Des évolutions sont attendues pour les World Rally Cars apparues en 1997. Dès la saison prochaine, par exemple, le système de palette au volant va se généraliser... Que de changements depuis les monstres du Groupe B…
En 1986, les voitures d’usine engagées au RAC Rally étaient complètement différentes de celles attendues ce week-end au Pays de Galles.
Et pour cause : le RAC Rally 1986 a marqué la fin des Supercars du Groupe B, des prototypes de plus de 500 chevaux ultra performants et spectaculaires, mais aussi extrêmement dangereux. Après le RAC Rally 1986, le Championnat du monde des Rallyes FIA a basculé dans l’ère des Groupe A, des voitures plus proches de la série.
Le règlement du Groupe A autorisait des moteurs 2-Litres turbo (puissance théoriquement limitée à 300 chevaux), une transmission à 4-roues motrices. Les modèles de série, qui servaient de base à l’homologation, devaient être produits à 5000 exemplaires en 12 mois consécutifs.
Les Groupe A ont peu à peu été remplacées par les World Rally Cars à partir de 1997. Les modèles de série à 2-roues motrices (produits à 2500 unités minimum) pouvaient être modifiés en 4-roues motrices et équipés de moteurs de 2-Litres, pour peu qu’ils existaient dans la gamme du constructeur. Les systèmes de suralimentation étaient autorisés.
Puis les nouvelles technologies ont permis aux ingénieurs de développer, entre autres, des systèmes hydrauliques complexes, entièrement gérés par l’électronique. Ainsi, différentiels et suspensions sont devenus « actifs », les changements de rapports de boîte s’effectuaient par des palettes au volant, l’accélérateur était électronique « Fly-by-Wire », les moteurs étaient équipés de post-combustion…
Pour des raisons de coûts, ces systèmes ont été bannis par la FIA. En 2011, les World Rally Cars ont évolué vers des modèles plus compacts du segment B (exemple Ford Fiesta au lieu de Ford Focus, segment C), d’une longueur de moins de 4 mètres, produits à 2500 exemplaires en 12 mois consécutifs. La transmission intégrale est toujours autorisée, mais les moteurs sont désormais limités à une cylindrée d’1,6-Litre, injection directe, turbo (puissance environ 300 chevaux). La transmission est assurée par deux différentiels mécaniques (avant, arrière) et l’utilisation de matériaux « exotiques » comme le Titane, est interdit.
Les changements de rapports de boîte sont désormais mécaniques, à l’exception de la voiture de Robert Kubica. Compte-tenu de son handicap, le Polonais a obtenu une dérogation pour un système de palettes au volant.
Dès la saison prochaine, ce système va se généraliser et chaque team va utiliser un « Joker ». D’autres évolutions plus importantes sont attendues, notamment chez Volkswagen et Hyundai qui devraient engager des Polo R WRC et i20 WRC profondément modifiées.
Le règlement technique des World Rally Cars actuel court jusqu’en 2017. La FIA et les constructeurs sont en discussion pour le devenir des voitures du WRC. On parle d’ores et déjà d’une sécurité renforcée pour les équipages.
There are changes in store for World Rally Cars (WRC) which have evolved gradually since their introduction in 1997. From 2015, Kubica won’t be alone in using paddle gearshifts, for example. The machines have come a long way since the Group B monsters…
In 1986, the cars which contested Britain’s world championship round were very different to those starring on this week’s Wales Rally GB.
Indeed, that year’s ‘RAC Rally’ marked the final appearance of the so-called ‘Group B’ supercars. These purpose-built, 500-plus horsepower machines were extremely quick and exciting to watch, but a spate of accidents led to a switch to near-standard Group A cars as the sport’s flagship category from 1987.
These new rules allowed two-litre turbocharged engines (with power output theoretically capped at 300hp) and four-wheel drive,providingsuch a car was available in road-going form in the manufacturer’s catalogue and that at least 5,000 had been produced in 12 consecutive months.
Group A rule ended when new ‘World Rally Car’ regulations were introduced for 1997 (although Mitsubishi continued successfully with a Group A car for some time). This change enabled two-wheel drive cars (minimum production 2,500) to be converted to 4WD and run two-litre engines so long as the base engine was available under the bonnet of one the make’s models. Turbocharging was authorised.
Lessons learned in 4x4 technology and turbocharging allowed engineers to continue sophisticating this new breed of rally car. They were also swift to identify the advantages of ‘active’ suspensions, but the concept of controlling such systems using engine power – preferably pressurised hydraulics – was quickly quashed by the FIA.
Undeterred, Citroën struck on the idea of taking advantage of suspension-generated energy.
Meanwhile, powered transmission control was comparatively free and three non-viscous mechanical differentials were permitted, as were paddle-lever gearshifts.
In 2011, there was a major re-think of the World Rally Car technical rules and the emphasis switched to B-segment models (e.g. the Fiesta instead of the C-segment Focus) of less than four metres in length, with a minimum production of 2,500 over 12 consecutive months. Four-wheel drive was still allowed but engine size was brought down to 1.6 litres (still turbocharged), but power has gradually sneaked up (the title-winning VW Polo R WRC is listed as 315hp…).
Transmission systems could now only use two non-active mechanical differentials (front and rear) and the employment of exotic materials (e.g. titanium) was prohibited to restrain costs.
Although gear change mechanisms had to be strictly mechanical, restricted movement and power in Robert Kubica’s right arm earned him special dispensation to use powered paddle shifts in his personal car.
From 2015, all World Rally Cars will be authorised to use such paddles and all teams have retained some technical ‘Joker’ specification-change options to carry over. As a result, much development work is under way to prepare for 2015 when Hyundai plans to homologate a new version of the i20 WRC and a significant proportion of Volkswagen’s Polo R WRC is likely to be modified.
There may be milliseconds in it, but expect next year’s cars to be quicker...
The target for the next wave of in-depth technical changes is 2017.
Des évolutions sont attendues pour les World Rally Cars apparues en 1997. Dès la saison prochaine, par exemple, le système de palette au volant va se généraliser... Que de changements depuis les monstres du Groupe B…
En 1986, les voitures d’usine engagées au RAC Rally étaient complètement différentes de celles attendues ce week-end au Pays de Galles.
Et pour cause : le RAC Rally 1986 a marqué la fin des Supercars du Groupe B, des prototypes de plus de 500 chevaux ultra performants et spectaculaires, mais aussi extrêmement dangereux. Après le RAC Rally 1986, le Championnat du monde des Rallyes FIA a basculé dans l’ère des Groupe A, des voitures plus proches de la série.
Le règlement du Groupe A autorisait des moteurs 2-Litres turbo (puissance théoriquement limitée à 300 chevaux), une transmission à 4-roues motrices. Les modèles de série, qui servaient de base à l’homologation, devaient être produits à 5000 exemplaires en 12 mois consécutifs.
Les Groupe A ont peu à peu été remplacées par les World Rally Cars à partir de 1997. Les modèles de série à 2-roues motrices (produits à 2500 unités minimum) pouvaient être modifiés en 4-roues motrices et équipés de moteurs de 2-Litres, pour peu qu’ils existaient dans la gamme du constructeur. Les systèmes de suralimentation étaient autorisés.
Puis les nouvelles technologies ont permis aux ingénieurs de développer, entre autres, des systèmes hydrauliques complexes, entièrement gérés par l’électronique. Ainsi, différentiels et suspensions sont devenus « actifs », les changements de rapports de boîte s’effectuaient par des palettes au volant, l’accélérateur était électronique « Fly-by-Wire », les moteurs étaient équipés de post-combustion…
Pour des raisons de coûts, ces systèmes ont été bannis par la FIA. En 2011, les World Rally Cars ont évolué vers des modèles plus compacts du segment B (exemple Ford Fiesta au lieu de Ford Focus, segment C), d’une longueur de moins de 4 mètres, produits à 2500 exemplaires en 12 mois consécutifs. La transmission intégrale est toujours autorisée, mais les moteurs sont désormais limités à une cylindrée d’1,6-Litre, injection directe, turbo (puissance environ 300 chevaux). La transmission est assurée par deux différentiels mécaniques (avant, arrière) et l’utilisation de matériaux « exotiques » comme le Titane, est interdit.
Les changements de rapports de boîte sont désormais mécaniques, à l’exception de la voiture de Robert Kubica. Compte-tenu de son handicap, le Polonais a obtenu une dérogation pour un système de palettes au volant.
Dès la saison prochaine, ce système va se généraliser et chaque team va utiliser un « Joker ». D’autres évolutions plus importantes sont attendues, notamment chez Volkswagen et Hyundai qui devraient engager des Polo R WRC et i20 WRC profondément modifiées.
Le règlement technique des World Rally Cars actuel court jusqu’en 2017. La FIA et les constructeurs sont en discussion pour le devenir des voitures du WRC. On parle d’ores et déjà d’une sécurité renforcée pour les équipages.
There are changes in store for World Rally Cars (WRC) which have evolved gradually since their introduction in 1997. From 2015, Kubica won’t be alone in using paddle gearshifts, for example. The machines have come a long way since the Group B monsters…
In 1986, the cars which contested Britain’s world championship round were very different to those starring on this week’s Wales Rally GB.
Indeed, that year’s ‘RAC Rally’ marked the final appearance of the so-called ‘Group B’ supercars. These purpose-built, 500-plus horsepower machines were extremely quick and exciting to watch, but a spate of accidents led to a switch to near-standard Group A cars as the sport’s flagship category from 1987.
These new rules allowed two-litre turbocharged engines (with power output theoretically capped at 300hp) and four-wheel drive,providingsuch a car was available in road-going form in the manufacturer’s catalogue and that at least 5,000 had been produced in 12 consecutive months.
Group A rule ended when new ‘World Rally Car’ regulations were introduced for 1997 (although Mitsubishi continued successfully with a Group A car for some time). This change enabled two-wheel drive cars (minimum production 2,500) to be converted to 4WD and run two-litre engines so long as the base engine was available under the bonnet of one the make’s models. Turbocharging was authorised.
Lessons learned in 4x4 technology and turbocharging allowed engineers to continue sophisticating this new breed of rally car. They were also swift to identify the advantages of ‘active’ suspensions, but the concept of controlling such systems using engine power – preferably pressurised hydraulics – was quickly quashed by the FIA.
Undeterred, Citroën struck on the idea of taking advantage of suspension-generated energy.
Meanwhile, powered transmission control was comparatively free and three non-viscous mechanical differentials were permitted, as were paddle-lever gearshifts.
In 2011, there was a major re-think of the World Rally Car technical rules and the emphasis switched to B-segment models (e.g. the Fiesta instead of the C-segment Focus) of less than four metres in length, with a minimum production of 2,500 over 12 consecutive months. Four-wheel drive was still allowed but engine size was brought down to 1.6 litres (still turbocharged), but power has gradually sneaked up (the title-winning VW Polo R WRC is listed as 315hp…).
Transmission systems could now only use two non-active mechanical differentials (front and rear) and the employment of exotic materials (e.g. titanium) was prohibited to restrain costs.
Although gear change mechanisms had to be strictly mechanical, restricted movement and power in Robert Kubica’s right arm earned him special dispensation to use powered paddle shifts in his personal car.
From 2015, all World Rally Cars will be authorised to use such paddles and all teams have retained some technical ‘Joker’ specification-change options to carry over. As a result, much development work is under way to prepare for 2015 when Hyundai plans to homologate a new version of the i20 WRC and a significant proportion of Volkswagen’s Polo R WRC is likely to be modified.
There may be milliseconds in it, but expect next year’s cars to be quicker...
The target for the next wave of in-depth technical changes is 2017.
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