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    jeudi 1 octobre 2015

    WRC, Corse : « Le court de Corse » !/ shortest Tour de Corse in WRC history…


    Les organisateurs du Tour de Corse ont pris la décision de re-proposer une boucle autour de l’Ile de Beauté après plus de dix ans de « Tour d’Ajaccio », mais le parcours chronométré 2015 est le plus court de l’histoire du Tour avec 332,73 kilomètres de spéciales.
    En termes de distance chronométrée, il y a peu de différences par rapport à la dernière visite du WRC en Corse en 2008. Le parcours total était de 1094 km dont 359 de spéciales. Cette année, le parcours est de 984,68 km pour 332,73 km chronométrés, répartis en neuf spéciales.
    Ce qui change, en revanche, c’est que les concurrents ne vont pas passer deux nuits consécutives dans le même hôtel. La 58e édition les emmènera d’Ajaccio à Bastia, puis à Porto-Vecchio et retour à Ajaccio.
    Les organisateurs sont particulièrement fiers de ce découpage qu’ils avaient déjà initié en Intercontinental Rally Challenge (IRC) puis en Championnat d’Europe des Rallyes FIA (ERC) de 2011 à 2014.
    Malgré tout, nous sommes encore loin des marathons corses du début des années 1980.
    De 1979 à 1986, le programme était de plus de 1000 km de spéciales. L’édition 1982 proposait 1176 km de spéciales sur trois jours ! Soit plus de trois fois la distance de ce Tour de Corse sur la même période...
    La première édition du Tour de Corse s’est déroulée en 1956 (victoire de Gilberte Thirion), mais le principe des épreuves spéciales chronométrées ne fut instauré qu’en 1963. En 1973, première édition en WRC, la distance totale chronométrée était de 372 km sur deux jours. A cette époque-là, les temps de liaison étaient très courts, et, en automne, les équipages avaient du mal à les respecter et recevaient de lourdes pénalités.
    Au cours des années suivantes, le kilométrage des spéciales a peu à peu doublé jusqu’à 1979 où il a bondi à 1129 km (22 spéciales, 19 différentes) sur deux jours et deux nuits (Ajaccio-Bastia et Bastia-Ajaccio).
    Le Tour de Corse a de nouveau changé en 1981 (1144 km/24 ES) en passant au printemps. L’édition 1982, la plus longue de l’histoire, a vu l’ajout d’une troisième étape. Le temps total du vainqueur, Jean Ragnotti (Renault/Michelin) fut de plus de 14 heures de course (pour info, Loeb en 2008 : 3h42min !)
    Le parcours fut de plus de 1100 km jusqu’en 1987 (619 km) où il a pratiquement été divisé par deux après les nouvelles mesures prises en WRC suite à l’accident tragique d’Henri Toivonen et Sergio Cresto au Tour de Corse 1986. Cet accident a également conduit à l’arrêt des Groupe B.
    Après huit éditions entre 555 et 626 km de spéciales, le parcours chronométré a régulièrement diminué pour atteindre 341,68 km en 2005. Cette année, c’est le Tour de Corse le plus court de l’histoire qui est proposé avec seulement 332,73 km chronométrés.
    Le Tour de Corse en ébullition
    The organisers of the 2015 Tour de Corse have taken the bold step of reinstating a proper loop of the Mediterranean island after a period of more than 10 years when the event was derisorily referred to as the ‘Tour of Ajaccio’. That said, we’re still a long way off the formats of the 1980s when competitors faced more than 1,000 kilometres of stages!
    In terms of distance covered, little has changed between the last time the FIA WRC visited Corsica in 2008 and this week’s programme.
    Seven years ago, the total route length was 1,094 kilometres, 359 of which were against-the-clock. This time, competitors face 987.69km behind the wheel, with 332km divided into nine special stages.
    What has changed, of course, is the fact that crews won’t spend two consecutive nights in the same hotel as the 58th edition travels from overnights in Ajaccio, Bastia and Porto Vecchio, back to Ajaccio.
    The organisers are particularly proud of this evolution which they also did their best to implement during the event’s spell as a round of the Intercontinental Rally Challenge, then the European Rally Championship, from 2011 to 2014.
    Even so, we are a long way off the numbing marathons of the early 1980s.
    From 1979 until 1986, the menu featured more than 1,000km of stages, with a peak in 1982 when competitive action totalled 1,176km over three days (like this week’s duration). That’s three-and-a-half times more than what this year’s stars face!
    The event was first organised in 1956, but the principle of ‘special stages’ was only introduced in 1963. By 1973, year of the inaugural WRC, the total competitive distance had edged up to 372km over two legs, although the competition was spiced up by tight timing for the liaison sections – often run in appalling autumn conditions – which led to heavy road penalties.
    Over the ensuing years, the competitive distance gradually doubled before a big change in 1979 when it jumped sharply to 1,129km (22 stages, 19 different!) over two legs (Ajaccio-Bastia and Bastia-Ajaccio) spanning two nights.
    The event’s character changed again in 1981 (1,144km/24 stages) when the Tour de Corse switched to a mid-spring slot. The 1982 rally – the longest ever – innovated with the addition of a third leg, one per day. Only the last leg’s stages totalled less than 300km and the overall time of winner Jean Ragnotti (Renault/Michelin) exceeded 14 hours (Loeb, 2008: 3h42m)!
    The figure continued to surpass 1,100km until 1987 (619km) when it was practically halved as part of the measures introduced for all WRC rounds in the aftermath of Henri Toivonen and Sergio Cresto’s tragic deaths during the 1986 Tour de Corse. It was that accident which brought about the outlawing of Group B cars.
    After eight editions when competitive distances totalled between 555km and 626km, the amount of against-the-clock action began a steady downward trend, dipping to as low as 341.68km in 2005.
    This year’s rally establishes a new ‘record’ (332.57km), despite the old-school Ajaccio/Bastia/Porto Vecchio/Ajaccio itinerary.

    '69 Royal Enfield Bullet 350 Story

    For Jonathan, the undertaking of a solo world trip on a motorcycle was never meant to be conventional.

    For his jouney he chose the same make and model that his Grandfather rode; a 45 year old Redditch-built Royal Enfield Bullet 350. It may not be the most appropriate or reliable of bikes to take on such a trip. It might break down, it might struggle on some of the terrains it'll cross, it might not be the safest way to travel.

    In fact, Jonathan is counting on it so that he might travel a little slower, get to know the people he'll meet on the way a little better and discover some answers that he's been searching for.



    Loeb/Elena au Dakar 2016 / Loeb/Elena head for the 2016 Dakar


     Sébastien Loeb et Daniel Elena seront au départ du Rallye Dakar 2016 sur une Peugeot 2008 DKR/Michelin. 
    Depuis sa visite sur le Dakar 2014, les rumeurs allaient bon train sur l’éventuelle participation de Loeb au Rallye Tout-Terrain le plus connu du monde. Cet été, il avait testé la Peugeot 2008 DKR au Maroc avant de se mettre en quête d’un copilote expérimenté dans la discipline.
    L’annonce a donc été officialisée aujourd’hui par Peugeot Sport : Sébastien Loeb sera au départ du Rallye Dakar 2016, avec Daniel Elena à ses côtés. L’équipage nonuple champion du monde disputera le Rallye du Maroc (3-9 octobre) la semaine prochaine en guise d’entraînement, sur une Peugeot 2008 DKR version 2015.
    Sébastien Loeb et Daniel Elena complèteront donc un team Peugeot-Total composé de quatre équipages avec Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret, Carlos Sainz/Lucas Cruz et Cyril Despres/David Castera.
    Après un retour au Dakar difficile en janvier dernier, Peugeot et la 2008 DKR/Michelin ont remporté le Silk Way Rally en Chine le mois dernier avec Peterhansel.
    Après le rallye WRC (neuf titres, 78 victoires), la course-de-côte de Pikes Peak (record), et le WTCC, Sébastien Loeb va donc relever un nouveau défi à près de 42 ans.
    Sébastien Loeb and Daniel Elena will share a Peugeot 2008 DKR/Michelin on the 2016 Dakar. 
    Since his appearance as a visitor during the 2014 Dakar, it has long been rumoured that Sébastien Loeb could be tempted by the world’s most famous cross-country rally. During the summer, he tested the Peugeot 2008 DKR in Morocco and then started looking for an experienced co-driver.
    This morning, Peugeot Sport announced that Sébastien Loeb will tackle the 2016 Dakar with Daniel Elena sitting alongside. The nine-time world rally championship-winning pairing will contest next week’s Rallye du Maroc (October 3-9) in order to get some practice in a 2015-spec Peugeot 2008 DKR.
    Loeb and Elena will join new Peugeot-Total team-mates Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret, Carlos Sainz/Lucas Cruz and Cyril Despres/David Castera in Morocco.
    After a troubled return to the Dakar last January, Peugeot won the recent Silk Way Rally in China with Peterhansel (2008 DKR/Michelin).
    For Loeb, 42, the Dakar will be a brand new challenge after claiming nine titles and 78 wins in the WRC. The Frenchman also holds the record for the Pikes Peak hill climb (Colorado, USA) and is an experienced WTCC racer.



    GT TOUR ; IMSA Performance Matmut creuse l’écart avant la finale


    100% : pour la 12e fois en 12 courses, le Team IMSA Performance Matmut a poursuivi sa razzia de points en Espagne ! Une performance splendidement mise en valeur par une nouvelle médaille d’argent qui marque aussi son 7e podium de la saison !
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    Logiquement, l’équipe normande vire plus largement en tête du Championnat à la veille de la finale qui se jouera sur le circuit Paul Ricard. Mais comme à son habitude, les hommes d’IMSA Performance Matmut ne sont pas grisés par ce résultat et gardent la tête froide : les deux dernières courses à venir restent décisives !
    Course 1. Samedi 26 septembre 2015. 7e podium et bonne affaire !
    Une très belle course, un nouveau podium et une petite échappée au Championnat pilotes couronnent ce premier rendez-vous du week-end espagnol, mené de main de maître par l’équipe aux couleurs de la Matmut.
    Sur la lancée de sa pole position conquise à Magny-Cours, IMSA Performance Matmut signe une nouvelle première ligne.
    Lorsque les feux passent au vert, Olivier Pernaut concentre toute la détermination de l’équipe rouennaise et porte sans coup férir une attaque par l’extérieur sur Nicolas Misslin. Imparable ! « Au départ, je me suis mis en tête de ne pas freiner » témoigne tout sourire le natif d’Amiens. « En tout cas le but était de virer en tête et ça l’a fait ».
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    Piste dégagée devant lui, Olivier s’exprime librement; se construit rapidement une avance de 3 secondes sur la Porsche #17 et de 6 secondes sur la Ferrari #6, principale adversaire au Championnat mais qui rompt prématurément le bras de fer : à la sortie du premier virage la Ferrari s’immobilise à côté de la trajectoire ce qui motive l’intervention du Safety Car. Tout est donc à refaire ! Ce qu’Olivier Pernaut accomplira dès la relance.
    Parfaitement remis en action, le Picard repousse immédiatement ses poursuivants à deux secondes environ, un petit avantage qu’il gardera jusqu’à son passage de relais à Sébastien Dumez.
    C’est donc en leader que « Dudu » arrive en piste, suivi de près par Sacha Bottemanne extrêmement pressant. Résister outre mesure serait peu compatible avec la conquête du titre. Le Bordelais d’adoption ouvre donc la porte mais sans lâcher l’affaire et se maintient dans le sillage du leader jusqu’au ravitaillement, l’écart n’excédant jamais 3”. « Je n’ai pas cherché à contenir Sacha : il était trop chaud ! On joue le Championnat et je ne voulais pas prendre de risques inutiles. Ensuite j’ai suivi son rythme sans difficulté jusqu’à la fin du relais » confie Sébastien à son retour dans les stands.
    Raymond Narac attaque donc le dernier relais à 4 secondes derrière la Porsche #17, désormais aux mains de Benjamin Lariche. Jamais inquiété, tant son avance sur le reste du peloton est conséquente (26 secondes), le « patron » conserve facilement sa deuxième place. « C’est une bonne course » confirme le pilote rouennais. « Nous marquons de gros points car nos concurrents directs n’ont pas scoré. » 
    En effet, outre l’abandon de la #6, la Ferrari #20 (3e au classement provisoire du Championnat) n’a pas franchi la ligne d’arrivée. Franck Rava, le team Manager confirme mais reste lucide : « Nous faisons une très belle opération ! Nous n’étions pas focalisés sur la première place d’autant plus que notre stratégie était de nouveau très audacieuse : Raymond a fait face aux pilotes pros. Nous avons un peu creusé l’écart mais il faudra assurer demain ! »
    Course 2. Dimanche 27 septembre 2015. Encore des points importants !
    Outre l’inversion de l’ordre de ses pilotes, IMSA Performance Matmut applique une stratégie identique à celle qui avait parfaitement fonctionnée à Magny-Cours. La quatorzième position sur la grille de départ n’est donc pas insurmontable quand bien même est-elle accompagnée du handicap temps lié à la deuxième place de la course 1. Le team Imsa Performance ne vise donc pas les accessits mais plutôt à capitaliser de nouveaux points… Encore une mission accomplie !
    C’est à Raymond Narac que revient de prendre le départ de cette seconde course espagnole. Dès les premiers mètres, le Champion en titre vient contester la 12e place à l’ancien pilote de Formule 1, Olivier Panis. Les deux hommes, séparés par moins d’une seconde se livrent à un mano-à-mano intense qui ne cessera qu’avec l’ouverture de la première fenêtre de ravitaillement. « Nous avons a tout misé sur la première course et la stratégie a plutôt réussie » précise-t-il à l’issue de l’épreuve « Mais aujourd’hui, en pneus usés, c’était un peu compliqué dans le trafic. Je pensais remonter un peu plus haut dans les points…. »
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    Désormais installé aux commandes de la Porsche GT3 R aux couleurs de la Matmut, Sébastien Dumez doit observer les 12 secondes de la pénalité temps avant d’entrer dans l’arène au 12e rang. Au cœur du peloton, le pilote de la Porsche #1 s’applique à maintenir un rythme soutenu sans commettre d’erreur. Tenant parfaitement la stratégie établie, il boucle son relais 11e et laisse à Olivier Pernaut la conquête des précieux points.
    A l’attaque dès sa sortie des stands, le Picard passe rapidement les concurrents qui le précèdent et vient croiser le fer avec Gilles Vannelet pour le gain de la 8e place. Si son vis-à-vis parvient à se sortir de ses griffes en grimpant au classement, le rythme adopté par Olivier lui permet de briser rapidement la défense de Fabien Barthez pour pointer au 7e rang, position qu’il devra céder dans le dernier tour à l’Audi de David Hallyday.
    Un résultat qui reste réellement positif car ce sont 4 nouveaux points qui tombent dans l’escarcelle du team IMSA Performance Matmut. Ce que confirme le pilote une fois le casque enlevé : « Nous avons fait deux belles courses ! Mais aujourd’hui, nous sommes partis de plus loin… Dès que j’ai pris la piste je me suis retrouvé dans les roues de Gilles Vannelet…. L’important était d’assurer des points essentiels pour le championnat. ».
    A Franck Rava de conclure ce week-end espagnol : « Sur la course 1 nous avons réalisé une très bonne opération et nous avons assuré les points de la seconde place dans la seule optique du Championnat. L’équipe a réalisé un très bon travail face à une concurrence très présente. Certains de nos adversaires ont connu des difficultés et nous avons pu en profiter. Nous sommes arrivés avec un léger retard à cause des décomptes… Mais nous repartons de Navarra avec une légère avance de 20 points. Insuffisante toutefois pour assurer le titre. Rendez-vous pour la finale du GT FFSA au Paul Ricard ! »