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    lundi 16 juin 2014

    La grand-mère Zytek du Jota Sport salue bien la concurrence en LM P2


    par Laurent Mercier (Endurance-Info.com )
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    Sur le papier, la catégorie LM P2 était sans aucun doute la plus fournie et la plus ouverte. Pour preuve, pas moins de six leaders différents avec une lutte à couteaux tirés durant 24 heures. Il est bien loin le temps où les LM P2 tombaient comme des mouches. Cette édition 2014 a permis de montrer que la grand-mère Zytek avait encore de beaux restes quand elle est bien préparée et bien pilotée. La victoire de la Z11SN du Jota Sport de Simon Dolan, Oliver Turvey et Harry Tincknell en est la preuve. On a aussi eu la confirmation qu’il fallait toujours compter sur les châssis ORECA, que les Morgan LM P2 étaient au rendez-vous et que les débutantes Ligier JS P2 étaient promises à un bel avenir. Que du beau monde…
    img_6359Chaque équipe a eu à un moment ou un autre son mot à dire. Le début de course a été favorable aux Suisses de Race Performance avec un Franck Mailleux des grands jours. Le natif de Saint-Malo a tenu la dragée haute à la concurrence durant près de quatre heures d’affilée. Malheureusement, la suite a été plus compliquée avec un souci de pompe à essence puis de démarreur. Au final, Mailleux/Frey/Lancaster n’ont pu faire mieux que 8èmes. La suite des hostilités s’est jouée entre quatre équipes avec G-Drive Racing by OAK Racing, Signatech-Alpine, Thiriet by TDS Racing et Jota Sport.
    Le Jota Sport a déroulé durant 24 heures. Le seul arrêt imprévu a fait perdre sept minutes pour réparer une partie de la carrosserie. Course parfaite pour l’équipage qui a fait preuve d’une efficacité à toute épreuve. Après avoir joué de malchance en ELMS à Silverstone, Jota Sport avait rectifié le tir en s’imposant à Spa en FIA WEC. La “vieille” Zytek vous salue bien. Quant à Oliver Turvey qui se morfondait chez lui jusqu’en milieu de semaine de ne pas faire Le Mans, le destin en a décidé autrement. Une belle récompense pour l’un des pilotes les plus vite du plateau.
    img_4912La bonne surprise nous vient des débutantes Ligier JS P2. Trois autos au départ, trois à l’arrivée. La nouvelle arme conçue par Onroak Automotive brille dès ses débuts. La victoire tendait les bras à Mardenborough/Brundle/Shulzhitskiy quand le moteur en a décidé autrement. La #35 a aussi été retardée par un changement de freins à l’arrière. Le trio de la Ligier-Nissan doit se contenter de la 5ème place. Le Thiriet by TDS Racing pouvait lui aussi l’emporter. Tristan Gommendy avait donné le ton en essais avec une pole pour la #46. En course, les troupes de Jacques Morello et Xavier Combet ont fait le job avec une auto découverte il y a seulement quelques semaines. Deuxième pour ses débuts au Mans en 2012, le Thiriet by TDS Racing récidive grâce à Pierre Thiriet, Ludovic Badey et Tristan Gommendy. Une course rondement menée pour la #46. Cela promet pour les manches de 4 heures en ELMS. La concurrence est prévenue. On a de quoi être fier ce soir chez Onroak Automotive.
    img_5066Décidément, les nostalgiques d’endurance en ont eu pour leur argent cette année avec deux marques françaises mythiques sur le podium. On trouve une Alpine derrière une Ligier. La A450b de Paul-Loup Chatin, Nelson Panciatici et Oliver Webb a mené à trois reprises. La troisième place finale récompense une équipe qui aurait dû avoir ses deux autos au Mans. Malgré la déception, Philippe Sinault a continué de travailler et ce travail a payé. L’équipage a été solide tout au long de la course. Signalons également la bonne tenue du Sébastien Loeb Racing qui pour ses débuts dans la Sarthe termine au pied du podium. L’équipage Capillaire/Rast/Charouz a respecté à la lettre le tableau de marche de Sébastien Loeb, Dominique Heintz et Léo Thomas.
    img_4742Cinquième en 2013, le NewBlood by Morand Racing a fait une course sage pour finir au 6ème rang, devant la Ligier JS P2/OAK Racing Team Asia de l’équipage chinois. Avant le départ, on ne pensait pas que cette auto irait au bout compte tenu de son développement tardif avec le passage au moteur HPD et aux pneumatiques Michelin. Le seul vrai pépin mécanique a concerné les palettes au volant. Pour son premier Le Mans en LMP, Larbre Compétition rentre dans le top ten avec sa Morgan LM P2, de même que celle du Pegasus Racing avec un certain Léo Roussel dont on entendra parler à l’avenir. Moins de chance chez Greaves Motorsport et Caterham Racing.
    juliesueur_lm2014_course_122Du côté des désillusions, on citera la ORECA 03R de KCMG qui a connu un bris de suspension en début de soirée alors que Alexandre Imperatori caracolait en tête de course. Une nouvelle prestation solide du pilote suisse que l’on aimerait bien voir sur un championnat complet. L’autre déception est pour la Morgan LM P2/G-Drive Racing de Pla/Canal/Rusinov, victorieuse des deux premières manches FIA WEC. Retardée par une crevaison lente, la #26 s’est définitivement arrêtée en début de nuit, après qu’Olivier Pla n’ait pu éviter une Ferrari en perdition au beau milieu de la piste. Dommage pour un équipage que l’on voyait bien dans le top 5 au général. On doit être aussi déçu chez SMP Racing qui a mis beaucoup d’effort pour briller mais une seule des deux ORECA 03R a rallié l’arrivée, relativement attardée. Manque de chance également chez Murphy Prototypes (problème de direction) malgré une très belle prestation de Nathanaël Berthon pour ses premiers pas sur 24 heures.
    img_0881La catégorie LM P2 valait autant le déplacement qu’en LM P1. Au fil des années, la petite catégorie s’affirme comme de plus en plus relevée. Sur les quatre LM P2 inscrites en FIA WEC, seule une a marqué des points avec la ORECA 03R #27 du SMP Racing qui a terminé en queue de peloton. En revanche, il subsiste une question pour 2015. Si le Conseil Mondial de la FIA valide l’annulation la catégorisation de pilotes pour le FIA WEC, que va t-il en être des équipes ELMS qui viendront rouler au Mans ? Elles risquent d’être nettement désavantagées sur le plan de l’homogénéité. En attendant, on a hâte de voir la suite des évènements.
    Le classement est ici

    Márquez en tête d'un test productif à Barcelona-Catalunya


    Marc Marquez, Repsol Honda Team, CAT Test

    Le Champion du Monde en titre et vainqueur du Grand Prix Monster Energy de Catalogne a été le plus rapide à Montmeló lors de la journée de Test Officiel post-GP.

    Marc Marquez tries alternative Turn 10 configuration

    En début de journée, les pilotes disposaient d'une demi-heure pour tester un tracé différent de celui qui est habituellement utilisé pour le Grand Prix et qui emprunte une section plus courte et réputée plus sûre au niveau du virage n°10, où de nombreuses chutes ont eu lieu au cours du GP. Les pilotes auront l'occasion de livrer leurs impressions à la Commission de Sécurité à Assen, où ils seront réunis la semaine prochaine pour la huitième manche de la saison.
    Suite à cette première demi-heure, les essais ont repris sur le tracé habituel et dans d'excellentes conditions, sur une piste sèche malgré les quelques nuages noirs qui surplombaient le circuit cet après-midi.
    Marc Márquez (Repsol Honda) a travaillé sur ses réglages et sur l'électronique afin de préparer les prochaines courses qui auront lieu à Assen et au Sachsenring. Comme de nombreux pilotes présents, le Champion du Monde a aussi essayé un nouveau pneu avant Bridgestone fait d'une nouvelle gomme qui pourrait être introduite plus tard cette saison.
    Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, CAT Test
    Jorge Lorenzo et Valentino Rossi du team Movistar Yamaha MotoGP disposaient d'une version 2015 du moteur de la YZR-M1 ainsi que d'un nouveau système d'échappement Akrapovic. Les deux pilotes ont respectivement fini à trois et neuf dixièmes de seconde du temps de référence établi par Márquez en 1'41.183.
    Les pilotes de Ducati devaient essayer des mises à jour du logiciel de la marque italienne, que Michele Pirro avait testées durant le Grand Prix. Le pilote d'essais italien continuera son travail sur la piste de Montmeló mardi et mecredi, lors d'essais privés.
    Cal Crutchlow, Ducati Team, CAT Test
    Randy de Puniet a eu l'occasion d'essayer une nouvelle version du moteur sur lequel travaille le Suzuki MotoGP Test Team et restera lui aussi à Montmeló pour les deux prochaines journées. Suzuki continue d'autre part le développement de son châssis ainsi que de la partie électronique pour préparer son retour en 2015.
    Randy De Puniet, Suzuki MotoGP Test Team, CAT Test
    Stefan Bradl (LCR Honda) a peaufiné la géométrie de ses suspensions ainsi que ses réglages électroniques tandis qu'Álvaro Bautista (GO&FUN Honda Gresini) travaillait comme d'habitude sur ses freins et ses suspensions.
    Stefan Bradl, LCR Honda MotoGP, CAT Test
    Son coéquipier Scott Redding et les autres pilotes de la catégorie Open ont de leur côté pu étrenner une nouvelle version du logiciel Magneti Marelli.
    Scott Redding, GO&FUN Honda Gresini, CAT Test
    Le Suisse Dominique Aegerter, qui court en Moto2™, a testé la seconde moto de Mike di Meglio (Avintia Blusens) et a bouclé un total de 90 tours lors de son premier contact en MotoGP™.

    Honda, 100 victoires en MotoGP™ de 2002 à 2014


    Au Grand Prix Monster Energy de Catalogne, Marc Márquez a signé la 100e victoire de Honda Racing Corporation depuis l’introduction de la catégorie MotoGP™ 4-temps en 2002.

    Honda celebrate 100 wins in MotoGP class
    Les 100 victoires de Honda en MotoGP™ sont le fruit de treize pilotes : Dani Pedrosa (25), Valentino Rossi (20), Casey Stoner (15), Marc Márquez (13), Sete Gibernau (8), Marco Melandri (5), Nicky Hayden (3), Max Biaggi (3), Alex Barros (3), Makoto Tamada (2), Tohru Ukawa (1), Toni Elías (1) et Andrea Dovizioso (1).
    En plus de ses 100 victoires, Honda a remporté sept titres Constructeurs (2002, 2003, 2004, 2006, 2011, 2012, 2013) et cinq titres Pilotes (2002, 2003, 2006, 2011, 2013).
    Les 100 victoires de Honda en MotoGP™ :
    25 – Dani Pedrosa (2006 – Chine, Grande-Bretagne. 2007 – Allemagne, Valence. 2008 – Espagne, Catalogne. 2009 – Etats-Unis, Valence. 2010 – Italie, Allemagne, Indianapolis, Saint-Marin. 2011 – Portugal, Allemagne, Japon. 2012 – Allemagne, Indianapolis, Rép. Tchèque, Aragón, Japon, Malaisie, Valence. 2013 – Espagne, France, Malaisie)
    20 – Valentino Rossi (2002 – Japon, Espagne, France, Italie, Catalogne, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Allemagne, Portugal, Brésil, Australie. 2003 – Japon, Espagne, Italie, Rép. Tchèque, Portugal, Brésil, Malaisie, Australie, Valence)
    15 – Casey Stoner (2011 – Qatar, France, Catalogne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Rép. Tchèque, Indianapolis, Aragón, Australie, Valence. 2012 – Espagne, Portugal, Pays-Bas, Etats-Unis, Australie)
    13 – Marc Márquez (2013 – Americas, Allemagne, Etats-Unis, Indianapolis, Rép. Tchèque, Aragón. 2014 – Qatar, Americas, Argentine, Espagne, France, Italie, Catalogne)
    8 – Sete Gibernau (2003 – Afrique du Sud, France, Pays-Bas et Allemagne. 2004 – Espagne, France, Rép. Tchèque et Qatar)
    5 – Marco Melandri (2005 – Turquie & Valence, 2006 – Turquie, France et Australie)
    3 – Nicky Hayden (2005 – Etats-Unis. 2006 – Pays-Bas , Etats-Unis), Max Biaggi (2003 – Grande-Bretagne, GP du Pacifique. 2004 – Allemagne), Alex Barros (2002 – GP du Pacifique, Valence. 2005 – Portugal)
    2 – Makoto Tamada (2004 – Brésil et Japon)
    1 – Tohru Ukawa (2002 – Afrique du Sud), Toni Elías (2006 – Portugal), Andrea Dovizioso (2009 – Grande-Bretagne)

    HONDA CB400N BY OFFICINE MR. S


    Honda CB400N customized by the Italian motorcycle builder Officine Mr. S
    Nestled against the northwestern Sicilian coastline is a town called Alcamo. Known for its white wine and beautiful seaside, it’s also home to emerging Italian builder Isidoro Stellino.
    Stellino began his career at the age of 18 as a coffee roaster in his family’s shop, before taking up TIG welding as a trade. Now 36, he’s been building bikes for the past two years as Officine Mr. S. His latest creation is this 1982 Honda CB400N, put together with the help of an architect friend of his.
    Honda CB400N customized by the Italian motorcycle builder Officine Mr. S
    Nicknamed the CB400S – to signify its scrambler disposition – it’s a charming and well-proportioned bike, and features some very nice hand-made parts. For starters, Stellino harnessed his TIG welding skills to make new 2-into-1 exhaust headers from stainless steel, fabricating intricate flanges to secure them and attaching an up-swept reverse cone muffler. The motor support plates and rear brake strut are also one-offs.
    Honda CB400N customized by the Italian motorcycle builder Officine Mr. S
    Little more than a good service and some carb tuning was needed on the mechanical side – but the wiring was completely re-done and the airbox ditched. The fuel tank’s a scrapyard find of unknown origin, and has a new CNC cap fitted. Stellino’s painted it a classic red, with matching accents on the spark plug wires, fuel lines and air filters. Most of the remaining bits have been coated black, with the exception of the engine – which has deliberately been given a distressed finish.
    Honda CB400N customized by the Italian motorcycle builder Officine Mr. S
    The CB400S has an air of practicality about it with Mitas trial tires, fork boots and fenders at both ends. Stellino’s cleaned up the cockpit with a mini speedo, vintage enduro-style headlight and Biltwell Kung Fu grips. Alloy number plates and dirt-bike handlebars round the scrambler motif off nicely. The new seat is particularly nice though – it’s been covered with black leather on the sides and blue Alcantara on top.
    Honda CB400N customized by the Italian motorcycle builder Officine Mr. S
    Right now Officine Mr. S has four other bikes in the shop, and I honestly can’t wait to see them. If he keeps this up, he’ll soon be able to add his name to the list of things that Alcamo is famous for.
    Images by Alessandro Giglio.
    via BIKEEXIF