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    samedi 4 octobre 2014

    WRC, France. 1994, Didier Auriol ouvre la voie


    Vingt ans après le titre mondial de Didier Auriol et dix après le premier de Sébastien Loeb, la saison WRC 2014 pourrait elle aussi consacrer un pilote tricolore, Sébastien Ogier. Best-of-Rallylive revient sur les saisons et les titres de 1994 et 2004 avec les champions eux-mêmes.
    Le rallye français a dû attendre 16 ans avant de remporter le titre Pilotes, créé en 1979. Didier Auriol, premier de cordée, ouvrit la voie. 20 ans, déjà ! Puis, après dix nouvelles années d'attente, débuta en 2004 la razzia Loeb que prolonge Sébastien Ogier, pour le plus grand bonheur desaficionadostricolores...
    Joint au téléphone dans son fief millavois, Didier Auriol éclate de rire lorsqu'on lui propose d'évoquer sa saison 1994. « C'est un peu loin, tout ça... » Loin, certes mais très vite les souvenirs reviennent.
    Avec d'abord ce sentiment, global : « Bien sûr, ce titre décroché au RAC fut comme une sorte d'aboutissement. Grande satisfaction, pour l'équipe Toyota, les partenaires, dont Michelin. Plaisir d'offrir cette joie aux fans français... Une bonne chose pour le rallye français. Mais, très objectivement, cette année 1994 fut loin d'être ma meilleure saison... Bref, un titre obtenu sans dominer. »
    On suggère une revanche sur la saison 1992, largement dominée, elle (six victoires), et éteinte avec les bougies de la Lancia au RAC... « Non, non, non ! Pas de revanche. Ça tient je crois à ma façon de voir les choses : le titre ne venait pas en premier dans mes objectifs. Ce que je cherchais, course après course, c'était à être le meilleur. Pouvoir me dire, je domine mon sujet, je maîtrise, je suis bien, je suis vite, je suis en osmose avec la voiture. Là était le plaisir. Gagner sans avoir ressenti ces choses, c'était bien, mais le plaisir était moindre. »
    Quels moments émergent de cette année 1994 ? « Les mauvais : sortie de route au Rallye Monte-Carlo dès l'ES5. Et un moteur cassé à l'Acropole. Les victoires, bien sûr. Tour de Corse, Rallye d’Argentine, après une bagarre de fous, trois jours durant, avec Carlos (Sainz), et Sanremo. Deux abandons, trois victoires. Et la régularité, clé du titre. Un titre qui pouvait aussi bien revenir à Carlos au RAC. Nous avons commencé par casser un triangle, on s'est posés sur le toit doucement, avant de casser un turbo. On ne maîtrisait plus rien, mais Carlos est sorti, à cinq spéciales de la fin... »

    WRC, France, étape 1 : Le titre attendra…/ the title decision can wait…


    Sébastien Ogier ne sera sans doute pas titré ce week-end, au Rallye de France-Alsace, tandis que son équipier Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) est en bonne voie pour (enfin) remporter son premier rallye asphalte. Andreas Mikkelsen et Kris Meeke complètent le podium provisoire.
    Ils étaient venu cueillir un second titre mondial en Alsace, mais ils ont vécu un calvaire, aujourd’hui, sur les spéciales alsaciennes et vosgiennes. Après un tête-à-queue au début de l’ES2, la Volkswagen Polo R WRC/Michelin de Sébastien Ogier fut prise de hoquets. Le champion du monde en titre a bouclé les 34,34 km deVosges-Pays d’Ormontau ralenti et perdu plus de quatre minutes. Un déficit que Julien Ingrassia, son copilote, a hélas doublé en pointant quatre minutes en avance au départ de l’ES3.
    Classé 26e à 8min52s3 du leader, Sébastien Ogier n’a pratiquement plus aucune chance de marquer six points de plus que Latvala, même en cas d’abandon du Finlandais, leader du rallye.
    Jari-Matti Latvala a réalisé une superbe première étape et s’est quelque peu détaché de son équipier Andreas Mikkelsen, lui aussi très brillant, après un nouveau meilleur temps dans l’ES6,Pays de Salm(9,59 km), sa spéciale fétiche, qu’il avait déjà remportée en 2011. Le Norvégien pointe ce soir à 8s2 secondes du Finlandais.
    Derrière ce duo Volkswagen et nordique, Kris Meeke est encore une fois sur le podium provisoire au volant de sa Citroën DS3 WRC. Le Britannique a accroché le bon wagon. Il n’est qu’à 23.1 secondes du leader et a creusé un écart de 28.1 secondes sur Dani Sordo (4e, Hyundai).
    L’Espagnol a été perturbé par le comportement de sa voiture, mais il a remporté la dernière spéciale du jour (ex aequo avec Mikkelsen). Dani ne compte que 10.7 secondes d’avance sur le Norvégien Mads Ostberg (Citroën), particulièrement à l’aise aujourd’hui sur les spéciales asphalte. Les écarts sont infimes entre Ostberg, Hirvonen (6e) et Kubica (7e), tous groupés en 2.8 secondes.
    Autres malheureux du jour, Thierry Neuville (11e, Hyundai), qui a perdu plus de 2 minutes sur une casse de turbo en début d’étape, et Elfyn Evans (Ford), qui a pointé en retard au parc d’assistance (alternateur). Le Gallois ferme le top-10 provisoire, derrière Martin Prokop (9e, Ford) et Bryan Bouffier (8e, Hyundai).
    En WRC-2, Quentin Gilbert (Ford R5) est leader avec 9s1 d’avance sur Bernardo Sousa (Ford R5) et Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5). En J-WRC/WRC3, Alastair Fisher est leader devant Quentin Giordano et Martin Koci. Stéphane Lefebvre (5e) est toujours « titrable ». Il est juste devant Ogier au classement général !
    Sébastien Ogier probably won’t be crowned world champion this weekend, but his VW/Michelin team-mate Jari-Matti Latvala appears to be heading for the first asphalt victory of his career. Andreas Mikkelsen and Kris Meeke join the Finn on tonight’s podium.

    driving

    vendredi 3 octobre 2014

    WSBK ; Giugliano signe le meilleur temps du vendredi à Magny-Cours


    Cinq constructeurs sont présents dans le Top 6 de la première journée.

    Davide Giugliano (Ducati Superbike Team) a réalisé le meilleur chrono de la seconde séance d'essais de vendredi à Magny-Cours et s'est ainsi hissé au sommet du classement combiné en bouclant le tour du circuit français en 1'37.866.
    Derrière l'Italien, Eugene Laverty (Voltcom Crescent Suzuki) s'est emparé de la deuxième position devant Sylvain Guintoli (Aprilia Racing Team), auteur du meilleur temps le matin.
    Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike Team), Marco Melandri (Aprilia Racing Team) et le Champion en titre Tom Sykes (Kawasaki Racing Team) complétaient le Top 6 devant Loris Baz (Kawasaki Racing Team), Chaz Davies (Ducati Superbike Team), Alex Lowes (Voltcom Crescent Suzuki) et Leon Haslam (Pata Honda World Superbike Team), qui était avec Claudio Corti (MV Agusta Reparto Corse) l'un de deux seuls pilotes du Top 20 à ne pas améliorer son meilleur temps personnel cet après-midi.
    Niccolò Canepa (Althea Racing Ducati) a gagné près d'une seconde pour finir quatorzième et premier pilote EVO sur le classement combiné, devant David Salom (Kawasaki Racing Team) et Sylvain Barrier (BMW Motorrad Italia).
    Fabien Foret (Team Pedercini) a conclu la journée en vingtième position et était donc le dernier pilote provisoirement qualifié en Tissot-Superpole. Le vétéran français a fini juste devant Jérémy Guarnoni (MRS Kawasaki) tandis que Nicolas Salchaud (Dream Team Company), sur MV Agusta F4 RR, demeurait à plus de sept secondes du temps de référence.

    WRC, France, ES6 : Latvala assomme ses adversaires / after SS6: Latvala makes his mark (+vidéo)


    Le Finlandais Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) a frappé fort cet après-midi. Après trois meilleurs temps, il compte 8.5 secondes d’avance sur Andreas Mikkelsen. Kris Meeke (Citroën) est troisième à 22.7 secondes.
    L’arrivée de Pays de Salm (9,59 km) est jugée Rue des Haut Fourneau, à l’entrée de Grandfontaine, aux confins des Vosges et de l’Alsace. En ce milieu d’après-midi, le soleil est encore inhabituellement chaud pour un début octobre dans cette région. On ne va pas s’en plaindre…
    Etaient-ce des perles de sueur ou de colère qui coulaient sur les tempes de Sébastien Ogier au point stop ? Après son problème mécanique ce matin, qui serait dû à des ennuis d’électroniques entre la boîte de vitesses et le moteur, c’est un amortisseur avant gauche cassé qui a ralenti le Français cet après-midi. Quand les ennuis arrivent, ils volent en escadrille…
    Rue du Haut Fourneau, Jari-Matti Latvala a fait chauffer la marmite. Le Finlandais a assommé ses adversaires en réalisant 4min53s2, laissant son dauphin Andreas Mikkelsen à 4 secondes sur 9,59 km. « C’est ma spéciale préférée » a confirmé le leader qui compte désormais 8s5 sur Mikkelsen, auteur de sa plus belle étape sur asphalte.
    Kris Meeke est toujours 3e au volant de sa Citroën DS3 WRC/Michelin (+22s7) : « Je pensais avoir un souci et ça m’a déconcentré dans l’ES5. Mais tout va bien. » Peu satisfait de sa journée, Dani Sordo (Hyundai, +51s5) est 4e, à la bagarre avec Mads Ostberg (Citroën, +57s6), lui aussi auteur d’une belle journée sur asphalte.
    Après les déboires d’un excellent Elfyn Evans ce matin, contraint de pousser sa Ford Fiesta RS WRC à l’entrée du parc d’assistance (1min40s de pénalité), Mikko Hirvonen est désormais le 1erreprésentant de M-Sport. Il est 6e à exactement 1 minute du leader et devance d’1s2 le Polonais Robert Kubica, qui a réalisé le 3e meilleur temps dans l’ES6 : « Nous avons un petit souci avec les notes dans la précédente, alors il fallait tout de suite réagir pour rester dans le rythme. »
    Les concurrents se dirigent désormais vers Strasbourg pour une Superspéciale prévue à 20h00 qui remuera sans doute un peu le couteau dans la plaie pour Sébastien Ogier car c’est là qu’il avait été titré en 2013. Cette année, il devra encore patienter…

    Three fastest times and an assertive display this afternoon by Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) have taken the Finn 8.5 seconds clear of team-mate Andreas Mikkelsen. Citroën’s Kris Meeke is third (+22.7s).
    The stop control after ‘Pays de Salm’ was on the edge of the village of Grandfontaine, on the border between France’s Vosges and Alsace regions. The sun was unusually hot for the time of year, but we certainly weren’t complaining…
    But was that simply sweat we could see on Sébastien Ogier’s brow as he removed his helmet after the stage, or was it the outside signs of frustration? Indeed, after being delayed this morning by technical trouble, apparently due to powertrain electronics gremlins, the Frenchman has been handicapped this afternoon by a broken front-left damper problem…
    In contrast, team-mate Latvala has been on a high all day and he reached us at the finish of the 9.59km test after beating second-placed Mikkelsen by four seconds. “It’s my favourite stage,” reported the rally leader who has gone 8.5s ahead of his Norwegian team-mate who has also been on form.
    Kris Meeke is still third in his Citroën DS3 WRC/Michelin (+22.7s): “I thought I had a problem on SS5 and that upset my concentration, but everything’s going well.”
    Dani Sordo (Hyundai, +51.5s) follows in fourth place, despite being unhappy with his performance, and is he locked in an interesting fight with Mads Ostberg (Citroën, +57.6s) who has had a good day on the French asphalt.
    Helped by the morning’s woes of the otherwise excellent Elfyn Evans (who took a 1m40s penalty after having to push his Ford Fiesta RS WRC into the lunchtime service park), sixth-placed Mikko Hirvonen is now M-Sport’s best-placed representative. He is exactly one minute adrift of Latvala and 1.2s safe from Robert Kubica who was third-quickest on SS6: “We had a small problem with our pace notes on SS5 so we needed to react straight away in order not to lose the rhythm,” noted the Pole.
    Next on today’s menu is the super-special in Strasbourg (due to start at 8pm local time) which will be a bitter-sweet experience for Ogier who claimed the 2013 title on this very stage last year. This season, he will have to be patient a little longer…

    Pikes Peak 2014 - Monster Tajima's Run For The Record

    Nobuhiro 'Monster' Tajima returns for his 26th running of the Pikes Peak International Hill Climb in his tried and tested electric vehicle, attempting to break ground on a new electric record.


    Rallye de France 2014 / ES3 : Latvala leader, Ogier en difficulté / Latvala on top, Ogier in difficulty


    Les deux derniers vainqueurs en WRC, Sébastien Ogier et Thierry Neuville, ont pratiquement perdu toutes chances de gagner ce week-end en Alsace. Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) est leader avec seulement 7/10e de seconde d’avance sur son équipier Andreas Mikkelsen.
    Après la spéciale du Col de la Charbonnière, les concurrents se sont attaqués au gros morceau du Rallye de France-Alsace,Vosges-Pays d’Ormont(34,34 km). Comme en 2011 où le moteur de la Citroën de Loeb avait cassé, cette spéciale vosgienne n’a pas souri à Sébastien Ogier qui a perdu plus de quatre minutes. Après un tête-à-queue en début d’ES, le Français s’est retrouvé au ralenti sur une bonne partie de la spéciale, victime de coupures moteur à répétition sur sa VW Polo R WRC.
    Le leader du championnat a été doublé par ses équipiers Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen qui a remporté cette longue spéciale pour 3s6 devant Kris Meeke. De son côté, Thierry Neuville s’est lui aussi retrouvé au ralenti (perte de puissance moteur) en fin de parcours et a concédé près d’une minute.
    Les deux infortunés ont traîné leur misère sur la courte ES3, Pays de Salm(9,59 km), remportée par Jari-Matti Latvala qui a repris le leadership du rallye pour 7/10e de seconde face à son équipier Andreas Mikkelsen.
    Derrière les deux Volkswagen, les deux Britanniques Kris Meeke (Citroën) et Elfyn Evans (Ford) sont en embuscade à respectivement 7s2 et 15s3 du leader. Mads Ostberg, 3e meilleur temps dans l’ES3, est 6e du général provisoire, à moins d’une seconde de Dani Sordo (5e, Hyundai). Le Norvégien devance l’ancien pilote de F1 Robert Kubica (Ford, 7e) et le Finlandais Mikko Hirvonen (8e, Ford). Bryan Bouffier (Hyundai) est 9e et 1er Français du Rallye de France…
     
    Sébastien Ogier and Thierry Neuville, the WRC’s last two winners, have both lost practically any chance of winning the 2014 Rallye de France-Alsace. Jari-Matti Latvala is in front, just seven-tenths clear of VW/Michelin team-mate Andreas Mikkelsen.
    After SS1 (‘Col de la Charbonnière’), crews headed for the French round’s demanding showpiece: ‘Vosges-Pays d’Ormont’ (34.34km). In 2011, Loeb’s Citroën suffered an engine failure here, and things went little better today for Ogier who lost four minutes. Following a spin at the beginning of the test, the Frenchman’s VW Polo R WRC suffered an engine misfire for much of the rest of the distance.
    The championship leader was overtaken not only by Latvala but also by his other team-mate Mikkelsen who went on to claim the stage, 3.6s clear of Kris Meeke. Meanwhile, Neuville lost engine power towards the end and dropped almost a minute.
    Like the Belgian, Ogier had to continue with his problem on SS3 (‘Pays de Salm’). This relatively short run (9.59km) was won by Latvala who now tops the leaderboard ahead of Mikkelsen (+0.7s).
    The Volkswagen pair is chased by Britons Meeke (Citroën, +7.2s) and Elfyn Evans (Ford, +15.3s), while Mads Ostberg is sixth despite posting the third-best time on SS3. Dani Sordo (5th, Hyundai) is less than a second in front of the Norwegian. Ex-F1 ace Robert Kubica (Ford) is seventh, followed by Mikko Hirvonen (8th, Ford) and Bryan Bouffier (9th, Hyundai) who is the best-placed Frenchman.

    MARIA MOTORCYCLES’ COLORFUL BONNEVILLE



    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    Despite the bevy of modern classics hitting the market lately, the Triumph Bonneville can still hold its own. Maybe a few technical improvements wouldn’t go amiss, but that’s where folks like Maria Motorcycles come in.
    Luis Correia and his crew have turned wrenches on several Bonnies already, and like this one, most have vibrant color schemes that wouldn’t look out of place in a modern surfing or BMX catalogue. It’s the ultra-crisp design on this 2005 spec Triumph that immediately caught our eye—especially those powder blue highlights.
    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    The Lisbon-based outfit took inspiration from 50s and 60s-era motoring for the blue color. It’s combined with subtle blacks and greys, gold suspension components, and a hand-made, tan leather seat. As outrageous as the idea of blue rims on a custom Triumph sounds, the overall effect is refreshing rather than garish—and we dig it.
    The look of this Bonnie is quintessentially Maria, but the team approached the project with a fresh mindset for the technical details. Their goal: source the best possible aftermarket parts to make the Bonneville lighter, faster and better handling.
    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    The most obvious upgrade is the burly new suspension setup. It’s now equipped with Öhlins components at both ends, with upside-down forks mated to a set of LSL triple clamps.
    There’s a Brembo braking system up front, which turned into quite a chore to install, due to the wheel’s offset in the new forks. There’s also a Brembo hydraulic clutch system, and both the clutch and brake levers are paired with Rizoma reservoirs. As if that doesn’t make the cockpit appealing enough, it’s all mounted to a set of LSL carbon fiber handlebars.
    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    Other refinements include a smaller headlight and speedo, a new tank filler cap, and an LSL rear fender with an integrated tail light. The side covers have been ditched, the airbox replaced by K&N filters, and the wiring is now packed into a discreet, bespoke battery box—containing two tiny Lithium-ion batteries.
    Maria also fitted an aluminum rear sprocket from Renthal, off-road foot pegs, a Triumph bash plate and an appropriately brawny set of Continental TKC80 tires. The exquisite underslung exhaust is a full two-into-one system from Zard.
    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    According to Maria, “El Carmen” (as it’s been dubbed) is the most kitted bike they’ve produced to date. And it’s miles ahead of the stock Bonnie in performance.
    We reckon it’s a prime example of a well-judged nip and tuck, with top-shelf upgrades. With a sublime color scheme and audible extra grunt from the exhaust, it’ll be turning heads as it tears up the busy streets of Lisbon.
    Portugal's Maria Motorcycles have added a startling splash of color to their custom Triumph Bonneville.
    via BIKEexif

    SKY IS THE LIMIT -


     CAPITULO 01


    Capitulo 02

    WRC, France, ES1 : Latvala ouvre le bal

     
    Le Rallye de France-Alsace 2014 a démarré par la spéciale du Col de la Charbonnière (11,11 km) remportée par Jari-Matti Latvala (VW/Michelin). Quatre pilotes ont terminé dans la même seconde.
    Entre Breitenbach et Bellefosse, le Col de la Charbonnière (961 m d’altitude) coupe la forêt domaniale du Champ du Feu réputée pour ses pistes de ski et de VTT. Cette spéciale est au programme de l’édition 2014 dans sa version « classique » du temps du Rallye Alsace-Vosges avec, quel que soit le sens, ces quelque 11 km typés circuit, à la fois rapides et techniques sur une route large.
    Le passage au sommet du Col de la Charbonnière, au pied de l’auberge éponyme qui sert la meilleure chapeaurade de la région, a fait trembler plus d’un pilote. A fond, à condition d’être sur la bonne trajectoire… Mais encore faut-il arriver jusque-là. En 1998, le regretté Philippe Bugalski avait incrusté sa Citroën Xsara Kit-Car dans un sapin juste après le départ (l’arrivée cette année), à la sortie de Bellefosse.
    Le Col de la Charbonnière n’avait jamais été disputé dans cette version en WRC, avec une ascension rythmée de 7 km environ depuis Breitenbach et une plongée sur la Vallée de la Bruche. Le passage du col a été modifié grâce à une chicane artificielle. Les pilotes Michelin ont tous choisi le nouveau Pilot Sport H4 (hard) pour cette première boucle de spéciales en majeure partie sèche.
    A 119,4 km/h de moyenne, Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) a remporté cette spéciale. Quatre pilotes ont terminé dans la même seconde : Sébastien Ogier (+0s3), Andreas Mikkelsen (+0s5) et Kris Meeke (+0s7). « J’ai un peu souffert de sous-virage », commentait le Finlandais à l’arrivée.
    Thierry Neuville (Hyundai) a réalisé le 5e meilleur temps à 3s3, juste devant le Gallois Elfyn Evans (Ford), Mads Ostberg (Citroën) et Robert Kubica (Ford). Dani Sordo (Hyundai) n’a signé que le 8e temps à 6s4 du vainqueur.
    En WRC-2, la bataille est lancée entre les Français Quentin Gilbert (Ford Fiesta R5) et Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5/Michelin). Le pilote Ford a remporté cette l’ES1 avec 5/10e de seconde d’avance. Derrière, Pontus Tidemand et Bernardo Sousa ont signé le même chrono.

    Fast food !


    Marc de Passorio participe au Rallye de France-Alsace 2014 au volant d’une Renault Mégane RS. Propriétaire de deux restaurants dans le sud de la France – l’Esprit de la Violette et l’Esprit Culinaire - ce Chef a obtenu une étoile au Guide Rouge Michelin en 2009.
    A 46 ans, Marc de Passorio vit intensément ses deux passions : la cuisine et le rallye. Propriétaire-gérant de deux restaurants – L’Esprit de la Violette à Aix en Provence et L’Esprit Culinaire à Châteaurenard – Marc propose une cuisine inventive, puisée dans ses souvenirs d’enfance et ses nombreux voyages, en France et à l’étranger : Ile de la Réunion, Moscou, Ile de Noirmoutier, Chinon… En 2008, il s’installe aux fourneaux de l’Hostellerie du Vallon de Valrugues, à Saint-Rémy de Provence, et son travail est récompensé par une Etoile au Guide Michelin l’année suivante.
    Malgré un emploi du temps surchargé et grâce à des brigades fidèles et autonomes, Marc de Passorio vit à fond son autre passion, le rallye. « Je travaille sept jours sur sept, je ne prends jamais de vacances, mais j’arrive à me libérer trois ou quatre week-ends par an pour courir. C’est mon échappatoire à une vie de fou », nous a avoué Marc au parc d’assistance de Strasbourg.
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    « Ma passion pour le rallye remonte à l’âge de 12-13 ans. J’ai débuté comme copilote à 16 ans sur l’Ile de la Réunion aux côtés de Chaussalet, Riquebourg, puis sur le continent avec Longépé ou encore Jean-Pierre Ballet, jusqu’à un Rallye Monte-Carlo qui s’est mal terminé. J’ai alors décidé de prendre le volant. »
    « Concentration, gestion d’équipe, perfectionnisme, performance : le rallye et la cuisine partagent des valeurs communes. J’avoue volontiers que je n’aurais pas eu ma première Etoile au Michelin sans le rallye qui m’a beaucoup appris. »
    « Mes deux passions se rejoignent aussi dans ce que j’appelle des reconnaissances gourmandes. C’est en reconnaissant des rallyes que j’ai découvert des petits producteurs et des spécialités locales comme la fouace du Rouergue ou les cèpes du Plateau de Millevaches, que j’ai intégrées à ma cuisine. L’Alsace est une région merveilleuse. Par exemple, j’ai trouvé un Crémant extraordinaire, ou encore une façon de faire fermenter les choux très intéressante. »
    Habitué du Championnat de France, Marc dispute son 3e Rallye de France-Alsace. « En 2012, nous étions parmi les meilleurs en catégorie R3. L’an passé, j’ai commis une grosse erreur dans l’ES2, alors mon but est d’être à l’arrivée avec cette Renault Mégane. »
    Marc de Passorio is contesting the Rallye de France-Alsace in a Renault Mégane RS. He owns two restaurants in the south of France – the Esprit de la Violette and the Esprit Culinaire – and has been a one-star Michelin chef since 2009.
    Marc de Passorio, 46, shares his time between two passions: fine cuisine and rallying. The inventive dishes he serves at his restaurants in Aix-en-Provence (Esprit de la Violette) and Châteaurenard (Esprit Culinaire) take their inspiration from childhood memories and travels to places like Île de la Réunion, Moscow, Île de Noirmoutier and Chinon. In 2008, he practiced his art at the Hostellerie du Vallon de Valrugues in Saint Rémy de Provence where his work was rewarded with a Michelin star the following year.
    Despite his busy diary, and thanks to his trusty aids, Marc is able to indulge his passion for rallying, too. “I work seven days a week and never have a holiday, but I take three or four weekends off a year to compete. It’s my way of taking a step back from a crazy lifestyle,” he told Best-of-RallyLive.
    “My love of the sport dates back to when I about was 12. I started co-driving at the age of 16 on Île de la Réunion [Indian Ocean] alongside local stars like Chaussalet and Riquebourg. Then, in France, I navigated guys like Longépé and Jean-Pierre Ballet until one Rallye Monte-Carlo which didn’t end too well. That’s when I decided to drive…
    “The things in common between cooking and rallying are concentration, team management, perfectionism and performance. I always say it is thanks to what rallying has taught me that I was able to earn a Michelin star.
    “My two passions also come together during what I term my ‘gourmet’ recces. They allow me to unearth small producers and local specialities like Rouergue brioche and cep mushrooms from the Plateau de Millevaches, which I now use in my cuisine. I have also found an amazing sparkling wine in this way, and a very useful method for fermenting cabbage.”
    A French championship regular, Marc is contesting the Rallye de France-Alsace for the third time. “In 2012, we were up with the R3 front-runners, but I made a big mistake on last year’s SS2 despite my determination to reach the finish…”

    p'tit coup de main ?

    jeudi 2 octobre 2014

    Eugene Laverty rejoindra Drive M7 Aspar en MotoGP™ pour 2015 / Eugene Laverty joins DRIVE M7 Aspar Team for 2015


    Le team Drive M7 Aspar a confirmé l'arrivée du Nord-Irlandais Eugene Laverty pour la saison 2015 du Championnat du Monde MotoGP™.

    Eugene Laverty, Drive M7 Aspar

    Actuellement engagé dans le Championnat du Monde Superbike, Eugene Laverty avait couru dans la catégorie 250cc des Grands Prix en 2007 et 2008. Originaire de Toomebridge, en Irlande du Nord, Laverty a été deux fois vice-Champion du Monde Supersport (2009 et 2010) puis vice-Champion du Monde Superbike en 2013. En six saisons passées en World Superbike, il a couru sur diverses machines et s'est imposé avec chacune d'entre elles, démontrant son talent et ses aptitudes.
    Le team Drive M7 Aspar s'apprête donc à accueillir un pilote talentueux qui a suffisamment de potentiel pour continuer à progresser et est ravi de lui offrir l'opportunité de courir sur une Honda l'an prochain.
    Jorge Martínez, le team manager, a déclaré : « Eugene Laverty est un pilote avec qui nous étions déjà en contact l'an dernier, nous n'avions pas réussi à le recruter mais c'était un pilote qui nous intéressait depuis longtemps. Je pense qu'il a un grand potentiel, il a fait des courses incroyables en Supersport et en Superbike et il compte beaucoup de victoires, avec des constructeurs différents, ce qui en dit long sur sa capacité à s'adapter. »
    « Il n'a peut-être pas eu la chance dont on a besoin pour remporter un titre mondial mais je suis sûr qu'il se donnera à 100% avec Drive M7 Aspar. Je suis certain qu'il continuera à grandir en tant que pilote et qu'il a beaucoup à apporter à ce team. Il est prêt à franchir l'étape pour courir en MotoGP. L'an prochain, nous aurons une nouvelle Honda, plus compétitive, et j'ai beaucoup d'espoir pour notre projet MotoGP. Je suis sûr qu'ensemble nous pourrons obtenir de très bons résultats. »
    Laverty a commenté : « Je suis très excité à l'idée de relever ce nouveau challenge. Mon voeux le plus cher était de courir en MotoGP et je vais maintenant le réaliser grâce au team Drive M7 Aspar. J'ai dû attendre longtemps mais j'ai finalement cette opportunité et mon rêve devient donc réalité. J'ai beaucoup appris la dernière fois que j'étais dans le paddock MotoGP mais j'étais très jeune à l'époque et je n'avais pas le bon matériel pour réussir. »
    « Maintenant je reviens, dans la meilleure catégorie, avec une moto compétitive et un team expérimenté. J'ai dû faire preuve de patience mais maintenant je suis prêt. Depuis que je suis arrivé en Superbike, j'ai dû m'adapter à beaucoup de motos différentes et j'ai gagné sur chacune d'entre elles, ce qui a été une bonne expérience. Je suppose que ça peut-être un avantage quand on change de catégorie. L'une des principales raisons pour lesquelles j'ai signé avec Drive M7 Aspar est que Jorge et Gino (Borsoi) sont de grands professionnels, avec beaucoup d'expérience dans le meilleur championnat au monde. Avec eux, je suis sûr d'apprendre beaucoup de choses. »
    Whilst the 2014 season heads into its decisive phase, the DRIVE M7 Aspar Team is already shaping its plans for 2015 and has confirmed the signing of Eugene Laverty for its MotoGP™ project.
    The current World Superbike rider began his international career in Grand Prix, competing in the 250cc category in 2007 and 2008. Laverty, from Toomebridge, Northern Ireland, has twice finished as runner-up in World Supersport (2009 and 2010) and was also runner-up in WSBK in 2013. In six seasons of production racing the 28-year-old has ridden a host of different machinery for various manufacturers, winning races for all of them, showing his adaptability as a rider.
    The DRIVE M7 Aspar Team see him as a gifted rider with the potential to continue improving, and is pleased to offer him the opportunity to ride a Honda in MotoGP next season.
    The Aspar team this week confirmed that in the smaller categories they will depart from Moto2™ at the end of this year and will have a renewed focus on Moto3™ in 2015 with Mahindra machinery being ridden by Juanfran Guevara, 2014 Red Bull MotoGP Rookies Cup champion Jorge Martin and possibly a third rider.
    The signing of Laverty in the premier class is another important step for the Valencia-based team as they prepare to embark on an exciting new chapter.
    Team manager Jorge Martinez said, “Eugene Laverty is a rider we were already in contact with last year, we tried to sign him then and even though we didn't manage it at the time he is a rider we have been interested in for a long time. I think he is a rider with great potential, he has produced some incredible races in Supersport and Superbikes, and he has a lot of wins on his record with a lot of different manufacturers, which says a lot about his capacity to adapt.”
    “Maybe he hasn't had the luck that you always need to win a world title but I am sure that he will give 100% to the DRIVE M7 Aspar Team. I am sure he will continue to develop as a rider and he can bring a lot to this team. He is ready to make the step to MotoGP. Next year we will have a new, more competitive Honda, and I have a lot of hope invested in our MotoGP project. I am sure we will achieve great results together.”
    On the overall changes taking place for the team as they prepare for 2015, Martinez added, “We want to have winning projects and exciting projects. We have had a complicated and difficult year and now we want to concentrate more on our Moto3 project with Mahindra and to give 100% with our MotoGP team.”
    Laverty, meanwhile, commented, “I am very excited to take on this new challenge. My greatest wish was to compete in MotoGP and finally it will be granted thanks to the DRIVE M7 Aspar Team. I have had to wait quite a long time but finally the chance is here and my dream has become a reality. I learnt a lot the last time I was in the MotoGP paddock, but I was very young back then and I didn't have the right material to succeed.”
    “Now I am coming back in the top category on a competitive bike and with an experienced team. I have had to be patient but now I am ready for this. Since moving up to Superbikes I have had to adapt to lots of different bikes and I have won on all of them, which has been a good experience for me. I guess this can be an advantage as I switch categories. One of the main reasons I have signed with the DRIVE Aspar Team is because of Jorge and Gino (Borsoi), who are top professionals with huge experience in the best championship in the world. I am sure I will learn a lot from them.”

    WRC, France : Latvala est bien là ! / Latvala lays down a marker


    Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) a dominé le Shakedown du Rallye de France-Alsace 2014. Kris Meeke (Citroën) a signé le deuxième meilleur temps devant Sébastien Ogier (VW) et Dani Sordo (Hyundai) qui n’ont pu se départager au 10e de seconde.
    Le soleil n’est jamais parvenu à percer cette épaisse brume qui recouvrait la plaine autour du Zénith de Strasbourg ce matin pour la traditionnelle séance de mise au point. Malgré les températures fraîches, les pilotes Michelin avaient tous opté pour le nouveau pneu Pilot Sport H4 (hard).
    Toujours candidat au titre 2014, Jari-Matti Latvala a plutôt bien démarré ce Rallye de France-Alsace. Il a signé le meilleur chrono à chacun de ses quatre passages et amélioré de 3s8 entre son 1er et son 4e run, soit exactement une seconde/kilomètre. « Je n’ai pratiquement plus aucune chance au championnat, mais mon rêve est de remporter un rallye asphalte. Je ne suis pas passé loin en Allemagne, alors on verra ici. VW étant déjà champion, il n’y a plus de pression de ce côté-là. »
    En 2min36s, le Finlandais a devancé d’1s2 le Britannique Kris Meeke. Derrière, l’Espagnol Dani Sordo et Sébastien Ogier ont réalisé le même temps (2min37s7), chrono signé par le Français dans sa 3e et dernière tentative. « Le Shakedown n’est pas très représentatif du parcours, mais il y a beaucoup de monde et c’est sympa », expliquait Sébastien Ogier, qui a avoué avoir vécu le rallye le plus intense de sa carrière ici l’an passé. 
    Andreas Mikkelsen (VW), Thierry Neuville (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën) et Robert Kubica (Ford) ont terminé dans la même demi-seconde. Pour ses débuts sur une Ford Fiesta RS WRC, l’Ukrainien Yuriy Protasov a devancé d’1/10e de seconde le Gallois Elfyn Evans qui n’a effectué que deux tours. Deux petits tours aussi pour son équipier Mikko Hirvonen (Ford), devancé d’une seconde par Dennis Kuipers (Ford).
    En WRC-2, Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5/Michelin) s’est glissé parmi les World Rally Cars avec 2min42s4 à son 3e run. Quentin Gilbert (Ford R5) a terminé à 4 secondes de son compatriote.
    Après la conférence de presse à midi, les concurrents se rendront ensuite à Strasbourg pour une séance d’autographes et la cérémonie du podium de départ en fin d’après-midi.
    Jari-Matti Latvala (VW/Michelin) topped the shakedown times in Alsace this morning. Kris Meeke (Citroën) was second, ahead of Sébastien Ogier (VW) and Dani Sordo (Hyundai) who were equal third.
    The sun failed to break through the mist in time for the shakedown not far from Strasbourg’s Zénith entertainment complex this morning. Despite the early chill, all the Michelin WRC runners opted for the H4 (hard compound) version of the new Pilot Sport H4 asphalt tyre.
    Latvala, who can still win this year’s Driver’s crown, kicked of the week with the best time on each of his four attempts and improved by 3.8s between his first and final passes. “I’m practically out of the running for the title but my dream is to win a sealed-surface rally. I came close in Germany. We’ll see how it goes here. VW is already the Manufacturers’ champion, so there’s no pressure on that side.”
    The Finn’s best effort (2m36.0s) put him 1.2s clear of Meeke, while Ogier used his third pass to equal Sordo’s 2m37.7s. “The shakedown stage wasn’t really typical of the rally but there were lots of spectators, so that was nice,” observed the defending champion who admits that last year’s Rallye de France was the most intense of his career to date.
    Andreas Mikkelsen (VW), Thierry Neuville (Hyundai), Mads Ostberg (Citroën) and Robert Kubica (Ford) were covered by half-a-second. Ukrainian Ford Fiesta RS WRC debutant Yuriy Protasov was one-tenth quicker than Welshman Elfyn Evans who only performed two runs. So did his Ford team-mate Mikko Hirvonen who was a second quicker than Dennis Kuipers (Ford).
    The WRC-2 time sheet was topped by Sébastien Chardonnet (Citroën DS3 R5/Michelin) who got amongst the WRC drivers with a time of 2m42.4s at third attempt. Quentin Gilbert (Ford R5) finished four seconds short of his fellow Frenchman.
    After the press conference at midday, crews will move on to Strasbourg city centre for an autograph-signing session and the late-afternoon’s ceremonial start.

    El día de ''The Greasy Hands Preachers''


    Des Bugatti au grenier…


    Souvenez-vous, il y a un an, nous vous avions fait découvrir la Cité de l’Automobile– ou Musée national Automobile « Collection Schlumpf » - de Mulhouse. Et son directeur, Martin Biju-Duval, nous avait promis une petite surprise si on repassait dans le coin cette année…
    Ce musée, où sont exposés 420 véhicules, abrite la plus belle collection de Bugatti au monde.
    La marque est née au début du XXe siècle. D’origine italienne, Ettore Bugatti n’a que 17 ans quand il conçoit ses premiers modèles. Il ouvre son usine à Molsheim (près de Strasbourg, sur le parcours du Rallye de France) en 1909. Ettore est un véritable génie : il dépose plus de 1000 brevets, dont certains, comme les freins à disques, sont toujours d’actualité plus d’un siècle plus tard.
    Modèle phare de la marque, la Bugatti Type 35 est présentée en 1924. Elle remporte plus de 2000 courses (Targa Florio, Grands-Prix, 24 Heures du Mans…) ce qui en fait la voiture la plus titrée de tous les temps. L’accident tragique de Jean Bugatti (fils d’Ettore) en 1939, puis la Seconde Guerre Mondiale et la disparition du fondateur Ettore Bugatti en 1947 précipitent la chute de cette marque prestigieuse.
    « En 1957, l’industriel Fritz Schlumpf a racheté tout le stock de Bugatti alors en faillite, ainsi que tous les documents, les plans... Aujourd’hui, 135 Bugatti sont dans le showroom, mais ce n’est pas tout », nous confie Martin, le directeur du musée, en nous entraînant dans un bâtiment annexe en brique. Photos interdites.
    « Nous voici dans l’atelier de restauration et au-dessus, il y a deux étages de réserves. Aucun visiteur n’est autorisé à visiter ce bâtiment ». En ce moment, Bertrand et Brice bichonnent une Serpollet type H à vapeur de 1902, une Lambert vainqueur du Bol d’Or et une Pegaso.
    C’est en fait pour visiter les réserves que nous sommes revenus cette année. Le monte-charge nous hisse au 1er étage où des dizaines de Bugatti roupillent sous des linges blancs en attendant d’être restaurées, ou pas. « Hélas, la plupart ne le seront pas car on ne peut pas pousser les murs du musée et les coûts d’une restauration sont très, très élevés. Notre dernière rénovation, une Bugatti Atalante, nous a coûté environ 120 000 € et nous avions toutes les pièces. »
    « Il y a ici des modèles uniques comme le seul châssis Bugatti à 4-roues motrices qui était destiné à la compétition juste avant la faillite de la marque. Toutes ces voitures sont classées aux Monuments Historiques. On ne peut pas les vendre, on peut seulement les restaurer à l’identique ou utiliser les pièces pour les modèles qui sont exposés en bas. »
    Quelque 200 véhicules – complets ou incomplets - occupent ces deux étages, « dans leur jus » : des Bugatti, Alfa-Romeo, des Rolls-Royce, mais aussi une des toutes premières Peugeot, des Hispano-Suiza... On a aussi déniché une des 200 Citroën BX4TC fabriquées pour pouvoir homologuer la version Gr.B en 1986, et un modèle unique, une Bugatti EB 218 de 1999 (moteur 18 cylindres !) jamais commercialisée.
    La marque Bugatti appartient au groupe Volkswagen AG depuis 1998. Le siège et le site de production sont toujours basés à Molsheim.