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    samedi 2 août 2014

    WRC : John le vigneron / John the winegrower


    John Kennard, copilote d’Hayden Paddon, est directeur de Vicarage Lanes Wines Ltd, un domaine viticole qui s’étend sur plus de sept hectares à Marlborough (Nouvelle-Zélande).
    John Kennard, copilote d’Hayden Paddon, est directeur de Vicarage Lanes Wines Ltd, un domaine viticole qui s’étend sur plus de sept hectares à Marlborough (Nouvelle-Zélande).
    With the 2014 WRC poised to begin the ‘winegrowing region’ phase of its calendar, with upcoming visits to Germany, France and Spain, we’ve found a good excuse to raise the subject of wine a little early in Finland, a country that tends not to boast many famous vintages!
    Indeed, it imports some 65 million litres of wine annually (2012 figure) from France, Chile, Italy, Spain and New Zealand. In 2006, a pinot noir from the latter took the bronze medal at Finland’s Wine of the Year Awards. Three years later, a white Marlborough Sauvignon took gold. Both these wines were produced by the business of John Kennard, the man who calls out pace notes for Hyundai’s Hayden Paddon.
    Alors que le WRC va rentrer dans son épisode annuel « vin et rallye » avec l’Allemagne, la France et l’Espagne, c’est avec un peu d’avance que nous ouvrons cette rubrique.
    A priori, pas de grands crus en Finlande. Le pays importe donc massivement (65 millions de litres en 2012) du vin de France, du Chili, d’Italie, d’Espagne et de Nouvelle-Zélande. En 2006, un pinot noir des antipodes avait reçu une médaille de bronze au « Wine of the Yearr Awards » en Finlande. Trois ans plus tard, un Marlborough Sauvignon blanc y a obtenu une médaille d’or. Ces deux vins provenaient de l’exploitation de John Kennard, copilote d’Hayden Paddon dans la Hyundai i20 WRC/Michelin n°20.

    JOHN LE VIGNERON
    On Wednesday evening, Hyundai Motorsport organised an informal tasting session featuring Vicarage Lanes produce. That gave us a chance to chat with John whose WRC career began with the 1985 Rally of the 1000 Lakes after competing as a driver on events at home.
    In April 2002, after spending several seasons as team manager or coordinator for operations like Mitsubishi Japan, Prodrive WRT and Mitsubishi USA, he founded Vicarage Lanes based in Marlborough province, in the north of New Zealand’s southern island, just opposite Wellington. Half the initial four-hectare site produced a sauvignon white. Today, the 7.6-hectare property also produces a riesling, a sparkling sauvignon white and a pinot noir red. More than 105,000 litres of sauvignon white were produced in 2014.
    John Kennard’s wines are held in high esteem and the 2013 Marlborough Sauvignon is served by Air New Zealand. Last year, he sold off half the company but still runs the domain with his Finnish wife Satu and his cellar manager Alan McCorkindale. The property also includes holiday cottages with views over the vineyards for a memorable Cloudy Bay immersion experience…
    Mercredi soir, Hyundai Motorsport avait organisé une petite dégustation de vins produits par Vicarage Lanes à son motor-home, l’occasion de discuter avec John le vigneron, dont la carrière de copilote en WRC avait débuté au Rally des 1000 Lacs en 1985 après avoir disputé quelques épreuves derrière le volant en Nouvelle-Zélande.
    Après plusieurs saisons de management et de coordination pour différents teams (Mitsubishi Japon, Prodrive WRT, Mitsubishi USA…), John Kennard a fondé Vicarage Lanes en avril 2002 dans la province de Marlborough, à l’extrémité nord de l’île du Sud (juste en face de Wellington) sur un domaine viticole de quelque quatre hectares, dont la moitié de sauvignon blanc. Aujourd’hui, le domaine de 7,6 hectares produit également du vin blanc riesling, du sauvignon blanc pétillant et du vin rouge pinot noir. Plus de 105 000 litres de sauvignon blanc millésime 2014 ont été produits.
    Les vins de John Kennard sont régulièrement primés et reconnus, comme le Marlborough Sauvignon blanc 2013 servi par la compagnie Air New Zeland. L’an passé, John a revendu la moitié de sa société, mais reste directeur du domaine où il travaille avec sa femme d’origine finlandaise, Satu, et son maître de chai, Alan McCorkindale. Le domaine propose aussi à la location des cottages qui surplombent le vignoble pour un séjour-dégustation à Cloudy Bay…

    HIRVONEN : « Ma vie à Jyväskylä »


    Chez Citroën, Mikko Hirvonen a trouvé amour et fortune ! Linda la frenchie a tout plaqué pour suivre son Finlandais de pilote jusqu’à Jyväskylä où ils viennent se ressourcer dès qu’ils le peuvent, entre lacs et forêts.
    « En rallye, on n’a pas le temps de découvrir le pays où l’on se trouve, c’est dommage », entame Linda, ex-attachée de presse Citroën, qui a suivi Mikko chez Ford et dans la vie.
    « Je n’avais pas été très emballée par ma première visite à Jyväskylä. Je me souviens d’un parc de regroupement perdu à côté d’une station-service lugubre, pas très glamour. C’était en 2005 je crois… »
    « Au fil des ans, j’ai commencé à apprécier cette région. Avec les collègues, on louait une petite maison au bord d’un lac. C’était tranquille, charmant. On passait huit jours fantastiques. Je trouvais les Finlandais calmes et sympas. Et un Finlandais en particulier, originaire de Kannonkoski et qui possède un pied-à-terre à Jyväskylä. J’ai donc appris à vraiment découvrir la Finlande et cette ville. »
    « 0n m’a dit : tu vas geler là-bas, tu vas déprimer, les gens se suicident… Je viens ici régulièrement depuis plusieurs mois et j’adore. Jyväskylä est une ville à taille humaine où on trouve tout, boutiques à la mode, magasins… On est à côté du plus grand lac de Finlande, c’est très touristique. C’est aussi une ville étudiante, qui bouge beaucoup et qui regorge d’activités. »
    « On peut tout faire ici. Les Finlandais sont très sportifs. A Jyväskylä, on a cinq complexes sportifs avec piscine/toboggan, tennis, badminton, spa, tout ça indoor, donc ouvert toute l’année, et pas très cher. Les Finlandais font aussi beaucoup d’activités avec les enfants. D’ailleurs, ils arrêtent le travail à 16h00 et consacrent leurs soirées à leurs enfants. »
    « Les Finlandais sont très, très famille. C’est surprenant. Chaque famille ou presque possède son petit cottage avec sauna au bord d’un lac et tout le monde s’y retrouve pour les vacances. On se baigne, on mange, on boit… Des plaisirs simples. Les Finlandais ne sont pas de grands voyageurs. »
    « Je vous rassure, on ne mange pas que du renne ! Les conditions climatiques font que ce pays n’a pas beaucoup de ressources alimentaires. Mais avec peu de choses, ils font des plats très sympas, soupes, poissons, légumes… La gastronomie finlandaise est plus riche qu’on le croit. »
    « Les Finlandais sont calmes, très ouverts et accueillants. Ils se plaignent rarement, travaillent dur. Ils sont sérieux, respectueux, très organisés, jamais en retard…Mon seul problème avec eux, c’est la barrière de la langue. Le finnois est vraiment difficile à apprendre. Heureusement, tout le monde ou presque parle couramment anglais. »
    « Le climat ? Oui, l’hiver est rigoureux et les nuits longues. Au cœur de l’hiver, le soleil se lève vers 10h00 et se couche à 15h00. Mais on a quand même une impression de clarté avec la neige ! L’été est généralement beau. Cette année, on a eu 35°C par exemple, mais c’est exceptionnel. Même quand il fait chaud, on n’ouvre pas les fenêtres, c’est comme ça. Et pas seulement à cause des moustiques car il y a des moustiquaires à toutes les fenêtres… »
    « Le Rallye de Finlande, c’est l’événement de l’année à Jyväskylä, une grande fête. Les gens prennent des jours de congé, c’est généralement la fin des vacances scolaires. Mais on a aussi d’autres fêtes dans l’année, comme la Mid-Summer. Le soleil ne se couche pas pendant deux jours au mois de juin. Tout le monde fait la fête, dans les cottages, on reste une ou deux nuits sans dormir. Il y a des festivals un peu partout, des concerts, des spectacles. Noël est aussi grandiose en Finlande. N’est-ce pas le Pays du Père Noël ? »
    While at Citroën, Mikko Hirvonen met Linda who has since moved from France to follow her driver boyfriend to Jyväskylä’s land of lakes and forests where they return whenever possible to recharge their batteries.
    “On rallies, you never have time to discover the country. That’s always a shame,” says Linda, the former Citroën press officer who followed Mikko to Ford and in her everyday life.
    “I wasn’t enamoured with Jyväskylä the first time I came. I remember a regroup next to some nondescript petrol station. It was 2005, I think.”
    “After that, I started to enjoy coming. Along with some colleagues, we used to rent a small house by a lake. It was charming and quiet and we would spend a great week. The Finns are nice and relaxed, especially one who hails from Kannonkoski. He has a place in Jyväskylä, so I’ve started to get to know Finland and this town quite well.
    “Everybody said I would suffer from the cold, that I would get depressed, that there was a high suicide rate, but I’ve been coming regularly for a number of months and I love it. Jyväskylä is just the right size. You can find everything you need in the shops. We’re also next to Finland’s biggest lake, so there are tourists, and it’s a university town. It’s a buzzing place with plenty to do.
    “The Finns love sport. Jyväskylä has five year-round sports complexes with swimming pools, tennis, badminton and spas. The Finns also do a lot of activities with their children and stop work at 4pm to enjoy their evening and be with their kids.
    “It’s surprising how much life here revolves around the family. Nearly everyone has a small chalet complete with sauna by a lake where they can go for a holiday and enjoy the simple things, like swimming, eating and drinking. The Finns aren’t big travellers.
    “I find them to be laid back, open and hospitable. They work hard and rarely complain. They are respectful, highly organised and punctual. My only problem is the language. Finnish is very hard to learn. Thankfully, nearly everyone speaks English.
    “The winters are hard, with long nights. The sun rises at around 10am and sets at 3pm, but it’s not pitch black because of the snow. The summer is generally pleasant. This year, we’ve had temperatures of up to 35°C, although that’s an exception. It’s best not to open the windows at home, though, because of the mosquitoes!
    “Rally Finland is the big event of the year in Jyväskylä. It’s generally at the end of the school holiday and people take time off work. There are other memorable moments, like mid-summer, when the sun doesn’t set for two days in June. There are parties everywhere and you don’t sleep for one or two nights. There are festivals, shows and concerts everywhere. Christmas is big, too, but that’s because this is the home of Father Christmas, of course!”

    Motopeds Survival Bike : Black Opps Edition!




    Accessories list:
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    Barnett Recruit Compound Crossbow
    Rotopax RX-1G Gas Packs - 1 Gallon
    United Cutlery M48 Tactical Survival Shovel
    United Cutlery M48 Hawk Tomahawk
    United Cutlery M48 Hawk Harpoon
    Gerber Fixed Blade Saw
    Blackburn X6 Light System
    Black Diamond Carabiners / Climbing rope
    Cree Mini LED Flashlight
    BioLogic Bike Mount for iPhone4/gps
    Tool Logic Tactical Multifunction Knife / light
    Tool Logic Credit Card Companion multi-tool
    CRKT Guppie multi-tool
    Tactical-Warrior Neck Knife










    Rally Finland, ES18 : Latvala peut contrôler


    Avec près de 30 secondes d’avance au classement général du Neste Oil Rally Finland 2014, Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) peut commencer à contrôler la course. Sébastien Ogier (2e, VW) prend ses distances sur Kris Meeke (3e, Citroën). Mads Ostberg (Citroën) ne repartira pas du parc (arceau).
    « Ce matin, je suis parti dans l’intention de rouler fort car je n’avais pas vraiment pu jauger la pointe de vitesse de Seb hier puisqu’il ouvrait la route », expliquait Jari-Matti Latvala à l’entrée du parc d’assistance. « Je devais être prêt pour toutes les situations. J’aime beaucoup les spéciales du jour, de grandes classiques de ce rallye. »
    Jari-Matti Latvala n’a laissé que la courte spéciale, Himos (4,45 km), à son adversaire, et compte désormais 29s9 d’avance sur Ogier : « La victoire s’éloigne, certes, mais les points de la 2e place sont importants. J’avais l’intention d’attaquer ce matin, mais j’ai perdu du temps sur Jari-Matti dans les portions étroites », déclarait Seb Ogier, qui a dépossédé Kris Meeke de la 2e place à l’issue de l’ES15.
    « Une 3e place me conviendrait parfaitement » se rassurait le Britannique, un des seuls à pouvoir rivaliser avec les deux VW de pointe ce week-end. « Je me suis fait une petite chaleur dans Himos (ES17), alors j’ai décidé de calmer le jeu ». Une sage décision quand on se souvient qu’il avait gâché une 5e place l’an passé en sortant de la route en vue de l’arrivée.
    Mikko Hirvonen (5e, Ford) avait semble-t-il lâché prise face aux Norvégiens Andreas Mikkelsen (4e, VW) et Mads Ostberg (Citroën) séparés par 8s4. Mais au parc d’assistance, on a découvert que l’arceau de la Citroën DS3 WRC n°4 avait été endommagé au niveau du compartiment moteur : rallye terminé pour le Norvégien.
    Derrière, Juho Hänninen (Hyundai) a pris la 7e place aux dépens d’Elfyn Evans (Ford) et revient désormais à 30s2 de son équipier Hayden Paddon (6e). Va-t-on les laisser s’affronter chez Hyundai Motorsport ? Craig Breen (9e, Ford) et Henning Solberg (10e, Ford) ferment la marche du peloton des WRC. Le Polonais Michal Solowow (Ford) a abandonné ce matin (moteur) et Martin Prokop (Ford) n’est pas reparti en Rally2 suite à sa sortie d’hier.
    En WRC-2, le rallye a basculé dans l’ES16 avec la crevaison/changement de roue du leader Jari Ketomaa. Karl Kruuda (Ford Fiesta S2000/Michelin) compte désormais 2min34s3 d’avance sur le Finlandais et 4min08s1 sur son compatriote Ott Tanak. En WRC-3, Martin Koci (Citroën DS3 R3/Michelin) compte lui aussi plus de deux minutes d’avance sur Simone Tempestini. L’espoir finlandais Teemu Sinunen est 4e malgré une belle cabriole.