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    lundi 1 juin 2015

    Les voitures de l'écurie Aston Martin Racing engagées au Mans font leur grand retour à l'Hôtel de France / Le Mans Aston Martin Racing cars go back to the Hotel de France

                                      L'histoire se répète plus de 50 ans plus tard     
    Aujourd'hui (lundi 1er juin), la ville de la Chartre-sur-le-Loir résonne à nouveau au son des moteurs des voitures de l'écurie Aston Martin Racing qui font leur grand retour après un intermède de quelques 52 ans.
     
    De 1953 à 1963, l'Hôtel de France à la Chartre-sur-le-Loir a été le camp de base de l'écurie Aston Martin engagée aux 24 Heures du Mans. Les pilotes et les mécaniciens préparaient leurs bolides dans la cour de l'hôtel, puis les conduisaient jusqu'au célèbre circuit en empruntant le réseau routier ordinaire. Aujourd’hui, l'histoire se répète.

     
    Tôt ce matin, après deux jours d'essais sur le circuit du Mans, trois des Aston Martin Racing V8 Vantage GTE engagées cette année et leurs pilotes, Darren Turner, Richie Stanaway et Mathias Lauda, se sont prêtés à des séances photo et à des reportages vidéo et ont reconstitué la préparation des voitures à l'hôtel et leur départ pour le circuit du Mans tel que cela se déroulait dans les années 50.
     
    L'histoire d’amour entre l'Hôtel de France et le sport automobile et les 24 Heures du Mans a débuté en 1952, lorsque John Wyer, le très terre-à-terre team manager d'Aston Martin connu pour son franc-parler légendaire, a découvert l'hôtel et décidé d'y installer ses équipes.

     
    Chaque année, des centaines de gens du cru et d'amateurs de sport automobile se réunissaient dans cette petite ville de province pour tenter d’apercevoir les voitures ne serait-ce qu'un instant et assister à leur départ pour le Mans, et bien sûr pour filmer et prendre en photo les pilotes et leurs bolides.
     
    En 1959, l'hôtel a connu sa première célébration de victoire, la première d'une longue série, lorsque l'Aston Martin DBR1 pilotée par Carroll Shelby et Roy Salvadori a remporté la course pour l'écurie Aston Martin dirigée par le légendaire John Wyer.


     
    Bien que de nombreuses équipes aient depuis lors séjourné à l'hôtel, en faisant ainsi un lieu mythique pour les amateurs de sport automobile du monde entier, l'écurie Aston Martin n'y était jamais revenue.
    Ce matin, les voitures ont quitté le célèbre hôtel pour rejoindre le Mans et préparer la course qui aura lieu cette année les 13 et 14 juin.
     
    Martin Overington, le propriétaire de l'hôtel qu'il a racheté et rénové l'année dernière, reconnaît que « c'est l'un des événements les plus importants qui ait jamais eu lieu à l'hôtel. L'histoire se répète, littéralement, et nous sommes ravis d'accueillir ces voitures de course, leurs pilotes et bien sûr David Richards, président d'Aston Martin Racing. »

      
     
    David Richards, président d'Aston Martin Racing, soulignait quant à lui que « l'Hôtel de France tient une place importante dans l'histoire du sport automobile chez Aston Martin : il a été le camp de base de l'écurie engagée au Mans pendant de nombreuses années à la fin des années 50, et bien sûr en 1959 lorsque l'écurie a remporté la course. Cette année, nous avons voulu retrouver la nostalgie de ces années-là, lorsque les derniers préparatifs étaient réalisés à proximité de l'hôtel avant de parcourir les 40 km qui le séparent du circuit. »
     
    Cette année, l'écurie Aston Martin Racing a engagé cinq voitures au Mans, égalant ainsi son record de participation d'il y a deux ans. Trois Vantage GTE concourront dans la catégorie GTE Pro et deux en GTE Am. Aston Martin Racing, l'écurie championne en titre en GTE Am, espère bien conserver son titre tout en glanant quelques places d'honneur en GTE Pro.


     
    Le Mans est également la troisième épreuve du Championnat du monde d'endurance de la FIA et Aston Martin Racing occupe actuellement la tête du classement de la Coupe du monde des constructeurs GT. Les points gagnés au Mans comptent double, l'écurie doit donc y faire un bon résultat si elle veut rester dans la course au titre constructeur du Championnat du monde d'endurance.


     History repeats itself after more than 50 years

      


    The town of La Chartre-sur-le-Loir once again echoed to the roar of high speed racing engines today (Monday 1st June) when Aston Martin Racing cars returned after a gap of some 52 years.

    >From 1953 until 1963 the Hotel de France at La Chartre-sur-le-Loir was the base of the Aston Martin team for the 24 Hours of Le Mans. Drivers and mechanics would prepare their cars in the hotel’s courtyard and then drive them on public roads to the famous circuit – now history has repeated itself.
       
    Early this morning, after two days of testing at the Le Mans circuit, three of this year’s Aston Martin Racing V8 Vantage GTEs and their drivers, Darren Turner, Richie Stanaway and Mathias Lauda, recreated some of the famous photographs and film footage from the 1950’s of the cars being prepared at the hotel and leaving for Le Mans.

    The Hotel de France’s association with motor sport and the Le Mans 24-hour race started when John Wyer, a hard-nosed straight talking Aston Martin team manager, discovered it in 1952 and then based his teams there.

    Every year hundreds of local people and motorsport enthusiasts would gather in the small French town to catch a glimpse of the cars and see them leave for Le Mans, filming and taking photographs of the drivers and cars.

    In 1959, the hotel saw its first victory party, the first of many, when the Aston Martin DBR1, driven by Carroll Shelby and Roy Salvadori, won the race for the Aston Martin team managed by the legendary Wyer.





    Since then, many teams have used the hotel, which has become a mecca for motoring enthusiasts from around the world, but the Aston Martin team had never been back.
    This morning saw the cars leave the famous hotel before returning to Le Mans to prepare for this year’s race, which takes place on 13-14 June.



    Martin Overington, owner of the hotel, which he purchased and refurbished last year, said: “This is one of the biggest events that has ever taken place at the hotel. It is literally history repeating itself and we are delighted to be welcoming the racing cars, their drivers and of course David Richards, the Chairman of Aston Martin Racing.”

    David Richards, Chairman of Aston Martin Racing, said: “The Hotel de France is an important part of Aston Martin’s motorsport heritage, having been the team’s Le Mans base for many years in the late 1950s, including 1959 when the team won the 24-hour race. This year, we wanted to recreate the nostalgia of those days, when the racing cars had their final preparations alongside the hotel before being driven some 40km to the circuit along public roads.”


      
    The Aston Martin Racing team will have a five-car entry at Le Mans this year, equal to its largest ever entry two years ago. Three Vantage GTEs will compete in in the GTE Pro class with two in GTE Am.   Aston Martin Racing is the reigning GTE Am champion and is looking to both retain this title as well as taking Pro honours too.

      

    Le Mans is also round three of the FIA World Endurance Championship and Aston Martin Racing is currently leading the GT Manufacturers’ championship. With Le Mans counting for double points, a good result is important if the team is to keep on course for its first coveted WEC Manufacturers’ title.

    Baz douzième et vainqueur de la catégorie Open / Baz: “I'm really pleased with the result”


    Le Français a pris la douzième place au Mugello, comme en France, mais était cette fois-ci le premier pilote Open à l’arrivée.
    Baz douzième et vainqueur de la catégorie Open
    Pour le sixième Grand Prix de sa jeune carrière en catégorie reine, Loris a réussi sur le difficile circuit du Mugello qu’il découvrait en MotoGP à marquer des points pour la troisième fois de l’année et à s’imposer en Open.
    Parti de la 18e place sur la grille de départ, Baz était pointé en 14e position à l’issue du 4e tour. Il se bagarrait longtemps sur sa Yamaha Forward pour la 12e place avec Danilo Petrucci (Ducati), Yonny Hernández (Ducati) et Scott Redding (Honda), les quatre hommes n’étant séparés jusqu’au 14e tour que par moins de deux secondes. En fin de course, Loris devait logiquement laisser partir ses trois adversaires qui disposaient d’électroniques plus perfectionnées permettant une meilleure gestion de l’adhérence des pneus arrière usés.
    Le bilan d’ensemble de ce week-end est positif, avec la meilleure place de Loris sur la grille de départ (18e) depuis ses débuts, son plus faible écart à l’arrivée par rapport au vainqueur (42.158) et la victoire en catégorie Open. Il passe ainsi deuxième des Open au classement provisoire du Championnat du Monde, à 6 points du leader Héctor Barberá (Ducati).
    « En me réveillant dimanche matin, j’étais confiant concernant notre rythme, mais moins au sujet de la vitesse de pointe, expliquait Loris. Donc ça risquait d’être difficile en début de course contre les Ducati. Mais finalement j’ai bien réussi à m’en sortir pendant le premier tour et à distancer un peu les Ducati. Ensuite j’ai réussi à faire un bon début de course, alors que plusieurs pilotes chutaient. J’ai pu prendre la roue de Scott Redding pour essayer de partir avec lui et ça m’a permis de distancer les pilotes qui me suivaient.
    « Nous sommes remontés petit à petit sur les Ducati Pramac. Puis à 11 ou 12 tours de l’arrivée j’ai dû commencer à ralentir un peu parce que je perdais du grip avec le pneu arrière tendre. Il était difficile de lutter contre des motos dotées de l’électronique officielle. Je me suis régalé tout le week-end et ai réussi à faire une super course pour finalement marquer des points et remporter la victoire Open que je souhaitais obtenir le plus vite possible.
    « On est en avance sur les objectifs. On termine le premier tiers de la saison, or en début d’année j’espérais lutter avec les premiers Open à mi-saison. Maintenant je vais essayer d’en gagner d’autres et de continuer à travailler comme ça. On a vraiment progressé tout au long du week-end, et c’était très agréable de voir qu’à chaque séance on se rapprochait des meilleurs. »
    Baz: “I'm really pleased with the result”
    Athina Forward Racing’s Loris Baz took his first Open class victory in Mugello, crossing the line in twelfth.
    Baz, who started from 18th place, had a very good start and quickly reduced the gap with the group of other Open bikes. He was able to battle for most of the race with Redding, before being forced to slow down to save tires. The Frenchman has now 10 championship points, trailing the leader of the Open class by just six points.
    Loris Baz: "I'm really pleased with the result of this race. I knew I would have suffered in terms of speed, but I had a good pace. I started well, I immediately closed the gap with the other Open bikes and I kept my pace. With ten laps to go I started to have some tire problems and I had to slow down a little to make it to the finish. I'm happy at the end of last season I did not have a bike but Giovanni and the team believed in me, we worked hard and this is the best way to repay their commitment."

    24 Heures du Mans 2015 Debrief d’une Journée Test arrosée / Test Day debrief…


    Porsche Team et Audi Sport ont dominé la Journée Test des 24 Heures du Mans 2015. Toyota Racing manque encore de performance, Nissan Motorsport est en plein développement. Les catégories LM P2 et LM GTE Pro s’annoncent très disputées, Aston Martin Racing et Ferrari ont pris leurs marques en LM GTE Am.
    Voici à brûle pourpoint quelques enseignements que nous a apportés cette Journée Test perturbée par des averses éparses, des conditions finalement assez fréquentes en juin sur la Sarthe. Sur les huit de roulage proposés aux 64 concurrents réunis, les teams n’ont pu bénéficier que de quelques courtes périodes de répit pour signer leurs meilleurs chronos.
    En 3min21s061 réalisé au début de la seconde session, Brendon Hartley a battu la pole 2014 et confirmé le potentiel des Porsche 919 Hybrid malgré une Vmax en deçà de 2014. Le matin, Neel Jani avait réalisé 3min21s945 sur la Porsche N°18. Marco Bonanomi fut le plus rapide des pilotes Audi avec 3min22s307.
    Au classement cumulé, on retrouve les trois Porsche et les trois Audi aux avant-postes groupées en moins de 2 secondes. Comme sur les deux premières manches FIA WEC, la Toyota TS040 Hybrid manque de performance et n’a pas franchi la barre des 3min25s. L’an passé, à la Journée Test, elle avait signé le meilleur tour en 3min23s014.
    La nouvelle Rebellion R-One-AER est à 9s447 du meilleur temps (Mathias Beche, 3min30s508), 1s7 plus rapide qu’en 2014 pour sa première sortie officielle avec le moteur turbo AER.
    On ne s’attendait pas à un miracle, mais la première Nissan GT-R LM Nismo est à 22s322 (18e) de la Porsche N°17 ! C’est Olivier Pla qui a signé le meilleur chrono chez Nissan Motorsports en 3min43s383. Le Français est allé moins vite qu’en 2014 où il avait réalisé 3min40s067 sur la Morgan-Nissan LM P2 G-Drive ! En revanche, la Nissan GT-R LM Nismo est la plus rapide en vitesse de pointe avec 336 km/h.
    En LM P2, Laurens Vanthoor découvrait le tracé du Mans et a signé le meilleur tour sur la Ligier JS P2 N°34 OAK Racing en 3min41s919. Les huit premiers prototypes (six châssis différents) se tiennent en moins de 2 secondes. En 3min47s827, les nouvelles BR01-Nissan SMP Racing sont encore loin des meilleurs LM P2.
    Après huit heures de roulage, il n’y a moins d’un dixième de seconde d’écart entre l’Aston Martin Vantage N°97 (Turner, 3min58s069) et la Corvette C7.R N°64 (Gavin, 3min58s162). La Ferrari AF Corse N°51 (Bruni) et la Porsche 911 RSR N°92 (Makowiecki) sont dans la même seconde. Mais dans cette catégorie, on est moins vite qu’à la Journée Test 2014 (3min57s260).
    C’est allé moins vite aussi en LM GTE Am où l’Aston Martin Vantage N°98, qui a dominé le début de saison FIA WEC, a signé 3min59s338 (Lamy). Les cinq premiers se tiennent en moins de 2 secondes avec la Ferrari N°61 AF Corse, la Porsche N°86 Gulf Racing UK (réserviste, qui ne participera pas à la course), la Ferrari N°55 AF Corse et la Ferrari N°72 SMP Racing.
    Les prototypes LM P3, acceptés à la Journée Test seulement, se sont classés parmi les meilleures LM GTE. Charlie Robertson a réalisé 3min58s308 sur la Ginetta-Nissan N°74 du Team LNT.
    23 000 spectateurs ont assisté à cette Journée Test. Ils devraient être dix fois plus dans deux semaines pour la 83e édition des 24 Heures du Mans.
    Porsche Team and Audi Sport dominated this year’s pre-Le Mans 24 Hours Test Day. Toyota Racing seemed a little further back in performance terms, while Nissan Motorsport focused entirely on development work. The LM P2 and LM GTE Pro classes promise to be very close, while Aston Martin Racing and Ferrari have marked their territory in LM GTE Am.
    These are perhaps the chief lessons to have come out of the Test Day which was marked by frequent showers, a pattern that isn’t infrequent in this part of France in June. There were only brief windows when the track was dry enough for the 64 participating teams to post their fastest laps.
    Brandon Hartley’s 3m21.061s early in the second four-hour session bettered 2014’s pole-winning lap and confirmed the potency of the Porsche 919 Hybrid despite its lower top speed compared with last year. Before that, Neel Jani (N°18 Porsche) posted a 3m21.945s in the morning and Marco Bonanomi (3m22.307s) was the fastest Audi driver.
    Combining the two sessions, the three Porsches and three Audis emerged at the top covered by less than two seconds. As at Silverstone and Spa (WEC), the Toyota TS040 Hybrid was further back and failed to beat the 3m25s threshold. Last year, it was the fastest team at the Test Day with a 3m23.014s.
    The debuting new Rebellion R-One-AER ended up 9.447s off the LM P1 pace (Mathias Beche, 3m30.508s) but was still 1.7s faster than in 2014 with its new AER turbo engine.
    Nobody was expecting miracles, but the best-placed Nissan GT-R LM Nismo was 18th overall (+22.322s)! Olivier Pla drove the fastest lap for Nissan Motorsports (3m43.383s) but was slower than in 2014 when he posted a 3m40.067s in G-Drive’s Morgan-Nissan (LM P2). That said, the Nissan prototype had the fastest straight-line speed (336kph).
    In LM P2, Le Mans rookie Laurens Vanthoor put OAK Racing’s N°34 Ligier JS P2 on top (3m41.919s), although the class’s top eight (six different chassis) were covered by just two seconds. SMP Racing’s new BR01-Nissans (3m47.827s) were somewhat off the pace.
    After eight hours of track time, there was less than one-tenth of a second in it between the N°97 Aston Martin Vantage (Turner, 3m58.069s) and the N°64 Corvette C7.R (Gavin, 3min58s162) in LM GTE Pro. The N°51 Ferrari (AF Corse, Bruni) and the N°92 Porsche 911 RSR (Makowiecki) finished in the same second but nobody bettered last year’s Test Day benchmark of 3m57.260s.
    Times were slower in LM GTE Am, too, where the N°98 Aston Martin continued its domination of the season with a lap of 3m59.338 (Lamy). The N°61 Ferrari (AF Corse), N°86 Porsche (Gulf Racing UK, reserve entry), N°55 Ferrari (AF Corse) and N°72 Ferrari (SMP Racing) all lapped within two seconds of the Vantage.
    Two LM P3 prototypes were authorised to take part in the Test Day and figured up with the fastest LM GTE cars. Charlie Robertson (3m58.308s) claimed the best lap in the N°74 Ginetta-Nissan (Team LNT).