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    mercredi 20 août 2014

    Rallye Deutschland : Trèves et ses courses….de chars / Trier’s original street stage…


    Trèves accueille la manche allemande du WRC depuis 2002, mais la ville avait déjà organisé des courses bien avant. Les courses de chars étaient une attraction majeure à l’époque où Colonia Augusta Treverorum était une ville importante de l’Empire romain. Son « circus » empruntait l’actuelle spéciale en ville !
    Les courses de chars étaient très populaires dans l’Empire romain. Héritées de la culture grecque  et byzantine, elles attiraient de nombreux spectateurs. Par exemple, le stade « Circus Maximus » de Rome avait une capacité de 150 000 spectateurs. De nombreux promoteurs de Formule Un aimeraient bien en attirer autant aujourd’hui !
    Le record de 78 victoires en WRC de Sébastien Loeb paraît bien maigre face aux 2048 victoires de Flavius Scorpus (68-95 av. J.-C.) obtenues avant son tragique accident en course à l’âge de 27 ans. Gaius Appuleius Diocles a quant à lui pris sa retraite sportive à 42 ans après 1462 victoires. Ses gains auraient été estimés à 15 milliards de Dollars, ce qui en ferait le sportif le mieux payé de l’histoire !
    On n’est pas vraiment certain que Diocles ait couru à Trèves, mais ce n’est pas impossible. Important bastion de l’Empire Romain et capitale de la province de Belgica, Trèves s’était doté d’une piste de chars vers l’an 150 av. J.-C., un des premiers monuments de la ville. Hélas, il n’en reste rien de nos jours, mais le circuit se trouvait à l’extérieur des murs d’enceinte de la ville, près de Palace Gardens et de la voie ferrée. L’épingle à l’extrémité nord coïncide avec l’emplacement actuel de l’église Saint Agricius.
    Le stade « Circus Colonia Augusta Treverorum » mesurait 450 mètres de long (la piste devait faire environ un kilomètre) et avait une capacité de 50 000 spectateurs repartis en différentes sections selon s’ils encourageaient les factions rouges, blanches, vertes ou bleues (plus tard pourpres et or). Les conducteurs pouvaient passer d’une couleur à l’autre et leurs gains à l’issue du meeting pouvaient être énormes.
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    Comme de nos jours, le merchandising tournait à plein et on pouvait acheter des souvenirs en mosaïques représentants différents auriges ou chevaux. Une de ces œuvres d’art se trouve aujourd’hui au Landesmuseum de Trèves (près de l’ancienne piste). Elle représente l’aurige Polydus et son cheval de tête « Compressore » dans son dernier tour victorieux, les lauriers à la main. Cette mosaïque était exposée au sol à l’entrée des thermes impériaux de Trèves.
    Trier has hosted Germany’s round of the World Rally Championship since 2002, but horsepower and competing on wheels are not new here. Chariot racing was a major attraction in the days when Colonia Augusta Treverorum was an important Roman city. Its ‘circus’ was Trier’s original street stage!
    Chariot racing – which featured two-wheeled chariots drawn by four horses competing round an ‘oval’ track – was an immensely popular sport across the Roman Empire. Inherited from Greek and Etruscan culture, it drew unimaginably big crowds. For example, the Circus Maximus ‘circuit’ in Rome is said to have had a capacity of 150,000 spectators. There are many F1 grand prix promoters today who dream of attracting audiences like that!
    Sébastien Loeb’s record of 78 world championship wins fades into insignificance compared with the career of Scorpus (AD68-95) who notched up 2,048 victories before he was tragically killed in a race at the age of 27. The following century’s Gaius Appuleius Diocles retired at the age of 42 after winning 1,462 races. It has been calculated that his winnings amounted to today’s equivalent of 15 billion (yes, billion!) US dollars, making him the highest-paid sportsman in history!
    We are unable to ascertain whether Diocles ever competed in the home of Rallye Deutschland. Technically, it was possible. As an important bastion of the Roman Empire (capital of the province of Belgica), it had a chariot racing track built in around AD150, which makes it one of Trier’s earliest monuments. Sadly, nothing remains of the stadium today, but its location was just outside the city walls, to the east of today’s Palace Gardens and railway. The hairpin bend at its northeastern extremity coincided with the position of the present-day Saint Agricius Church.
    The venue was by no means as grand as Circus Maximus. Even so, the Circus Colonia Augusta Treverorum stadium measured 450 metres in length (the circuit would have been around one kilometre) and apparently held 50,000 spectators divided into different sections depending on whether they supported the red, white, green or blue ‘factions’ (plus purple and gold, later). Drivers would represent one of these teams but could be transferred from one to another, and the amounts of money involved were enormous.

    Much like now, there was a busy trade in merchandising and it was even possible to order commemorative mosaics representing particular drivers and horses – the antique equivalent of souvenir posters! One such work of art takes pride of place in Trier’s Landesmuseum (not far from the site of the former track). It depicts driver Polydus and his lead horse, interestingly-named ‘Compressor’. The popular driver, who raced for the Reds, is depicted performing a victory lap waving his laurels. This picture was the centrepiece of a floor in front of the city’s Imperial Baths.


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