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    samedi 14 juin 2014

    Sébastien Loeb : “L’impression d’être dans un monde parallèle”


    par Laurent Mercier (Endurance-Info.com)
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    Si Sébastien Loeb est présent aux 24 Heures du Mans, c’est bien en tant que team manager de sa structure et non pas comme pilote. Le co-fondateur du Sébastien Loeb surveille de près la progression de la ORECA 03R que se partagent René Rast, Vincent Capillaire et Jan Charouz. A 22 heures, la #24 pointe à une belle 6ème place de catégorie LM P2.
     Malgré un planning bien chargé ce week-end, le pilote Citroën en WTCC a pris du temps pour nous donner ses impressions sur ce début de course. « On peut voir que les premières heures ont été disputées » nous indique le nonuple Champion du Monde WRC. « Les trois constructeurs sont au coude-à-coude. Même avant l’arrivée de la pluie, on avait du mal à croire que la course pourrait continuer sur ce rythme. Les conditions sont dures. Pour nous, le début de course n’a pas été simple. René s’est fait surprendre par une quille sur la piste. L’équipe gère parfaitement les arrêts et les pilotes font preuve d’une belle pointe de vitesse. »
    10455680_700546283337325_5067011022168545128_nSébastien Loeb a débuté au Mans en 2005 sans toutefois voir l’arrivée. Il est monté sur la 2ème marche du podium l’année suivante Pescarolo-Judd C60 en compagnie de Franck Montagny et Eric Hélary. « J’ai une faible expérience du Mans mais l’équipe est rodée à la tâche » poursuit Sébastien. « La priorité est d’aller au bout. Le Mans se gagne ou se perd dans les stands. En 2005, nous avions course gagnée avant que l’un de mes coéquipiers ne sorte de la piste. Il faut à tout prix rester en dehors des problèmes et ne pas se précipiter. Que l’on tourne en 3.42 sur un tour puis en 3.45 au tour suivant n’est pas bien grave. René a fait une petite faute à Mulsanne mais tout s’est bien terminé. La clé de la catégorie LM P2 est de jouer la prudence. Nos pneus Michelin fonctionnent très bien en course. Nos trois pilotes se doivent de suivre le tableau de marche. Si tu termines sans accroc, le podium peut être au rendez-vous. »
    10458976_700309230027697_159255322547014333_oAvec un emploi du temps chargé, il n’était pas question pour lui de rouler au Mans : « J’ai mis l’accent sur le WTCC et je suis ravi de ce nouveau challenge. Bien sûr, quand on voit une voiture de course, on a envie de monter à l’intérieur. J’ai regardé de près les LM P1-H qui sont des autos très abouties. En tant que pilote, ce doit tout de même être frustrant de lever le pied en ligne droite. Cependant, c’est plus judicieux de voir l’hybride et la gestion de la consommation en Endurance qu’en Formule 1. C’est l’évolution du sport. Cela fait partie du jeu et au final, il n’y a pas de grands changements dans la course. »
     On sent tout de même chez lui une envie de partir en piste : « J’ai adoré l’atmosphère de la course en pleine nuit. Tu es seul dans l’auto. Tu as l’impression d’être dans un monde parallèle. C’est un peu la même sensation que de rouler de nuit au Monte Carlo même s’il y a un copilote. Revenir au Mans ne serait pas pour me déplaire mais il faut un vrai challenge. Cette course est mythique. »
     Le Sébastien Loeb Racing débute cette année au Mans mais le team est rompu à la tâche : « Tout se déroule comme prévu. Nous avons la chance d’avoir un ingénieur comme Léo Thomas qui maîtrise parfaitement cette course. Ce n’est que la première participation de l’équipe au Mans. Le team grandit vite mais il devient compliqué de trouver les budgets nécessaires. Il ne faut jamais relâcher les efforts. »
    10411278_699321980126422_8224103170745509111_nHabitué au GT l’année passée, Sébastien Loeb pourrait pourquoi pas se laisser tenter par une aventure en GTE mais on sent bien que ce qui le motive, c’est de monter sur la plus haute marche du podium. Le slogan du team « Le plus haut possible le plus vite possible » se passe de commentaire. A l’heure actuelle, il n’est pas prévu de le voir au Mans en 2015 dans un baquet d’une auto de son équipe. « En ce qui concerne le team, rien n’est figé pour 2015, ni pour Le Mans, ni pour le GT » confie Seb. « Aller en LM P1, il ne faut pas rêver. Cela ne servirait à rien si ce n’est de terminer premier derrière les constructeurs. »

    Le Mans Legend : victoire de Shaun Lynn (Mercedes C11)


    par Claude Foubert (Endurance-info.com)
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    Dans la Le Mans Legend –la première des courses support des 24 Heures du Mans 2014-, une manche du Group C Racing, la troisième en 2014 pour être précis, après Barcelone et Spa, c’est bien une Mercedes C11 qui s’est imposée, mais peut-être pas celle qu’on attendait.
    C’est en effet la Mercedes n°2 de Shaun Lynn qui l’a emporté et non la Mercedes n°31 de Bob Berridge qui était a favori de cette course. Shaun Lynn dispute son deuxième meeting de la saison avec cette Mercedes, après l’avoir fait débuter durant Spa Classic.
    C’est le japonais Katsu Kubota qui avait réalisé la pole position avec la Nissan R90CK n°25, avec un joli chrono de 3’45’’675. La Nissan avait à ses côtés en première ligne la Mercedes n°31 de Bob Berridge, dont la séance qualificative avait été très écourtée, et en deuxième ligne venaient la Porsche 962 n°6 de Mark Sumpter/Derek Bell et la Mercedes C11 n°2 de Shaun Lynn.
    Malheureusement, la Porsche de Sumpter/Bell était forfait pour la course et la Mazda 767B de Max et Moritz Werner renonçait dès la fin du tour de lancement.
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    C’est Joaquin Folch qui prenait le départ sur la Nissan n°25 mais, moins rapide que son coéquipier, il ne pouvait empêcher Bob Berridge de prendre le  large. Tout de suite, le britannique creusait l’écart à coup de secondes. Dès le deuxième tour, il tournait en 3’45’’873  -pas très loin de la pole de Kubota-, chrono qui allait rester le plus rapide de la course.
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    Derrière la Mercedes, Tom Kimber-Smith avait hissé l’Aston Martin AMR1 n°18 en deuxième position, mais il était tout de suite sous la menace de la Mercedes de Shaun Lynn qui se faisait très pressant.
    Les ennuis commençaient pour Berridge qui perdait tout d’abord un élément de carrosserie puis qui crevait à l’arrière. Il devait rentrer au stand dès la fin du troisième tour alors que Lynn avait fini par passer Kimber-Smith.
    A la faveur de l’arrêt de Berridge, Shaun Lynn était le nouveau leader, une Mercedes C11 chassant l’autre. L’Aston Martin était deuxième, la Porsche 962 n°17 de Christophe D’Ansembourg troisième et la Jaguar XJR16 n°3 de Richard Eyre quatrième.
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    Parmi les leaders, Lynn était le premier à marquer son arrêt, laissant la première place provisoire à Kimber-Smith. Quand ce dernier s’arrêtait à son tour, tout comme la Porsche de D’Ansembourg, c’est la Porsche 962 n°12 de Russel Kempnich qui assurait l’intérim.
    Après tous les pitstops et les changements de pilote éventuels, Lynn retrouvait naturellement sa place de leader, nanti d’une avance confortable sur l’Aston Martin.
    La Mercedes n°2 n’était pas inquiétée pour la victoire et  passait sous le drapeau à damiers avec une trentaine de secondes sur Kimber-Smith qui a ainsi fini sa préparation pour les 24 Heures…
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    Derrière les deux premiers, Kubota avait fait un retour impressionnant avec la Nissan R90CK, signant le troisième tour en course derrière ceux des Mercedes et débordait D’Ansembourg, prenant ainsi la troisième place.
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    Le classement est ici

    LE MANS – 1971


    As the start of Le Mans draws closer over the coming hours I’ve been researching to find something suitably Le Mansy to feature on Silodrome, after a little hunting I discovered that the entire 1971 Steve McQueen film “Le Mans” is available to watch on YouTube.
    I’ve added it above for your pre-Le Mans viewing pleasure, if you’d like to order your own copy on DVD you can do so here and if you’d like to watch the 2014 Le Mans live you’ll find everything you need here.

    Spectacular images from 1967: Le Mans at night...


    Exhausted mechanic take a nap in the early morning during the 24hrs Le Mans 1967
    This weekend, the cars and drivers gather once more at the Circuit de la Sarthe for the legendary Le Mans 24-hour race. How times have changed; as shown by the dramatic black and white images captured behind the scenes by Rainer Schlegelmilch in 1967...
    "By dawn, the exhausted Ferrari mechanics were asleep in the pit garage, wedged between the tools and spare tyres"
    "They were great days, days when the racers at Le Mans were tough men rather than boys or former Formula 1 drivers," said Rainer W. Schlegelmilch, remembering the 24 Hours of Le Mans back in 1967. The Frankfurt-based photographer then travelled with a Contarex and a Nikon for the race. Renouncing flash and artificial lighting, he used only natural night-time illumination – creating a series of images so evocative that they plunge us once more into those almost forgotten days. "By dawn, the exhausted Ferrari mechanics were asleep in the pit garage, wedged between the tools and spare tyres," recalls Schlegelmilch. 

    A young lady with a great future ahead

    "At Ford sat a young lady recording lap times – Marie-Claude Beaumont. Later, as a driver, she scored numerous race victories herself and competed at Le Mans six times. As a Formula 1 photographer I met her at the track many times." In 1967, Ford approached the Le Mans race with great determination, air-lifting 53 tons of material to the circuit (there were a great many GT40s in the field). But the race was by no means a success for all the American teams, with three of the Holman & Moody racing cars coming to grief in a single incident. 

    Three at a time and the invention of champagne sprays

    It was Dan Gurney who scooped the overall win for Shelby in his Ford GT40 MkIV. "Gurney, incidentally, was the first driver to spray everyone with champagne after his victory," says Schlegelmilch. "His wife still sends me Christmas cards to this day."

    For breakfast: Two crêpes with Grand Marnier

    At 5 o’clock in the morning the sun rose over the track – and Rainer Schlegelmilch stood on a narrow embankment to shoot some stunning, backlit pictures of the racing cars. At 6 o’clock, the first food stalls opened. "The two crêpes with Grand Marnier were probably the most alcoholic breakfast of my life. But after that night, they were very welcome."
    Photos: Rainer W. Schlegelmilch / Getty Images