ACE CAFE RADIO

    vendredi 24 octobre 2014

    WRC, Espagne : 75 minutes chrono /


    Ce soir, les teams ont 75 minutes pour transformer les voitures version terre en configuration asphalte pour les étapes 2 et 3. Depuis 2011, le RallyRACC-Rally de Espana est le seul rallye mixte terre/asphalte du WRC.
    D’habitude, les teams ont 45 minutes à chaque fin de journée pour réviser et préparer les voitures pour le lendemain. Ce soir, le règlement leur accorde une demi-heure supplémentaire car il va falloir transformer les autos en version asphalte. Il s’agit pratiquement de reconstruire une World Rally Car puisque seuls le moteur et la coque sont conservés.
    « On commence par ôter toutes les protections spécifiques aux spéciales terre », nous a expliqué Didier Clément, Responsable de l’exploitation de Citroën-Total Abu Dhabi Racing. « On change toute la chaîne cinématique (boîte de vitesses, différentiel arrière, transmissions), le berceau avant avec la direction (bras et crémaillère), le train arrière, les suspensions, les ensembles disques/étriers. »
    Huit mécaniciens interviennent en même temps sur chaque auto dans les teams officiels. « C’est un travail en simultané dans lequel chacun connaît parfaitement la tâche qu’il a à accomplir. L’opération prend environ une heure si tout se passe bien. Il ne faut pas avoir d’autres réparations à faire sur le châssis ou le moteur. »
    Chez Volkswagen Motorsport, on assure pouvoir transformer les Polo R WRC en tout juste 60 minutes. Par exemple, un changement de boîte de vitesses ne prend que 12 minutes en moyenne. Chez Hyundai Motorsport, c’est la première fois qu’on réalise cette opération en course. Le team s’est évidemment entraîné dans les ateliers d’Alzenau et lors des tests la semaine dernière.
    Nous sommes donc restés à l’assistance Hyundai pour assister à la transformation des Hyundai i20 WRC, sous les yeux de Michel Nandan qui, lui, a connu l’époque des transformations terre/asphalte au bord des routes italiennes, entre la Ligurie et la Toscane… Il fallait environ 1h30, à l’époque.
    L’assistance a commencé avec la Hyundai i20 WRC N°20 d’Hayden Paddon, puis après s’être encouragés, les mécaniciens de la voiture de Sordo se sont lancés dans cette course contre-la-montre à 18h30 précises, sous les yeux de Yannick, l’ingé en chef, des commissaires techniques et d’un public bruyant. Vamos ! Pneus, demi-arbres de transmission, protèges-carter, protections, amortisseurs+disques… 25 minutes plus tard, les mécanos avaient déjà fini de remonter le train avant. Malgré leur journée fatigante et poussiéreuse, les équipages sont restés là pour encourager leurs mécaniciens.
    Opérations réussies sur la N°20 et la N°8. Il ne restait plus que la voiture de Thierry Neuville dont la transformation était programmée à 20h00 précises. Mais là, il allait y avoir un peu plus de travail car dans sa touchette (ES7), le Belge avait arraché l’aile arrière gauche, cassé l’aileron…

    WRC, Espagne, étape 1 : Ogier fait un pas vers le titre / Ogier steps closer to the title


    Sébastien Ogier (VW/Michelin) a bouclé la première journée en tête et creusé un écart de plus de 30 secondes sur ses concurrents immédiats, dont son challenger pour le titre mondial 2014 Jari-Matti Latvala (2e, +36s6). Latvala, Ostberg, Mikkelsen et Hirvonen sont groupés en moins de 5 secondes.
    Après une première boucle très poussiéreuse ce matin, la visibilité était meilleure cet après-midi et le rythme a augmenté d’un cran pour le second tour disputé sous une chaleur estivale. Dans la courte ES5 (7 km), quatre pilotes ont terminé dans la même seconde – Ogier, Mikkelsen, Ostberg, Paddon. Le ton était donné…
    La spéciale suivante a été remportée par Thierry Neuville (Hyundai) qui a alors réduit l’écart avec le leader Sébastien Ogier à 4s6. Auteur d’un meilleur temps ce matin, Hayden Paddon a terminé 4e de cette spéciale, Pesells. Hyundai Motorsport, qui reçoit ce week-end le numéro 2 du groupe sud-coréen, avait jusque-là vécu une journée plutôt positive, mais dans la dernière spéciale, Thierry Neuville a effectué une touchette et dû changer sa roue.
    Le grand gagnant du jour, c’est incontestablement Sébastien Ogier, qui a peut-être fait une grande partie du chemin le menant au second titre mondial. Contraint de balayer les pistes, Seb ne s’attendait sans doute pas à mener le rallye ce soir. Mais il a bénéficié d’un peu de chance (tête-à-queue après l’arrivée ES7), et surtout des faveurs d’Eole : l’absence de vent ce matin a noyé les spéciales de poussière et a lourdement pénalisé son challenger Jari-Matti Latvala (7eaprès ES3). Le Finlandais est 2e à 36s6 de son équipier, qu’il doit absolument devancer dimanche pour prolonger le suspense au Wales Rally GB.
    Hormis un tête-à-queue dans l’ES3 et peu de visibilité ce matin, Mads Ostberg (3e, Citroën) a réalisé une belle prestation. Il est ce soir sur le podium provisoire à seulement 6/10e de seconde de Latvala, et avec un minuscule dixième d’avance sur son compatriote Andreas Mikkelsen (4e, VW). Mikko Hirvonen (5e, Ford), est aussi dans le bon groupe.
    Robert Kubica (Ford) a peut-être réalisé sa plus belle prestation sur la terre de la saison. Malgré un tête-à-queue dans l’ES7, le Polonais pointe à la 6e place, à 15s6 du groupe en bagarre pour la 2e place. Et l’asphalte pourrait lui être profitable demain.
    Dani Sordo (7e, Hyundai) est un peu décroché, mais il peut lui aussi revenir très fort sur l’asphalte des étapes 2 et 3 pour une place sur le podium. Kris Meeke (Citroën) était bien parti avec un meilleur temps dans l’ES2, et puis il est parti à la faute dans l’ES3 et a dû se retirer. Abandon aussi d’un autre Britannique, Elfyn Evans (Ford) après avoir endommagé son radiateur dans une touchette.
    En WRC-2, Nasser Al-Attiyah (Ford/Michelin) est toujours en tête. En Fiesta Trophy, le leader Quentin Gilbert est sorti de la route, laissant la première place à Tom Cave, en lice pour le titre. Son rival Sander Pärn est 4e à plus de 2 minutes.
    Demain, le RallyRACC-Rally de Espana se poursuit sur asphalte avec, pour fêter la 50e édition, une spéciale de 50 km !





    Sébastien Ogier (VW/Michelin) wrapped up the first leg in Spain with an advantage of more than 30 seconds over his biggest threats whose ranks are led by fellow title chaser Jari-Matti Latvala (2nd, +36s6). The Finn, Ostberg, Mikkelsen and Hirvonen are covered by less than five seconds.
    After the issue of hanging dust this morning, visibility improved for the second attempts at the same stages which were a little faster in the summerlike heat.
    The tone for the afternoon was set by Ogier, Andreas Mikkelsen, Mads Ostberg and Hayden Paddon who completed SS5 (7km) on the same second!
    The next test (‘Pesells’) was claimed by Thierry Neuville (Hyundai) who closed the gap to Ogier to just 4.6s, while Paddon followed up his best time this morning with a top-four finish.
    Most of the day had effectively been quite positive for Hyundai Motorsport which is hosting the Korean firm’s number two this weekend, but Neuville was forced to stop to change a wheel on today’s last stage.
    The leg’s star was undoubtedly Ogier who has taken a big step towards securing a second Drivers’ crown. As today’s ‘road-sweeper’, the Frenchman didn’t expect to be leading this evening. However, he benefited from a little luck (harmless spin on SS7) and was above all helped by the lack of wind which meant hanging dust was an issue this morning, notably for fellow VW driver Jari-Matti Latvala who was a lowly seventh overall after SS3.
    The Finn has since fought back to second (+36.6s) but he must absolutely finish ahead of his team-mate if he wants to keep the title battle alive until Wales RallyGB.
    With the exception of a spin (SS3) and the hanging dust, Ostberg (3rd, Citroën) enjoyed a solid run and has a footing on the overnight podium, just six-tenths short of Latvala. That said, he is only one-tenth clear of Mikkelsen (4th, VW), and Hirvonen (5th, Ford) isn’t far behind, either.
    Robert Kubica (Ford) produced one of his best performances of the season on gravel today and survived a spin on SS7 to figure in sixth place, 15.6s behind the scrap for second place. Tomorrow’s asphalt could boost his chances.
    Dani Sordo (7th, Hyundai) has lost a little ground but is another driver who could see his podium hopes increase when the rally switches to sealed-surface stages for Saturday and Sunday.
    Kris Meeke (Citroën) was looking good after setting the best time on SS2 but was then side-lined by a mistake on SS3. Fellow Briton Elfyn Evans (Ford) has also retired (radiator damage).
    Nasser Al-Attiyah (Ford/Michelin) is still setting the pace in WRC-2, but the Fiesta Trophy leader Quentin Gilbert has crashed, handing the class’s lead to Tom Cave who is in contention for the title. His big rival Sander Pärn is fourth, more than two minutes adrift.
    On Saturday, the RallyRACC-Rally de Espana will celebrate its 50th edition with a marathon stage of 50km in length!

    MotoGP ; Pedrosa démontre son affinité avec la piste de Sepang / Sepang specialist Pedrosa leads on day one in Malaysia

    Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, MAL FP2
    Vainqueur en Malaisie ces deux dernières années, le pilote du team Repsol Honda a été le plus rapide vendredi lors des premiers essais libres du week-end.
    Après un décevant abandon à Phillip Island, Dani Pedrosa (Repsol Honda) est prêt à se relancer ce week-end à Sepang et s’est offert le meilleur temps de la première journée du Grand Prix Shell Advance de Malaisie, en devançant Aleix Espargaró (NGM Forward) lors de la première séance, sur piste sèche.
    Passé sur pneus pluie cet après-midi, Pedrosa s’est classé troisième de la seconde séance, à 1.079s de Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP), avec un pneu arrière qui ne répondait pas forcément à ses attentes.
    Le pilote du team Repsol Honda a commenté : « Nous avons pu rouler sur le sec ce matin et faire de bons chronos mais la pluie est ensuite arrivée cet après-midi. Nous verrons quel temps il fera demain mais nous espérons que ce soit sec afin d’analyser les performances des pneus avant et arrière. Nous n’avons utilisé que la gomme tendre ce matin et nous aimerions essayer la dure. »
    « J’ai eu problème avec le pneu pluie arrière, qui n’avait presque plus de gomme au bout de 14 tours alors que je n’avais pas eu de grip au début. Nous espérons continuer à travailler sur le set-up demain et pouvoir rouler avec un pneu qui fonctionne correctement. »
    Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, MAL FP2
    Repsol Honda’s Dani Pedrosa topped Friday practice at the Shell Advance Malaysian Motorcycle Grand Prix.
    Pedrosa recovered from a difficult weekend at Phillip Island immediately in FP1, able to set competitive times from the off. A time of 2’01.379s from the Spanish rider had him top the session ahead of Alexi Espargaro (NGM Forward Racing).
    This time was within the race lap record from last year. Pedrosa has an excellent record at the Sepang circuit, having won there in 2013 and 2012, along with four other podium visits in the MotoGP™ class.
    FP2 was affected by rain, causing riders to be cautious in the opening stages. Pedrosa finished the session in third, 1.079s off Jorge Lorenzo’s (Movistar Yamaha MotoGP) best time.
    “We were able to ride in the dry this morning and set some good times, but in the afternoon the rain arrived. We shall see what the weather is like tomorrow, and hope to get more dry track time to finish analysing the performance of the front and rear tyres. We only used the soft compound this morning and we would like to try the harder compound,” explained Pedrosa.
    He continued, “I had a problem with the wet rear, which had hardly any tyre wear after 14 laps, but no grip from the beginning. We hope to continue developing the setup of the bike tomorrow and be able to ride with a tyre that works well.”
    Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, MAL FP1

    ROMESTANT K-AFE


    K1200 KAgusta 1 THUMB
    No suave introduction, no attempted punnage, no interesting facts to start this article with. Just look at that bike. That is a K-series BMW looking as it’s never done before. Like finding your Uncle likes to dress up in suspenders at the weekend and have everyone call him Mrs Haberdasher, some things just have to be seen to be believed. The bike was built by Larry Romestant of Special-K Customs to commemorate the 100th anniversary of Irv Seaver Motorcycles in Orange, California honouring the owner Evan Bell; hence the moniker ‘Bell Kaff’. Channeling some serious Paul Smart Ducati with an abundance of other classic European influences, Larry has taken this K-Series to a place many could never have thought possible.
    K1200 KAgusta 2
    Inspired by the German, British, and Italian cafe’s of the late 60’s and early 70’s polished aluminium is in abundance. The tank shows hints of a ’74 MV Agusta, the seat emulates the Ducati 750/900 Super Sports, finished with a Ducati 900SS OEM CEV tailight. That this could so easily have gone wrong, it’s a huge credit to Larry  that the bike is so cohesive and not, as per his own words, “looking cobbled together”. The goal was to build a bike that could have been produced by BMW and  found on the dealer’s showroom floor, even with the 1200cc Flying Brick motor that would not be available for another decade.
    K1200 KAgusta 3
    To begin,the basics; being nothing but basic. The melding of a 1997 K1100LT trellis frame to a powerhouse 2004 K1200RS cherry picks some of the best components of the horizontal K-Series bikes and required some careful consideration. Normally residing in a twin spar aluminum frame, the trellis required additional spars rather than relying on the engine as a stressed member. Rather than just visual interest, the additional struts have been cleverly mounted by rose joints to allow lateral flex when the bike is pushed hard, whilst stiffening the backbone of the bike considerably. The frame bolts up to a differential and swingarm sourced form a late 70’s R-Series, widened and stiffened, taking advantage of the modularity of the BMW shaft drive system.
    K1200 KAgusta 4
    The rear hub is a one-off, turned from a solid billet of 7075 aluminum, cleverly aping the looks of the Suzuki GT750 sourced 4 leading shoe drum up front. Although considered by many to be the pinnacle of production drum brakes, Larry has implemented a patent pending cable-hydraulic-cable actuation system, hidden under the tank, to further assist in reigning back the power of the flying brick. As it happens, the bike is considerably lighter than the original K-Series, but it’s still 45kg more than the Suzuki that donated the front brake. Resultantly Larry has developed 250 and 300 mm drums of his own design to adorn future builds.
    K1200 KAgusta 5
    The four cylinder lump has received equal attention. K1200 throttle bodies are fed by oversize inlet runners and larger injectors providing that buttery smooth engine with enough air and petrol to be good for 145 bhp at the crank; about 122 bhp at the rear wheel. The standard Bosch ECU means a surefire reliable ignition and is hidden in the seat hump along with the other unsightly electrics. The engine exhales through a Magni style hand made 4 into 4 exhaust system, with unequal length headers and perforated baffles for a fruity burble.
    K1200 KAgusta 6
    The front forks are donated from a K75s and are stiffened with a period Tarozzi fork brace. Classic British inspiration shows through in the rear shocks, held in Velcoette inspired adjustable pre-load mounts; the Smiths gauges up front, another nod. The Italian influence is clear in the Imola Green paint for the frame, a clear reference to 74 Ducatis and of course a certain Mr Paul Smart. The aesthetic scourge of the water-cooled engine, the radiator does a great job of being a wallflower, not detracting the eye from the sea of polished aluminium. Wrapping the custom built wheels, Bridgestone Spitfire II tyres keep the power in check.
    K1200 KAgusta 7
    Although no featherwieght at 238kg, it must be remembered this started out as a 4-cooled four cylinder tourer and Larry has shaved more than 40kg from the unladen weight. Combined with ‘more than adequate’ power and fully uprated chassis components in every area, the finishing touches all over this bike show a deep consideration for function as well as form. The custom gauge bracket includes a full brace of jewel lights and even a gear indicator, this is a bike you’d be happy to ride every day, though I’d buy shares in Autosol first!
    K1200 KAgusta 8
    Cafe styling, classic European aesthetics and a level of engineering a cut above the average, this bike holds its own against anything I’ve seen. That it’s built upon such an unexpected source is just the icing on this shiny cake.. For more of Larry’s imaginative K-Series builds, head over to his site Special-Ks.
     via The Bike Shed

    WRC Rally de Espana 2014 : Pas de Citroën en WRC 2015 ! / Bye-bye, Citroën. Hello, DS!



    La marque Citroën ne sera plus représentée en Championnat du monde des Rallyes FIA 2015 puisque depuis cet été, DS est devenue une marque automobile à part entière. Rassurez-vous, on verra toujours des DS3 WRC, DS3 R5 et DS3 R3 en rallye la saison prochaine…


    « Alors, il n’y aura plus de Citroën en WRC ? » Quand nous lui avons posé cette question sur le ton de l’humour, Yves Matton, le directeur de Citroën Racing, a réfléchi quelques secondes. « Oui, c’est vrai, vous avez raison.. »
    Depuis le 1er juin dernier, DS est devenue la troisième marque du groupe PSA aux côtés de Peugeot et Citroën. Le succès de la DS3 (500 000 exemplaires vendus depuis 2010), puis les lancements de DS4 et DS5 ont poussé le nouveau directeur du Groupe, Carlos Tavares, à créer une marque automobile premium autour de DS.
    La marque DS doit désormais trouver sa propre identité. Un travail long et fastidieux qui sera confié aux services commercial, design (qui est déjà séparé de Citroën) et évidemment marketing et communications. La marque DS était exposée pour la première fois au dernier Mondial de l’Auto de Paris avec une quinzaine de véhicules. A cette occasion, le nouveau logo DS a été officiellement présenté.
    Nommé directeur de la marque DS, Yves Bonnefont est présent ce week-end au RallyRACC-Rally de Espana, ainsi que le nouveau directeur marketing. « L’exploitation du programme sportif sera assurée par la marque DS », poursuit Yves Matton. « Hormis l’aspect marketing et communications, ce changement n’impactera par notre façon de travailler sur le terrain. »
    Le directeur de Citroën Racing – DS Racing ? - souhaite attendre le Wales Rally GB pour annoncer ses équipages officiels 2015. Il résume la campagne 2014 ainsi : « Mads s’est très vite adapté à la DS3 WRC, il a ensuite connu une deuxième partie de saison plus compliquée avec des soucis techniques. Kris a vécu un début de saison plus difficile, on s’y attendait, mais il fait une belle seconde moitié de saison. »
    « Je ne vois pas actuellement de pilote français capable de marquer des points Constructeurs sur l’ensemble d’un championnat. En revanche, nous allons faire du championnat WRC-2 un des objectifs prioritaires pour 2015. »
     
     
    The Citroën brand will not be represented in next year’s FIA World Rally Championship. Instead, we will see the name ‘DS’ which became a brand in its own right last spring. Don’t worry: the DS3 WRC, DS3 R5 and DS3 R3 will continue to be part of the world class scene in 2015!

    “Does this mean the end of Citroën in the WRC?” we quipped while chatting with Citroën Racing boss Yves Matton. He pondered the question for a few seconds and answered: “That’s correct. You’re right.”
    On June 1, 2014, DS officially became PSA Peugeot Citroën’s third brand after the success of the DS3 (500,000 units sold since 2010) and the launches of the DS4 and DS5 prompted the group’s new director Carlos Tavares to create a new premium marque based on the DS name.
    The brand now has to forge its own identity, and this long, fastidious mission has been entrusted to the design team (already distinct from Citroën), along with the sales, marketing and communications departments, of course.
    The DS brand and its new logo were presented for the first time at the recent Paris Motor Show where some 15 vehicles were on display.
    The brand’s director Yves Bonnefont is attending this week’s rally, in the company of the new marketing director. “The motorsport programme will come under the responsibility of DS,” continued Yves Matton. “However, with the exception of marketing and communications, this won’t have any impact on how we operate at events.”
    Matton prefers to wait until Wales Rally GB to announce his team’s line-up for 2015 but he sums up its 2014 campaign in the following words: “Mads adapted to the DS3 WRC very quickly but the second half of his season was more complex because of technical issues. Kris had a harder beginning to the year as we expected, but he has had a strong second half.”
    He added: “I can’t see any French drivers who would be capable of scoring Manufacturers’ points over the full season. That said, the WRC-2 championship will be one of our priority targets for 2015.”

    WHAT IF DUCATI MADE A NEW HAILWOOD REPLICA?


    The Ducati 900SS 'Evoluzione': a thoroughly modern cafe racer with a hint of retro style.
    The hype around the launch of the new Ducati Scrambler has got us thinking about other ways to mine the rich history of the Italian marque.
    Some 35 years ago, Ducati’s official Mike Hailwood replica was a smash hit—so what would an updated version look like today? We’re betting it’d be close to this sleek 900SS café racer from Dutchman Ferry van den Boom.
    The Ducati 900SS 'Evoluzione': a thoroughly modern cafe racer with a hint of retro style.
    Ducati has often taken a modular approach to motorcycle construction, raiding the parts bin to create something new. Miguel Galluzzi’s design for the original 1990s Monster is the most famous example of that approach—and van den Boom has taken it a step further for his ‘Evoluzione’ build.
    He’s slotted a fuel-injected 900SS engine into a sweet-handling ST4 frame, and upgraded the dynamics via 43mm adjustable Showa forks from a Monster S4. Those elegant five-spoke Marchesini wheels are from a Ducati 998, and the gorgeous single-sided swingarm has been lifted from a Monster S2R.
    The Ducati 900SS 'Evoluzione': a thoroughly modern cafe racer with a hint of retro style.
    The tank is from Pierre Terblanche’s much-maligned Ducati 999, and dare we say it, looks better after a subtle reshape and a two-tone paint job. A new digital instrument panel and a custom 2-into-1 exhaust system are the icing on the cake.
    Van den Boom carried out most of the work himself, figuring out what would fit and what wouldn’t. He sent out the wheels and frame for powder coating, installed a seat unit from the late, lamented Radical Ducati, and built a rakish one-off fairing.
    The Ducati 900SS 'Evoluzione': a thoroughly modern cafe racer with a hint of retro style.
    It’s the colors that grab the eye, though. They’ll be familiar to anyone who knows the fateful tale of Mike Hailwood, and still look good decades later. But van den Boom says the red-and-green scheme was almost an after-thought. “I never intended to build a replica—I think it’s just a cool bike.”
    And cool it is. Every baby is beautiful in its mother’s eyes, but at the last Ducati Club Nederland show, the 900SS Evoluzione won the prize for the best ‘special’ of 2014.
    If he was still around today, we think “Mike The Bike” would approve.
    The Ducati 900SS 'Evoluzione': a thoroughly modern cafe racer with a hint of retro style.
    via BIKEexif

    ZADIG MC THE SALANDER MODEL


    Zadid Salander 1
    Where’s the catch? I’m seeing a custom motorcycle adorned by a truly stunning young lady, or is it the other way around; and reading about philanthropy and helping sick children. I know that balsamic vinegar goes well with strawberries but that took some convincing. Zadig Motorcycles is bringing something new to the custom table by way of a non-profit organisation, raising money though building bikes to help children inflicted by life threatening diseases. Sounds like a first to me.
    Zadid Salander 2
    Based in Belgium, the company is run by Fabian Giordano, a builder of a different sort. By day Fabian flexes his engineering muscle constructing and setting up data centres, and by night the accurate and defined are replaced by creativity and artistic flair.
    Those of you familiar with the works of 18th Century writer Voltaire will know the story of Zadig, the Babylonian philosopher. Those who are not, Google it. Essentially Voltaire believed in freedom of expression, which sums up the individual style expressed in this bike.
    Zadid Salander 3
    To delve deep enough to tap into his reserve of creative juices, Fabian immerses himself into the character of the person who he would want to ride the finished bike; in this instance Lisbeth Salander, the Swedish computer hacker of Hornet’s Nest and Dragon Tattoo fame.
    Zadid Salander 4
    The donor bike is a 1979 Honda CJ250T, in fact two were sought for the project as without a defined plan there was bound to be a degree of trial and error and replacing parts form a spare bike is infinitely easier.
    Zadid Salander 5
    The Brooks bicycle seat, the electrical box (and old petty cash tin) and levers etc are all second hand parts. Only the Tomasseli clip-ons, Bridgestone TW203 tires, LiPo battery, led lights and engine consumables are new.
    Zadid Salander 6
    The engine, forks and gearbox have been rebuilt and modified where necessary. The swingarm has been stretched 10cm and the unwanted frame mounts and tabs ground off, along with the entire tail, before painting. Stock shock absorbers were fitted and the rear brake adapted to fit the extended swingarm. The gothic theme blends with intricate speed holes on the engine casings and engraving work on the bare fuel tank, a metallic canvas space for artistic expression. Voltaire would approve I’m sure.
    Zadid Salander 7
    The wheels, brakes and suspension have been refreshed with new parts and fluids before being painted and then patinated; with a hammer, flames and a polishing wheel. Inserting a DB Killer into a 2-into-1 exhaust collector is the only form of baffling, attached to the painted and wrapped headers.
    Zadid Salander 8
    Drilled levers and Brooks leather bar tape ensure plenty of feel from the upturned clip-ons, and compliment the raw look. A super powerful 4-LED headlight brings the front end bang up to date.
    Zadid Salander 9
    Fabian is really happy with how the bike turned out, as is everyone who has sat on it. Louise, seen here said  “There is something uncomfortable but it gives so much attitude. It is like wearing stilettos”
    Zadid Salander 10
    Once this CJ has done the rounds and whipped up enough interest it will be sold to the highest bidder, proceeds going towards helping sick children. To keep the charitable motor running there are already new projects on the bench; a Kill Bill inspired “Black Mamba”  and an 883 Harley in the theme of One Punch Mikey from the movie Snatch.
    Head over to the Zadig website to keep an eye on progress and follow their Facebook page.
    via The Bike Shed

    WRC, Espagne, ES3 : Neuville en tête

    Après trois spéciales, le Belge Thierry Neuville (Hyundai i20 WRC/Michelin) est leader du RallyRACC-Rally de Espana 2014 avec un dixième de seconde d’avance sur Sébastien Ogier et 2.2 secondes sur son équipier Hayden Paddon. Les pilotes se plaignent de la poussière qui reste en suspension.
    Cette année, le RallyRACC-Rally de Espana débute par l’étape sur terre avec trois spéciales autour de Gandesa, quasiment identiques à celles de 2013. Les pilotes Michelin ont tous opté pour 5 LTX Force H4 (hard), sauf Paddon (4 H4 et 2 S4).
    Le vent, qui soufflait fort sur la Costa Daurada en début de semaine, s’est peu à peu estompé et laissait craindre beaucoup de poussière en suspension aujourd’hui. Ce fut le cas, malgré un intervalle de trois minutes laissé entre chaque WRC.
    De fait, la première position de Sébastien Ogier (VW/Michelin) sur la route est plutôt un avantage – du moins pas un handicap. Malgré le balayage, le leader du championnat a longtemps tenu le meilleur chrono provisoire de l’ES3 (Pesells, 26,59 km) avec 2 secondes d’avance sur son challenger Jari-Matti Latvala, qui a tapé une pierre au début de l’ES2 et perdu 1s7 sur Ogier.
    Troisième sur la route, Andreas Mikkelsen a concédé 7 secondes dans l’ES3. Le Norvégien a connu un début de journée mouvementé puisque sa Polo R WRC, assoiffée après son périple de Barcelone, n’a pas démarré au parc fermé, ni à la sortie du parc d’assistance avant le refuelling.
    Début de rallye agité aussi pour Kris Meeke (Citroën) : après avoir signé le meilleur temps dans l’ES2, le Britannique a dû s’arrêter dans la suivante pour changer une roue après un double impact. Kris était parti avec une roue de secours.
    Après trois spéciales, le Belge Thierry Neuville (Hyundai/Michelin) est leader du rallye avec 1/10e de seconde d’avance sur Ogier et 2s2 sur son équipier Hayden Paddon. Le Néo-Zélandais, qui avait débuté sur une WRC ici-même en 2013, a réalisé le meilleur temps dans l’ES3, son tout premier en Championnat du monde des Rallyes FIA.

    WRC, Espagne : Duel, culturel et soleil…


    Le 50e RallyRACC-Rally de Espana s’annonce passionnant entre Sébastien Ogier et Jari-Matti Latvala en lutte pour le titre mondial 2014 sous le soleil de Catalogne, une communauté autonome d’Espagne au patrimoine culturel exceptionnel.
    Se rendre au Rally Catalunya n’est pas qu’un simple déplacement sur une manche WRC, c’est un voyage initiatique. En venant de France, on traverse les Pyrénées par le col du Perthus, sous le regard brumeux du Pic du Canigou, puis on frôle Figueres et le théâtre-musée Dali ouvert il y a tout juste 40 ans. C’est d’ailleurs là, sur les ruines d’un ancien théâtre et parmi ses œuvres que le surréaliste Salvador Dali a choisi de reposer.
    Quelques kilomètres plus loin, Barcelone est une métropole européenne d’une très grande richesse culturelle avec pas moins de neuf monuments classés au Patrimoine mondial de l’Unesco (Le Park Güell, La Sagrada Familia, La Pedrera, le Palau de la Musica Calana…). La plupart – sept d’entre eux - sont l’œuvre d’Antoni Gaudi, considéré par certains comme le plus grand architecte espagnol.
    Gaudi est né à Reus, ville catalane qui marque la fin de notre chevauchée sur l’autopista et la sortie pour Salou. Outre Gaudi, Reus a aussi enfanté de nombreux artistes-peintres comme Josep Tapiro, Mariano Fortuny, Josep Llovera, et leur maître à tous, Domènec Soberano.
    On bifurque vers la mer et se dressent au loin les attractions du parc PortAventura. Notre voyage initiatique devient dès lors plus rallystique puisque le parc d’assistance se trouve aux portes du parc. Mais il y a tout de même quelque chose de gaudesque dans le parcours du RallyRACC-Rally de Espana avec ses grandes courbes asphaltées dont vont se délecter les amoureux du Macadam.
    Le duel entre Seb Ogier et JM Latvala promet d’être splendide sous le soleil catalan qui devrait nous accompagner ce week-end. Le premier veut conclure au plus tôt, le second aimerait traîner son adversaire/équipier dans la boue galloise… On attend aussi beaucoup d’Andreas Mikkelsen, de Kris Meeke et des Hyundai de Sordo et Neuville, sans parler du match Chardonnet/Lefebvre en WRC-2 et Pärn/Cave en Fiesta Trophy…
    Rallye et culture. Nous sommes gâtés puisque nous aurons les deux, demain soir, dans le quartier de Montjuic (Barcelone) qui abrite la fondation Joan Miro (peintre, sculpteur), et cette Superspéciale qui se faufile entre quatre palais. On en reparlera…

    pensive

    jeudi 23 octobre 2014

    Moto GP : Les points de vue de Márquez et Rossi sur les titres Moto2™ et Moto3 / Marquez and Rossi on Moto2™ and Moto3™ title battles


    Marc Márquez et Valentino Rossi ont donné leurs avis sur les situations d'Esteve Rabat et d'Álex Márquez, qui pourraient remporter les Championnats du Monde Moto2™ et Moto3™ ce week-end en Malaisie.

    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference

    Avec 41 poins d'avance dans la course au titre Moto2™ 2014 au moment d’aborder l’avant-dernière manche de la saison, Esteve Rabat (Marc VDS Racing Team) est dans une situation des plus confortables tandis que son compatriote Álex Márquez (Estrella Galicia 0,0) ne dispose que de vingt points d’avance sur Jack Miller (Red Bull KTM Ajo), ce qui lui permet d’avoir une première balle de match cette année mais moins de certitudes que Rabat.
    Valentino Rossi, le nonuple Champion du Monde, a donné ses impressions sur ces deux situations et a déclaré : « Je crois que ce sont deux situations différentes parce que Tito a beaucoup d’avance. Mon conseil pour lui est de gérer ça comme n’importe quel autre week-end, en donnant le maximum aux essais et en essayant d’avoir un set-up compétitif pour dimanche. Et ensuite, donner le meilleur de lui-même et essayer de remporter la course. »
    « Pour Álex, la situation est plus compliquée parce qu’il a un peu moins d’avance, même si ça reste un bel avantage. Il peut faire des calculs. Mais en Moto3™, c’est toujours très serré, surtout sur les dernières courses, où il y a eu beaucoup de pilotes dans le groupe de tête. Il doit rester à l’abri des problèmes, essayer de rester devant et de prendre des points sur Jack. »
    Marc Márquez, le double Champion du Monde MotoGP™, a quant à lui déclaré au sujet des chances de son frère cadet : « En Moto3, mon conseil est de toujours faire la même chose. C’est facile à dire, mais il faut attaquer à chaque course. Le problème est que lorsqu’on se relâche ou qu’on essaye de calculer, on risque de finir cinquième, sixième ou sixième, parce qu’il y a toujours six pilotes prêts à se battre pour la victoire. Il faut être agressif et attaquer. L’idéal pour lui serait de finir devant Miller mais si Miller finit devant, ce ne sera pas la fin du monde. L’avantage qu’il a est que Miller n’a plus le droit à l’erreur. La pression est sur Miller, il doit finir devant ou remporter la course s’il veut remporter le championnat. »
    Au sujet de Rabat, un bon ami, Márquez a ajouté : « C’est M. Régularité ! Il est incroyable. Il fait toujours 25 tours lors des essais. Je lui dis à chaque fois qu’il va se fatiguer avant la course mais c’est son style et c’est un style qui lui réussit vraiment bien ! »
    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference
    Ahead of this weekend’s action at Sepang, where Tito Rabat and Alex Marquez have chances to win the World Championship in Moto2™ and Moto3™ respectively, Marc Marquez and Valentino Rossi have given their views on how the title candidates can handle the pressure.
    Rabat has a 41-point advantage in the Moto2 title fight with his Marc VDS Racing Team colleague Mika Kallio, whilst Alex Marquez approaches the penultimate round in Malaysia with a 20-point lead over rival Jack Miller in the lightweight class.
    Rossi said of their titles hopes, “I think they are in two different situations, because Tito has a very good advantage. So my advice is to do exactly the same like any other weekend and try the maximum from the practice, to fix the setting in order to be competitive on Sunday. Then try to give the maximum and win the race.”
    “For Alex it is more difficult because he has less advantage but it is still a good advantage. So he can calculate. In Moto3 always, especially in the last races, the battle is always very hard, with a lot of riders in the first group. So he has to try to stay out of problems, try to stay in front and try to gain some points on Jack.”
    MotoGP™ World Champion Marquez said of his brother’s chances, “In Moto3 the advice is that you must always do the same. It’s easy to say, but you must push like in every race. Because the problem is that if you try to relax or you try to calculate, you can finish fifth, sixth or seventh, as there are always six riders fighting for the victory. You need to be aggressive and you need to push. The perfect thing would be for him to finish in front of Miller, but if Miller finishes in front of him it’s not the end of the world. The advantage that he has is that Miller, in this case, cannot make any mistake. The pressure is on Miller to finish in front or to win the race if he wants to win the championship.”
    Marquez also said of Rabat, “He is Mr Consistent! He is incredible. In the practice he is always doing like 25 laps and I always say to him you will be tired on Sunday for the race! But it’s his style and with that style he is doing really well.”
    Shell Advance Malaysian Motorcycle GP Press conference

    WRC, Espagne, ES1 : Entre palais et fontaines magiques / palaces and a magic fountain


    Après avoir accueilli la cérémonie de départ du RallyRACC-Rally de Espana 2012, Barcelone organisait une Superspéciale prestigieuse dans le quartier de Montjuic pour fêter la 50e édition de ce rallye. Les concurrents devaient se faufiler entre quatre palais et les « Fontaines Magiques ». Mikkelsen (VW/Michelin) s’est imposé.
    Barcelone est la seule ville à avoir accueilli trois épreuves mondiales de sports mécaniques cette année : Grand-Prix de F1 et MotoGP sur le circuit Catalunya de Montmelo et WRC dans le quartier de Montjuic.
    C’est en effet au pied de la colline de Montjuic qui surplombe Barcelone, où furent bâties la plupart des installations des Jeux Olympiques d’été 1992, que cette Superspéciale était tracée sur un parcours d’1,6 km environ à boucler deux fois.
    Départ et arrivée étaient donnés Avenida Reina Maria Cristina. Puis les concurrents contournaient par la droite les « Fontaines Magiques » de Montjuic créées par l’artiste Carles Buigas pour l’Exposition Universelle de 1929, passaient devant le Palau Victoria Eugena, effectuaient un « donut » devant le Palau Nacional, qui abrite aujourd’hui le Musée national d’art de Catalogne, puis longeaient le Palau Alfons XIII et bouclaient le circuit devant le Palau de Congressos.
    Une Superspéciale asphalte de 3,20 km à parcourir au volant d’autos en configuration terre pour offrir davantage de spectacle aux spectateurs venus en masse. Une heure avant la séance d’autographes, plusieurs centaines de fans faisaient déjà la queue devant le podium installé tout près de la Plaza Espanya…
    Eminent spécialiste du drift, Ken Block s’est élancé en premier dans les ruelles catalanes. Sa Ford a percuté le muret au premier virage (arrière gauche) et l’Américain fut crédité d’un pale 3min52s. Cinq voitures plus tard, c’est un 3min42s7 qui servit alors de référence, le temps réalisé par Dani Sordo (Hyundai) malgré un manque de puissance et un embrayage rétif.
    Ce chrono fut alors battu par son équipier, Thierry Neuville : « J’ai sans doute perdu une demi-seconde car j’ai voulu faire le « donut » en 2e et je n’avais pas assez de couple. » Puis Andreas Mikkelsen (VW/Michelin) en a terminé en 3min39s1, chrono qui ne fut pas amélioré, ni par JM Latvala (3min42s2), ni par Sébastien Ogier (3min40s9).
    Les concurrents avaient ensuite 107 km à parcourir pour rallier le parc fermé de Salou. Les choses (très) sérieuses débuteront demain matin avec les premières spéciales sur terre de cette épreuve.





     hosting the ceremonial start of the RallyRACC-Rally de Espana in 2012, Barcelona held a super-special in its Montjuic district this evening as part of the event’s 50th edition celebrations. Competitors enjoyed a short burst past four palaces (‘Palaus’) and the city’s Magic Fountains. Mikkelsen (VW/Michelin) was fastest.

    Barcelona is the only city to have hosted three world class motorsport events this year, namely a Formula 1 Grand Prix and a MotoGP race at the nearby circuit in Montmelo, plus today’s WRC action in Montjuic.
    It was here, at the foot of the hill that overlooks Barcelona, and where the majority of the facilities for the 1992 Olympic Games were based, that the 1.6km loop – covered twice – was located.
    It started (and finished) on Avenida Reina Maria Cristina before competitors turned right round the Magic Fountain of Montjuic which was designed by artist Carles Buigas for the 1929 Universal Exhibition. They then passed in front of the Palau Victoria Eugena, performed a donut in front of the Palau Nacional (home of Catalonia’s National Museum), drove past the Palau Alfons XIII and completed the circuit via the Palau de Congressos.
    Although the 3.20km test was an all-asphalt affair, the cars were set up for gravel and this ensured a fun show for the big crowd. Indeed, a whole hour before this afternoon’s autograph-signing session was due to begin, big queues had already formed in front of the podium erected close to the Plaza Espanya…
    Drift ace Ken Block was the first driver to tackle the narrow lanes and the rear-left of his Ford swiped a small wall next to the first corner and the American was accredited with a time of 3m52s. Five cars later, Dani Sordo posted a more realistic benchmark (3m42.7s), despite a clutch issue and a lack of power.
    His time was then beaten by Hyundai team-mate, Thierry Neuville: “I must have lost half-a-second when I attempted to do my donut in second gear and I didn’t have enough torque.”
    After that, Andreas Mikkelsen (VW/Michelin) produced a 3m39.1s which neither Jari-Matti Latvala (3m42.2s) nor Sébastien Ogier (3m40.9s) succeeded in bettering.
    After the brief action, crews faced a 107km drive back to parc ferme in Salou before serious business begins tomorrow morning (Friday) with the week’s first gravel stages…

    WRC, Espagne : Neuville lance les débats


    L’avant-dernière manche de la saison 2014 a démarré ce matin avec le Shakedown. Cette séance d’essais a été remportée par Thierry Neuville (Hyundai i20 WRC/Michelin). Ogier, Latvala et Mikkelsen restent chez Volkswagen en 2015.
    C’est en configuration terre que les voitures ont disputé cette courte spéciale mixte (2,97 km) tracée tout près du parc PortAventura, assez peu représentative du parcours avec un rond-point et quatre chicanes à négocier. La plupart des pilotes Michelin ont opté pour les pneus LTX Force H4 (hard), mais certains ont décidé de panacher H4 (hard) et S4 (soft).
    Le premier temps de référence a été signé par Thierry Neuville (Hyundai i20WRC/Michelin) en 2min11s3 avec 4/10e de seconde d’avance sur Seb Ogier (VW) et 5/10e sur Mikko Hirvonen (Ford) et Dani Sordo (Hyundai) ex-aequo. Derrière, JM Latvala et Andreas Mikkelsen n’ont pu se départager au cours de ce premier run.
    A propos des pilotes VW, nous avons eu la confirmation hier soir que Volkswagen Motorsport reconduisait les contrats de ses trois équipages actuels, Ogier/Ingrassia, Latvala/Anttila et Mikkelsen/Floene. « Nous avons actuellement les trois meilleurs pilotes du monde. La continuité est un élément clé en sports mécaniques et nous sommes heureux de prolonger leurs contrats », a déclaré Jost Capito.
    Puis Robert Kubica (Ford) s’est hissé brièvement en haut du classement avec 2min09s8 réalisé à son 3e passage, un chrono vite effacé par Sébastien Ogier en 2min09s4, puis par le Belge Thierry Neuville (2min09s2) qui a retrouvé sa première position pour 2/10de seconde sur le Champion du monde en titre. Le podium de ce Shakedown est complété par l’Espagnol Dani Sordo (Hyundai).
    A son 5e passage, l’Ukrainen Yurii Protasov (Ford) a arraché le 5e meilleur chrono en tout juste 2min10s, devant Andreas Mikkelsen, Latvala, et Ken Block (Ford), de retour en WRC depuis le Rallye du Mexique 2013.
    Hayden Paddon (Hyundai) et Mikko Hirvonen (Ford) ont complété le top-ten dans lequel ne figure aucune Citroën DS3 WRC puisque Mads Ostberg n’a réalisé que le 12e temps et Kris Meeke le dernier chrono des WRC en 2min45s5. Les deux pilotes Citroën n’ont bouclé que deux tours et ont préservé leur mécanique.

    WRC, Espagne : Noces d’Or en Costa Daurada


    Le RallyRACC-Rally de Espana fête cette année sa 50e édition. L’histoire de ce rallye a été aussi compliquée que son nom officiel, RACC-Rally Catalunya-Costa Daurada-Rally de Espana.
    Né en 1906, le puissant Royal Automobile Club de Catalogne a créé l’épreuve Volta a Catalunya en juillet 1916 sur une distance de 645 km à parcourir dans les quatre provinces de la région. 25 participants étaient au départ. Seules quatre éditions ont eu lieu car en 1918, le rallye a dû être annulé à cause d’un manque d’approvisionnement de carburant.
    Des événements historiques mondiaux et nationaux successifs n’ont pas permis la reprise de cette course avant 1957 où l’épreuve a alors été rebaptisée Rally Catalunya et remportée par l’actuel président du RACC, Sebastian Salvado, sur une Alfa Romeo. Ce nouveau chapitre du Rally Catalunya s’est hélas refermé en 1964 par manque de concurrents : 43 engagés, ce qui est la norme de nos jours !
    Au fil des ans, la discipline rallye s’est développée en Espagne, comme le Rallye Costa Brava créé en 1953 par la Peña Motorista 10 x Hora, qui, en 1973, a intégré l’European Rally Championship. Cette année-là, le Rally Catalunya a retrouvé sa place dans le championnat national. Au cours de cette période 1970-1980, Antonio Zanini (quintuple Champion d’Espagne) s’est imposé à cinq reprises au volant de quatre voitures différentes : Seat 124-1800, Fiat 131 Abarth, Porsche 911 SC et Talbot Sunbeam Lotus. En 1980, le Rally Catalunya a également atteint le coefficient 1 en Championnat d’Europe des Rallyes.
    Avec le prestige et le respect de l’épreuve développée au nord de Barcelone, sur la Costa Brava, par un petit groupe de fans, et la puissance économique du RACC, la Peña Motorista 10 x Hora et le Rally Catalunya ont fini par fusionner. En 1988, l’épreuve a été remportée par Bruno Saby devant Carlos Sainz. Il n’aura fallu que trois éditions pour obtenir le statut mondial, en 1991, une édition remportée par Armin Schwarz (sa seule unique victoire en WRC).
    En 2005, le Rally Catalunya a été déplacé dans la région de Tarragone – et adopté le nom Costa Daurada - où il se déroule encore aujourd’hui.