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    jeudi 2 octobre 2014

    Eugene Laverty rejoindra Drive M7 Aspar en MotoGP™ pour 2015 / Eugene Laverty joins DRIVE M7 Aspar Team for 2015


    Le team Drive M7 Aspar a confirmé l'arrivée du Nord-Irlandais Eugene Laverty pour la saison 2015 du Championnat du Monde MotoGP™.

    Eugene Laverty, Drive M7 Aspar

    Actuellement engagé dans le Championnat du Monde Superbike, Eugene Laverty avait couru dans la catégorie 250cc des Grands Prix en 2007 et 2008. Originaire de Toomebridge, en Irlande du Nord, Laverty a été deux fois vice-Champion du Monde Supersport (2009 et 2010) puis vice-Champion du Monde Superbike en 2013. En six saisons passées en World Superbike, il a couru sur diverses machines et s'est imposé avec chacune d'entre elles, démontrant son talent et ses aptitudes.
    Le team Drive M7 Aspar s'apprête donc à accueillir un pilote talentueux qui a suffisamment de potentiel pour continuer à progresser et est ravi de lui offrir l'opportunité de courir sur une Honda l'an prochain.
    Jorge Martínez, le team manager, a déclaré : « Eugene Laverty est un pilote avec qui nous étions déjà en contact l'an dernier, nous n'avions pas réussi à le recruter mais c'était un pilote qui nous intéressait depuis longtemps. Je pense qu'il a un grand potentiel, il a fait des courses incroyables en Supersport et en Superbike et il compte beaucoup de victoires, avec des constructeurs différents, ce qui en dit long sur sa capacité à s'adapter. »
    « Il n'a peut-être pas eu la chance dont on a besoin pour remporter un titre mondial mais je suis sûr qu'il se donnera à 100% avec Drive M7 Aspar. Je suis certain qu'il continuera à grandir en tant que pilote et qu'il a beaucoup à apporter à ce team. Il est prêt à franchir l'étape pour courir en MotoGP. L'an prochain, nous aurons une nouvelle Honda, plus compétitive, et j'ai beaucoup d'espoir pour notre projet MotoGP. Je suis sûr qu'ensemble nous pourrons obtenir de très bons résultats. »
    Laverty a commenté : « Je suis très excité à l'idée de relever ce nouveau challenge. Mon voeux le plus cher était de courir en MotoGP et je vais maintenant le réaliser grâce au team Drive M7 Aspar. J'ai dû attendre longtemps mais j'ai finalement cette opportunité et mon rêve devient donc réalité. J'ai beaucoup appris la dernière fois que j'étais dans le paddock MotoGP mais j'étais très jeune à l'époque et je n'avais pas le bon matériel pour réussir. »
    « Maintenant je reviens, dans la meilleure catégorie, avec une moto compétitive et un team expérimenté. J'ai dû faire preuve de patience mais maintenant je suis prêt. Depuis que je suis arrivé en Superbike, j'ai dû m'adapter à beaucoup de motos différentes et j'ai gagné sur chacune d'entre elles, ce qui a été une bonne expérience. Je suppose que ça peut-être un avantage quand on change de catégorie. L'une des principales raisons pour lesquelles j'ai signé avec Drive M7 Aspar est que Jorge et Gino (Borsoi) sont de grands professionnels, avec beaucoup d'expérience dans le meilleur championnat au monde. Avec eux, je suis sûr d'apprendre beaucoup de choses. »
    Whilst the 2014 season heads into its decisive phase, the DRIVE M7 Aspar Team is already shaping its plans for 2015 and has confirmed the signing of Eugene Laverty for its MotoGP™ project.
    The current World Superbike rider began his international career in Grand Prix, competing in the 250cc category in 2007 and 2008. Laverty, from Toomebridge, Northern Ireland, has twice finished as runner-up in World Supersport (2009 and 2010) and was also runner-up in WSBK in 2013. In six seasons of production racing the 28-year-old has ridden a host of different machinery for various manufacturers, winning races for all of them, showing his adaptability as a rider.
    The DRIVE M7 Aspar Team see him as a gifted rider with the potential to continue improving, and is pleased to offer him the opportunity to ride a Honda in MotoGP next season.
    The Aspar team this week confirmed that in the smaller categories they will depart from Moto2™ at the end of this year and will have a renewed focus on Moto3™ in 2015 with Mahindra machinery being ridden by Juanfran Guevara, 2014 Red Bull MotoGP Rookies Cup champion Jorge Martin and possibly a third rider.
    The signing of Laverty in the premier class is another important step for the Valencia-based team as they prepare to embark on an exciting new chapter.
    Team manager Jorge Martinez said, “Eugene Laverty is a rider we were already in contact with last year, we tried to sign him then and even though we didn't manage it at the time he is a rider we have been interested in for a long time. I think he is a rider with great potential, he has produced some incredible races in Supersport and Superbikes, and he has a lot of wins on his record with a lot of different manufacturers, which says a lot about his capacity to adapt.”
    “Maybe he hasn't had the luck that you always need to win a world title but I am sure that he will give 100% to the DRIVE M7 Aspar Team. I am sure he will continue to develop as a rider and he can bring a lot to this team. He is ready to make the step to MotoGP. Next year we will have a new, more competitive Honda, and I have a lot of hope invested in our MotoGP project. I am sure we will achieve great results together.”
    On the overall changes taking place for the team as they prepare for 2015, Martinez added, “We want to have winning projects and exciting projects. We have had a complicated and difficult year and now we want to concentrate more on our Moto3 project with Mahindra and to give 100% with our MotoGP team.”
    Laverty, meanwhile, commented, “I am very excited to take on this new challenge. My greatest wish was to compete in MotoGP and finally it will be granted thanks to the DRIVE M7 Aspar Team. I have had to wait quite a long time but finally the chance is here and my dream has become a reality. I learnt a lot the last time I was in the MotoGP paddock, but I was very young back then and I didn't have the right material to succeed.”
    “Now I am coming back in the top category on a competitive bike and with an experienced team. I have had to be patient but now I am ready for this. Since moving up to Superbikes I have had to adapt to lots of different bikes and I have won on all of them, which has been a good experience for me. I guess this can be an advantage as I switch categories. One of the main reasons I have signed with the DRIVE Aspar Team is because of Jorge and Gino (Borsoi), who are top professionals with huge experience in the best championship in the world. I am sure I will learn a lot from them.”

    WRC, France : Latvala est bien là ! / Latvala lays down a marker


    Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) a dominé le Shakedown du Rallye de France-Alsace 2014. Kris Meeke (Citroën) a signé le deuxième meilleur temps devant Sébastien Ogier (VW) et Dani Sordo (Hyundai) qui n’ont pu se départager au 10e de seconde.
    Le soleil n’est jamais parvenu à percer cette épaisse brume qui recouvrait la plaine autour du Zénith de Strasbourg ce matin pour la traditionnelle séance de mise au point. Malgré les températures fraîches, les pilotes Michelin avaient tous opté pour le nouveau pneu Pilot Sport H4 (hard).
    Toujours candidat au titre 2014, Jari-Matti Latvala a plutôt bien démarré ce Rallye de France-Alsace. Il a signé le meilleur chrono à chacun de ses quatre passages et amélioré de 3s8 entre son 1er et son 4e run, soit exactement une seconde/kilomètre. « Je n’ai pratiquement plus aucune chance au championnat, mais mon rêve est de remporter un rallye asphalte. Je ne suis pas passé loin en Allemagne, alors on verra ici. VW étant déjà champion, il n’y a plus de pression de ce côté-là. »
    En 2min36s, le Finlandais a devancé d’1s2 le Britannique Kris Meeke. Derrière, l’Espagnol Dani Sordo et Sébastien Ogier ont réalisé le même temps (2min37s7), chrono signé par le Français dans sa 3e et dernière tentative. « Le Shakedown n’est pas très représentatif du parcours, mais il y a beaucoup de monde et c’est sympa », expliquait Sébastien Ogier, qui a avoué avoir vécu le rallye le plus intense de sa carrière ici l’an passé. 
    Andreas Mikkelsen (VW), Thierry Neuville (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën) et Robert Kubica (Ford) ont terminé dans la même demi-seconde. Pour ses débuts sur une Ford Fiesta RS WRC, l’Ukrainien Yuriy Protasov a devancé d’1/10e de seconde le Gallois Elfyn Evans qui n’a effectué que deux tours. Deux petits tours aussi pour son équipier Mikko Hirvonen (Ford), devancé d’une seconde par Dennis Kuipers (Ford).
    En WRC-2, Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5/Michelin) s’est glissé parmi les World Rally Cars avec 2min42s4 à son 3e run. Quentin Gilbert (Ford R5) a terminé à 4 secondes de son compatriote.
    Après la conférence de presse à midi, les concurrents se rendront ensuite à Strasbourg pour une séance d’autographes et la cérémonie du podium de départ en fin d’après-midi.
    Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) topped the shakedown times in Alsace this morning. Kris Meeke (Citroën) was second, ahead of Sébastien Ogier (VW) and Dani Sordo (Hyundai) who were equal third.
    The sun failed to break through the mist in time for the shakedown not far from Strasbourg’s Zénith entertainment complex this morning. Despite the early chill, all the Michelin WRC runners opted for the H4 (hard compound) version of the new Pilot Sport H4 asphalt tyre.
    Latvala, who can still win this year’s Driver’s crown, kicked of the week with the best time on each of his four attempts and improved by 3.8s between his first and final passes. “I’m practically out of the running for the title but my dream is to win a sealed-surface rally. I came close in Germany. We’ll see how it goes here. VW is already the Manufacturers’ champion, so there’s no pressure on that side.”
    The Finn’s best effort (2m36.0s) put him 1.2s clear of Meeke, while Ogier used his third pass to equal Sordo’s 2m37.7s. “The shakedown stage wasn’t really typical of the rally but there were lots of spectators, so that was nice,” observed the defending champion who admits that last year’s Rallye de France was the most intense of his career to date.
    Andreas Mikkelsen (VW), Thierry Neuville (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën) and Robert Kubica (Ford) were covered by half-a-second. Ukrainian Ford Fiesta RS WRC debutant Yuriy Protasov was one-tenth quicker than Welshman Elfyn Evans who only performed two runs. So did his Ford team-mate Mikko Hirvonen who was a second quicker than Dennis Kuipers (Ford).
    The WRC-2 time sheet was topped by Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5/Michelin) who got amongst the WRC drivers with a time of 2m42.4s at third attempt. Quentin Gilbert (Ford R5) finished four seconds short of his fellow Frenchman.
    After the press conference at midday, crews will move on to Strasbourg city centre for an autograph-signing session and the late-afternoon’s ceremonial start.

    El día de ''The Greasy Hands Preachers''


    Des Bugatti au grenier…


    Souvenez-vous, il y a un an, nous vous avions fait découvrir la Cité de l’Automobile– ou Musée national Automobile « Collection Schlumpf » - de Mulhouse. Et son directeur, Martin Biju-Duval, nous avait promis une petite surprise si on repassait dans le coin cette année…
    Ce musée, où sont exposés 420 véhicules, abrite la plus belle collection de Bugatti au monde.
    La marque est née au début du XXe siècle. D’origine italienne, Ettore Bugatti n’a que 17 ans quand il conçoit ses premiers modèles. Il ouvre son usine à Molsheim (près de Strasbourg, sur le parcours du Rallye de France) en 1909. Ettore est un véritable génie : il dépose plus de 1000 brevets, dont certains, comme les freins à disques, sont toujours d’actualité plus d’un siècle plus tard.
    Modèle phare de la marque, la Bugatti Type 35 est présentée en 1924. Elle remporte plus de 2000 courses (Targa Florio, Grands-Prix, 24 Heures du Mans…) ce qui en fait la voiture la plus titrée de tous les temps. L’accident tragique de Jean Bugatti (fils d’Ettore) en 1939, puis la Seconde Guerre Mondiale et la disparition du fondateur Ettore Bugatti en 1947 précipitent la chute de cette marque prestigieuse.
    « En 1957, l’industriel Fritz Schlumpf a racheté tout le stock de Bugatti alors en faillite, ainsi que tous les documents, les plans... Aujourd’hui, 135 Bugatti sont dans le showroom, mais ce n’est pas tout », nous confie Martin, le directeur du musée, en nous entraînant dans un bâtiment annexe en brique. Photos interdites.
    « Nous voici dans l’atelier de restauration et au-dessus, il y a deux étages de réserves. Aucun visiteur n’est autorisé à visiter ce bâtiment ». En ce moment, Bertrand et Brice bichonnent une Serpollet type H à vapeur de 1902, une Lambert vainqueur du Bol d’Or et une Pegaso.
    C’est en fait pour visiter les réserves que nous sommes revenus cette année. Le monte-charge nous hisse au 1er étage où des dizaines de Bugatti roupillent sous des linges blancs en attendant d’être restaurées, ou pas. « Hélas, la plupart ne le seront pas car on ne peut pas pousser les murs du musée et les coûts d’une restauration sont très, très élevés. Notre dernière rénovation, une Bugatti Atalante, nous a coûté environ 120 000 € et nous avions toutes les pièces. »
    « Il y a ici des modèles uniques comme le seul châssis Bugatti à 4-roues motrices qui était destiné à la compétition juste avant la faillite de la marque. Toutes ces voitures sont classées aux Monuments Historiques. On ne peut pas les vendre, on peut seulement les restaurer à l’identique ou utiliser les pièces pour les modèles qui sont exposés en bas. »
    Quelque 200 véhicules – complets ou incomplets - occupent ces deux étages, « dans leur jus » : des Bugatti, Alfa-Romeo, des Rolls-Royce, mais aussi une des toutes premières Peugeot, des Hispano-Suiza... On a aussi déniché une des 200 Citroën BX4TC fabriquées pour pouvoir homologuer la version Gr.B en 1986, et un modèle unique, une Bugatti EB 218 de 1999 (moteur 18 cylindres !) jamais commercialisée.
    La marque Bugatti appartient au groupe Volkswagen AG depuis 1998. Le siège et le site de production sont toujours basés à Molsheim.