Le Rallye d’Argentine est le rallye terre le plus complet du championnat WRC avec trois profils de spéciales bien différents. En cela, il ressemble un peu au Rallye d’Allemagne sur asphalte.
Depuis que le Rallye d’Argentine s’est établi à Cordoba et Villa Carlos Paz en 1984, son parcours comporte trois profils différents répartis en trois journées bien distinctes.
Cette année, l’épreuve débute par les spéciales de la Valle de la Punilla et des Sierras Chicas, au nord de Cordoba, du côté de La Cumbre : « Ascochinga-Agua de Oro (51,88 km) est une spéciale assez roulante avec des pierres enchâssées qui sollicitent les pneumatiques », nous a expliqué Didier Clément, ingénieur chez Citroën-Total Abu Dhabi, vainqueur de huit Rallye d’Argentine avec Sébastien Loeb. « En revanche, l’ES2 Santa Catalina a souffert des pluies importantes ; certaines portions sont très cassantes. »
Samedi, cap au sud avec deux longues spéciales de 39 km, San Agustin-Villa del Dique et Amboy-Yacanto. « Dans la Valle de Calamuchita, on évolue sur des terrains plus sablonneux, sur des spéciales beaucoup plus rapides également (on frôle les 110 km/h de moyenne) avec des jumps et du « vertical » dans des courbes rapides. C’est une étape compliquée, très piégeuse pour les pilotes. Même si le sol n’est pas usant, les pneus peuvent souffrir des nombreux impacts à haute vitesse. »
La dernière étape se déroule dans la Valle de Traslasierra, à l’ouest de Cordoba. « Les spéciales sont sinueuses, le rythme est beaucoup plus lent, les pistes sont creusées de rails et bordées de rochers. On est en altitude, il fait frais. Cette année, Giulio Cesare – Mina Clavero en descente s’annonce vraiment difficile. »
Didier Clément poursuit : « La majorité des rallyes terre du WRC présente un profil unique, comme le Portugal, la Sardaigne ou la Finlande bien sûr. La particularité du Rallye d’Argentine, c’est d’offrir trois étapes bien distinctes, ce qui nous force à modifier les réglages pour chacune d’elles. Et ça ne concerne pas uniquement la hauteur de caisse, par exemple, une opération que l’on réalise sur tous les rallyes. Ici, on doit vraiment adapter la voiture pour chaque étape : suspensions, mapping.... »
De fait, la préparation du Rallye d’Argentine (les essais sont prohibés sur place) est délicate. « On a pris pour habitude de tester en Sardaigne, sur des sols sablonneux. Ensuite, l’expérience nous permet d’affiner les set-up pour chaque journée du rallye. »
Rally Argentina provides competitors with the world championship’s broadest selection of stage types on a single event. Some see it as the gravel equivalent to the all-asphalt Rallye Deutschland.
Ever since Rally Argentina moved to Cordoba and Villa Carlos Paz in 1984, its route has featured three distinct types of terrain over the three days of competition.
This year, it kicks off with a visit to the Valle de la Punilla and the Sierras Chicas to the north of Cordoba, near La Cumbre. “‘Ascochinga-Agua de Oro’ (51.88km) is a relatively smooth run with some embedded rocks which are tough on tyres,” says Citroën-Total Abu Dhabi engineer Didier Clément who has won the South American round eight times working with Sébastien Loeb. “SS2 [‘Santa Catalina’] has suffered from recent heavy rain and some parts are very rough…”
Saturday will see crews head south for two long 39-kilometre stages, namely ‘San Agustin-Villa del Dique’ and ‘Amboy-Yacanto’. “In the Valle de Calamuchita, the ground is sandier and the stages are much faster, too, with average speeds of almost 110kph, some big jumps and big ‘vertical’ loads through fast corners. It will be a complex day and quite tricky for the drivers. The roads are very hard-wearing, but the tyres can suffer because of the high number of high-speed impacts.”
The last leg visits the Valle de Traslasierra, west of Cordoba. “The high-altitude stages here are twistier but the rhythm is slower and the roads are rutted and lined with rocks. The weather is cooler, as well, and running ‘Giulio Cesare-Mina Clavero’ downhill promises to be quite difficult.”
“Most of the championship’s gravel rallies are unique in their own way,” adds Didier Clément. “Rallies like Portugal, Sardinia and Finland. The special thing about Argentina is that is takes in three different types of terrain, which means a distinct set-up for each one. I’m not just talking about ride-height. Here, you really need to adapt the suspension and engine mapping for every leg.”
This makes preparing for Argentine quite difficult because testing isn’t allowed on site. “We tend to test for this rally on sandy tracks in Sardinia. With experience, we are then able to adjust the set-up for each day.”
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