Vue du ciel, la Superspéciale de Mikolajki ressemble à un Grand huit tracé près du complexe hôtelier de Golebiewski. Les concurrents du Rally Poland 2014 la parcourent tous les jours et il s’y passe toujours quelque chose.
Tracée dans un champ de 15 hectares, cette Superspéciale offre deux pistes parallèles qui s’entrecroisent grâce à un pont. Elle a été inaugurée en 2009 et est utilisée chaque année par le Rally Poland et, le reste du temps, par une école de pilotage et diverses opérations sportives et d’évènementiel.
En 2009, cette Superspéciale a été rendue célèbre par Jari-Matti Latvala (Ford Focus WRC), 2edu classement général au départ cette dernière spéciale du rallye. Le Finlandais a percuté un rail, cassé sa direction et dût abandonner, privant Ford d’un doublé. Un crash stupide. « Le plus mauvais souvenir de ma vie, pas seulement de ma carrière sportive », a confirmé Jari-Matti en conférence de presse avant le départ du rallye. « J’étais en pleurs. Mais je me souviens aussi des mots d’encouragement des photographes qui étaient là. » Le Finlandais avait une « boule au ventre » jeudi soir en prenant le départ de cette Superspéciale.
Mikolajki Arena figure au programme de chaque journée du Rally Poland 2014 : à 20h00 jeudi soir, puis à 22h00 vendredi et samedi juste avant des concerts donnés sur la scène dressée tout à côté. Demain, dimanche, elle sera parcourue avant la Power Stage. Tribunes, buvettes, motor show, stands, concerts : les organisateurs ont prévu tout un tas d’animation autour de cette Superspéciale qui attire chaque soir 10 000 spectateurs.
Sur un plan sportif, outre la mésaventure de Latvala en 2009, il se passe toujours quelque chose dans cette Superspéciale. Par exemple, le leader du Rally Poland a changé jeudi et vendredi soir à l’issue de cette spéciale-spectacle. Elle a même créé davantage d’écart que les « vraies » spéciales (2s7 ES4, 1s9 ES10) et Sébastien Ogier y a repris la tête de l’épreuve à deux reprises.
« Contrairement aux autres ES, il y a beaucoup de grip, alors on peut se « lâcher ». Au 1erpassage, la piste était bien balayée pour moi. Hier, les organisateurs avaient arrosé pour éviter la poussière. Avant de partir, j’ai regardé passer la voiture 0 puis j’ai demandé à son pilote comment était l’adhérence, il m’a dit que c’était OK, alors je ne me suis pas posé de questions. Comme c’est parti, le rallye pourrait se jouer là, dimanche, avant la Power Stage. Mais attention, car c’est une spéciale qui « râpe » beaucoup les pneus. »
Alors, que va-t-il se passer dans cette Superspéciale ce soir et demain ?
Seen from the sky, the Mikolajki super-special forms a big figure of eight alongside the Golebiewski hotel complex. This year, Rally Poland competitors face four visits in total, and something always seems to happen on this show stage.
The stage is located in a 15-hectare field and takes the form of two parallel tracks which cross via a bridge. The test was first used in 2009 and, in addition to featuring on Rally Poland’s menu, it serves as a driving tuition centre, as well as for a variety of sporting and special events.
In 2009, it was made famous by Jari-Matti Latvala (Ford Focus WRC) who was second overall before starting the rally’s ultimate stage. The unhappy Finn smashed a guardrail, broke his steering and had to retire, depriving Ford of a welcome one-two finish. “It’s the worst memory of my life, not just of my rallying career,” he admitted at the pre-start press conference. “I was in tears. I remember the words of consolation the photographers who were there gave me.”
Unsurprisingly, the Finn was extremely tense at the start of Thursday evening’s super-special…
Mikolajki Arena figures on the menu every day this week: at 8pm on Thursday, then 10pm on Friday and Saturday, just before the concerts which close each leg’s programme. Then, on Sunday, it will be run ahead of the Power Stage. For the casual spectator, it’s the ideal spot, with grandstands, food and drinks stands, a motor show, displays, concerts, etc. Every evening, there’s a crowd of around 10,000.
In addition to Latvala’s mishap in 2009, something invariably happens on this stage. On Thursday and Friday evenings, for example, the lead changed hands here, with Ogier recovering top spot both times.
“Unlike the other stages, there is plenty of grip, so you can really ‘go for it’. On Thursday, the surface had been swept clean for me, then, yesterday, the organisers sprayed it with water to keep the dust down. After the driver of the ‘zero’ car went through, I asked him what the grip was like. He said it was ‘okay’, so I didn’t hesitate to push. The way it’s going, the outcome could be decided on this stage on Sunday, before the Power Stage. That said, it’s quite hard-wearing for the tyres…”
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