ACE CAFE RADIO

    dimanche 23 juin 2013

    UNE ÉDITION DU 90ÈME ANNIVERSAIRE QUI LAISSERA DES TRACES.

    l'analyse de Laurent Mercier (Endurance-Info)


    Cette édition du 90ème anniversaire était annoncée comme celle de la fête. Sur le papier, tout était réuni pour avoir une course disputée dans toutes les catégories : Audi/Toyota en LMP1, Rebellion/Strakka en LMP1 « privées », Morgan/ORECA/Zytek/Lola en LMP2, Porsche/Ferrari/Viper/Corvette/Aston Martin en GTE-Pro et Porsche/Ferrari/Aston Martin/Corvette en GTE-Am. Au final, Audi a remporté un 12ème succès, Toyota Racing a tout donné, OAK Racing a enfin touché au but, Porsche a assuré son retour, IMSA Performance Matmut a certainement donné la dernière victoire mancelle à une 997 RSR après lui avoir donné son premier succès en 2007 et Tom Kristensen devient l'égal de Sébastien Loeb dans une discipline bien différente. Pour le reste, que dire de plus... Pour nous, tout était préparé avant le départ avec un planning pour un Live-Texte intégral. Il fallait aussi nous préparer une feuille pour voir l'impact des trois litres de plus donnés aux Toyota TS030-HYBRID avant cette troisième manche du Championnat du Monde d'Endurance. Combien de tours avant de ravitailler par rapport aux trois Audi ? 11tours ? 12 tours ? Le départ a tenu ses promesses avec des Toyota plus incisives que prévu, la pluie s'étant invitée sur le circuit sarthois à dix minutes du drapeau vert abaissé par Jim France. On s'est vite pris au jeu d'espérer une lutte à couteaux tirés entre les deux grands. Ce match n'aura duré que deux tours après que Allan Simonsen (leader en GTE-Am) ait roulé sur un vibreur puis sur la bande bleue située à la sortie du Tertre Rouge avant de terminer dans le rail. A ce moment-là, le Danois était calé parmi le peloton GTE-Pro. Une caméra embarquée située dans une Corvette montre bien la dérobade de la Vantage GTE soutenue par Young Driver AMR avant d'aller taper de face puis de côté. On parle de plus de 20G en frontal et bien plus encore en latéral. Il est annoncé que le pilote est indemne mais la réalité est toute autre.
     
    On apprendra qu'Allan Simonsen est tragiquement décédé des suites de ses blessures. Comment alors se passionner pour le nombre de ravitaillements des LMP1 de pointe alors qu'il règne une atmosphère pesante en salle de presse et dans les stands. La course d'AMR continue selon le souhait de la famille du défunt, ce que l'on ne peut que respecter. Avec encore quatre autos en piste, Aston Martin Racing ne pense plus à fêter son centenaire mais bien à monter sur la plus haute marche du podium en mémoire de son pilote. Malgré ce que l'on a pu lire ici et là sur des médias qui ne parlent jamais de sport automobile, ce n'est pas parce que le pilote de la #95 roulait en « Am » que c'est un « amateur ». Comme quoi les raccourcis sont bien trop vite faits. Allan Simonsen avait un CV long comme le bras. Il est malheureusement vrai que les médias généralistes ne parlent de sport automobile que pour relater un drame. Jan Sturve, propriétaire du team Young Driver AMR, communiquera ultérieurement quant au futur de son équipe.

    Finalement, cette édition des 24 Heures du Mans 2013 n'aura été qu'une histoire successive de rails. Avec plus de quatre heures neutralisées et douze interruptions, les concurrents auront bouclé 30 tours de moins qu'un an plus tôt. On s'était déjà fait de belles frayeurs lors des essais suite aux sorties de piste de Pierre Thiriet, Christophe Bourret et le spectaculaire envol de la Ferrari de Tracy Krohn. Par miracle, tout s'était bien terminé pour les trois. Avec un quart du plateau de pilotes débutants, on pouvait avoir quelques craintes surtout que les essais n'ont rien permis de montrer, ceux-ci se tenant entre averses et drapeaux rouges.

    Pas moins de 21 autos ont été reléguées en fond de grille par manque de roulage. Du jamais vu au Mans ! Il y avait donc de quoi nourrir quelques craintes pour la course mais les rookies ont maîtrisé. Pourtant, on a eu droit à de grosses frayeurs et un rythme cardiaque qui s'est emballé à plusieurs reprises. On a eu très peur pour Tony Burgess sur la Lola/HVM-Status GP, l'auto étant littéralement broyée à l'arrière. Plus tard dans la nuit, c'est Howard Blank qui a ouvert les rails aux S de la Forêt sur la Ferrari/AF Corse #54. Le dimanche matin nous a aussi réservé de très mauvaises surprises avec une grosse sortie pour Andrea Belicchi sur la Lola-Toyota #13 du Rebellion Racing. Alors en pneus froids lors d'un restart, l'Italien est allé taper violemment le rail à la sortie de la chicane Forza Motorsport. Là aussi, ouverture du rail. Pour couronner le tout, Fred Makowiecki est lui aussi sorti brutalement sur une piste glissante à la sortie du ralentisseur Playstation. Le leader de la course GTE-Pro n'a strictement rien pu faire en devenant passager de sa Vantage. Le rail a également bien souffert. On l'a vu sortir seul de son habitacle groggy mais surtout déçu et atteint moralement. On peut le comprendre... Un autre pilote nous a bien fait peur avec Nicolas Lapierre, alors en pleine remontée sur la Toyota #7 dimanche après-midi. Là aussi sur une piste glissante, sa TS030 HYBRID est partie dans le bac à l'entrée du virage Porsche avant d'aller s'immobiliser sèchement sous la pile de pneus. Par chance, Nicolas a pu repartir pour rejoindre son stand.

    Un mois après une édition des 24 Heures du Nürburgring amputée de près de la moitié, ces 24 Heures du Mans 2013 ont elles aussi été écourtées même si dans ce cas il n'y a pas eu de drapeau rouge. Nous étions partis pour écrire une analyse d'après-course mais on ne sait pas trop par quoi commencer ni quoi y mettre. Ce soir notre sentiment est mitigé. Ironie du sort, on nous a fait sortir du circuit pile en face du lieu de l'accident. Ce soir, un Danois a remporté les 24 Heures du Mans pour la 9ème fois mais le pays nordique est en deuil. On ne va surtout pas essayer de trouver des raisons à toutes ces sorties y compris la plus meutrière. Comme dans chaque accident de la route, tout est une combinaison de facteurs.

    Laurent Mercier(Endurance Info)

    Le Mans 24 Hours by Patrick Dempsey -

    LeMansLive brings you an exclusive footage about Patrick Dempsey in Le Mans.


    Kristensen’s ‘ninth’ saddened by fatal crash / Neuvième victoire de Kristensen dans la tristesse


    Audi overcame mixed conditions to claim its 12th Le Mans victory thanks to the N°2 R18 e-tron quattro/Michelin of Loïc Duval, Allan McNish and Tom Kristensen. The post-race celebrations were overshadowed, however, by the earlier tragic accident that cost the life of Denmark’s Allan Simonsen.
    Audi a triomphé de conditions météo extrêmement difficiles pour remporter sa 12e victoire aux 24 Heures du Mans avec l’Audi R18 e-tron quattro/Michelin N°2 partagée par Loïc Duval, Allan McNish et Tom Kristensen. Cette course a été endeuillée par le décès du Danois Allan Simonsen.
    The mood was unsurprisingly subdued after the chequered flag fell after 348 laps (4,743km) at Le Mans today. Although the result of the 2013 Le Mans 24 Hours took Audi/Michelin’s score to 12 victories in La Sarthe, everyone’s thoughts were for 34-year old Aston Martin driver Allan Simonsen who died at the circuit on Saturday following an accident with less than 10 minutes of the competition completed.
    Like everybody at Le Mans and in the motor racing community, LeMansLive extends its sincere condolences to Allan Simonsen’s family and friends.
    Victor Kristensen had no desire to celebrate his ninth personal success in the usual way, especially since Simonsen was Danish and a friend to many in the world endurance racing fraternity. “I dedicate this victory to Allan Simonsen, a great fellow Dane,” he said on the podium.
    Amidst questions about whether the race should carry on, Aston Martin released a statement that read: “…at the specific request of his family, the team will continue to participate in the 24 Hours of Le Mans in tribute to Allan.”
    And so the action continued as the drivers and teams dealt with the situation in their own fashion, paying homage to the Dane the way they knew best…
    In the end, the winning trio’s subtle blend of experience and youthful speed allowed them to take the chequered flag as victors after taking the lead on their 100th lap, shortly before the seven-hour mark. Their fellow Audi crews were delayed by a variety of misfortunes (mechanical problem, collision, etc.), which allowed the Toyota TS030 Hybrids to reveal their reliability and ultimately harvest second place with the N°8 car, one lap adrift.
    Indeed, the pace of the Japanese machines exceeded expectations following the speed they showed in practice.
    The N°3 Audi recovered to finish on the podium (+1 lap), the N°7 Toyota was fourth (+7 laps) and the N°1 Audi was fifth (+10 laps).
    Rebellion Racing’s hopes of finishing on the heels of the works teams were thwarted by a series of misadventures on Sunday morning (accident damage, clutch change, etc.) and that allowed Strakka Racing to collect the LMP1 privateer spoils with the N°21 HPD ARX 03c-Honda (Watts/Leventis/Kane, 6th) after starting from the 18th row.
    The fight in LMP2 produced an emphatic one-two finish for Oak Racing led by the N°35 Morgan-Nissan of Baguette/Gonzalez/Plowman who survived a big spin in heavy rain late in the race.
    In the LMGTE Pro class, Porsche’s return to Le Mans as a works team was rewarded with a one-two finish with the N°92 (Lieb/Lietz/Dumas) and N°91 911 RSR/Michelins. The German make also won the LMGTE Am class with the N°76 997 GT3 RSR/Michelin (Narac/Vernay/Bourret).
    The very first safety car interruption split the LMGTE Pro field into two parts, with the N°92 Porsche and N°97 and N°99 Astons in the best-placed ‘train’. After that the three cars traded the lead up until the terminal crash of the N°99 Aston at 9:51am Sunday. Thanks to a better tyre choice, the N°92 and N°91 cars went on to provide Porsche with an LMGTE Pro one-two. The N°97 Aston Martin was third.
    In LMGTE Am, the N°77, N°67 and N°88 Porsches and the N°61 and N°55 Ferraris took turns in front until 1am Sunday when Jean-Karl Vernay took command in the N°76 Imsa-Performance-Matmut Porsche/Michelin. The Porsche factory driver and his team-mates Raymond Narac and Christophe Bourret then produced a consistently quick run to the flag to beat the two Ferraris. The N°77 Dempsey-Del-Piero-Proton Porsche/Michelin (Dempsey/Foster/Long) finished just shy of the LMGTE Am podium.
    L’humeur n’était évidemment pas à la fête lorsque le drapeau à damier a été brandi après les 348 tours (4743 km) couverts par les vainqueurs au Mans aujourd’hui. En dépit du 9e succès de Tom Kristensen et du 12e d’Audi et de Michelin dans la Sarthe, tout le monde n’avait de pensées que pour le pilote Aston Martin de 34 ans Allan Simonsen, décédé lors d’une sortie de piste samedi après moins de dix minutes de course.
    LeMansLive présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis d’Allan Simonsen. Sur le podium, Tom Kristensen a prononcé quelques mots en danois, en hommage à son compatriote disparu : « Je dédie cette victoire à Allan, un grand ami. »
    Pour expliquer son choix de continuer la course, l’équipe Aston Martin a publié ce communiqué de presse : « A la demande de sa famille, le team va poursuivre la course des 24 Heures du Mans en hommage à Allan. »
    La victoire est finalement revenue à l’équipage le plus expérimenté et le plus constant, qui a pris la tête après 100 tours bouclés, juste avant la 7e heure. Leurs équipiers d’Audi ont été retardés par diverses infortunes (problèmes mécaniques, accrochage, etc.), ce qui a permis aux Toyota TS030 Hybrid/Michelin de montrer leur fiabilité. La Toyota N°8 (Sarrazin/Davidson/Buemi) a terminé 2e, déjouant bien des pronostics.
    L’Audi N°3 (Gené/Di Grassi/Jarvis) complète le podium (+1 tour) devant la Toyota N°7 (4e, +7 tours) et l’Audi N°1 (5e, +10 tours).
    Les espoirs de Rebellion Racing de finir derrière les voitures d’usine ont été annihilés par un accident et un embrayage défaillant dimanche matin. La HPD-ARX03c N°21 Strakka Racing (6e, Leventis/Watts/Kane) s’est imposée chez les LMP1 « privées » après s’être élancée de la 18eligne.
    L’équipe OAK Racing a réalisé un superbe doublé avec la Morgan-Nissan N°35 (Baguette/Gonzalez/Plowman) et la N°24 (Pla/Heinemeier-Hansson/Brundle).
    Porsche a signé le doublé en catégorie LMGTE Pro pour son retour officiel aux 24 Heures du Mans avec la 911 RSR/Michelin N°92 (Lieb/Lietz/Dumas) et la N°91 (Bergmeister/Pilet/Bernhard), et aussi remporté la catégorie LMGTE Am avec la 997 GT3 RSR/Michelin N°76 (Narac/Vernay/Bourret).
    La première neutralisation de course a scindé en deux le peloton des LMGTE Pro. La Porsche N°92 et les Aston Martin N°97 et N°99 se sont retrouvées dans le bon groupe et se sont échangées les trois premières places jusqu’à la sortie de piste de la N°99 à 9h51 dimanche matin. Grâce à un meilleur choix de pneus en fin de course, les N°92 et N°91 ont offert un doublé à Porsche en catégorie LMGTE, avant son retour au Mans en LMP1 en 2014. L’Aston Martin N°97 (Dumbreck/Mücke/Turner) complète le podium.
    En LMGTE Am, les Porsche N°77, N°67, N°88 et les Ferrari N°61 et N°55 se sont succédé en tête jusqu’à 1h00 du matin où Jean-Karl Vernay a pris le leadership au volant de la Porsche/Michelin N°76 Imsa-Performance-Matmut. Le pilote officiel Porsche et ses équipiers Raymond Narac et Christophe Bourret ont enchaîné des relais rapides et réguliers jusqu’au drapeau à damier pour s’imposer devant les deux Ferrari AF Corse (N°55, Perazzini/Case/O’Young et N°61, Gerber/Griffin/Cioci.). La Porsche/Michelin N°77 Dempsey-Del-Piero-Proton (Dempsey/Foster/Long) a échoué au pied du podium LMGTE Am.

    KAFFEEMASCHINE 5 MOTO GUZZI


    KaffeeMaschine 5 Moto Guzzi motorcycle KaffeeMaschine 5 Moto Guzzi
    The Moto Guzzi based KaffeeMaschine 5 is one of those cafe racers that comes along every now and then and totally lights up the motosphere, KaffeeMaschine 5 has so far been featured on Pipeburn, Southsiders MC, Design Inspiration and The Cafe Racer Cult, not to mention a slew of other more obscure sites.
    KaffeeMaschine is a cafe racer garage run by talented bike builder, Axel Budde based out of Hamburg. We’e featured his work here before and we’ll say now what we said then, Axel is the best custom Moto Guzzi man in the world.
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    This particular bike started life as a parts-bin-special ’89 Moto Guzzi Le Mans 4, the donor bike had been crashed and the engine was in terrible shape. The compiled wreckage was brought into Axel’s workshop by Thomas Gruner who said he wanted a cafe racer, Thomas then saw a fuel tank sitting in the KaffeeMaschine shop and made a single request, whatever else Axel wanted to do with the design was fine, but it had to have that fuel tank fitted.
    During the build Axel managed to strip the dry weight of the bike from 240kgs down to a slender 183kgs, he hand fabbed the seat and cowling, added a custom exhaust, front discs, new forks and then went ahead and hand-made a new wiring loom. Anyone who’s had dealings with wiring looms just felt their mouth fall open.
    If you’d like to see more work from Kaffeemaschine hit the link here www.kaffee-maschine.net, there are a number of other builds listed with lovely big pictures.
    Via Pipeburn
    via SILODROME
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