The encouraging debut of the Hyundai Accent WRC in Sweden in 2000 was eclipsed by maiden world class wins for the Peugeot 206 WRC and Marcus Grönholm.
After two seasons campaigning the surprising Hyundai Coupé in the so-called ‘F2’ world championship for two-litre cars, the Korean make turned its attention to the WRC’s top level in 2000. The programme was announced in September of the previous year and Britain’s MSD (Motor Sport Developments) was appointed to run it and develop the Accent WRC.
On paper, the car had plenty in its favour. Its length and track were identical to those of the Ford Focus and its wheelbase was similar to that of the 206. Meanwhile, its Mountune-prepared engine featured a Garrett turbo mated to a longitudinal X-Trac gearbox, and the machine was equipped with Ohlins dampers and Michelin tyres.
On February 10, 2000, two Accent WRCs rolled off the Swedish Rally start ramp in Karlstad, driven by local star Kenneth Eriksson (N°14) and Scotland’s Alister McRae (N°15). The pair faced stiff opposition from two Mitsubishi Lancer Evo VIs, two Subaru Impreza WRCs, two Ford Focus RS WRCs, three Seat Cordoba WRCs and, above all, two 206 WRCs, with Peugeot looking to avenge their bitter disappointment on the recent Rallye Monte-Carlo.
Eriksson hit trouble on SS1 (‘Sagen’) which saw the Swede come 34th, 50 seconds off the fastest time, while McRae completed the test in 15th place, one second-per-kilometre down on Radström. Once his turbo problem had been resolved, Eriksson bounced back to claim four top-10 times and complete Day 1 in 17th spot, two places clear of his team-mate who had been slowed by gearbox issues.
The two Hyundais went on to finish their debut outing in 13th and 14th places, but the media’s attention was above all focused on the maiden victory of the Peugeot 206 WRC in the hands of Grönholm after a thrilling battle with Tommi Mäkinen.
Although the Accent project’s chief engineer Nick Clipson made frequent modifications to the car, and despite the presence of some notoriously quick drivers like Kankkunen, Loix and Schwarz who secured some commendable results, the Accent WRC failed to finish on a WRC podium. It came close (one fourth place) and its performance positioned it between the day’s top WRC machines (Peugeot, Ford, Subaru) and the pack (Seat, Skoda, Mitsubishi WRC). The Accent WRC’s career came to an end after the 2003 Rally Australia.
More than a decade later, Hyundai’s comeback to the world championship is founded on radically different resources, but none of the mechanics or engineers from the Accent era are to be found at Hyundai-Shell WRT 2014, nor at M-Sport or Volkswagen…
Les débuts de la Hyundai Accent WRC au Rallye de Suède 2000 avaient été quelque peu éclipsés par la première victoire mondiale de la Peugeot 206 WRC et de Marcus Grönholm. Les résultats avaient pourtant été positifs.
Après deux saisons passées à courir après le titre mondial F2 (2-Litres) avec une improbable Hyundai Coupé, la marque coréenne s’était lancée parmi l’élite du WRC en 2000. L’annonce avait été effectuée en septembre 99 et la structure britannique MSD (Motor Sport Developments) avait été missionnée pour développer l’Accent WRC et gérer le programme.
Sur le papier, la Hyundai Accent WRC avait tout pour réussir : longueur et voies identiques à la Focus, empattement proche de la 206, moteur Montune, turbo Garrett, boîte de vitesse X-Trac en position longitudinale, suspensions Ohlins, pneus Michelin…
Le 10 février 2000, deux Accent WRC étaient sur le podium de départ du Rallye de Suède à Karlstad. Le Suédois Kenneth Eriksson portait le N°14, l’Ecossais Alister McRae le N°15. La concurrence s’annonçait rude pour ces débuts mondiaux avec deux Mitsubishi Lancer Evo VI, deux Subaru Impreza WRC, deux Ford Focus RS WRC, trois Seat Cordoba WRC et surtout deux Peugeot 206 WRC revanchardes après le camouflet du Monte-Carlo.
Première spéciale et premiers soucis pour Kenneth Eriksson, seulement 34e à 50 secondes du meilleur temps, alors qu’Alister a bouclé Sagen en 15e position à 1 s/km du leader Radström. Une fois les problèmes de turbo résolus, Eriksson est entré quatre fois dans le top-ten pour conclure la 1ère journée au 17e rang, tandis que son équipier (19e) avait connu des ennuis de boîte de vitesses.
Pour leurs grands débuts, les Hyundai Accent WRC ont rallié l’arrivée en 13e et 14e positions, un peu dans l’anonymat médiatique général il faut l’avouer puisque Marcus Grönholm avait offert la 1ère victoire mondiale à la Peugeot 206 WRC à l’issue d’un superbe duel avec Tommi Mäkinen.
Malgré des évolutions régulières proposées par l’ingénieur en chef Nick Clipson, des pilotes de pointe (Kankkunen, Loix, Schwarz) et quelques résultats très honorables, la Hyundai Accent WRC n’est jamais parvenue à se hisser sur un podium mondial. Il n’a pas manqué grand-chose (meilleur résultat 4e), mais ses performances la plaçaient entre les meilleures WRC (Peugeot, Ford, Subaru) et le second peloton (Seat, Skoda, Mitsubishi WRC). Les graves problèmes financiers entre le siège coréen et MSD ont précipité la fin de l’Accent WRC dont la dernière apparition officielle remonte au Rallye d’Australie 2003.
Dix ans plus tard, le retour de Hyundai en WRC s’effectue dans des conditions et avec des moyens bien différents. Aucun « survivant », mécaniciens ou ingénieurs, de l’époque Accent ne fait partie du team Hyundai-Shell WRT 2014, pas même chez M-Sport ou Volkswagen…
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