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    mercredi 5 mars 2014

    Sous le soleil du Mexique / In the Mexican sunshine


    Nous sommes à Leon pour la troisième manche du Championnat du monde des Rallyes FIA 2014. Les pilotes terminent les reconnaissances pendant que les voitures passent les contrôles techniques au parc d’assistance. Demain, la journée débutera par le traditionnel Shakedown.
    Comme chaque année, c’est au pas de charge que nous avons traversé les couloirs du terminal international de Mexico City dans l’espoir d’attraper notre vol pour Leon de los Aldamas. Car il faut passer l’immigration, récupérer les bagages, les réenregistrer puis prendre un train qui nous emmène au terminal domestique… Tout un périple, récompensé par un survol de nuit de la tentaculaire, la gigantesque ville de Mexico. Une demi-heure plus tard, nous avons atterri à Leon et quatre heures après, notre horloge interne nous a rappelé que le jour était déjà levé en Europe…
    Aujourd’hui, mercredi, les pilotes terminent les reconnaissances du rallye et nous, on a entamé celles du parc d’assistance. Car la principale nouveauté de cette édition 2014, c’est le nouveau Rally Campus, installé non plus dans le Poliforum, mais à l’extérieur, entre le Parque Explora, l’Estadio Leon et la salle CEFEL, là où se trouvait la Superspéciale en fait.
    Le Rally Campus est encore en pleine construction. Les organisateurs ont dressé d’immenses structures mobiles au look moderne pour abriter les nombreux exposants qui occupent toute l’allée centrale. Tout autour, les teams ont monté leurs structures outre-mer. Celle de Hyundai Motorsport a retrouvé une taille disons « rallystique »…
    Certes, le parc d’assistance ne s’est déplacé que d’une centaine de mètres, mais il a fallu trouver les nouvelles portes d’accès – et surtout celles ouvertes -, ce qui ne fut pas une mince affaire ! Après dix années passées à l’intérieur de ce hall d’exposition de 195 000 m2, les organisateurs ont enfin entendu les plaintes des teams (bruit assourdissant) et leur volonté de profiter du soleil du Mexique.
    Du soleil, il y en aura au programme de cette édition « anniversaire ». Les prévisions annoncent quotidiennement 30°C avec quelques passages nuageux, pas de pluie et un peu de vent pour chasser la poussière.
    Demain, le Shakedown est programmé à partir de 9h00 (16h00 heure française) pour les pilotes prioritaires 1 & 2. La spéciale (6,27 km) est identique à celle de 2013. Quatre passages minimum sont prévus pour chaque équipage WRC. Ensuite, tout le monde prendra la direction de Guanajuato pour la cérémonie de départ et la Superspéciale tracée dans les ruelles de l’ancienne cité minière.

    We’ve arrived in Leon for round three of the 2014 FIA World Rally Championship. The crews are in the process of finishing recce, while the cars are being scrutineered in the service park. Action will kick off with tomorrow’s shakedown (Thursday).
    Like every year, we faced a big rush at Mexico City airport’s international terminal if we wanted to get through passport control, pick up our bags and still be in time for our onward flight to Leon de Los Aldamas from Domestic departures. Happily, this annual panic is rewarded with an aerial night-time view of the country’s vast, sprawling capital. Thirty minutes later, we landed in Leon and, four hours after that, our body clocks reminded us that it was already daylight back in Europe…
    Today, Wednesday, the drivers are completing their recce of the stages while we take our time to explore the service park, otherwise known as the Rally Campus – one of the big new features of this year’s event. Indeed, the teams are no longer set up inside the Poliforum but outside, near the Parque Explora, the Estadio Leon and the CEFEL building, right where the super-special used to be.
    The Rally Campus is still being prepared and the organisers have erected immense modern constructions to house the numerous exhibitors who will set up their respective displays in the central area. Meanwhile, the teams have set up their ‘overseas’ facilities all around, and even Hyundai Motorsport’s camp is of a more usual WRC scale.
    The move only represents a distance of around 100m compared with 2013 but all the access gates have changed, and finding one that was open was no easy matter. However, after a decade working out of the 195,000 square metre exhibition hall, the organisers have at last taken on board the wishes of the teams who wanted to be outside in the Mexican sunshine.
    And there should be plenty of that this week because the weather forecast predicts temperatures of up to 30°C all week, with some cloud, but no rain, and no wind to blow away the inevitable dust that will be thrown up by the cars.
    Thursday morning’s shakedown (6.27km, identical to last year’s test stage) is due to start at 9am local time (4pm CET) for the Priority 1 and 2 drivers, and the WRC crews will have to complete at least four passes. After that, everyone will head to Guanajuato for the traditional ceremonial start and the super-special through the former mining town’s narrow streets.

    Une décennie en WRC


    Le Rallye du Mexique a rejoint le Championnat du monde des Rallyes FIA en 2004. En dix ans, ce rallye, atypique de par ses altitudes élevées, est devenu incontournable dans le calendrier mondial. C’est aussi la première épreuve sur terre de la saison.
    En 1979, le Rallye du Mexique s’appelait Rally America. Cette épreuve, créée conjointement par l’Automobile Club français du Mexique et le Royal Automobile Club, ressemblait alors davantage à un Rally-Raid qu’à un rallye classique. Le Rally America s’est tenu dans la province de Mexico jusqu’en 1985, et, après une interruption de six ans, l’édition 1991 fut tracée le long de la route El Paso de Cortes.
    Changement de format en 1993 avec une épreuve plus compacte organisée à Valle de Bravo, à 150 km au sud-est de Mexico City. En 1996, l’Automobile Club français du Mexique reprit les rênes du Rally America et organisa l’épreuve près de la frontière américaine, à Ensenada (Basse-Californie), avec la volonté d’en faire un événement international.
    Le Rally America migra à Leon en 1998 avec l’appui d’importants partenaires et un vrai « business-plan » prévoyant son accession au Championnat du monde des Rallyes FIA. Les organisateurs redoublèrent d’efforts pour promouvoir leur rallye, par exemple en invitant des pilotes de renom. En 2002, le pilote officiel Peugeot Sport, Harri Rovanperä, s’est imposé au volant d’une 206 WRC.
    Entre 2001 et 2003, le Corona Rally Mexico fut « observé » avec succès par les commissaires de la FIA. L’édition 2003 fut déterminante dans leur décision avec un parcours concentré autour de Leon, un parc d’assistance installé au Poliforum Expo Center et une spectaculaire cérémonie de départ à Guanajuato. Le Corona Rally Mexico a rejoint le Championnat du monde des Rallyes FIA en 2004, profitant d’un calendrier passant de 14 à 16 épreuves.
    Cette 1ère édition en WRC fut remportée par l’Estonien Markko Martin et marquée par un doublé Ford/Michelin (Martin, Duval) pour le 100e rallye mondial de M-Sport. En 2005, Petter Solberg et Subaru y ont remporté leur dernière « vraie » victoire mondiale. Les six éditions suivantes furent dominées par Sébastien Loeb, avec le team privé Kronos en 2006, puis avec l’équipe officielle Citroën de 2007 à 2012. L’an passé, le Français Sébastien Ogier a repris le flambeau en s’imposant au volant de la VW Polo R WRC/Michelin.
    Pour marquer son entrée dans une nouvelle décennie en WRC, le Rally Guanajuato Mexico abandonne son célèbre parc d’assistance couvert dans le Poliforum pour un parc en extérieur, sous le soleil du Mexique.

    2003 Triumph Bonneville Streetrod


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    The nickname ‘flying Scotsman’ comes to mind when describing Lindsay Young and his previous builds. Over the years, this Scottish Mechanical Engineer has built some super fast sports bikes. This time, he decided to build something a little more “sedate”. Not to say that this Bonneville Streedrod isn’t packed full of performance features – just not in the same league of break neck speed. So when Lindsay’s good friend was selling his stock 2003 Bonnie with only 3ooo miles on the clock, Lindsay decided to try his hand at building his first classic styled ground up custom. “I did initially think of some sort of café racer but there are so many of them around and it’s all been done before many times over.” says Lindsay. “I wanted to do something a bit different and unique so my thoughts turned towards a retro style minimalist streetrod/streetfighter.” And so, the Streetrod was born – well, he still needed to do the work.
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    Having built bikes his whole life, Lindsay knew having a clear direction before he started would save time and money in the long run. He wanted a clean minimalist look so everything that wasn’t needed was stripped off the bike. To get the most out of the stock 790cc parallel-twin, the engine was bored out from 790cc to 904cc, gas flowed cylinder head and skimmed 30 grams off the flywheels. The standard air box and secondary air re-injection system was removed and a Dynojet Stage 1 kit and K&N individual air filters were added. The exhaust is a Zard 2 into 1 with removable baffle and black ceramic finish.
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    On the handling side of things, Lindsay chose fully adjustable Ohlins gas shocks, Hagon progressive fork springs with 20 weight oil. He also added TEC billet fork brace and steering damper. For braking, he get serious with a 4 pot Brembo brake kit with a 335mm Floating Disc. One of the most time consuming element to the build was the custom wheels. He decided to change the front 2.5″ rim to a 3.5″ and on the rear he upgraded from 3.5″ rim to a 5″ using Talon Hubs and Morad Rims. After two suppliers and five months in wasted time, he finally had the wheels and the look he was after.
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    Then there was the rewiring nightmare which Lindsay had a crack at doing himself but in the end “looked like a dog’s breakfast” so he decided to enlist the pro’s at TWS . “The rewiring was caused by just about every electrical component being moved to create the minimalist look I was after” he says. It turned out to be the best money he spent.
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    When it came to the styling, Lindsay only wanted quality components. Using Italian made Rizoma mirrors, grips and LED indicators. The stock bars were replaced with 36” Fehling flat bars and the Bonnie headlight was lost in favour of a Highway Hawk dual oval headlight. The classic single seat came from a Triumph Scrambler. On the back is a Rosscromo hugger and the front is a modified mudguard all in black.
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    We think Lindsay has achieved exactly what he set out to do; creating a minimalist streetrod Bonneville with top quality components, matched with real performance and handling. He tells us the bike now has 50% more power than stock and “the brakes are phenomenal”. Now excuse me, I have to go upgrade a few things on my Bonnie.

    An appetising menu for Mexican fans! / Pas de sombres héros au Mexique !


    Jari-Matti Latvala and Volkswagen Motorsport top the Drivers’ and Manufacturers’ points tables ahead of Rally Mexico, the 2014 WRC’s first gravel round.
    Topping the championship is a new experience for the Finn, but it is not necessarily a good thing, since it means he faces ‘road-sweeping’ duty on the first loop’s 69.50km of stages (Los Mexicanos, 9.88km / El Chocolate, 44.03km / Las Minas, 15.59km). He will also have to overcome the handicap of having retired just 500 metres into last year’s first ‘real’ test…
    His team-mate Sébastien Ogier (VW Polo R WRC) will run in second position, ahead of Mads Ostberg (Citroën DS3 WRC) who was the world champion’s biggest threat in 2013 until the Norwegian’s retirement after SS14 (alternator). This time, Mads is part of the team that has won the event five times and will be hoping for revenge.
    One-third of the WRC entry – Kris Meeke (Citroën), Elfyn Evans (Ford), Andreas Mikkelsen (VW) and Robert Kubica (Ford) – are Rally Mexico rookies, so they have yet to sample the technical mountain stages, as well as the unique atmosphere of the ceremonial start and super-special in Guanajuato. All four got a chance to work on the set-up of their respective cars at altitude recently in Spain.
    Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS WRC) is the most experienced driver not only of the WRC (152 starts) but also of Rally Mexico (eight previous participations). Although he has never won, M-Sport/Ford is hoping for a top result, 10 years after its one-two finish in 2004.
    For its first ‘long-haul’ outing, Hyundai Motorsport is counting on two drivers who know the event well: Thierry Neuville, who collected his first WRC finish here in 2013, and Chris Atkinson who has done the event six times in three different cars (2nd in 2008).
    Following his strong run last year (8th), local star Benito Guerra will have an M-Sport Ford Fiesta RS WRC in his bid to impress home fans, while the Czech Republic’s Martin Prokop rounds off the list of 12 WRC drivers. The total entry amounts to 29 cars, which is just 10 fewer than in Sweden.
    Meanwhile, the rally will mark the WRC-2 debuts of Ott Tanak and Quentin Gilbert who have both entered Ford Fiesta R5s, like Ukraine’s Yurii Protasov and Italian Lorenzo Bertelli.
    Like Abdulaziz Al-Kuwari, the class winner here in 2013 and second on the recent Rally Qatar, the 2013 P-WRC champion Nicolas Fuchs will drive a Ford Fiesta RRC. Mexican fans will no doubt follow the fight between Ricardo Trivino (Mitsubishi Lancer Evo X) and Rodrigo Salgado (Ford Fiesta R5) particularly closely.
    The 2014 Rally Guanajuato Corona features 22 stages totalling almost 400km. Certain stages have been modified (like El Chocolate, Otates, Otatitos, El Brinco and Derramadero) but the entire route has been used in the recent past.
    The event begins with a super-special in the streets of Guanajuato on Thursday, March 6, and every leg will include at least one long stage (El Chocolate, 44.03km / Otatitos, 53.69km / Guanajuatito, 55.92km). The Power Stage (El Brinco, 8.25km) will close proceedings on Sunday. For once, the ‘WRC’ teams will have to service their cars outside the Poliforum exhibition hall instead of inside it.
    C’est en leaders des championnats Pilotes et Constructeurs que Jari-Matti Latvala et Volkswagen Motorsport arrivent au Mexique pour la première épreuve « terre » de la saison mondiale.
    Une situation inédite pour le Finlandais, et relativement inconfortable puisqu’il va balayer les pistes sur les 69,50 km chronométrés de la 1ère boucle de spéciales – Los Mexicanos (9,88 km), El Chocolate (44,03 km) et Las Minas (15,59 km). Autre désavantage pour Jari-Matti ce week-end, le fait d’avoir abandonné après 500 mètres de course dans la 1ère « vraie » ES l’an passé…
    Son équipier Sébastien Ogier (VW Polo R WRC) s’élancera en 2e position devant Mads Ostberg (Citroën DS3 WRC) : les deux hommes avaient sérieusement bataillé pour la victoire en 2013 jusqu’à l’abandon du Norvégien entre l’ES14 et l’ES15 (alternateur). Cette année, Mads fait partie du team qui a gagné cinq fois ce rallye, de quoi prendre sa revanche…
    Kris Meeke (Citroën DS3 WRC), Elfyn Evans (Ford Fiesta RS WRC), Andreas Mikkelsen (VW Polo R WRC) et Robert Kubica (Ford Fiesta RS WRC) – soit 1/3 du plateau WRC – vont découvrir le Rallye du Mexique, ses spéciales techniques et haut perchées, l’ambiance unique de la cérémonie de départ et de la Superspéciale de Guanajuato. Tous ont roulé en tests dans les montagnes espagnoles pour ajuster les set-up de leur auto.
    Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS WRC) est à la fois le plus expérimenté des pilotes en activité avec un 153e départ en WRC, et le plus expérimenté du Rallye du Mexique avec une 9eparticipation. Le Finlandais ne s’y est jamais imposé, et 10 ans après son doublé historique en 2004, l’équipe M-Sport/Ford aimerait sans doute signer une belle victoire ce week-end.
    Pour ses débuts outre-mer, Hyundai Motorsport peut compter sur un duo qui connaît bien cette épreuve : Thierry Neuville y avait signé son 1er podium mondial l’an passé et Chris Atkinson n’y compte pas moins de six participations (2e en 2008) au volant de trois voitures différentes.
    Après une course convaincante l’an passé en WRC (8e), le Mexicain Benito Guerra disposera d’une Ford Fiesta RS WRC M-Sport pour réaliser un coup d’éclat devant son public. Le Tchèque Martin Prokop complète la liste des 12 WRC attendues sur les 29 engagés (seulement 10 de moins qu’au dernier Rallye de Suède).
    En WRC-2, on suivra bien sûr les débuts d’Ott Tanak et de Quentin Gilbert sur des Ford Fiesta R5. L’Ukrainien Yurii Protasov et l’Italien Lorenzo Bertelli disposeront du même matériel. Vainqueur de la catégorie ici-même l’an passé et 2e du récent Rallye du Qatar, Abdulaziz Al-Kuwari est engagé sur une Ford Fiesta RRC, une voiture que va découvrir le vainqueur de la Coupe du monde Production 2013 Nicolas Fuchs. Hors championnat, le match entre les Mexicains Ricardo Trivino (Mitsubishi Lancer Evo X) et Rodrigo Salgado (Ford Fiesta R5) promet d’enthousiasmer les foules.
    Le parcours de cette édition 2014 compte 22 ES et près de 400 km chronométrés. De nombreuses spéciales ont été remaniées comme El Chocolate, Otates, Otatitos, El Brinco ou Derramadero, mais les pilotes ont déjà parcouru la plupart des portions modifiées les années précédentes.
    Le Rally Guanajuato Corona 2014 s’élancera comme le veut la coutume par une Superspéciale tracée dans les ruelles de Guanajuato jeudi 6 mars. Chaque journée comprend au moins une longue spéciale avec El Chocolate (44,03 km), Otatitos (53,69 km) et Guanajuatito (55,92 km). La Power Stage (El Brinco, 8,25 km) clôturera l’épreuve dimanche à 12h08. Grand changement pour cette édition « anniversaire » en WRC : le parc d’assistance n’est plus dans le Poliforum, mais à l’extérieur.