Soixante cinq autos au départ de ces 24 Heures de Spa et seulement trente cinq classées. Le public ne s'y est pas trompé avec plus de 65 000 personnes présentes. La course n'a pas manqué de piment avec bien des rebondissements tout au long de l'épreuve. Ce qui est certain, c'est que les 24 Heures de Spa s'affirment de plus en plus comme la plus grande course GT au monde. Tous les constructeurs ont bien compris l'importance du GT3 en apportant un service aux équipes. On a tous hâte d'être à la 66ème édition. Pour cela, rendez-vous le week-end du 27 juillet 2014...

    Laurent Mercier(Endurance-Info)

    8 Heures de Suzuka : another win for Musashi RT Harc-Pro / Musashi RT Harc-Pro renoue avec la victoire


    The 36th Suzuka 8 Hours, round two of the 2013 Endurance World Championship (EWC), was won by Musashi RT Harc-Pro. Yoshimura Suzuki Racing Team and Team Kagayama were second and third, while SERT and GMT 94 (Michelin) rounded off the top five.
    Musashi RT Harc-Pro remporte la 36ème édition des 8 Heures de Suzuka, deuxième épreuve du Championnat du monde d’Endurance (EWC). Yoshimura Suzuki Racing Team termine deuxième devant le team Kagayama. Le SERT et le GMT 94 (Michelin) complètent le Top 5.
    The N°634 Honda of Leon Haslam, Takumi Takahashi and the talented young Michael Van Der Mark emerged in front at the beginning of the third hour and went on to collect its second Suzuka success after its victory in 2010. Musashi RT Harc-Pro was handed the lead on Lap 57 when the early pace-setter FCC TSR Honda was eliminated by a fall (Kiyonari). Takahashi completed 214 laps in the course of the eight-hour race.
    Yoshimura Suzuki Racing Team’s N°12 Suzuki (2nd, +1 lap) led early on but was delayed by a 30-second penalty and a fall before fighting its way back to second overall. It was helped by the incidents which affected the teams running in second and third spots at the halfway point.
    The pole-winning Michelin-equipped N°7 Yamaha was third at one moment but had to make an unscheduled stop to cure an oil leak shortly before the four-hour mark. The Austrian team re-joined in 10th place with a four-lap deficit. Meanwhile, Team Kagayama lost second place because of a slightly slower stint by Kevin Schwantz.
    The top 10 was rounded off by SERT (Philippe/Delhalle/Da Costa) and GMT 94 (Michelin). David Checa, Kenny Foray and Matthieu Lagrive started from 10th on the grid and their consistency saw them finish as the best-placed Yamaha runners, as in 2012.
    The first half of the race provided spectators with plenty of leader changes and drama, but the leading positions were more or less settled with 3½ remaining, despite the arrival of rain for the last half hour or so.
    YART ended up eighth, while Bolliger and Team R2CL crossed the line in 10th and 11th positions. The Honda TT Legends bike fell back to 53rd after losing a quarter of an hour following a clutch change during the second hour. It ended up 25th overall.
    The woes of BMW Motorrad France Team Thevent (Michelin) in the 2013 championship continue… After its misfortunes at April’s Bol d’Or, the Belgian outfit lost the services of Damian Cudlin because of a fall in free practice. It then suffered two more falls during the race and retired before the five-hour mark.
    SERT left Suzuka at the top of the championship standings on 49 points. YART (46) is second, chased by GMT 94 (42).
    Installée en tête après le début de la troisième heure de course, la Honda n°634 emmenée par Leon Haslam, Takumi Takahashi et le jeune talentueux Michael Van Der Mark, enlève un second succès à Suzuka après une première victoire en 2010. Musashi RT Harc-Pro a profité de l’abandon du leader FCC TSR Honda consécutif à la chute Kiyonari au 57ème tour, pour prendre définitivement les commandes des 8 Heures de Suzuka. Takahashi rallie l’arrivée en bouclant 214 tours.
    Relégué à un tour, Yoshimura Suzuki Racing Team, premier leader, retardé par une pénalité de 30 secondes et une chute, est parvenu à se hisser à la seconde place. De retour en piste en quatrième position juste après la mi-course, la Suzuki n°12 a notamment bénéficié des faits de course touchant les équipes occupant les deuxième et troisième places.
    Troisième, la Yamaha n°7 du YART (Michelin), auteur de la pole position, doit subir une intervention au stand pour une fuite d’huile peu avant la mi-course. L’équipe autrichienne ressort à la 10ème place avec quatre tours de retard. Dans le même temps, le team Kagayama perd sa deuxième position lors du relais un peu moins rapide de Kevin Schwantz.
    Le SERT (Philippe/Delhalle/Da Costa) et le GMT 94 (Michelin) complètent le Top 5. Partis de la 10ème place, David Checa, Kenny Foray et Matthieu Lagrive, ont enchaîné des relais réguliers pour terminer premiers pilotes Yamaha comme en 2012.
    Si la première moitié de course a été animée, la seconde a été nettement plus calme où les positions en tête se sont figées après 4h30 de roulage malgré l’arrivée de la pluie lors de la dernière demi-heure.
    Le YART se classe huitième. Bolliger et le Team R2CL franchissent la ligne d’arrivée en 10ème et 11ème positions. Le Honda TT Legends, 53ème après avoir perdu un quart d’heure suite à un changement d’embrayage au cours de la deuxième heure, termine à la 22ème place.
    La saison 2013 ne sourit pas à BMW Motorrad France Team Thevent (Michelin). Après un premier revers au Bol d’Or, le team de Michael Bartholemy, privé de Damian Cudlin dès les essais libres, enregistre un nouvel abandon. Chutant à deux reprises, l’équipe belge se retire lors de la cinquième heure.
    Le SERT repart de Suzuka en tête du classement général avec 49 points. Le YART, deuxième, compte trois points de retard. Le GMT 94 occupe la troisième place du provisoire avec à sept points du leader.
    Prochaine épreuve : les 8 heures d’Oschersleben, le 17 août 2013

    Yamaha SR500 'Manxy Racer' - Addiction Customs


    Over the years I have probably built more than 1000 bikes in my head. I look at my two motorcycles sitting in the garage and constantly strip them down then change their seats, tanks, tires, speedo, shocks, exhaust, colour scheme and even their grips. Most of the time I only run with a fraction of the modifications that go through my mind, but I do love thinking about all the possibilities. The latest build from Addiction Customs is the bike Nick has been thinking about for over three years. "Some bikes I think we spend years building in our heads" says Nick. "The Manxy Racer is one of those for me." So after thinking about this bike for years, Nick couldn't be happier getting it out of his head and onto the asphalt.
    We thought we'd let Nick get the full build story out of his head as well: "Every year I watch the Isle of Man TT with pure excitement and anticipation, and some time ago it got me thinking about the old Manx Nortons of the 1950s that dominated the TT. For me, there is no better single than the stripped down race styling of the thumper Manx, and so for this, my third complete bike build under the Addiction Customs brand, I wanted to build a bike that paid tribute, a nod if you will, to the classic Manx Norton. At least that's where my thinking started. After selling The Addict in February I built a second bike, and re-worked a third, but all the time, I had nothing to ride for myself. The Manxy Racer was a bike that I had begun collecting parts for, and shaping in my head for the past couple of years, and I needed a new showcase bike, so in March I started to strip down this 1983 SR500 that I'd imported from Japan some months earlier.
    It was really rough; rims were crusty yellow with a thick layer of cracked clear coat, frame had rust here and there and it was a long way from roadworthy with bad brakes, bearings, seals, tyres, almost everything! One of the first things I did was fit up the alloy manx style tank. It was one of those pieces I picked up last year and it knocked around my workshop wrapped in bubble wrap all that time. The alloy fairing was a similar thing, so I threw it on just to get an overall line to work with, then I designed the seat pan and cowl based on my height and riding style, and sent the dimensions off to a fabricator to begin their work. I'd really love to be able to say I made it myself, but my tiny workshop just doesn't have room for an english wheel.
    The tank is 6 litres more than the stock tank, just the thing for long rides, and it dominates the aesthetic, so as the project progressed I found I wanted the bike to feel like a Manx cafe racer; a bit less race and a bit more cafe, so I took artistic license, and what you see here is the finished product.
    Anyway, while the seat was being made, I pulled the engine out, and began working the subframe and tail loop, bending and welding it all up to give the flat seat pan and cowl a rake up at the back. I didn't want to compromise ride height and have to raise the springs, nor lengthen the cowl to clear the rear wheel travel. I fabbed up all the mounts and de-tabbed the frame and continued to source and order bits and pieces for the build. The all-titanium manx-style exhaust from Over was another one of those things I'd picked up a while back, so I cracked open the muffler and removed the restrictive baffle and replaced it with a perforated pipe and re-packed it with glass packing. The result is a raw thumping note to wake up the neighbours. 

    The engine got a serious clean up and treated with a VHT primer and wrinkle-black engine enamel, giving it a vintage feel. Keihin CR38 smoothbore carb was chosen over the more popular FCR and braided oil line with ground and polished case covers completed the motor. Meanwhile the seat returned and I finalised the fender and indicator mounting points, welded everything up and sent it off to be sandblasted and powdercoated.
    I spent hours sanding back the wheels, polished the rims, painted the hubs satin black and laced them all up with stainless spokes and TT100 GP tyres. New brake linings, bearings, and seals all round and the front forks were completely rebuilt and shaved and polished, adding Ikon custom progressive springs up front and custom rear shocks with vintage shrouds. I decided to modify the front end for a dual slotted disc setup with a second caliper from an XJ750 (I think). Braided stainless brake lines made to measure and both callipers and master cylinder got completely rebuilt with new pistons, seals and stainless banjos.
    I completely re-wired the bike with battery eliminator, new gauges and lights of course, mounting individual LED warning lights inside the gauge mount, and giving the cluster a slight rake back towards the rider."

    Nick built this bike as his personal ride, so it's no surprise he tells us "I'm stoked with the finished bike, and am a very happy customer!". The traditionalists might say the alloy fairing doesn't belong on a Manx design but it's one of those things Nick just wanted on his bike. "The bike pulls hard, sounds wicked and stops better than any other SR I've ridden so I couldn't be happier." We look forward to seeing what comes out of Nick's head next – just hope we don't have to wait another three years. 
    [Photography by Patrick Stevenson]
     from PIPEBURN