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    jeudi 23 octobre 2014

    Moto GP : Les points de vue de Márquez et Rossi sur les titres Moto2™ et Moto3 / Marquez and Rossi on Moto2™ and Moto3™ title battles


    Marc Márquez et Valentino Rossi ont donné leurs avis sur les situations d'Esteve Rabat et d'Álex Márquez, qui pourraient remporter les Championnats du Monde Moto2™ et Moto3™ ce week-end en Malaisie.

    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference

    Avec 41 poins d'avance dans la course au titre Moto2™ 2014 au moment d’aborder l’avant-dernière manche de la saison, Esteve Rabat (Marc VDS Racing Team) est dans une situation des plus confortables tandis que son compatriote Álex Márquez (Estrella Galicia 0,0) ne dispose que de vingt points d’avance sur Jack Miller (Red Bull KTM Ajo), ce qui lui permet d’avoir une première balle de match cette année mais moins de certitudes que Rabat.
    Valentino Rossi, le nonuple Champion du Monde, a donné ses impressions sur ces deux situations et a déclaré : « Je crois que ce sont deux situations différentes parce que Tito a beaucoup d’avance. Mon conseil pour lui est de gérer ça comme n’importe quel autre week-end, en donnant le maximum aux essais et en essayant d’avoir un set-up compétitif pour dimanche. Et ensuite, donner le meilleur de lui-même et essayer de remporter la course. »
    « Pour Álex, la situation est plus compliquée parce qu’il a un peu moins d’avance, même si ça reste un bel avantage. Il peut faire des calculs. Mais en Moto3™, c’est toujours très serré, surtout sur les dernières courses, où il y a eu beaucoup de pilotes dans le groupe de tête. Il doit rester à l’abri des problèmes, essayer de rester devant et de prendre des points sur Jack. »
    Marc Márquez, le double Champion du Monde MotoGP™, a quant à lui déclaré au sujet des chances de son frère cadet : « En Moto3, mon conseil est de toujours faire la même chose. C’est facile à dire, mais il faut attaquer à chaque course. Le problème est que lorsqu’on se relâche ou qu’on essaye de calculer, on risque de finir cinquième, sixième ou sixième, parce qu’il y a toujours six pilotes prêts à se battre pour la victoire. Il faut être agressif et attaquer. L’idéal pour lui serait de finir devant Miller mais si Miller finit devant, ce ne sera pas la fin du monde. L’avantage qu’il a est que Miller n’a plus le droit à l’erreur. La pression est sur Miller, il doit finir devant ou remporter la course s’il veut remporter le championnat. »
    Au sujet de Rabat, un bon ami, Márquez a ajouté : « C’est M. Régularité ! Il est incroyable. Il fait toujours 25 tours lors des essais. Je lui dis à chaque fois qu’il va se fatiguer avant la course mais c’est son style et c’est un style qui lui réussit vraiment bien ! »
    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference
    Ahead of this weekend’s action at Sepang, where Tito Rabat and Alex Marquez have chances to win the World Championship in Moto2™ and Moto3™ respectively, Marc Marquez and Valentino Rossi have given their views on how the title candidates can handle the pressure.
    Rabat has a 41-point advantage in the Moto2 title fight with his Marc VDS Racing Team colleague Mika Kallio, whilst Alex Marquez approaches the penultimate round in Malaysia with a 20-point lead over rival Jack Miller in the lightweight class.
    Rossi said of their titles hopes, “I think they are in two different situations, because Tito has a very good advantage. So my advice is to do exactly the same like any other weekend and try the maximum from the practice, to fix the setting in order to be competitive on Sunday. Then try to give the maximum and win the race.”
    “For Alex it is more difficult because he has less advantage but it is still a good advantage. So he can calculate. In Moto3 always, especially in the last races, the battle is always very hard, with a lot of riders in the first group. So he has to try to stay out of problems, try to stay in front and try to gain some points on Jack.”
    MotoGP™ World Champion Marquez said of his brother’s chances, “In Moto3 the advice is that you must always do the same. It’s easy to say, but you must push like in every race. Because the problem is that if you try to relax or you try to calculate, you can finish fifth, sixth or seventh, as there are always six riders fighting for the victory. You need to be aggressive and you need to push. The perfect thing would be for him to finish in front of Miller, but if Miller finishes in front of him it’s not the end of the world. The advantage that he has is that Miller, in this case, cannot make any mistake. The pressure is on Miller to finish in front or to win the race if he wants to win the championship.”
    Marquez also said of Rabat, “He is Mr Consistent! He is incredible. In the practice he is always doing like 25 laps and I always say to him you will be tired on Sunday for the race! But it’s his style and with that style he is doing really well.”
    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference

    WRC, Espagne, ES1 : Entre palais et fontaines magiques / palaces and a magic fountain


    Après avoir accueilli la cérémonie de départ du RallyRACC-Rally de Espana 2012, Barcelone organisait une Superspéciale prestigieuse dans le quartier de Montjuic pour fêter la 50e édition de ce rallye. Les concurrents devaient se faufiler entre quatre palais et les « Fontaines Magiques ». Mikkelsen (VW/Michelin) s’est imposé.
    Barcelone est la seule ville à avoir accueilli trois épreuves mondiales de sports mécaniques cette année : Grand-Prix de F1 et MotoGP sur le circuit Catalunya de Montmelo et WRC dans le quartier de Montjuic.
    C’est en effet au pied de la colline de Montjuic qui surplombe Barcelone, où furent bâties la plupart des installations des Jeux Olympiques d’été 1992, que cette Superspéciale était tracée sur un parcours d’1,6 km environ à boucler deux fois.
    Départ et arrivée étaient donnés Avenida Reina Maria Cristina. Puis les concurrents contournaient par la droite les « Fontaines Magiques » de Montjuic créées par l’artiste Carles Buigas pour l’Exposition Universelle de 1929, passaient devant le Palau Victoria Eugena, effectuaient un « donut » devant le Palau Nacional, qui abrite aujourd’hui le Musée national d’art de Catalogne, puis longeaient le Palau Alfons XIII et bouclaient le circuit devant le Palau de Congressos.
    Une Superspéciale asphalte de 3,20 km à parcourir au volant d’autos en configuration terre pour offrir davantage de spectacle aux spectateurs venus en masse. Une heure avant la séance d’autographes, plusieurs centaines de fans faisaient déjà la queue devant le podium installé tout près de la Plaza Espanya…
    Eminent spécialiste du drift, Ken Block s’est élancé en premier dans les ruelles catalanes. Sa Ford a percuté le muret au premier virage (arrière gauche) et l’Américain fut crédité d’un pale 3min52s. Cinq voitures plus tard, c’est un 3min42s7 qui servit alors de référence, le temps réalisé par Dani Sordo (Hyundai) malgré un manque de puissance et un embrayage rétif.
    Ce chrono fut alors battu par son équipier, Thierry Neuville : « J’ai sans doute perdu une demi-seconde car j’ai voulu faire le « donut » en 2e et je n’avais pas assez de couple. » Puis Andreas Mikkelsen (VW/Michelin) en a terminé en 3min39s1, chrono qui ne fut pas amélioré, ni par JM Latvala (3min42s2), ni par Sébastien Ogier (3min40s9).
    Les concurrents avaient ensuite 107 km à parcourir pour rallier le parc fermé de Salou. Les choses (très) sérieuses débuteront demain matin avec les premières spéciales sur terre de cette épreuve.





     hosting the ceremonial start of the RallyRACC-Rally de Espana in 2012, Barcelona held a super-special in its Montjuic district this evening as part of the event’s 50th edition celebrations. Competitors enjoyed a short burst past four palaces (‘Palaus’) and the city’s Magic Fountains. Mikkelsen (VW/Michelin) was fastest.

    Barcelona is the only city to have hosted three world class motorsport events this year, namely a Formula 1 Grand Prix and a MotoGP race at the nearby circuit in Montmelo, plus today’s WRC action in Montjuic.
    It was here, at the foot of the hill that overlooks Barcelona, and where the majority of the facilities for the 1992 Olympic Games were based, that the 1.6km loop – covered twice – was located.
    It started (and finished) on Avenida Reina Maria Cristina before competitors turned right round the Magic Fountain of Montjuic which was designed by artist Carles Buigas for the 1929 Universal Exhibition. They then passed in front of the Palau Victoria Eugena, performed a donut in front of the Palau Nacional (home of Catalonia’s National Museum), drove past the Palau Alfons XIII and completed the circuit via the Palau de Congressos.
    Although the 3.20km test was an all-asphalt affair, the cars were set up for gravel and this ensured a fun show for the big crowd. Indeed, a whole hour before this afternoon’s autograph-signing session was due to begin, big queues had already formed in front of the podium erected close to the Plaza Espanya…
    Drift ace Ken Block was the first driver to tackle the narrow lanes and the rear-left of his Ford swiped a small wall next to the first corner and the American was accredited with a time of 3m52s. Five cars later, Dani Sordo posted a more realistic benchmark (3m42.7s), despite a clutch issue and a lack of power.
    His time was then beaten by Hyundai team-mate, Thierry Neuville: “I must have lost half-a-second when I attempted to do my donut in second gear and I didn’t have enough torque.”
    After that, Andreas Mikkelsen (VW/Michelin) produced a 3m39.1s which neither Jari-Matti Latvala (3m42.2s) nor Sébastien Ogier (3m40.9s) succeeded in bettering.
    After the brief action, crews faced a 107km drive back to parc ferme in Salou before serious business begins tomorrow morning (Friday) with the week’s first gravel stages…

    WRC, Espagne : Neuville lance les débats


    L’avant-dernière manche de la saison 2014 a démarré ce matin avec le Shakedown. Cette séance d’essais a été remportée par Thierry Neuville (Hyundai i20 WRC/Michelin). Ogier, Latvala et Mikkelsen restent chez Volkswagen en 2015.
    C’est en configuration terre que les voitures ont disputé cette courte spéciale mixte (2,97 km) tracée tout près du parc PortAventura, assez peu représentative du parcours avec un rond-point et quatre chicanes à négocier. La plupart des pilotes Michelin ont opté pour les pneus LTX Force H4 (hard), mais certains ont décidé de panacher H4 (hard) et S4 (soft).
    Le premier temps de référence a été signé par Thierry Neuville (Hyundai i20WRC/Michelin) en 2min11s3 avec 4/10e de seconde d’avance sur Seb Ogier (VW) et 5/10e sur Mikko Hirvonen (Ford) et Dani Sordo (Hyundai) ex-aequo. Derrière, JM Latvala et Andreas Mikkelsen n’ont pu se départager au cours de ce premier run.
    A propos des pilotes VW, nous avons eu la confirmation hier soir que Volkswagen Motorsport reconduisait les contrats de ses trois équipages actuels, Ogier/Ingrassia, Latvala/Anttila et Mikkelsen/Floene. « Nous avons actuellement les trois meilleurs pilotes du monde. La continuité est un élément clé en sports mécaniques et nous sommes heureux de prolonger leurs contrats », a déclaré Jost Capito.
    Puis Robert Kubica (Ford) s’est hissé brièvement en haut du classement avec 2min09s8 réalisé à son 3e passage, un chrono vite effacé par Sébastien Ogier en 2min09s4, puis par le Belge Thierry Neuville (2min09s2) qui a retrouvé sa première position pour 2/10de seconde sur le Champion du monde en titre. Le podium de ce Shakedown est complété par l’Espagnol Dani Sordo (Hyundai).
    A son 5e passage, l’Ukrainen Yurii Protasov (Ford) a arraché le 5e meilleur chrono en tout juste 2min10s, devant Andreas Mikkelsen, Latvala, et Ken Block (Ford), de retour en WRC depuis le Rallye du Mexique 2013.
    Hayden Paddon (Hyundai) et Mikko Hirvonen (Ford) ont complété le top-ten dans lequel ne figure aucune Citroën DS3 WRC puisque Mads Ostberg n’a réalisé que le 12e temps et Kris Meeke le dernier chrono des WRC en 2min45s5. Les deux pilotes Citroën n’ont bouclé que deux tours et ont préservé leur mécanique.

    WRC, Espagne : Noces d’Or en Costa Daurada


    Le RallyRACC-Rally de Espana fête cette année sa 50e édition. L’histoire de ce rallye a été aussi compliquée que son nom officiel, RACC-Rally Catalunya-Costa Daurada-Rally de Espana.
    Né en 1906, le puissant Royal Automobile Club de Catalogne a créé l’épreuve Volta a Catalunya en juillet 1916 sur une distance de 645 km à parcourir dans les quatre provinces de la région. 25 participants étaient au départ. Seules quatre éditions ont eu lieu car en 1918, le rallye a dû être annulé à cause d’un manque d’approvisionnement de carburant.
    Des événements historiques mondiaux et nationaux successifs n’ont pas permis la reprise de cette course avant 1957 où l’épreuve a alors été rebaptisée Rally Catalunya et remportée par l’actuel président du RACC, Sebastian Salvado, sur une Alfa Romeo. Ce nouveau chapitre du Rally Catalunya s’est hélas refermé en 1964 par manque de concurrents : 43 engagés, ce qui est la norme de nos jours !
    Au fil des ans, la discipline rallye s’est développée en Espagne, comme le Rallye Costa Brava créé en 1953 par la Peña Motorista 10 x Hora, qui, en 1973, a intégré l’European Rally Championship. Cette année-là, le Rally Catalunya a retrouvé sa place dans le championnat national. Au cours de cette période 1970-1980, Antonio Zanini (quintuple Champion d’Espagne) s’est imposé à cinq reprises au volant de quatre voitures différentes : Seat 124-1800, Fiat 131 Abarth, Porsche 911 SC et Talbot Sunbeam Lotus. En 1980, le Rally Catalunya a également atteint le coefficient 1 en Championnat d’Europe des Rallyes.
    Avec le prestige et le respect de l’épreuve développée au nord de Barcelone, sur la Costa Brava, par un petit groupe de fans, et la puissance économique du RACC, la Peña Motorista 10 x Hora et le Rally Catalunya ont fini par fusionner. En 1988, l’épreuve a été remportée par Bruno Saby devant Carlos Sainz. Il n’aura fallu que trois éditions pour obtenir le statut mondial, en 1991, une édition remportée par Armin Schwarz (sa seule unique victoire en WRC).
    En 2005, le Rally Catalunya a été déplacé dans la région de Tarragone – et adopté le nom Costa Daurada - où il se déroule encore aujourd’hui.