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    jeudi 27 août 2015

    Rossi & Márquez - Arrête Jorge si tu peux / Rossi & Marquez - Catch Jorge if you can


    Le MotoGP™ vient à peine d’atterrir à Silverstone que Jorge Lorenzo menace déjà de s’offrir une sixième victoire en solitaire…
              Rossi & Marquez - Catch Jorge if you can
    Présent dans le paddock MotoGP™ depuis près de vingt ans en tant que reporter pour Motorcycle News, Matthew Birt rejoint l’équipe de motogp.com pour la saison 2015 afin de vous proposer des news exclusives ainsi qu’une opinion venant du coeur du paddock.
    Jorge Lorenzo est parvenu à prendre un avantage décisif dès le départ à cinq reprises cette année, pour ensuite mener sans être inquiété par ses adversaires durant un total de 125 tours sur les épreuves de Jerez, du Mans, du Mugello, de Catalunya et de Brno.
    À Brno, l’Espagnol a remporté sa 38e victoire en MotoGP™ et égalait Casey Stoner à la quatrième place du classement des plus grands vainqueurs de la catégorie reine. Lorenzo fait donc désormais partie des géants et seuls Mick Doohan, Giacomo Agostini et Valentino Rossi ont remporté plus de victoires en catégorie reine.
                
    Mais ce qu’il y a d’intéressant dans ces 38 victoires, c’est que 50% d’entre elles ont été remportées en menant la course du départ à l’arrivée (merci au Dr Martin Raines pour les chiffres).
    Nous savons aussi tous à quel point Lorenzo est le maître absolu lorsqu’il s’agit s’imposer à la première place dès le départ pour ensuite asséner à coups de marteau un rythme d’une régularité à faire pâlir ses adversaires.
    Mais je crois que je n’ai jamais suffisamment su apprécier sa façon de mettre en oeuvre son plan d’attaque. À titre de comparaison, Rossi, son principal rival pour le titre, n’a mené de bout en bout que deux fois sur ses 85 victoires en catégorie reine. Soit trois de moins en quinze ans que ce que Lorenzo a fait en trois mois !
    Marc Márquez a lui aussi mené du départ à l’arrivée deux fois sur ses 22 victoires en MotoGP, au Circuit of the Americas et à Jerez, en 2014, lors d’une année qu’il allait terminer avec un incroyable record de 13 victoires.
    Il faut remonter bien plus loin pour retrouver la dernière victoire totale de Rossi, qui date de 2007, à Jerez, tandis que la première avait été remportée à Estoril en 2004.
    Le fait que Lorenzo ait réussi à survoler cinq des onze premières courses de la saison peut déjà être source d’inquiétude pour les fans de Rossi et de Márquez.
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    Lorenzo a mené durant 168 tours sur 276 en 2015, un chiffre incroyable lorsqu’on prend en compte qu’il avait mené durant 169 tours sur l’ensemble de la saison en 2010 pour décrocher son premier titre MotoGP. Et il n’est qu’à cinq tours du total de sa saison 2012, celle de son deuxième titre. Et nous avons encore sept courses devant nous.
    La prochaine a lieu à Silverstone et on peut facilement imaginer Lorenzo remporter une sixième victoire en dominant la course de bout en bout en Angleterre.
    Le Majorquin s’est imposé trois fois en cinq courses sur le tracé extrêmement rapide et très technique de Silverstone et ses deux dernières performances après la trêve estivale ont mis énormément de pression sur Rossi.
    Ce week-end, la tête du classement général est en jeu entre les deux mais je pense sincèrement qu’il s’agira surtout de limiter les dégâts pour Rossi.
    Sachant que l’épreuve suivante aura lieu chez lui à Misano, Rossi voudra rester le plus proche possible de Lorenzo. Ce dernier a déjà démontré à plusieurs reprises son affinité avec le circuit de Silverstone et nombreux sont ceux qui pensent qu’il est désormais capable de gagner avec aisance à chaque fois qu’il se retrouvera face à une piste libre.
    Lorsqu’il s’agit de bagarre, on a constaté à plusieurs reprises que Lorenzo n’était pas aussi enclin à aller frotter son carénage contre ceux de ses adversaires que Rossi et Márquez.
    Mais Lorenzo avait aussi démontré à Silverstone en 2013 qu’il n’était pas seulement bon à s’imposer en solitaire et s’était alors offert une superbe victoire en réussissant une manoeuvre osée sur Márquez juste avant le dernier virage.
    L’ennemi le plus dangereux pour Lorenzo ce week-end sera peut-être la météo britannique.
    On se rappelle à quel point il avait souffert la saison dernière aux Pays-Bas et à Valence après s’être fracturé la clavicule sous la pluie d’Assen en 2013.
    La pluie pourrait être un sérieux obstacle pour Lorenzo. Pour Rossi et Márquez, elle pourrait être un allié de taille.

                   
    If Jorge Lorenzo manages to fire his Yamaha YZR-M1 into the lead at Silverstone’s first corner on Sunday then be afraid, be very afraid.
    With nineteen years of experience reporting on MotoGP™ for Motorcycle News, MotoGP Commentator Matthew Birt knows the championship inside-out. For the 2015 season he joins the motogp.com team to bring you exclusive news and opinion from inside the paddock.
                     
    Five times this season we have witnessed Lorenzo blitz off the line to take an early lead and in 125 laps of action in Jerez, Le Mans, Mugello, Catalunya and Brno, nobody got close to showing the Spaniard a front wheel.
    Brno was his 38th win in MotoGP and moved him level with Casey Stoner in the all-time winning list. Lorenzo is now standing with giants, with only Mick Doohan, Giacomo Agostini and Valentino Rossi winning more races in the premier class.
    What I find intriguing about Lorenzo’s 38 wins is that 50% have been achieved by him leading over the line at the end of every lap (thanks for that nugget, Dr Martin Raines).
    We all know how Lorenzo is the absolute master at hitting the front early before settling into a fast and consistent rhythm that eventually hammers his rivals into submission.
    But I guess I’d never fully appreciated how damn good he is at executing his line of attack.
    Compare that record to current main title rival Rossi, the Italian has led over the line for every single lap in just two of his 85 MotoGP victories. That’s three less in 15 years than Lorenzo has managed in the last three months!
    Marc Marquez has also only managed to lead across the line in every lap of his 22 MotoGP victories in two races. Both were in his record-smashing romp to 13 wins in 2014 when he dominated proceedings at the Circuit of the Americas and Jerez.
    You have to go back a lot further to find the two battles that Rossi won without anybody passing him from lights out to the chequered flag. Estoril back in 2004 was his first flag-to-flag triumph, but his last was eight years ago at Jerez in 2007.
    The fact that Lorenzo has already managed it five times in 11 races this season alone will probably send shivers down the spine of any Rossi or Marquez fan.
                  Silverstone takes centre stage
    He’s led for 168 of 276 laps in 2015, which is looking ominous when you consider that’s just one short of the entire tally he recorded on his way to winning his first MotoGP title in 2010. And it is just five shy of the total laps he led when lifting the crown again in 2012. And we still have seven races remaining.
    Silverstone is up next and you wouldn’t put it past him making it a sixth start-to-finish success of 2015 on Sunday.
    Three wins from five starts at the super fast and technical track is by far the best of anybody else, and his two performances since the summer break have heaped big pressure on Rossi.
    The outright lead is at stake this weekend between and to be honest I think it will be damage limitation for Rossi again.
    With his home race in Misano next on the title run-in, Rossi will be keen to remain within striking distance of Lorenzo, knowing full well that Lorenzo would appear to hold the aces at Silverstone.
    He has shown his full repertoire of skills at Silverstone in the past. Many think he’s become a one-trick pony who can only win with ease when he’s got clear track in front of him.
                   
    When it comes to a good old fashioned carve up it has been said numerous times that Lorenzo is not as ruthless and willing to trade paint like old school scrappers Rossi and Marquez.
    Lorenzo showed at Silverstone in 2013 that there’s more to his game than just breaking away at the front when a daring late overtake gave him a sweet last-gasp win over Marquez.
    Perhaps Lorenzo’s biggest enemy this weekend will be the unpredictable British weather.
    Remember how the demons of his collarbone-smashing crash in the wet at Assen in 2013 returned to haunt him last season in tricky conditions in Holland and Valencia?
    Rain could be a massive pain for Lorenzo. For Rossi and Marquez it could be heaven sent.
                      

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