jeudi 6 mars 2014
mercredi 5 mars 2014
Lorenzo sets fastest time of week as test concludes / Lorenzo termine sa pré-saison avec le meilleur temps à Phillip Island
On his penultimate lap of the Phillip Island tyre safety test Jorge Lorenzo set the best time of the three day visit with a late 1’29.068s best effort.
in the absence of injured World Champion Marc Marquez, recovering from a broken leg in Spain, Yamaha Factory Racing’s Lorenzo dominated the Australian test posting the top time on all three days.
Wednesday’s final day saw a very brief shower and two stoppages due to crashes for Moto2 rider Tito Rabat, but was an otherwise highly productive day for Bridgestone and Dunlop.
Although this test was about narrowing down tyre options for the Grand Prix here in October and less significant than other tests for lap times or bike development Lorenzo will nonetheless be pleased to have gone consistently faster than his rivals – especially after some tyre frustrations at last week’s Sepang workout.
Lorenzo also carried out a strong race simulation on the final day, posting a succession of laps in the low to mid 1’30 range. Meanwhile, his fastest time of the test came on last year’s race tyre.
Second on the timesheet overall and on the final day, Dani Pedrosa’s best time of the week was a 1’29.381 whilst his best Wednesday time came in at 1’29.458s. Like his fellow riders at this track he now heads home to recover before round one at Qatar, having tested for six of the last eight days in total.
Third fastest this week was Ducati Team’s Andrea Dovizioso courtesy of his Tuesday best time – 1’29.387. He wrapped up early on Wednesday due to ongoing sickness, lapping just 23 times and finishing fifth on the day.
Fourth best overall and third quickest today was Valentino Rossi, ending the test half a second down on his Yamaha teammate Lorenzo, but feeling more competitive than he was at this stage last year. Rossi tested a new fairing like Lorenzo had yesterday and the Italian stopped short of a full race simulation but was quick on a 13 lap run.
Also curtailing a race simulation was Cal Crutchlow who had a front end issue after 18 laps. The Englishman was fifth best this week but fourth on Wednesday and he will be pleased to now be posting similar lap times on the ‘Open’ Ducati to his colleague Dovizioso.
The big story of the day for the Moto2 riders was the second of Rabat’s crashes, which resulted in the Spaniard destroying his Marc VDS Racing Kalex but fortunately escaping unhurt. He ended the test impressively just 3.1s off Lorenzo’s pace on his 600cc machine.
Mapfre Aspar team’s Jordi Torres was the only Moto2 rider to improve on the final day though he ended up third best of the intermediate class riders, sandwiched between Marc VDS Racing’s Mika Kallio and his own Aspar teammate Nico Terol on the combined timesheet.
For the MotoGP riders present their next contact with their bikes will be at the opening round of the season in Qatar from 20th-23rd March, whereas the rest of the premier class grid will carry out a three day test at Losail from this Friday (7th March) to Sunday (9th March).
Le double Champion du Monde MotoGP™ a signé le meilleur chrono des trois journées d’essais en Australie mercredi, sur son avant-dernier tour, en 1’29.068.
En l’absence du Champion du Monde en titre Marc Márquez (Repsol Honda), qui récupère de sa fracture du péroné, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing) a nettement dominé les trois journées du test de pneumatiques qui avait lieu cette semaine à Phillip Island.
Alors que les prévisions météo annonçaient de la pluie pour la dernière des trois journées, les pilotes n’ont finalement eu qu’une brève averse mais ont tout de même dû interrompre leurs essais suite aux deux chutes du pilote Moto2™ Esteve Rabat.
Si l’objectif du test était d’aider Bridgestone à préparer le Grand Prix d’Australie qui aura lieu au mois d’octobre, Lorenzo sera tout de même satisfait d’avoir été très régulier sur ses sorties les plus longues, tout en étant nettement plus rapide que ses adversaires. Le Majorquin a réalisé une très intéressante simulation de course mercredi, en se maintenant dans les 1’30, et a enregistré son meilleur temps sur les pneus de l'an dernier.
Deuxième sur le classement combiné des trois journées, Dani Pedrosa (Repsol Honda) a tourné en 1’29.458 aujourd’hui et avait signé son meilleur temps mardi, en 1’29.381, une performance qui le place à trois bons dixièmes de seconde de Lorenzo. Le Catalan va maintenant, comme Lorenzo, rentrer en Espagne afin de recharger les batteries après avoir enchaîné six journées d’essais en huit jours entre Sepang et Phillip Island.
Andrea Dovizioso (Ducati) termine en troisième position grâce à sa performance de mardi (1’29.387) et a terminé sa dernière journée un peu plus tôt que les autres, au bout de 23 tours, puisqu’il n’était décidément pas au meilleur de sa forme.
Quatrième du classement combiné et troisième de la journée de mercredi, Valentino Rossi (Yamaha Factory Racing) conclut à une demi-seconde de son coéquipier mais en se sentant bien plus compétitif qu’il ne l’était au même stade de la pré-saison l’an dernier. Comme Lorenzo, l’Italien a testé un nouveau carénage sur son YZR-M1 mais n’a pas pu terminer sa simulation de course.
Cal Crutchlow (Ducati) n’a lui non plus pas couvert la distance de course et a été obligé de rentrer au garage au bout de 18 tours en raison d’un problème avec son pneu avant. Le Britannique est cinquième sur le classement combiné mais sera satisfait d’avoir réalisé des chronos similaires à ceux de Dovizioso sur la Ducati « Open ».
En Moto2™, la journée a été marquée par la seconde chute d’Esteve Rabat (Marc VDS Racing). Contrairement à sa Kalex, détruite dans un spectaculaire highside, l’Espagnol a échappé au pire et a fini à 3.1s du meilleur temps de Lorenzo sur sa 600cc.
Jordi Torres (Mapfre Aspar) a été le seul représentant de la catégorie intermédiaire à améliorer son chrono au cours de cette dernière journée d’essais et est troisième, entre Mika Kallio (Marc VDS Racing) et Nico Terol (Mapfre Aspar), sur le classement combiné.
Les pilotes MotoGP™ qui participaient à ce test en Australie ne reprendront pas la piste avant la manche d’ouverture de la saison 2014 qui aura lieu à Losail, au Qatar, du 20 au 23 mars, tandis que les autres seront justement à Losail en fin de semaine, du vendredi 7 au dimanche 9 mars, pour leurs trois dernières journées de pré-saison.
Sous le soleil du Mexique / In the Mexican sunshine
Nous sommes à Leon pour la troisième manche du Championnat du monde des Rallyes FIA 2014. Les pilotes terminent les reconnaissances pendant que les voitures passent les contrôles techniques au parc d’assistance. Demain, la journée débutera par le traditionnel Shakedown.
Comme chaque année, c’est au pas de charge que nous avons traversé les couloirs du terminal international de Mexico City dans l’espoir d’attraper notre vol pour Leon de los Aldamas. Car il faut passer l’immigration, récupérer les bagages, les réenregistrer puis prendre un train qui nous emmène au terminal domestique… Tout un périple, récompensé par un survol de nuit de la tentaculaire, la gigantesque ville de Mexico. Une demi-heure plus tard, nous avons atterri à Leon et quatre heures après, notre horloge interne nous a rappelé que le jour était déjà levé en Europe…
Aujourd’hui, mercredi, les pilotes terminent les reconnaissances du rallye et nous, on a entamé celles du parc d’assistance. Car la principale nouveauté de cette édition 2014, c’est le nouveau Rally Campus, installé non plus dans le Poliforum, mais à l’extérieur, entre le Parque Explora, l’Estadio Leon et la salle CEFEL, là où se trouvait la Superspéciale en fait.
Le Rally Campus est encore en pleine construction. Les organisateurs ont dressé d’immenses structures mobiles au look moderne pour abriter les nombreux exposants qui occupent toute l’allée centrale. Tout autour, les teams ont monté leurs structures outre-mer. Celle de Hyundai Motorsport a retrouvé une taille disons « rallystique »…
Certes, le parc d’assistance ne s’est déplacé que d’une centaine de mètres, mais il a fallu trouver les nouvelles portes d’accès – et surtout celles ouvertes -, ce qui ne fut pas une mince affaire ! Après dix années passées à l’intérieur de ce hall d’exposition de 195 000 m2, les organisateurs ont enfin entendu les plaintes des teams (bruit assourdissant) et leur volonté de profiter du soleil du Mexique.
Du soleil, il y en aura au programme de cette édition « anniversaire ». Les prévisions annoncent quotidiennement 30°C avec quelques passages nuageux, pas de pluie et un peu de vent pour chasser la poussière.
Demain, le Shakedown est programmé à partir de 9h00 (16h00 heure française) pour les pilotes prioritaires 1 & 2. La spéciale (6,27 km) est identique à celle de 2013. Quatre passages minimum sont prévus pour chaque équipage WRC. Ensuite, tout le monde prendra la direction de Guanajuato pour la cérémonie de départ et la Superspéciale tracée dans les ruelles de l’ancienne cité minière.
We’ve arrived in Leon for round three of the 2014 FIA World Rally Championship. The crews are in the process of finishing recce, while the cars are being scrutineered in the service park. Action will kick off with tomorrow’s shakedown (Thursday).
Like every year, we faced a big rush at Mexico City airport’s international terminal if we wanted to get through passport control, pick up our bags and still be in time for our onward flight to Leon de Los Aldamas from Domestic departures. Happily, this annual panic is rewarded with an aerial night-time view of the country’s vast, sprawling capital. Thirty minutes later, we landed in Leon and, four hours after that, our body clocks reminded us that it was already daylight back in Europe…
Today, Wednesday, the drivers are completing their recce of the stages while we take our time to explore the service park, otherwise known as the Rally Campus – one of the big new features of this year’s event. Indeed, the teams are no longer set up inside the Poliforum but outside, near the Parque Explora, the Estadio Leon and the CEFEL building, right where the super-special used to be.
The Rally Campus is still being prepared and the organisers have erected immense modern constructions to house the numerous exhibitors who will set up their respective displays in the central area. Meanwhile, the teams have set up their ‘overseas’ facilities all around, and even Hyundai Motorsport’s camp is of a more usual WRC scale.
The move only represents a distance of around 100m compared with 2013 but all the access gates have changed, and finding one that was open was no easy matter. However, after a decade working out of the 195,000 square metre exhibition hall, the organisers have at last taken on board the wishes of the teams who wanted to be outside in the Mexican sunshine.
And there should be plenty of that this week because the weather forecast predicts temperatures of up to 30°C all week, with some cloud, but no rain, and no wind to blow away the inevitable dust that will be thrown up by the cars.
Thursday morning’s shakedown (6.27km, identical to last year’s test stage) is due to start at 9am local time (4pm CET) for the Priority 1 and 2 drivers, and the WRC crews will have to complete at least four passes. After that, everyone will head to Guanajuato for the traditional ceremonial start and the super-special through the former mining town’s narrow streets.
Une décennie en WRC
Le Rallye du Mexique a rejoint le Championnat du monde des Rallyes FIA en 2004. En dix ans, ce rallye, atypique de par ses altitudes élevées, est devenu incontournable dans le calendrier mondial. C’est aussi la première épreuve sur terre de la saison.
En 1979, le Rallye du Mexique s’appelait Rally America. Cette épreuve, créée conjointement par l’Automobile Club français du Mexique et le Royal Automobile Club, ressemblait alors davantage à un Rally-Raid qu’à un rallye classique. Le Rally America s’est tenu dans la province de Mexico jusqu’en 1985, et, après une interruption de six ans, l’édition 1991 fut tracée le long de la route El Paso de Cortes.
Changement de format en 1993 avec une épreuve plus compacte organisée à Valle de Bravo, à 150 km au sud-est de Mexico City. En 1996, l’Automobile Club français du Mexique reprit les rênes du Rally America et organisa l’épreuve près de la frontière américaine, à Ensenada (Basse-Californie), avec la volonté d’en faire un événement international.
Le Rally America migra à Leon en 1998 avec l’appui d’importants partenaires et un vrai « business-plan » prévoyant son accession au Championnat du monde des Rallyes FIA. Les organisateurs redoublèrent d’efforts pour promouvoir leur rallye, par exemple en invitant des pilotes de renom. En 2002, le pilote officiel Peugeot Sport, Harri Rovanperä, s’est imposé au volant d’une 206 WRC.
Entre 2001 et 2003, le Corona Rally Mexico fut « observé » avec succès par les commissaires de la FIA. L’édition 2003 fut déterminante dans leur décision avec un parcours concentré autour de Leon, un parc d’assistance installé au Poliforum Expo Center et une spectaculaire cérémonie de départ à Guanajuato. Le Corona Rally Mexico a rejoint le Championnat du monde des Rallyes FIA en 2004, profitant d’un calendrier passant de 14 à 16 épreuves.
Cette 1ère édition en WRC fut remportée par l’Estonien Markko Martin et marquée par un doublé Ford/Michelin (Martin, Duval) pour le 100e rallye mondial de M-Sport. En 2005, Petter Solberg et Subaru y ont remporté leur dernière « vraie » victoire mondiale. Les six éditions suivantes furent dominées par Sébastien Loeb, avec le team privé Kronos en 2006, puis avec l’équipe officielle Citroën de 2007 à 2012. L’an passé, le Français Sébastien Ogier a repris le flambeau en s’imposant au volant de la VW Polo R WRC/Michelin.
Pour marquer son entrée dans une nouvelle décennie en WRC, le Rally Guanajuato Mexico abandonne son célèbre parc d’assistance couvert dans le Poliforum pour un parc en extérieur, sous le soleil du Mexique.
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