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    jeudi 17 septembre 2015

    FIA WORLD ENDURANCE CHAMPIONSHIP Austin : Alpine de retour aux Etats-Unis 51 ans après la M63


    Plus de cinquante ans après le premier engagement officiel d’Alpine aux États-Unis, la Marque fait son retour outre-Atlantique. Dès 1964, Mauro Bianchi et José Rosinski furent alignés aux 12 Heures de Sebring avec l’Alpine M63.
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    En 2015, c’est dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance (FIA WEC) que l’Alpine A450b va poser ses roues sur le Circuit des Amériques, installé à Austin et inauguré il y a trois ans. De quoi raviver la flamme des nombreux amateurs d’Alpine aux États-Unis qui ont, durant des années, engagé en compétition les voitures produites à Dieppe.
    Pour Signatech-Alpine, la découverte de ce tracé de 5,513 kilomètres, avec plus de 40 mètres de dénivellation, sera l’occasion de marquer des points dans le Trophée Endurance FIA des équipes LM P2.
    Sur le Circuit des Amériques, 31 équipages seront au départ, dont huit dans la catégorie LM P2. Signatech-Alpine sera, à nouveau, la seule équipe 100 % française du plateau.
    Philippe Sinault (Team Principal Signatech-Alpine) : « Ce déplacement au Texas constitue une grande première pour Signatech-Alpine. C’est la première fois que notre Alpine A450b sort d’Europe, il y a une grande motivation et de l’enthousiasme. Pour les pilotes, le circuit d’Austin promet beaucoup. Sa réputation en fait déjà un monument, ce qui est très rare pour les tracés récents. Pour nous, ce sera une vraie découverte face à des rivaux qui y ont couru l’an passé. Nous attendons avec impatience les premiers essais libres pour confirmer le travail effectué sur notre simulateur Ellip6. Nous savons que le podium est un objectif élevé, mais c’est notre ambition ! »
    Nelson Panciatici : « Je suis heureux de découvrir un nouveau circuit. Sur le simulateur, le tracé est vraiment prometteur. Nous avons bon espoir après notre belle qualification et notre belle course sur le Nürburgring. La chaleur et l’utilisation des pneus seront peut-être des atouts pour l’Alpine A450b. Pour toute l’équipe qui travaille très dur, un podium serait une vraie récompense. Sur le plan personnel, j’ai envie de briller aux États-Unis, un pays que j’adore. »
    Paul-Loup Chatin : « J’ai vraiment hâte d’y être. Cette première étape hors d’Europe ouvre un nouveau chapitre dans la saison du Championnat du Monde. Austin est aussi l’un des plus beaux circuits récemment construits. Je pense que nous aurons une carte à jouer. Le tracé permet des dépassements avec de grandes courbes et de gros freinages. Nous sommes bien préparés et nous avons l’objectif de décrocher un podium pour toute l’équipe ! »
    Vincent Capillaire : « Le contexte rend cette épreuve très excitante ! Nous quittons l’Europe pour rouler aux États-Unis. Là-bas, la course automobile est très populaire. Il y a une culture du show et du spectacle. Cette ferveur est dans l’esprit du projet Alpine. Toute l’équipe a beaucoup travaillé et nous avons mesuré nos progrès sur le Nürburgring. La gestion des pneumatiques sera encore la clé du résultat. Si une opportunité se présente, nous devrions être en position de jouer un podium. »

    Rossi n’aura pas de meilleure opportunité pour un 10e titre / Rossi: No better chance for 10th title


    Matthew Birt revient sur le Grand Prix TIM de Saint-Marin et de la Riviera di Rimini.
                 
    Présent dans le paddock MotoGP™ depuis près de vingt ans en tant que reporter pour Motorcycle News, Matthew Birt rejoint l’équipe de motogp.com pour la saison 2015 afin de vous proposer une opinion venant du coeur du paddock.
    À Misano, nous avons vécu tous les rebondissements d’une seule saison en 50 minutes et ma principale conclusion de tout ce chaos est que Valentino Rossi n’aura jamais une meilleure opportunité de remporter un 10e titre mondial.
    Durant les deux premières journées de Silverstone et de Misano, Rossi avait inquiété tellement il était loin de Lorenzo et devait très certainement se demander comment il allait pouvoir riposter face à l’impressionnante vitesse de l’Espagnol.
    Mais le meilleur dans les courses, et c’est probablement pour ça qu'elles génèrent autant de passion, c’est qu’elles restent imprévisibles et que tout peut arriver.
    Nicky Hayden l’avait parfaitement résumé il y a quelques années lorsqu’il semblait déjà avoir perdu le samedi après-midi.
    Il avait dit : « On ne sait jamais ce qui va se passer et c’est pour ça que nous sommes tous sur la grille le dimanche. »
    Et 24 heures plus tard, il savourait le cava sur le podium.
    C’est un propos que l’Américain a souvent tenu par le passé mais qui s’avère on ne peut plus juste pour Silverstone et Misano.
    Qui aurait pu anticiper le scénario de la course de dimanche dernier ?
    Rossi a manqué le podium pour la première fois en près d’un an et Lorenzo est tombé pour la première fois depuis la première manche de 2014 au Qatar.
    Et comme si ça ne suffisait pas, deux Britanniques finissaient sur le podium de la catégorie pour la première fois en 36 ans ! Et Scott Redding montait sur le podium après une chute et deux arrêts aux stands.
    Facile à prédire, non ?
    Quelle que soit la stratégie qu’ils allaient choisir dans des conditions qui changeaient rapidement, Rossi et Lorenzo étaient forcés de prendre des risques.
    Les deux couraient l’un contre l’autre plutôt que contre les conditions, à tel point qu’ils sont tous les deux restés en piste sur des pneus pluie détériorés bien trop longtemps pour finir sur le podium.
    L’erreur de Lorenzo a été d’avoir été trop prudent une fois de retour sur slicks. Surpris par la vitesse de Redding lorsque le Britannique l’a doublé (les slicks de Redding étaient déjà à température), Lorenzo a perdu son habituel sang-froid. Il a paniqué et a attaqué trop tôt, sur un pneu pas encore suffisamment chaud à l’arrière, et a violemment chuté dans le virage 15.
    Il s’en est heureusement sorti indemne. Je ne suis ni pour Rossi ni pour Lorenzo mais le Championnat mérite d’être décidé sur la piste et non au centre médical. 
    Lorenzo était encore en train de traverser le bac à graviers que l’on avait déjà compris que cette erreur non-provoquée, ce qu’il commet très rarement, était un tournant de la saison.
    Et c’est pourquoi Rossi a de nouveau l’ascendant avec 23 points d’avance et plus que cinq courses avant un titre qui ferait de lui, à mon humble avis, le plus grand pilote de tous les temps, indiscutablement.
    Mais la bataille est loin d’être terminée.
    Lorenzo pouvait facilement s’attendre à marquer 50 points à Silverstone et Misano, et donc à prendre le contrôle du Championnat du Monde. 
    Beaucoup de gens voyaient les choses aller dans ce sens, moi y compris.
    Mais maintenant il a dû retard à rattraper, une fois de plus.
    Lorenzo avait repris 28 points en l’espace de quatre courses grâce à une série de victoires inédites entre Jerez et Catalunya plus tôt dans la saison.
    S’il réussissait à nouveau, il arriverait à Valence pour la dernière course en tête et avec un maigre avantage.
    Et je vais laisser mon côté patriotique s’exprimer un instant pour dire qu’il était fantastique de voir deux pilotes britanniques sur le podium de la catégorie reine pour la première fois depuis 1979.
    J’ai vu Bradley Smith et Redding grandir et j'ai suivi leurs parcours depuis leur adolescence et les premiers podiums en 125cc et Moto2™.
    Les deux ont reçu leurs lots de critiques depuis leur arrivée en MotoGP™ mais ils ont continué de croire en eux et quand l’opportunité s’est présentée, ils ont su la saisir, comme Danilo Petrucci à Silverstone.
    Oui, ils avaient besoin de chance. Mais il y avait aussi du talent et du courage. 
    Le prochain rendez-vous sera le MotorLand Aragón. Qui peut prédire ce qui se passera là-bas ? Je vais me contenter d’attendre le dimanche et de voir ce qui adviendra.
                         Rossi: No better chance for 10th title
    So, have you all caught your breath yet after what was a manic and memorable Misano MotoGP race?
    With nineteen years of experience reporting on MotoGP™ for Motorcycle News, MotoGP™ Commentator Matthew Birt knows the Championship inside-out. For the 2015 season he joins the motogp.com team to bring you exclusive news and opinion from inside the paddock.
    We had a season’s worth of drama in less than 50 minutes, and to write a summary to do all the action justice, this column would be of War and Peace proportions.
    My main conclusion from all the mayhem is that Valentino Rossi is never going to get a better chance to capture a 10th world title.
    For the first two days at Silverstone and Misano, Rossi was worryingly outpaced by Jorge Lorenzo, and woke on race day morning at both wondering how the hell he was going to live with the Spaniard’s blistering speed.
    The great thing about racing, and a reason why we all love it so much, is that it is brilliantly unpredictable and anything can happen.
    It was Nicky Hayden that once summarised it perfectly a few years back when he seemed out of contention on Saturday afternoon.
    “You never know what’s going to happen and that’s why we line-up on Sunday, “ said Hayden.
    And 24 hours later he was guzzling cava on the podium.
    That’s a quote I’ve heard the American roll out frequently in the past and it certainly rings true for Silverstone and Misano.
    Who could have foreseen the scenario that played out last Sunday?
    Rossi missed the podium for the first time in nearly a year. And Lorenzo crashed out for the first time since the opening round of 2014 in Qatar.
    Adding to the craziness, two British riders finished on a premier class podium for the first time in 36 years! And Scott Redding did so after a crash and two pit stops.
    Yeah, that was all really easy to predict.
    Whatever Rossi and Lorenzo did in the rapidly changing conditions was a high-risk strategy.
    Both were racing each other, more than the conditions, to such an extent that they both stayed out too long on deteriorating rain tyres to finish on the podium.
    Lorenzo’s biggest downfall was being too cautious when back out on slicks. Freaked out by Redding’s speed when the Briton passed him, (Redding’s slicks were already up to working temperature) Lorenzo lost his normal ice cool clarity. He panicked and pushed too soon with insufficient heat in the rear tyre and fell heavily at turn 15.
    Thankfully he was unhurt. I have no allegiance to Rossi or Lorenzo, but this Championship deserves to be decided on track and not in a medical centre.
    Lorenzo was still rolling through the gravel when you immediately understood that his rare unforced error was a monumental turning point.
    And that is why Rossi is now back in the ascendancy by 23-points, with just five races now between the Italian and a title success that in my humble opinion will earn him the undisputed right to be known as the greatest of all time.
    This battle though is far from over.
    Lorenzo could easily have expected to take 50-points at Silverstone and Misano and put himself well in control of the World Championship.
    That was how some thought the script was going, including me.
    Now he’s playing catch up again.
    Lorenzo clawed back 28-points on Rossi in just four races with a career best winning streak between Jerez and Catalunya earlier in the season.
    Should he repeat that then he would arrive for the final race in Valencia with a slender points lead.
    I’ll quickly let my patriotic side take over and say it was an incredible feeling to see two British riders on a premier class podium for the first time since 1979.
    I’ve seen Bradley Smith and Redding go from boys to men and tracked their journey from aspiring teen hopefuls to the top step of the podium in 125s and Moto2™.
    Both have taken their fair share of criticism since moving to MotoGP™, yet their belief in themselves has never waned and you will not meet two more dedicated and committed young men in the paddock.
    And when an opportunity for a podium presented itself, they grasped the opportunity, as Danilo Petrucci did at Silverstone.
    Yes, they needed some luck. But it was earned more through skill, talent and bravery.
    Next up is Motorland Aragon. Who can predict what is going to happen there? I’ll just let them line-up on Sunday and see what happens.
                     

    World Supersport : Trois, le chiffre magique / Three is the magic number













      Trois pilotes, trois constructeurs et plus que trois courses…

      Le trois est le chiffre magique de la fin de saison du Championnat du Monde FIM Supersport. Avant la première des trois dernières courses, qui aura lieu à Jerez ce week-end, trois pilotes de trois nationalités différentes et courant pour trois marques distinctes sont encore en lice pour le titre mondial. Aucun des trois pilotes ne pourra remporter le titre ce week-end en Espagne mais l’épreuve de Jerez pourrait cependant être un tournant décisif de la saison.
      Champion du Monde Supersport en 2007, 2010 et 2012, le Turc Kenan Sofuoglu (Kawasaki Puccetti Racing) a pour l’instant l’avantage avec treize points de plus que le Français Jules Cluzel (MV Agusta Reparto Corse) et 28 de plus que l’Américain PJ Jacobsen (CORE’’ Motorsport Thailand).
      Sofuoglu a jusqu’ici obtenu six podiums dont quatre victoires en neuf courses mais a fini les deux dernières hors du Top 3, avec des résultats qui ont permis à Cluzel et Jacobsen de rattraper une grande partie de leur retard. 
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      Malchanceux en début de saison et contraint à l’abandon sur problèmes techniques en Thaïlande ainsi qu’en Aragón, Cluzel cumule sept podiums dont trois victoires et est celui qui a été le plus performant en qualifications, remportant six pole positions en neuf courses.
      La saison de Jacobsen a quant à elle été bouleversée par un changement de team survenu après Donington Park et qui a particulièrement bien réussi à l'Américain. Le New-Yorkais a réussi à décrocher sa première victoire à Sepang, lors de la dernière épreuve, en étant parti de la pole position, et compte au total cinq podiums, dont trois sur les trois dernières courses.
      À 55 poins de Sofuoglu, Lorenzo Zanetti (Cluzel’s MV team-mate) est lui aussi mathématiquement encore en lice pour le titre mais aurait besoin que le sort s’acharne sur ses adversaires pour rattraper autant de retard en seulement trois courses.
      Bien que le team MV Agusta Reparto Corse ait marqué 57 points de plus que le team Kawasaki Puccetti Racing, la marque n’a qu’un point d’avance sur le géant japonais dans le classement constructeurs. À vingt points de l’usine italienne, Honda est encore dans la course pour le titre mais a, comme Kawasaki, déjà porté cette couronne à plusieurs reprises alors que MV Agusta court après un premier titre.
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      En dehors des pilotes de la grille WSS permanente, neuf pilotes inscrits en wildcard ou en participation unique viendront tenter leur chance sur la piste de Jerez, dont l’Italien Nicola Morrentino, qui court habituellement en STK600 ou encore Lucas Mahias, l’ancien coéquipier de Jacobsen, qui fera son retour dans la catégorie après le départ de son ancien team. Niklas Ajo, qui a récemment quitté le Championnat du Monde Moto3, fera ses débuts dans le paddock WorldSBK, à l’instar de Sarunas Pladas, qui entrera dans l’histoire en tant que premier Lituanien à participer à une épreuve de Championnat du Monde en course sur routes. Seront également présents l’Espagnol Christian Palomares Vilar, le Russe Alexey Ivanov, le Tchèque Miroslav Popov et les Hongrois David Juhasz et Jonas Chrobak.
      Palomares portera le nombre d’Espagnols sur la grille de Jerez à trois en rejoignant Nacho Calero (Orelac Racing Team – Honda) et Marcos Ramirez (Team Lorini – Honda), qui vient de remporter l’épreuve STK600 du FIM CEV Repsol à Albacete.
      La première séance d’essais de la catégorie World Supersport aura lieu vendredi à 10h15. Les qualifications et la course seront à suivre en direct sur WorldSBK.com.
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      Three riders, three different bikes and three races to go…

      Three is the magic number in the FIM Supersport World Championship as the Pirelli Spanish Round approaches. With three rounds remaining, a triangular shootout is on the cards between three very different riders of three different nationalities, each representing their own team and manufacturer. The title cannot be won in Spain this weekend, but there is certainly potential to lose it. The situation is on a knife-edge.
      It’s crunch time in World Supersport for 2015. Last year in Spain, Dutchman Michael van der Mark did the honours by clinching the title as he won the race. 12 months on and the younger brother of World Superbike looks likely to be the only category in the WorldSBK roster to see this year’s championship fight go all the way to the final round in Qatar, which itself follows the French fixture at Magny-Cours. But will the battle still be alive by Losail? Jerez will play a massive part in deciding its legacy.
      The contenders involved couldn’t be much more diverse, representing three fine marques in Kawasaki, MV Agusta and Honda: Kenan Sofuoglu of Turkey (Kawasaki Puccetti Racing), Jules Cluzel of France (MV Agusta Reparto Corse) and PJ Jacobsen of the USA (CORE’’ Motorsport Thailand).
      Sofuoglu is the three-time World Supersport Champion of 2007, 2010 and 2012. From the first nine races of the season he has achieved four wins and six podium finishes, but has been outside the top three at the last two events.
      Cluzel’s poor luck came early on. He may have won at Phillip Island, but was denied by engine failures in both Thailand and Aragon; as things stand, he has won a total of three races and claimed seven podium finishes, including the last six races in a row. Like Sofuoglu, Cluzel has started on the front row at every single race, but the Frenchman has been the best qualifier with a superb six pole positions from nine.
      Jacobsen’s year has taken very different shape, switching team after Donington Park; he has five front rows to his credit, both his maiden pole position and victory last time out at Sepang and a total of five podium places (three of them in the last three races).
      Sofuoglu’s lead is 13 points over Cluzel and 28 over Jacobsen, with a maximum of 75 points on offer from the last trio of encounters. It should also be noted that Lorenzo Zanetti (Cluzel’s MV team-mate) could still claim the title as the fourth and final rider still in with a shot, although the Italian sits 27 points in arrears of Jacobsen and a significant 55 behind the championship leader. Best of the rest is Gino Rea (CIA Landlords Insurance Honda), but 80 points behind Sofuoglu is a bridge too far.
      Although the MV Agusta Reparto Corse team has scored 57 more points than Kawasaki Puccetti Racing thus far this season, it is not that comfortable in the Manufacturers’ Championship. In a truly nail-biting contest, Italian brand MV Agusta lies just a single point in front of Japanese rival Kawasaki. The latter’s compatriot, Honda, is also still in the mix, just a further 20 points behind. Kawasaki and Honda have been the Champions of the last two years (with Honda having also won a further nine titles in the past), but a crown for MV Agusta would be a celebrated first.
      Lorenzo Zanetti, MV Agusta Reparto Corse, Sepang FP2
      Thickening the plot even further, nine riders will compete at Jerez as either Wild Card or One Event entries. These include Italy’s Nicola Morrentino Jr. (who takes time out from the Superstock 600 class) and Jacobsen’s ex team-mate Lucas Mahias, as the Frenchman makes a welcome return after his previous team pulled out of the championship. Moto3 World Championship outcast Niklas Ajo of Finland ventures into the WorldSBK paddock for the first time, as Sarunas Pladas makes history by becoming the first Lithuanian to take part in a World Championship road racing competition. Also in action will be Spain’s own Christian Palomares Vilar, Russia’s Alexey Ivanov and the Czech Republic’s Miroslav Popov, plus Hungarian duo David Juhasz and Janos Chrobak.
      The presence of the aforementioned Palomares (Autos Arroyos Pastrana Racing Team - Yamaha) takes the Spanish contingent on the grid up to three, as he joins 2015 regulars Nacho Calero (Orelac Racing Team – Honda) and Marcos Ramirez (Team Lorini – Honda). Incidentally, Ramirez travels to Jerez fresh from his latest victory at Albacete (aboard a Yamaha) in the Superstock 600 tier of the FIM CEV Repsol.
      The first Jerez practice session for the World Supersport Championship will be staged from 10:15am local time (GMT +2) on Friday. Across the weekend, all of the qualifying and race action can be followed live on WorldSBK.com.

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